Tout
avortement tue un enfant. L'avortement provoqué et sa multiplication
massive par la. légalisation ont une incidence directe
déterminante dans le lourd problème du vieillissement
démographique en l'aggravant fortement. Pourquoi ?
Définition
du vieillissement
Le
vieillissement de la population est l'augmentation de l'âge
moyen de la population (celui-ci étant la moyenne des âges
des individus la composant), notion à ne pas confondre
avec l'augmentation de l'espérance de vie. Ainsi, quand
on sauve un sujet au-dessus de l'âge moyen d'une population,
on allonge l'espérance dé vie et on augmente le
vieillissement. Mais quand on sauve un sujet au-dessous de l'âge
moyen et d'autant plus qu'il est plus jeune, on allonge toujours
l'espérance de vie mais on diminue le vieillissement. L'âge
moyen était récemment en France de 34 ans alors
que l'espérance de vie y était (moyenne des deux
sexes) d'un peu plus de 70 ans. Certains peuples à espérance
de vie très élevée (Pays-Bas par exemple)
peuvent être plus jeunes que d'autres à espérance
de vie nettement plus basse (France par exemple). Il s'agit donc
de notions liées mais distinctes et à ne pas confondre
comme le fait en général le grand public.
Causes
II
y a sur ce point des erreurs très répandues. Le
vieillissement est ordinairement attribuée exclusivement
aux progrès de la médecine. Or, la médecine
n'a pas sur l'âge moyen d'une population l'action univoque
que l'on croit. Lorsque la médecine sauve une personne
au-dessus de l'âge moyen elle augmente évidemment
le vieillissement, mais quand elle sauve une personne au-dessous
de l'âge moyen, elle diminue le vieillissement et d'autant
plus que la personne sauvée est plus jeune. C'est-à-dire
qu'elle le diminue fortement par la diminution de la mortalité
infantile, mais elle le diminue encore par la forte diminution
de la mortalité de 0 à 20 ans. En effet, elle augmente
ainsi considérablement le nombre des adultes jeunes en
état de se marier et, â même fécondité,
elle augmente ainsi fortement la natalité, c'est-à-dire
les éléments les plus jeunes et la proportion des
éléments jeunes dans la population. Ceci a un effet
puissant de rajeunissement, donc de diminution du vieillissement.
Ainsi
la médecine a trois actions : deux rajeunissantes et une
vieillissante. Quelle en est la résultante ?
Dans
une étude faite il y a quelques années dans un de
nos livres préfacé par Alfred Sauvy, Professeur
au Collège de France (alors Directeur de l'I.N.E.D.) nous
avons pris deux populations constituées chacune par l'apport
initial de 10 000 naissances par an pendant vingt ans
et qui ensuite se renouvelleraient par leurs propres moyens avec
un coefficient de remplacement de 1 pour 1. Nous les avons suivies
jusqu'à ce que les premiers constituants aient 90 ans et
jusqu'à la 4ème génération.
La
première de ces populations a les coefficients de mortalité
de 1805. La deuxième a les coefficients de mortalité
de 1950. Nous soulignons qu'afin d'éviter toute cause d'erreur,
la fécondité de ces deux populations a été
choisie identique.
La
première avait la médecine de 1805 d'un bout à
l'autre. La deuxième avait la médecine de 1950 d'un
bout à l'autre (mortalité stable). Entre les deux,
il y a un siècle et demi de progrès médical,
cette part du progrès, représentant une très
appréciable partie de l'efficacité médicale
globale.
Nous
avons calculé l'âge moyen de ces deux populations :
La
population type médecine 1805 a un âge moyen de 42,90
ans.
La
population type médecine 1950 a un âge moyen de 37,84
ans.
La
différence est de 5,06 ans, ce qui est considérable.
La
population la plus jeune est donc celle qui a bénéficié
d'un siècle et demi de progrès médical.
Non
seulement l'action résultante finalement rajeunissante
de la médecine existe mais elle est considérable.
Dans
l'avenir la résultante de l'action médicale sera
peut-être moins rajeunissante, voire légèrement
vieillissante. Dans les pays à mortalité infantile
très tasse, proche de 0, les progrès sur celle-ci
ne peuvent plus être importants (la marge est entre prés
de0 et 0). Mais que ces progrès ne puissent être
que faibles ne veut pas dire qu'ils sont nuls. D'autre part, il
y a encore l'action médicale sur la morti-natalité,
nullement négligeable, sur les avortements spontanés
et enfin sur la stérilité (le nombre des couples
spontanément stériles est élevé, voisin
de 10 %). Donc, il reste à la médecine quatre actions
rajeunissantes et la résultante de son action peut encore
rester très longtemps rajeunissante.
Le
vieillissement actuel de la population n'est donc pas dû
à la médecine. Il est dû à la baisse
de proportion des éléments jeunes, c'est-à-dire
à la cause de cette baisse qui est la chute de natalité
dont la cause elle-même est le malthusianisme.
Le
malthusianisme en effet diminue par dénatalité d'abord
exclusivement les éléments jeunes, en commençant
par les naissances, c'est-à-dire par les plus jeunes.
Conséquences
du vieillissement malthusien de la population
Il
évolue en trois stades distincts et ses conséquences
sont différentes selon ces stades et l'intensité
du phénomène malthusien causal.
On
supposera pour simplifier que la dénatalité s'est
produite brusquement et que la natalité est ensuite restée
stable à son taux inférieur nouveau.
La
première période va de 0 à 20 ans après
le début de l'action malthusienne, dure 20 ans, pendant
lesquels le nombre des jeunes diminue de plus en plus, l'âge
moyen de la population augmente immédiatement et de plus
en plus au fil des années, mais les parties adultes et
âgées ne changent pas et leur rapport reste inchangé.
La
capacité de production des adultes reste ce qu'elle est,
toutes choses égales par ailleurs, les charges dues aux
personnes âgées ne changent pas ; les charges
dues aux jeunes diminuent. II y a dans cette phase un phénomène
de sous-investissement démographique en ce sens que la
reconstitution de la partie adulte productrice n'est pas assurée
comme précédemment, qui, comme tous les phénomènes
de sous-investissement, entraîne un ralentissement du rythme
de l'activité, et une augmentation des disponibilités
financières (toutes choses égales par ailleurs).
A
cette période, le transfert de l'investissement sur d'autres
secteurs peut compenser ces deux dernières conséquences,
mais en aucune façon l'accroissement du vieillissement.
Bien que ce dernier s'accroisse régulièrement pendant
toute cette phase, c'est la période bien supportée,
et même euphorique puisque les disponibilités s'accroissent.
Mais la phase suivante viendra obligatoirement, de façon
absolument certaine. Beaucoup d'économistes ne voient pas
au-delà de cette période et cette courte vue est
à l'origine d'une bonne part des erreurs d'interprétation
et de jugement.
La
deuxième période commence au moment où les
générations moins nombreuses entrent dans l'âge
adulte, schématiquement 20 ans. Cette période va
durer 45 ans, soit de 20 ans à 65 ans après le début
de l'action malthusienne. Le vieillissement continue à
s'accentuer, mais deux phénomènes nouveaux apparaissent.
Pour
la première fois, l'effectif de la population adulte se
met à diminuer et cette diminution s'accentue du début
à la fin de cette période où elle atteindra
son maximum. Elle est proportionnelle à l'intensité
de l'action malthusienne. Avec une dénatalité de
50 %, chiffre tout à fait banal aujourd'hui, l'effectif
de la partie adulte va ainsi être diminué de 50 %.
L'effectif de la partie âgée ne change toujours pas,
(toutes choses égales par ailleurs).
En
conséquence, un deuxième fait nouveau apparaît
: l'augmentation du rapport partie-âgée/ partie-adulte,
qui, dans l'exemple choisi d'une chute de 50 % (qui, encore une
fois, est tout à fait banal : la chute de natalité
française a atteint 65 % depuis son début, la chute
de natalité de la R.F.A. en 5 ans, de 1967 à 1972,
est de 32 %) va doubler. Si une intercurrence apparaît,
comme la composante vieillissante de la médecine (l'une
des trois actions vues plus haut) ce rapport peut même être
multiplié par plus de 2 voire par 3.
Ce
phénomène nouveau a une importance capitale. En
effet, toutes choses égales par ailleurs, la capacité
productrice de la partie adulte est diminuée de moitié.
Et les charges de retraites et d'assistance liées à
la partie âgée doublent relativement ipso facto.
Et si l'intercurrence ci-dessus intervient et elle existe
pratiquement toujours ces charges vont non pas doubler,
mais être multipliées par 2,5 ou plus, voire tripler.
Le
phénomène de l'accroissement des charges pour la
population active est encore majoré par le fait suivant
: la consommation médico-pharmaceutique des personnes âgées
est beaucoup plus élevée que celle des adultes jeunes
de 20 à 40 ans par exemple. Et pour les auteurs suédois,
elle serait, pour les personnes de plus de 65 ans, cinq fois plus
élevée que pour les adultes de 20 à 40 ans.
C'est évidemment la période de toutes les grandes
maladies chroniques, cardio-vasculaires cancérologiques
et rhumatismales sans parler des problèmes de la vieillesse
elle-même. Ces charges ne sont pas seulement les retraites
mais les charges médico-pharmaceutiques particulièrement
élevées puisque les charges de sept millions de
personnes âgées correspondent toujours selon les
sources suédoises aux dépenses médico-pharmaceutiques
de 35 millions d'adultes (coefficient 5).
Le
potentiel d'investissement est ce qui reste de la substance économique
quand on a retiré les dépenses courantes et les
dépenses de retraite et d'assistance médico-pharmaceutique.
La masse économique produite diminue de moitié (50
%) toutes choses égales par ailleurs, et les charges supportées
par la partie adulte et prélevées sur cette masse
économique fortement amputée doublent ou triplent.
Il
en résulte la diminution du potentiel d'investissement,
ou disons son pincement. L'apparition de ce phénomène
est d'une importance capitale, car il est le mécanisme
même de l'apparition d'une nouvelle forme de sous-développement
économique qui, sans apport extérieur (qui signe
perte de l'indépendance économique, et donc politique)
sera irréversible. (1)
La
troisième période commence quand les générations
amputées arrivent à 65 ans et entrent dans la 3ème
phase de la vie. L'effectif de ce troisième groupe va commencer
à diminuer (toutes choses égales d'ailleurs) mais
avec augmentation de son vieillissement, car ce sont les plus
jeunes parmi les personnes âgées dont l'effectif
diminue d'abord (augmentation de la proportion des grands vieillards).
Il
n'y il plus de diminution nouvelle de la partie adulte qui a atteint
son minimum.
Le
rapport partie âgée / partie adulte devrait commencer
à baisser très lentement sans intercurrence. Mais
du fait de la troisième action de la médecine signalée
plus haut (l'action vieillissante qui n'est pas influencée
par le malthusianisme, alors que ses effets rajeunissants sont
amputés par lui, et qui devient ainsi plus importante voire
prépondérante), ce rapport peut ne baisser que trés
légèrement on ne pas baisser du tout voire continuer
à augmenter.
C'est
la phase de sous-investissement chronique qui, sans intercurrence,
a atteint son maximum à son début mais du fait de
l'intercurrence ci-dessus, peut encore s'aggraver pendant cette
période.
Conséquences
socio-économiques du vieillissement malthusien
Elles
peuvent être examinées sous deux angles :
pour les pays concernés ;
pour les personnes.
Les conséquences du stade I sont celles de tous les phénomènes
de sous-investissement ;
ralentissement de l'activité économique ;
augmentation des disponibilités financières.
Il
faut insister surtout sur le stade Il (le stade III prolonge en
fait lit situation de lit phase tardive du stade II).
Pour
la collectivité il y a, toutes choses égales par
ailleurs :
baisse de la capacité de production ;
augmentation des charges pour la population active, augmentation
relative toujours importante et parfois aussi absolue.
chute des moyens d'investissement qui ampute les possibilités
de progrès technique, scientifique, industriel et commercial,
et entraîne la défaite dans la compétition
internationale.
inflation croissante : la chute relative ou absolue de
la population active, support de la production, la chute de l'investissement
font que dans les deux productions : production tout court et
production des signes monétaires, la production tout court
ne croit pas aussi vite que la production des signes monétaires,
ce qui est la caractéristique même de l'inflation.
Il
convient d'ailleurs de remarquer que l'avortement économique
pratiqué systématiquement par l'aménagement
du territoire, comme l'avortement humain, sont tous deux des processus
intégralement inflationnistes.
Toutes
les dépenses engagées pour provoquer la destruction
des hommes (provoquer la mort) et des biens sont inflationnistes.
L'argent
utilisé par les retraités ne garde sa valeur que
dans la mesure où pendant la consommation de la retraite,
l'activité, c'est-à-dire la production continue.
C'est cette production qui cautionne la valeur des signes monétaires
utilisés par les retraités. Si cette production
s'effondre, l'argent les signes monétaires
utilisés par les retraites perd toute valeur. Ce phénomène
de l'inflation croissante s'ajoute à tous les phénomènes
déjà décrits et qui appartiennent aux stades
Il et III du vieillissement malthusien.
Il
faut retenir de ces conséquences :
1)
lu baisse du potentiel d'investissement, c'est-à-dire de
progrès dans tous les domaines.
2) l'absorption d'un progrès inférieur aux prévisions
par le phénomène lui-même sans aucun progrès
pour les personnes.
qu'il s'agisse des payeurs : c'est-à-dire de la
population active ;
qu'il s'agisse des bénéficiaires : c'est-à-dire
de la population retraitée, assistée.
3) la perte de compétitivité de lu nation concernée,
du fait de la chute des investissements avec risque de défaite
économique, donc d'effondrement complet du pouvoir d'investissement.
4) l'inflation croissante d'autant plus rapide que le vieillissement
est plus intense.
Tout
ceci caractérise un nouveau type de sous-déveoppement,
dont paradoxalement on ne parle pas, alors que nous le vivons
en ce moment même (2). Toutes ces données seront
chiffrées dans le cas français pris en exemple (dans
le prochain article).
Mécanismes
de correction
Stade
I : Il faut redresser la natalité, et il faudrait compenser
la natalité manquante pur une immigration d'enfants (les
immigrants devraient venir avec leur famille) car ce qui est perdu
l'est définitivement et même un redressement de natalité
au niveau antérieur ne compense pas la sous-natalité
des 5-10-15 ans qui ont précédé le redressement,
ou s'il le dépasse pour le compenser partiellement numériquement,
il ne rétablit pas néanmoins une structure par âge
normale.
Stade
Il : Il faut toujours redresser la natalité qui corrige
le rapport partie âgée / partie jeune, mais il faut
en plus compenser les pertes de la population adulte, seul moyen
de diminuer le rapport population âgée / population
adulte, dangereusement élevé, ce qui ne peut se
faire dans l'immédiat que par l'immigration, et au bout
de 20 ans par le relèvement de la natalité.
Stade
III : Ce sont les mêmes mécanismes de correction.
Rôle
respectif des deux mécanismes de correction.
A
propos de ce rôle respectif, quelques remarques fondamentales
s'imposent.
1)
l'immigration a une action immédiate sur le rapport population
âgée/population adulte (active).
La natalité a une action sur ce rapport au bout de 20 ans,
mais a une action immédiate sur le rapport partie âgée
/ partie jeune.
2) sur le vieillissement lui-même, l'action de l'immigration
est très inférieure à celle du relèvement
de la natalité.
Sur
les chiffres du vieillissement le moyen le plus important est
en effet le redressement de la natalité. Un seul enfant
de 1 an a une action de rajeunissement équivalente à
11 immigrants de 31 ans si l'âge moyen est de 34 ans. Et
cet enfant de 1 an exercera son action de rajeunissement pendant
33 ans, alors que les 11 immigrants exerceront la leur pendant
3 ans seulement et ensuite ils vieilliront la population dès
qu'ils passeront au-dessus de l'âge moyen. De la sorte le
redressement de la natalité est ainsi le moyen principal
absolument indispensable, mais il n'est possible que si la nation
accepte un effort supplémentaire d'investissement (la natalité
est un investissement) et si elle reconstitue son potentiel de
production et d'investissement par la reconstitution de la partie
adulte productrice, c'est-à-dire par l'immigration.
A
ce propos, il faut lever le plus vite possible les goulots d'étranglement
de la production dus à l'insuffisance de main-d'uvre
donc faciliter l'immigration adaptée (3).
Besoins
et moyens d'investissements : le point critique
1)
Les mécanismes de correction, hausse de natalité
et immigration, avec bien entendu création des emplois
correspondants (il faut que les immigrants soient occupés)
supposent des investissements et donc des moyens.
La
situation comporte ainsi des besoins d'investissements importants ;
on verra dans le cas concret français que ces besoins sont
très grands.
2) Pour satisfaire ces besoins d'investissements, il faut les
moyens d'investissements correspondants, et qui seront grands
ou très grands.
3)
La caractéristique du vieillissement malthusien important
au stade II, et d'autant plus qu'en est plus avancé dans
le stade II, est la chute profonde des moyens d'investissements
(tableau).
4)
Il résulte de cette conjoncture qui comporte à la
fois des moyens d'investissements qui .s'effondrent et des besoins
d'investissements qui s'accroissent, l'apparition d'un point critique
au moment où les moyens deviennent inférieurs aux
besoins néces-saires à la correction.
A partir de ce point critique, la situation n'est plus récupérable.
car les moyens continuent à baisser, et les besoins de
correction à monter, puisque tout retard dans la correction
élève les besoins de correction et l'impossibilité
matérielle de correction laisse s'aggraver les choses.
Ce
point critique est donc le point de non-retour, le point à
partir duquel lit situation est irrécupérable.
6)
Le point de non-retour peut être avancé dans le temps
par le fait que les sociétés à investissement
en chute sont contraintes à la défaite économique
par les sociétés gardant un potentiel d'investissement
intact, qui les battent dans la concurrence internationale, transformant
la baisse du potentiel d'investissement en effondrement.
7)
Le seul recours dans cette période d'irrécupérabilité
est l'apport économique étranger qui signifie perte
de l'indépendance économique et politique.
8)
Une autre notion capitale doit être évoquée.
Tout retard dans la prise de conscience du phéno-mène
élève de façon ultra-rapide le seuil de correction,
donc rapproche très vite le point de non-retour et l'impossibilité
définitive de toute correction.
Cette
crainte est d'autant plus fondée que notre corps politique
à droite convne à gauche, ignore complètement
ces faits et ne soupçonne même pas leur existence.
(I)
Voir schéma et mécanisme du point critique.
(2)
Mais ce paradoxe a des explications extrêmement précises
pour les initiés. Celle conspiration du silence n'est pas
le fait du hasard.
(2)
En période inflationniste, il faut faciliter la production,
dégrever les investissements nécessaires à
l'amélioration de
l'appareil de production, lever les goulots d'étranglement
de la production liés soit au sous-équipement, soit
au manque de main-d'uvre et faciliter ainsi une immigration
adaptée et sélective. Il est indispensable que la
production tout court rattrape la production des signes monétaires.
La surchauffe de l'appareil de production - qui est inflationniste
veut dire que l'appareil de production est insuffisant,
tout autant que la demande est trop élevée.
Il peut y avoir manque de main-d'uvre dans certains secteurs,
même en période de chômage et il y a le plus
grand intérêt à résorber ce mangue
de main-d'uvre.
E.
Tremblay
© Laissez-les-Vivre
SOS Futures Mères, décembre 1974
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