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L'AVORTEMENT ET LA DÉMOGRAPHIE



Buts démographiques
La France vivra grâce aux enfants que nous déciderons
IMPRIMERd'arracher aux avorteurs

Buts, pour qui ? Pour nous, Français ? Pour l'Europe ? Pour le monde ? Pour les autres en général ?

Cette discussion est capitale, car une grande partie de la pression psycho-politique exercée sur nous par certains autres pour modifier notre comportement s'appuie justement sur une certaine conception des rapports entre nous et les autres.


Nous en fonction de nous

Là vraiment, pas d'hésitation. Nous avons vu qu'il faut impérativement corriger le vieillissement de notre population qui nous conduit au sous-investissement, au sous-développement, à l'inflation accélérée, à la défaite économique, à I'abaissement du niveau de vie de tous (adultes et vieillards) et à la perte de notre indépendance économique et politique. C'est la grande affaire des deux décennies à venir. C'est cela et survivre ou ne pas le faire et nous effondrer sans retour.

Les études précédentes ont montré qu'il n'y a aucune objection à aucun point de vue à vouloir corriger notre vieillissement. Sa correction s'accompagnera nécessairement d'une certaine croissance mais elle est parfaitement possible et ne soulève aucune objection.

Conclure qu'il n'y a pas d'objection à cette correction est essentiel. Elle ne se fera pas toute seule dans l'inertie, mais elle exigera une volonté positive active extrêmement puissante, extrêmement déterminée et extrêmement durable. Nous avons vu très en détails la motivation de cette volonté active.

Si notre vieillissement n'existait pas, devrions-nous vouloir notre croissance ? Si nous avions spontanément cette croissance, devrions-nous en être satisfaits et nous dire seulement qu'il n'y a pas d'objection, ce qui suppose un phénomène spontané contre lequel il n'y a pas à s'élever, ou avoir une volonté active de croissance ?

On pourra dire que le vieillissement français étant un phénomène écrasant contre lequel il faut absolument lutter et qui ne laisse aucun choix, il est inutile d'aborder ces aspects, disons inactuels en France. Ils méritent cependant de l'être, car de l'attitude en face de ces questions dépendent des réticences plus ou moins importantes ou une absence de réticence qui ont une importance réelle dans le comportement.

Se donner de plus grands moyens pour faire de plus grandes choses, est un objectif louable et valable. Devant ce problème il n'y a qu'une alternance, vouloir ces plus grandes choses ou en vouloir de plus petites. Si on ne veut pas ces plus grandes choses c'est qu'on en accepte de plus petites, le statu quo étant un état instable infiniment improbable. C'est l'un ou l'autre. Et tant ci restera dans notre pays des gens vivant très difficilement, il faudra bien que ce pays se donne de plus grands moyens pour leur donner satisfaction, et tant qu'il y aura des objectifs à atteindre il faudra bien les moyens pour les atteindre.

Tout un clan intellectuel, inspiré par de super-milliardaires américains, vante la croissance zéro, à savoir l'arrêt de l'humanité en l'état où elle se trouve en ce moment même. II est de bon ton dans certains milieux intellectuels de refuser la croissance démographique, de refuser la croissance économique, de refuser les deux. Il faut répondre là-dessus et se demander si, par exemple, la croissance démographique a un intérêt d'accroissement des possibilités économiques.

Ce que nous avons dit sur l'homme, vecteur et support du monde humain, sur l'investissement démographique reconstituant la partie adulte productrice permet de répondre catégoriquement par l'affirmative.

Mais on peut faire sentir cette question autrement.

Imaginons, par exemple, que les tenants de la croissance démographique zéro aient imposé leur point de vue aux États-Unis en 1810 quand ils avaient environ 10 millions d'habitants. Ils auraient encore aujourd'hui en 1975 10 millions d'habitants (croissance zéro). Imaginons qu'ils aient laissé se poursuivre la croissance économique qui a eu lieu (en admettant provisoirement que ce soit possible) et que l'homme américain de 1810, avec son niveau économique d'alors soit devenu l'homme américain d'aujourd'hui avec son niveau économique d'aujourd'hui. Le gain économique aura été : les moyens économiques des 10 millions d'Américains de 1975 moins les moyens économiques de 10 millions d'Américains de 1810, c'est-à-dire la différence entre les deux. C'est ce gain qui revient à la croissance uniquement économique.

Que revient-il sur le plan économique à la croissance démographique ce effectivement observée ? Le gain économique dit à la croissance démographique est la masse des moyens économiques des 220 millions d'Américains d'aujourd'hui moins la masse économique de 10 millions d'Américains d'aujourd'hui, soit la masse économique de 210 millions d'Américains d'aujourd'hui.

Alors que la croissance purement économique a donné comme gain économique la différence entre 10 millions d'Américains de 1975 et 10 millions d'Américains de 1810, la croissance démographique, toutes choses égales par ailleurs, c'est-à-dire avec la même évolution économique, a donné comme gain économique la différence entre les moyens de 220 millions d'Américains de 1975 et de 10 millions d'Américains de 1975, soit les moyens de 210 (220 - 10) millions d'Américains de 1975, au lieu de la différence entre les moyens de 10 millions d'Américains de 1975 et les moyens de 10 millions d'Américains de 1810.

La différence est écrasante. La croissance démographique apparait comme un moyen de croissance économique énormément plus puissant que la seule croissance économique, toutes choses égales par ailleurs.

Ceci montre le rôle de tout premier plan et considérable de la croissance démographique dans le développement des moyens économiques.

L'économie étant une dimension de l'homme et l'homme étant le moteur du monde humain, cette conclusion était certaine, mais il était indispensable de le rappeler.

Autrement dit, si la France veut avoir de grands moyens dans le futur, participer à la recherche scientifique de pointe, à la haute technologie, à la conquête de l'espace (pourquoi pas ? Pourquoi ce domaine serait-il réservé aux seuls Russes et Américains ?) elle doit souhaiter sa croissance démographique.

Elle ne doit pas seulement vouloir corriger son vieillissement mortel actuel, elle doit vraiment vouloir sa croissance dans les limites de ses possibilités cl de l'investissement supportable tel que nous l'avons défini plus haut.

On peut ce qu'on peut, mais il faut vouloir pouvoir le plus et la France peut avoir une croissance importante.

Donc, pour nous en fonction de nous, vraiment pas d'hésitation.

Nous en fonction des autres

C'est un des aspects de la discussion les plus importants où il fout déjouer les erreurs les plus graves et les pièges les plus dangereux.

Nous envisageons ici les orientations que nous nous proposons pour nous-mêmes en fonction de la situation des mores, qui nous inspire plusieurs variétés ci c modifications de comportement pour nous.

Premier réflexe : le suicide

La propagande malthusienne internationale pèse sur nous, Français, en faisant jouer la conscience mondiale du Français (mondialisme) contre sa conscience nationale. Et elle ne doute pas a priori que sa conscience mondiale l'emporte sur sa conscience nationale, ce en quoi son calcul est juste, car la conscience nationale du Français est pour la grande majorité inexistante et n'est forte que pour une petite minorité. Et si on dit à un Français : l'intérêt du monde ou l'intérêt de la France ? II répond automatiquement dans la majorité des cas l'intérêt du monde. Toute la psychologie de celle propagande repose sur cette vision de la psychologie politique du Français (1).

C'est pourquoi cette propagande masque totalement les problèmes français réels, organise sur eux une opaque conspiration du silence pour ne parler que du Tiers monde, du sud -est asiatique ; des Indes ou du Bangladesh. Elle dit aux Français, à peu près ceci : en raison de la "surpopulation", du monde, n'ayez pas d'enfants, vous, Français, et disparaissez afin d'atténuer la "surpopulation" du monde. Et cette façon de présenter ces problèmes aux Français déclenche effectivement ce réflexe et un grand nombre d'entre eux lui obéissent (chute verticale de la natalité en 1974 : environ 100 000 de moins qu'en 1977, prévisions de l'I.N.S.E.E.).

Sur le plan de la logique on vous dit en somme : votre voisin de palier est hypertendu, donc faites tomber votre tension artérielle à zéro pour que la moyenne des deux soit meilleure.

Le pauvre Français, ignorant intégral des questions démographiques, primitif en psychologie politique, et n'ayant aucun sentiment national valable pour corriger celte ignorance et pour faire jouer son réflexe vital, tombe immédiatement dans cet étonnant panneau et dit : Pas d'enfants en France, parce que l'Inde en a trop.

II n'est, je crois, pas nécessaire d'insister beaucoup pour montrer que ce raisonnement est un danger très grave et purement et simplement mortel pour notre pays.

II faut mettre les points sur les "i" et être direct, les périphrases ne sont pas comprises et les circonlocutions précautionneuses non plus.

Ce réflexe a pour conséquences :

la chute de la proportion de la France dans le monde, c'est-à-dire qu'elle deviendra par rapport aux autres un pays de plus en plus insignifiant ;
– l'aggravation verticale du vieillissement français. On a vu qu'il s'aggravait rapidement SANS CELA et que, pour le corriger, il fallait faire exactement l'inverse.

On a vu que la natalité actuelle n'est pas du tout suffisante pour sa correction. La baisser, c'est-à-dire faire l'inverse de ce qu'il faut pour la correction a pour conséquence l'aggravation massive de ce phénomène déjà très intense et très grave et de le rendre définitivement irrécupérable.

Un mouvement qui organiserait la séparation de l'Alsace-Lorraine ou de la région du Nord ou de la Provence serait considéré comme coupable de trahison. La perte de substance infligée à la France par la propagande malthusienne actuelle et le réflexe ci-dessus est infiniment plus importante que la perte d'une province et merite donc le même qualificatif. C'est une trahison authentique et du plus haut niveau.

Bref, ce réflexe que vous entendez partout est au sens strict un réflexe suicidaire et un réflexe de trahison. Et tout l'art de la propagande malthusienne a été d'induire ce réflexe conditionné suicidaire en créant un rideau opaque sur les réalités françaises authentiques et réelles. Il était en effet nécessaire, pour mener à bien cette œuvre de destruction, de cacher aux Français les véritables problèmes démographico-économiques de leur pays. C'est pourquoi l'ensemble des mass medias (radios, télévision, etc.) ont réussi à cacher complètement le phénomène du vieillissement, ses causes, ses conséquences et les charges énormes qu'il impose à l'ensemble de la population active lourdement cotisante. Ce mensonge par omission était un véritable tour de force et il a été réussi.

Ce réflexe incohérent et suicidaire évidemment absurde n'est pas le fais d'une minorité réduite mais d'une partie notable de l'opinion.

Autres réflexes

Ce réflexe de suicide français en face de la u surpopulation n du monde pou u compenser n n'est heureusement pas le seul.

a) La situation démographique de l'Europe occidentale est dramatique : dénatalité aiguë, vieillissement intense et accéléré, chute ultra-rapide de la proportion européenne occidentale dans le monde, situation plus grave que celle de la France elle-même, destruction véritablement accélérée de l'homme européen occidental (dont l'Angleterre actuelle donne un exemple éloquent).

Plusieurs pays d'Europe occidentale, non seulement n'ont pas une croissance moyenne équivalente à la moyenne mondiale, ce qui assurerait le statu quo de leur proportion, leur statu quo évolutif, non seulement n'ont pas une croissance plus faible que la croissance moyenne mondiale, ce qui entraînerait leur chute de proportion, mais n'ont plus de croissance du tout et sont même en voie de diminution rapide absolue (Allemagne de l'Ouest, Finlande, étc.). Ceci va de pair avec un vieillissement ultra-rapide et toutes ses conséquences (la diminution de la population par malthusianisme a obligatoirement cette conséquence). C'est une situation de haute gravité.

Les États-Unis eux-mêmes, bien que partant d'une démographie beaucoup plus croissante que celle de l'Europe, procèdent à la destruction systématique et sur une grande échelle de leur population blanche de type européen et de productivité élevée. La population noire refuse en grande partie la politique de destruction humaine préconisée par les dirigeants américains, a une natalité supérieure à celle de la population de type européen et masque dans la statistique globale des États-Unis la véritable situation de cette dernière qui est beaucoup plus grave que ne le laissent croire ces statistiques globales. De ce fait, dans 5 ou 6 ans, la chute de natalité américaine ayant commencé vers les années 1960, la population active blanche américaine va commencer à diminuer rapidement et tous les phénomènes de la deuxième période du vieillissement malthusien vont commencer à apparaître aux U.S.A. Et ils ne pourront plus faire face à leurs obligations internationales, venir suppléer aux défaillances de l'Europe et de la France et venir à leur secours.

Les pays soviétiques européens qui ont fait avant les autres les expériences de l'avortement légal et reconnaissent mieux que les autres les conséquences démographiques de ce type de loi, les abolissent (quatre pays soviétiques viennent de les abolir), font une politique familiale et ne se laisseront jamais aller à la destruction de leur population comme est en train de le faire ou s'apprête à le faire l'Occident tout entier. Le communisme ne l'accepterait pas. Donc, il n'y a rien à craindre pour eux sous cet angle, mais cette divergence a des conséquences politiques capitales au détriment de l'Ouest.

La France n'est ce qu'elle est aujourd'hui que grâce à une immigration qui, depuis la fin du XIXe siècle, a représenté plus du quart de sa population actuelle. Ce ne sont pas les autres pays européens devenus complètement séniles et à population active effondrée qui pourront lui fournir les immigrants nécessaires au maintien de sa population arrive. Cette solution de replâtrage n'est plus possible. Seul le Tiers monde ou les Arabes pourraient donner à l'Europe sa population active de demain. Et beaucoup d'objections s'élevert contre cette solution.

La France ne pourra donc plus compter pour survivre, comme par le passé, sur les autres états européens en destruction rapide ou sur les États-Unis eux-mêmes en chute libre. Elle ne pourra plus compter que sur elle-même, sur ses propres enfants, sur ceux qu'elle décidera d'avoir, sur ceux qu'elle décidera d'arracher aux avorteurs... Elle devra s'accrocher à la vie en refusant de tuer ses enfants.

b) II va de soi que si les autres s'accroissent et nous pas, notre importance relative diminue. Et la diminution de notre
population par malthusianisme, car il s'agit de ça, ne diminue que la population jeune, empêche la reconstitution de la population active adulte, entraîne par vieillissement accéléré la ruine économique et amène la nation au niveau économique de l'hospice auto-géré, c'est-à-dire sans autres ressources que celles produites par les vieillards malades eux-mêmes. Cette constatation amène un certain nombre de Français à souhaiter que la France ait une croissance égale à la moyenne mondiale, ce qui maintient sans aucun progrès, mais sans baisse sa proportion et sa position politico-économique. C'est un réflexe de survie valable et indispensable.Mais ceci laisse une sensation d'insatisfaction à ceux qui pensent ainsi, mais pensent quand même à la "surpopulation" du monde. On peut leur dire que le statu quo évolutif de la France, c'est-à-dire le maintien de la situation française dans la durée ne change pratiquement rien à l'évolution mondiale. Entre ce pratiquement rien avec maintien de la France dans l'avenir et l'absence totale d'action
avec effondrement de la France dans l'avenir, le choix est facile pour tous ceux pour qui la France compte dans leur cœur et nous verrons à la fin ce qu'on peut penser en dernière analyse de ce point.

c) La France, malgré ses défauts et les erreurs de ses dirigeants est au cinquième ou sixième rang mondial pour le niveau économique, est dans les premiers rangs pour le niveau technologique, scientifique par son appareil de production. Elle est au deuxième rang dans l'absolu, juste après les États-Unis pour l'aide au Tiers monde et au premier rang pour cette aide par tête d'habitant. Elle envoie techniciens, professeurs, ingénieurs dans le monde entier. La destruction de cette population évoluée, d'un haut niveau de culture et de productivité, au nom de la "surpopulation" du monde comme le veulent l'ensemble de nos malthusiens et les maniaques de l'avortement de gauche et de droite, est-elle une bonne chose pour la France et le Tiers monde ? Ceci entraînerait une baisse du niveau mondial et plongerait les populations du Tiers monde dans un état de misère accrue. Ce que nous disons pour nous est, bien entendu, vrai peu, la plupart des populations européennes et américaines.

Et nous ne voyons pas une France réduite à l'état d'hospice général, donc à la mendicité (les vieillards français ne percevraient leur retraite que grâce au travail des Arabes et du Tiers monde émigrés), aider le Tiers monde, y faire des travaux, y apporter la culture technique et scientifique, y expédier professeurs, ingénieurs, médecins, qui, ayant été avortés, n'existeraient pas. Ce crime contre la France et les pays de même niveau apparait ainsi comme un crime contre l'humanité elle même.

d) Une autre invention des malthusiens, qui ont toujours le même but, détruire la France et les nations occidentales est la suivante : l'épuisement des ressources minérales naturelles, leur consommation accélérée par les pays à haut niveau de productivité, la conclusion étant : détruisons ces populations pour conserver ces réserves. Ces pays "mangent" les réserves à un rythme accéléré. II ne s'agit, bien entendu, que d'une grossière supercherie de la propagande malthusienne et aussi des producteurs de matière première de tous poils du Tiers monde, occidentaux et soviétiques, qui voient dans celle argumentation un moyen d'augmenter les prix en agitant le spectre de la pénurie.

En réalité, nous avons vu qu'il n'y avait pas de problème réel de l'énergie : l'énergie géothermique, l'énergie solaire et
l'énergie atomique (surrégénérateurs) réglant complètement ce problème.

Et nous avons vu, sur le plan des matières premières, qu'il n'y avait pas, au sens propre Je consommation au sens de destruction et qu'il resterait toujours autant d'atomes de carbone, de fer, d'étain, etc., sur terre, après l'action humaine qu'avant, l'homme n'expulsant pas ces matériaux dons le cosmos (en dehors des quelques centaines de kilos des engins spatiaux), ces matériaux restant donc nécessairement sur terre.

Cette soi-disant disparition des matières premières est une contre-vérité flagrante et tous les arguments découlant de cette contre-vérité, y compris les argumente suicidaires, sont faux et sans fondement.

Le vrai problème est l'organisation de la deuxième partie du cycle de la matière : utilisation + réutilisabilité, à savoir la réutilisabilité. II est certain qu'actuellement cette deuxième partie du cycle est mal organisée et que les dispositions nécessaires ne sont pas prises ou le sont très insuffisamment et mal.

Tout le bloc d'arguments lié à ce contresens et au nom duquel il faudrait détruire la France et le reste de l'Occident (Club de Rome, M. René Dumont, etc.) – que les riches commencent – non seulement s'effondre intégralement MAIS IL FAUT S'Y OPPOSER ACTIVEMENT, car il représente un danger extrême non seulement pour l'Occident, mais pour le Tiers monde lui-même. Pour que le Tiers monde puisse vendre et vendre plus cher il tout des acheteurs qui peuvent payer et ce le sont pus les nations hospices de l'Occident assassinées qui le pourraient. Et la France se doit, dans ce domaine, de ne. pas suivre la ligne suivie par la plupart des nations de l'Occident européen.

e) Surpopulation de qui ? Surpopulation par rapport à quoi ?
Ceux qui corrigeraient hier les anomalies démographique, française, mais qui hésitent à le faire en raison de la "surpopulation" du monde doivent le poser ces questions.

Surpopulation par rapport à quoi ! Ce terme utilisé à tort et à travers suppose une référence à une norme. Quand une entreprise grandit, le seul fait qu'elle soit plus grande au moment T+ 1 qu'au moment T ne suffit aucunement à permettre de dire qu'elle est "trop" grande. Elle est ce qu'elle peut être, elle s'accomplit. Le fait que "Renault" soit beaucoup plus grand en 1975 qu'en 1925 ne permet pas de dire que Renault est "trop" grand. De même, le fait qu'il soir énormément plus grand que le petit garagiste du coin le permet pas non plus de dire qu'il est trop grand. Cette expression employée partout, comme si elle était claire et évidente, ne l'est pas du tout. Le monde humain est en expansion, c'est un fait. Mais les connaissances humaines aussi sont en expansion au moins dans certains domaines (parce que, dans d'autres, c'est l'inverse). La science est en expansion. On ne parle pas de sur-science. La science a deux faces... II y a ce qu'on sait, l'acquis actuel. Mais il y a l'immensité de ce qu'on ignore et les véritables savants sont à la limite entre le connu et I'inconnu et peuvent ainsi avoir une idée de l'immensité de l'inconnu (sans pouvoir le mesurer en aucune façon). Parlent-ils de sur-science pour désigner ce qu'ils savent, sous prétexte qu'ils en savent plus qu'il y a vingt ans, et quand ils sont confrontés à chaque instant avec l'étendue de ce qu'ils ignorent ! Personne ne sait ce que deviendra l'humanité et quel est son destin cosmique. Nous ne sommes peut-être qu'aux aurores de quelque chose de bien plus puissant, le bien plus vaste que ce présent actuel. Et quel est notre droit d'empêcher ce destin ! La croissance démographique de l'humanité ne veut pas plus dire qu'il y a surpopulation que la croissance de la science ne veut dire qu'il y a sur-science.

La seule chose qu'on puisse dire est que dans certains cas, certes fréquents, le développement impose à certains pays des efforts très importants et excessifs à certains égards, par rapport à leurs possibilités humaines, nous disons humaines. C'est ce que nous avons vu au chapitre de l'investissement et des conjonctures démographico-économiques. C'est par rapport à ces possibilités humaines de productivité écconomique qu'un investissement démographique et aassi il faut le dire économique, peut être trop important pour qu'un présent soit suffisant (encore faut-il ajouter que le seul moyen de faire passer un présent insuffisant à niveau suffisant est précisément l'investissement créateur, comme nous l'avons vu plus haut). C'est vraiment par rapport à cela qu'on peut dire qu'un investissement est trop grand, normal ou insuffisant.

Les nations sont des unités distinctes avec un corps, une organisation propre, une direction propre, un mécanisme
d'organisation dirigé par une direction qui appartient une membrane périphérique.

En quoi Ie fait que la conjecture : investissement trop important, – présent insuffisant, qui est effectivement assez fréquente dans le monde actuel, doit-il conduire des unités distinctes qui présentent une conjecture inverse, investissements insuffisants, – présent acceptable, à diminuer encore l'investissement insuffisant ?

Nous avons un géant et un nain et nosu prenons la fiction de la moyenne entre leurs deux tailles qui ne correspond à aucun être dans le cas particulier et pour abaisser cette moyenne on nous demande de réduire la taille du nain. C'est idiot et c'est dans ce raisonnement pseudologique que toute la propagande malthusienne internationale – essentiellement anglo-saxonne – prétend nous enfermer et exerce sa pression contraignante sur nous. Que chacun règle ses problèmes propres, que le nain grandisse, que le géant rapetisse (s'il le veut et s'il le peut), que l'hypertendu abaisse sa tension, que l'hypotendu par exemple, d'abaisser ma tension parce que mon voisin de palier a une tension trop élevée.

Surpopulation de qui ? Que ceux qui ont la conjecture : productivité faible – investissements trop lourds – présent suffisant traitent leur, c'est leur problème et il ne doit pas interférer avec les solutions à apporter à des cas opposés à l'investissement démographique insuffisant et où la solution est justement de remonter cet investissement. Que ceux qui corrigeraient bien les anomalies démographiques françaises et qui hésitent à le faire parce que d'autres ont d'autres anomalies soient libérés de leur scrupules et de leurs réticences liés à une fausse logique et à de faux raisonnements.

Les deux chapitres : Nous en fonction de nous. Nous en fonction des autres, ont donc des conclusions parfaitement claires.

Nous en fonction des autres comporte une deuxième face

Parmi les autres, certains ne cherchent aucune action partculières sur nous. Ils sont ce qu'ils sont, font ce qu'ils veulent et nous laissent tranquilles.

Mais il y a ceux qui cherchent à avoir une action bien déterminée. Aucun ne nous incite à corriger nos anomalies, notre maladie démographique. Tous cherchent parmi ceux-ci à nous détruire par le moyen le plus sûr qui est la destruction démographique, le malthusianisme démographique, arme de guerre de destruction, étant la seule arme absolue actuellement possible, la guerre militaire atomique ou conventionnelle, posant des problèmes tels qu'elle est pour le moment et peut-être pour longtemps, complètement exclue. Parmi les armes de destruction, à la fois sûres dans leurs résultats et permises par la structure technico-politique du monde actuel, le malthusianisme démographique est la première et de loin. Il est utlisé par des formations révolutionnaires d'inspiration souvent étrangère, certaines forces secrètes, des forces, des forces économiques et philosophico-économiques, notamment américaines, ayant les plus grands moyens financiers et une action convergente avec les actions révolutionnaires, mais pour d'autres motifs. Les premières veulent notre destruction parce que le type de société que nous représentons ne leur plaît pas, les seconds la veulent parce que c'est le moyen le plus efficace que les entreprises industrielles françaises tombent entre leurs mains. La population française anéantie économiquement par le vieillissement démographique ne pouvant plus investir, les entreprises sont rachetées par ces capitaux étrangers et passent ainsi sous leur contrôle. Nous tenons à préciser que le peuple américain n'est pas responsable des agissements de certaines puissances économiques américaines de premier plan qui agissent pour leur propre compte et n'ont pas l'aval de l'ensemble du peuple américain qui n'est pas en cause ici. Cette précision était indispensable pour éviter tout malentendu.

Que faire devant ces actions ? Nos intérêts valent ceux des autres, y compris nos intérêts nationaux. Il n'y a pas d'intérêt toujours sordide et d'intérêt toujours sacré. Il n'y a pas d'intérêt tojours légitime et d'intérêt toujours illégitime et la théorie selon laquelle les intérêt des autres sont toujours sacrés et toujours légitimes alors que les nôtres sont toujours sordides et toujours illégitimes n'est pas acceptable. Cette opinion très largement rencontrée en France appartient purement et simplement à la trahison fondamentale du peuple français et est effectivement la ligne de conduite constante de certains intellectuels et de certains journaux français. Ceci dit, devons-nous nous laisser détruire au nom de théories sans fondement, de prévisions fausses et pour satisfaire justement des intérêts précisément illégitimes. Pour les Français véritables, à savoir qui donnent leur adhésion à la France : non ; c'est évident. Pour les traîtres, trahison est limitée à un seul type d'action (donner des renseignements militaires à une puissance étrangère). Il y a des trahisons autres et tout aussi graves, voire plus. Par exemple, participer au complot contre la vie même de ce pays est une trahison caractérisée et du plus haut niveau.

Nous devons donc neutraliser ces actions criminelles au sens propre et au sens politique du mot. Il n'y a pas d'autre voie.

Ce que nous pensons pour les autres

Politiquement, les autres font ce qu'ils veulent et nous n'avons sur eux qu'une action le plus souvent infime ou nulle. Ce que nous pensons pour eux a donc très peu d'intérêt pratique. Mais un certain intellectualisme non dénué d'action sur nous, se complaît dans ce genre de discussion assez académique. Nous pourrons toujours formuler des vœux assez platoniques pour la correction de leurs diverses anomalies économico-démographiques. Ce que nous pouvons faire de mieux, semble-t-il, c'est de faire connaître ce que nous considérons comme scientifiquement juste et qui représente à nos yeux une interprétation valable et cohérente des faits économico-démographiques. La vérité protège et peut leur rendre service. Elle ne peut que s'opposer à des doctrines sommaires, scientifiquement sans fondement et fausses et qui ne sont pas toujours désintéressées ni financièrement, ni politiquement.

Donc, ce que nous pensons pour les autres, dans le sens de ce que nous pensons que devraient faire les autres, a un intérêt pratique fort réduit.

Buts démographiques possibles

Ces pages expliquent suffisamment ce que peuvent être nos buts démographiques et il nous paraît inutile d'y revenir.
Le seul point sur lequel l'accent nous semble devoir être mis en conclusion est que, pour nous, Français, la correction de notre anomalie démographique majeure – le vieillissement de notre population – est à elle seule un objectif énorme suscpetible d'accaparer toute notre pensée, tous nos soins et de très grands efforts pendant les deux décennies à venir si nous voulons éviter notre sous-développement et notre déclin définitifs. Il faudra pour réussir une prise de conscience profonde et collective du problème et la volonté déterminée de mettre en œuvre les grands moyens qui s'imposent déjà. Il y a très peu de temps pour comprendre. Très vite, il sera trop tard et définitivement.

E. Tremblay

(1) Le texte d'invitation à un public de médecins français d'une conférence malthusienne montre exactement ce type de raisonnement.
Titre : Le médecin et sa conscience devant l'évolution démographique.
« Dans moins de trente ans chacun de nous le sait maintenant, il y aura plus de 7 milliards d'humains sur la terre et seulement quinze ans plus tard ce nombre aura doublé. Dans ces condition, l'homme peut-il envisager tranquillement son avenir comme au temps des diligences ? Le médecin qui se trouve déjà confronté chaque jour avec de difficiles cas de consciences continuera-t-il à considérer du même œil les questions de vie, de mort, de santé, lorsque la survie même de l'humanité va se trouver en jeu ? ne sera-t-il pas obligé, à côté des droits de l'individu, de tenir de plus en plus compte des intérêts de l'espèce ? toutes ces questions, qui tournent autour de graves problèmes du contrôle des naissances, de l'avortement, de l'eugénisme, de l'euthanasie et qui remettent en cause notre morale traditionnelle, celle dans laquelle nous avons été éduqués et qui tient à nous par encore tant de fibres, seront au centre du débat auquel nous vous convions dans le cadre... »

Outre que les chiffres avancés sont faux, on se sert d'un argument concernant la démographie mondiale, auprès des médecins français pour leur demander à eux, Français, de détruire la démographie française et de recourir en France aussi largement que possible (c'est l'intention évidente des organisateurs) à la contraception, à l'avortement, à l'eugénisme par avortement, au meurtre des enfants nés avec anomalie, à l'euthanasie active et passive, c'est-à-dire pour la France à organiser son suicide pour les raisons indiscutables que nous avons développés ailleurs (la France est avec son taux de natalité actuelle de 1973 en voie de vieillissement ultra-rapide et non seulement l'absence de relèvement de sa natalité, mais a fortiori toute nouvelle baisse rend la situation rapidement et définitivement irrécupérable. Le mécanisme intellectuel est évident.

© Laissez-les-Vivre – SOS Futures Mères, mai 1975

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