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L'AVORTEMENT ET LA DÉMOGRAPHIE



IMPRIMERReprise de natalité et chômage

On entend souvent dire : pourquoi avoir des enfants pour en faire des chômeurs ? C'est un argument répandu dans la population. Que faut-il en penser ?

Pour donner une réponse satisfaisante à cette question, il faut distinguer soigneusement les deux phases du phénomène :
–- la première, qui va de la reprise de la natalité à l'insertion des jeunes dans le marché du travail, en gros 20 ans (1).
– La deuxième qui va du début de l'insertion elle-même à sa fin. Sa durée est celle de la période de natalité plus élevée.

1/ DANS LA PREMIÈRE PHASE QUI DURE 20 ANS
(si l'on admet 20 ans comme âge moyen d'insertion dans le marché du travail), on observe :
– augmentation du marché de consommation.
– débouchés supplémentaires pour la production.
– engagement de fonds dans toute une série d'activités économiques : c'est un accroissement d'investissement à plusieurs titres. Le remplacement de la population âgée par une population jeune et nouvelle est en soi un investissement à long terme avec toutes les caractéristiques économiques de l'investissement. Et il en entraîne beaucoup d'autres dans les domaines les plus divers.
– transfert de nombreuses femmes des activités salariées vers les activités familiales. Elles sont retirées du secteur salarié extérieur (marché du travail) pour être transférées dans un secteur de travail autre, qui s'accroît avec la reprise de natalité. Par ce transfert, il y a moins de personnes sur le marché du travail extérieur pour une production et une consommation accrues.
Ces mécanismes abaissent le chômage d'autant plus que la fonction familiale est plus favorisée et
bien organisée par une bonne politique familiale. Toutes les politiques familiales n'ont pas la même efficacité. Dans ce domaine, citons :
Indemnité de garde élevée et prolongée.
Retraite de la mére de famille non liée au salaire. .
Revenu maternel.

2/ DEUXIÈME PHASE,à savoir insertion des jeunes dans le marché du travail. La première phase a déjà assaini le marché du travail par les mécanismes indiqués plus haut. Mais, il est évident qu'au moment de l'insertion, un plus grand nombre de candidats à l'embauche va exister. Dés lors deux éventualités :
– ou bien les décideurs économiques et politiques ont tenu et tiennent compte des indications de la démographie. À souligner qu'elles sont données par elle 20 ans à l'avance. La démographie ne prend pas en traitre, elle prévient, et il suffit d'écouter ses avertissements.
– ou bien les décideurs économiques et politiques ne tiennent aucun compte des avertissements formulés longtemps à l'avance par la démographie.

DANS LE PREMIER CAS (ILS TIENNENT COMPTE ) : il faut non seulement maintenir le rythme de l'économie, mais favoriser l'expansion économique et l'expansion de l'emploi essentiellement par l'augmentation des investissements et spécialement des investissements accroissant la compétitivité des entreprises, ce qui augmente leurs marchés, leurs débouchés et l'emploi.
L'augmentation de la compétitivité doit être une ligne de conduite économique générale et non pas un phénomène occasionnel livré au hasard ou à la fantaisie, auquel on repense ,de temps à autre, en l'oubliant les 3/4 du temps. Cette ligne de conduite doit être constante, systématique et permanente portant sur toutes les productions et aussi sur les infra-structures des entreprises et de la Nation elle-même. C'est cequ'ont fait le Japon, les nouvelles puissances économiques, asiatiques, la RFA et
quelques autres.

Si les décideurs tiennent compte des avertissements préalablement fournis 20 ans à l'avance par la démographie, l'insertion se fera bien sans chômage.

2e CAS : ILS NE TIENNENT PAS COMPTE des avertissements de la démographie, ils ne maintiennent pas le rythme de l'expansion économique, laissent la non-compétitivité s'installer. Dans ce cas, il y a de grandes difficultés et du chômage. Et c'est évidemment la crise. Mais elle dépend de la volonté des décideurs de ne pas comprendre et de ne pas tenir compte de faits évidents et connus d'avance. Ce n'est pas une fatalité. C'est une négligence, une inintelligence ou peut-être parfois une volonté politique de nuire de certains éléments de la classe politico-médiatique (désir de voir se développer le chômage pour divers motifs, rôle des influences étrangères économiques ou politiques et soumission de certains politiques à des groupes de pression étrangers). On peut parfois être débordé par une situation. Mais quand on a fait tout ce qu'on devait, on n'a rien à se reprocher. Mais pas quand on a fait pratiquement le contraire de ce qui s'imposait.

LES HOMMES POLITIQUES FRANÇAIS, bien qu'avertis explicitement et clairement et longtemps d'avance, ont fait dans deux domaines, exactement le contraire de ce qui s'imposait :

1) En brisant l'essor économique de l'Ile-de-France, locomotive économique nationale (dès 1960 – l'arrivée de la vague démographique était prévue).
2) En suivant les thèses croissance zéro volontariste du Club de Rome, qui conduisent obligatoirement à la crise, comme l'a très bien expliqué notamment le Pr. Alfred SAUVY (zéro à la croissance zéro).
Le ZEG (Zero economical growth) a même préconisé la régression économique absolue. Sans entrer dans le fond de la question et les détails, une seule remarque fondamentale permet de comprendre l'essentiel.

© Laissez-les-Vivre – SOS Futures Mères, juin 1989

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