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L'AVORTEMENT ET LA DÉMOGRAPHIE



IMPRIMERDes rapports démographiques trompeurs et dangereux

Trompeurs, car ils laissent croire que la situation est bonne, voire améliorée, alors qu'elle ne l'est pas.
– Dangereux, parce que quand ils se perturbent, la situation est irrécupérable.

C'est bien entendu sur ces rapports que se fondent tous ceux qui ne veulent pas comprendre et qui veulent avec obstination une situation dégradée et irrémédiablement compromise, bref les passionnés de l'amoindrissement et de la dégradation nationale.
De quels rapports s'agit-il ?
Il y a d'abord le rapport population active/population totale
Il y a ensuite les données concernant le financement des retraites.

1. Rapport population active/population totale

Il faut se souvenir que dans une population il y a une partie active et deux parties inactives ou très faiblement actives, l'une au début de la vie, l'autre à la fin.

Que se passe-t-il en cas de phénomène malthusien qui, on le sait, diminue la partie jeune ?

Pour voir clairement les choses, imaginons le cas schématique et franc d'une suppression complète de la natalité pendant vingt ans (avec les méthodes actuelles de destruction démographique : avortement industriel, et la contraception généralisée, on peut très bien observer une diminution de 50 % de la natalité (U.S.A., Québec, Allemagne de l'Ouest, R.D.A. et France d'ici deux ou trois ans, si nous ne rétablissons pas les choses).

Imaginons aussi que le jeune entre dans la vie active à 20 ans.

La natalité zéro s'installe en temps T.

Au temps T, toutes les générations de 0 à 20 ans existent, et vont passer chaque année dans la population active.
Pendant 20 ans, la population active restera ce qu'elle est, ou ce qu'elle devait être. Elle reste donc inchangée, toutes choses égales par ailleurs.

A partir du temps T, la population totale diminue tout de suite et elle diminue chaque année d'une génération pleine (d'effectif maxima : l'effectif de la première année de la vie est le plus élevé).

Autrement dit, le rapport population active/population totale augmente régulièrement à partir du temps T jusqu'au temps T + 20. Cette augmentation est importante (et variable selon les cas démographiques : il faudrait la calculer exactement dans un cas précis) et peut être de l'ordre de 30 à 35 %.

Ce point est capital, car un rapport élevé population active/population totale est considéré comme une bonne chose économiquement. Autrement dit, l'augmentation de ce rapport apparaît comme un signe favorable, alors que l'événement qui est vécu est en réalité un événement dramatique.

Voyons en effet la suite.

A partir du temps T + 20, deux éventualités, la natalité reste absente ou la natalité reprend.

a) Elle reste absente :

La population totale continue à diminuer.

Mais, pour la première fois, la population active commence à diminuer.

La diminution de la population active est plus rapide que la diminution de la population totale, puisque la part d'une génération sur 40 générations (on suppose que la vie active va de 20 à 60 ans soit 40 générations) est plus importante que celle d'une génération sur 60 ou 70 générations.

Donc le rapport population active/population totale commence à diminuer très lentement d'abord, puis de plus en plus rapidement.

Il reste très longtemps supérieur à ce qu'il était au temps T et avant le temps T, donc économiquement très favorable.

Puis en redescendant, il retrouvera le niveau qu'il avait au temps T Il croisera en somme ce niveau.

Ensuite il diminuera très vite et tend vers 0.

Population active/Population totale = 0

Au temps T + 60, la population active est nulle et la population totale n'est plus composée que de la partie âgée ayant plus de 60 ans.

La situation économique est dés lors non seulement fâcheuse, non seulement défavorable, mais catastrophique. On va vers la disparition totale de la population active (du moins dans ce cas et on y arrive).

Ainsi le rapport va s'améliorer puis passer par un maximum et diminuer d'abord très lentement, puis de plus en plus vite. Il restera bon où très bon pendant 30 ou 40 ans, alors que l'évolution qui se dessine est mortelle.

Supposons qu'on commence à s'inquiéter quand le rapport est revenu a son point de départ et commence à devenir inférieur à ce point de départ. A ce moment, il n'y a plus aucun adulte de moins de 40-45 ans.

Et il est vraisemblable qu'il n'y a plus aucune possibilité physique de reprise de la natalité (les femmes juste avant la ménopause, pendant et après ne sont plus fécondes).

Supposons cependant qu'affolée par l'évolution de ce rapport au temps T + 40 ou T + 45, la société décide la reprise de la natalité, et que ceci soit physiquement possible (ce qui n'est pas, on l'a vu), la population totale va réaugmenter, mais la population active continue sa baisse vers 0, et ne réapparaîtra, donc ne réaugmentera qu'au temps T + 60 ou T + 65, donc le rapport va diminuer plus vite (réaugmentation de la population totale, donc du dénominateur de la fraction, baisse persistante de la population active - numérateur de la fraction - et finir sa course vers 0, et il ne réaugmentera qu'après.

Les vieillards, malades et impotents seront les seuls à faire vivre la société pendant cette période où le
rapport sera à 0 ou voisin de 0.

numérateur

=

population active=0

= 0



dénominateur

= population totale = vieillards

Autrement dit, quand ce rapport, après avoir été excellent et euphorisant, retombe à son niveau initial et passe au-dessous de ce niveau, commence donc à donner des signes de fléchissement, la situation est irrémédiablement perdue, définitivement mortelle, car évidemment aucune reprise de natalité n'est possible au temps T + 40 ou T + 45.

Ce rapport est donc trompeur, comme nous dirions en médecine, sans valeur pronostique, car il fait croire que tout va de mieux en mieux, alors qu'il s'agit de l'évolution vers la mort, et quand il s'altère, devenant inférieur à son taux de départ, la situation est définitivement perdue. Sa perturbation est donc trop tardive pour avoir une valeur de signal d'alarme.

b) Le natalité reprend au temps T - 20 : de T à T + 20, la situation est identique au cas précédent. Ensuite les choses sont différentes.

1 ° Première période T + 20 –> T + 40

La population totale commence à remonter.

La population active ne remonte pas, mais continue à diminuer pendant vingt ans et comme nous avons supposé que la population active comporte 40 générations de 20 à 60 ans, son effectif tombera à la moitié (½) et en réalité à moins de la moitié (puisque les générations de 20 à 40 ans sont plus nombreuses que celles de 40 à 60 ans et que ce sont les premières (20 à 40 ans qui vont manquer) du niveau qu'il avait atteint.

La population totale réaugmentant (dès la 21ème année), le rapport va diminuer rapidement, plus rapidement que dans l'éventualité précédente (c'està-dire sans la reprise de natalité).

2° Deuxième période T + 40 –> T + 60 ou plus.

Au bout de 20 ans (à partir de T+40) ;

La population active commence à remonter.
La population totale continue à remonter.
Mais la population active remonte plus vite que la population totale (une génération de plus pour 20 générations, contre une génération de plus pour la population totale, c'est-à-dire, dans ce cas la totalité des générations - 20).

Donc le rapport tombé très bas, mais pas à zéro, commence à remonter à partir du temps T + 40.

Autrement dit, dans cette éventualité, moins grave que la précédente, après le maximum du rapport (la première partie de la courbe jusqu'au maximum est identique).

La chute du rapport est plus rapide.
Le minimum se situe au temps T + 40.
Il n'y a pas chute jusqu'à zéro.
Il y a ensuite réascension.

Il est facile de comprendre que la chute du rapport soit plus rapide puisque dans cette éventualité, à partir du temps T + 20, le dénominateur (population totale) commence à remonter (par la réapparition des jeunes), alors que dans le cas précédent, le dénominateur continue à diminuer, le numérateur (population active) évoluant identiquement – c'est-à-dire diminuant – dans les deux cas pendant la période T+ 20 –> T+40.

Ainsi après la vingtième année, la perturbation (c'est-à-dire la diminution) du rapport est plus franche, plus rapide, plus inquiétante, alors que la réalité est moins grave que la précédente.

On reconnaît là la mauvaise valeur pronostique de ce rapport.

Il nous est apparu nécessaire d'attirer l'attention sur les caractères de ce rapport, car ce rapport est très
souvent utilisé en démographie, et il sert trop souvent à ,assurer l'opinion en présence d'une natalité en fait défavorable. C'est de lui que se sert l'actuel gouvernement.

2. Les données concernant le financement des retraites

Reprenons les mêmes hypothèses que plus haut.

Les retraites sont financées par la population active, ce qui veut dire, que si au temps T la natalité est supprimée, le financement reste assuré sans aucun changement pendant 20 ans.

Ce n'est qu'à partir du temps T + 20, que le financement diminue régulièrement.

Si au temps T + 20, la natalité continue à être absente, ce financement continuera à diminuer jusqu'à 0 (au temps T + 60).

Si au temps T + 20, la natalité reprend, le financement continuera à diminuer régulièrement jusqu'au temps T + 40, le nombre des cotisations devenant légèrement inférieur à 50 % de son chiffre initial (les 20 générations absentes représentent un effectif supérieur aux 20 générations de 40 à 60 ans).

A partir du temps T + 40 (la natalité réapparue 20 ans plus tôt rentre dans la population active, la population active commence à réaugmenter et le financement des retraites aussi. Il retrouvera son niveau du temps T et T + 20 (identiques) à T+ 80. En effet, à T+ 40, les jeunes de la décision de reprise de natalité (T + 20) entrent dans la population active. Plus vieux qu'eux, il y a ceux de 40 à 60 ans et rien de 20 à 40. 20 ans plus tard soit à T + 60, tous ceux de 40 à 60 ans à T + 40 ont maintenant plus de 60 ans. Ils sont à la retraite. Ceux de 20 à 40 à T + 40 n'existent pas. A T + 60, il n'y a donc dans la population active que les 20 générations de 20 à 40 ans, celles .de 40 à 60 n'existent pas et celles de plus de 60 sont retraitées.

Entre T + 80 et T + 80, les générations jeunes continuent à rentrer dans la population active. La population active réaugmente et le financement des retraites aussi. Il ne retrouvera son niveau du temps T (et T + 20 qui est identique) qu'à T + 80. A partir du moment où les jeunes nés à partir de T + 20 rentrent dans la population active à T+ 40, il y a un plateau légèrement ascendant de la population active, car ceux qui ont à T + 40 entre 40 et 60 ans commencent à en sortir. A T+ 40, il n'y a personne entre 20 et 40. A T + 60, il n'y a personne entre 40 et 60 et par conséquent aucune sortie vers la retraite entre T + 60 et T + 80.

La dépression du financement des retraites aura donc duré 60 ans, pour un arrêt de natalité d'une durée de 20 ans. Elle sera apparue seulement 20 ans après le début de l'arrêt de natalité et n'aura disparu que 80 ans après le début de cet arrêt. Si l'on attend pour se préoccuper de la question le début effectif du fléchissement du financement des retraites et qu'on décide alors la reprise de la natalité donc 20 ans après le début, il faut savoir que cette mesure :

Laissera la situation s'aggraver sens aucun effet sur elle pendant encore 20 ans.
Qu'elle ne commencera à agir qu'après 20 ans après sa prise (soit 40 ans après le début de la dénatalité).
Qu'il y aura d'abord un plateau (légèrement ascendant) qui dans l'exemple choisi va durer 20 ans.
Que la remontée ne se dessinera franchement que 40 ans après cette décision pour retrouver les niveaux initiaux, 60 ans après la décision de renatalité (soit 80 ans après le début de la dénatalité).



Supposons qu'au lieu de 20 ans de dénatalité, celle-ci ne dure que 10 ans.

L'action sur la population active apparaîtra toujours 20 ans après le début de la dénatalité, pour ces 20 ans, pas de changement. Dix ans plus tard les générations normales rentrent à nouveau dans la population active et du fléchissement des retraites est de 40 ans (durée de la population active) plus la durée de la dénatalité.

Cette période s'installe toujours 20 ans après le début de la dénatalité et durera donc le temps que nous venons de voir soit la durée de la vie active plus la durée de la dénatalité. Donc si la dénatalité dure 20 ans, il y a pour 60 ans de dépression de financement des retraites. Si elle dure 10 ans, il y a pour 50 ans de dépression, etc. Mais dans tous les cas, la dépression commence 20 ans après le début de la natalité.

II faut donc savoir qu'à partir du début effectif du fléchissement du financement des retraites si la décision de renatalité est prise à ce moment (1), il faudra 60 ans pour corriger la situation, c'est-à-dire revenir au niveau d'avant le fléchissement, si la natalité revient exactement à son niveau d'avant la chute.

Le début effectif du fléchissement du financement des retraites est donc un signe très tardif, sans valeur préventive, parce que les dégâts sont déjà là et pour longtemps quand il appareil. On remarquera aussi que la période du fléchissement dure tout le temps qu'à duré la période de dénatalité plus tout le temps nécessaire pour que le déficit de l'effectif payeur soit compensé. Si la natalité reprend exactement au chiffre d'avant la chute, cette remontée au chiffre antérieur ne compense pas le déficit et le déficit payeur va durer jusqu'à ce que la dernière génération amputée soit sortie de l'effectif payeur, soit 60 ans (c'est-à-dire ait atteint elle-même (fige de la retraite), le déficit payeur va durer donc la durée de la dénatalité plus la durée complète de la vie active (40 ans par exemple), si la natalité reprend le niveau d'avant la renatalité (c'est-à-dire tout le temps qu'il faut pour que la population active ait retrouvé son effectif initial).

Si la natalité reprend à un chiffre supérieur au chiffre d'avant la baisse, c'est-à-dire peut combler le déficit créé par cette baisse, en un nombre x d'années, plus court que 40 ans l'arrêt de la chute du financement apparaît toujours 20 ans après le début de la remontée de natalité et il retrouvera le niveau antérieur en ce nombre x d'années égal au temps nécessaire pour que la comblement de l'effectif de la population active soit terminé, c'est-à-dire dans ce cas en un temps plus court que la durée de vie active.

Une reprise de natalité au niveau égal à celui d'avant la baisse ne comble pas le déficit. Ce qui est perdu est perdu. Et ce n'est que quand toutes les générations amputées seront sorties de la population active, c'est-à-dire que la dernière année de la dénatalité (ou d'anatalité) aura atteint l'âge de la retraite, que la population active aura retrouvé son effectif initial.

La perturbation du financement appareil donc avec 20 ans de retard sur la dénatalité.

En supposant que cette perturbation déclenche la décision de reprise de natalité immédiatement dés son apparition ceci ne commence à avoir un effet que 20 ans plus tard (soit 40 ans après te début de la dénatalité) et le retour à l'état antérieur ne se produit que 60 ans après cette décision (soit 80 ans après le début de la dénatalité).

Vous avez une natalité d'un million par an, vous tombez à 500 000 pendant 10 ans, et vous revenez à un million. Ce retour à un million ne compense pas la perte de 500 000 x 10 = 5 millions d'unités de population active. Cette compensation ne sera effective que lorsque la dernière génération de 500 000 aura quitté la vie active et sera entrée dans la retraite. Pour que la compensation de la perte soit plus rapide, il faut une natalité de rattrapage. Par exemple une natalité de 1 500000 par an pendant 10 ans puis retour à 1 000 000 fait gagner 10 ans pour retrouver l'effectif antérieur à la chute.

Le retour au financement normal des retraites apparaît quand la population active a retrouvé son effectif antérieur (en supposant que l'effectif des personnes figées reste stable).

En résumé, la baisse du financement des retraites est un indice tardif apparaissant avec 20 ans de retard sur sa cause.

A partir du moment où l'anomalie est apparue, elle ne peut plus être corrigée avant une très longue période égale à la durée de la vie active plus la durée de la dénatalité, à moins que la reprise de natalité soit suffisamment forte pour rétablir plus rapidement l'effectif de la population active.

Le simple retour de la natalité au niveau antérieur donne à cette anomalie de financement la durée ci-dessus indiquée c'est-à-dire : durée de la rentabilité plus durée de la vie active.
Dans le cas français actuel, nous sommes er 1977, la nouvelle dénatalité qui a commencé en 1964 a déjà 13 ans d'existence.
La baisse de financement des retraites va commencer en 1984 soit dans 7 ans (elle sera d'abord faible, car c'est la fécondité qui a beaucoup baissé en 1964 (mais pas la natalité).

Elle va durer 53 ans dans l'hypothèse où nous corrigeons notre dénatalité immédiatement 55 ans si nous la corrigeons dans 2 ans, 58 ans si nous la corrigeons dans 5 ans, etc.

CONCLUSION

Le rapport population active/population totale est un mauvais rapport démographique, parce qu'il est trompeur (car il s'améliore d'abord quand la situation se dégrade), tardif, car il se dégrade très tardivement, dangereux, car si l'on attend son altération pour réagir, la situation est irrémédiablement perdue.

La baisse du financement des retraites est aussi un indice tardif, car il n'apparaît que 20 ans après le début de l'anomalie, et quand il appareil, à condition alors d'agir tout de suite, il faudra 60 ans pour rétablir la masse de financement.

La réparation ne peut se faire que par le redressement de la natalité (ou par l'immigration d'adultes payeurs, c'est-à-dire ayant un emploi ou les deux).

Le délai ne peut être raccourci que si la natalité redressée est supérieure à la natalité d'avant la chute, ou si l'on se décide à intervenir avant l'apparition de la baisse des moyens de financement.

II y a depuis la baisse de natalité commencée après 1972 déjà un déficit de plus de 500 000 enfants, ce qui correspond en matière de retraite à la perte de 500 000 x 45 = 22 500 000 annuités retraite. Mais si l'on tient compte comme référence non pas de la natalité de 1972, mais de celle qui aurait été nécessaire pour que les charges de retraite soient pour chaque adulte actif, ce qu'elles étaient en 1965 le déficit serait ce qu'on va voir. Pourquoi cette référence fort récente ? Parce qu'il y a depuis une détérioration énorme et parce qu'on peut considérer comme un objectif nécessaire aux adultes productifs que les charges du vieillissement n'augmentent pas constamment, ce qui condamne les possibilités d'investissement elles aussi indispensables au sauvetage de l'économie. Quel est donc le déficit en annuités retraite, si l'on prend cette référence : pour avoir en 1987 la même structure par âge qu'en 1965 – ce qui veut dire pour que les charges de la population active donc ses possibilités d'investissement soient toutes alors égales par ailleurs les mêmes qu'en 1965 – il aurait fallu à partir de 1972 inclus une natalité de 1 150 000 par an jusqu'à la fin de 1987 (donc jusqu'à 1987 inclus ou 1988 exclus).

Cet objectif est souhaitable, l'effondrement de la capacité d'investissement étant la maladie majeure de la France actuelle, source de son sous-développement qui peut devenir définitif, source principale de la crise de l'emploi et responsable principale de sa non-correction. Le déficit depuis 1972 est donc de :

1972

1 150 000 - 875 100 =

274 900

1973

1 150 000 - 854 900 =

295 100

1974

1 150 000 - 999 200 =

350 800

1975

1 150 000 - 742 200 =

407 800

1976

1 150 000 - 720 000 =

430 000

1 758 600

Un déficit de naissances de 1 758 600 correspond à un déficit de 1 758 600 x 4 5= 7 9137 000 annuités, soit en gros quatre-vingt millions d'annuités de cotisations de retraites. Ce chiffre est d'ores et déjà très largement dépassé en 1977.

Ignorer ces faits essentiels devient un phénomène d'aveuglement volontaire ou une intention de nuire au pays absolument caractérisée.

On ne peut faire rigoureusement et servilement la politique de l'organisation Rockefeller et faire simultanément la politique à la France.

(1) On peut très bien ne comprendre qu'encore plus tard. Avec les politiciens en France on ne sait jamais.

E. Tremblay

© Laissez-les-Vivre – SOS Futures Mères, juillet 1977

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