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IMPRIMERMais, l'amour maternel n'est pas mort

Lorsqu'au cours d'une conversation on évoque les mesures qui pourraient être prises pour favoriser la natalité, il est fréquent de s'entendre répondre : « Tout serait inutile, maintenant les femmes ne veul'ent plus d'enfants ! » Il ne faut surtout pas parler d' ''instinct maternel" : il est communément admis, dans les cercles à la mode, que cet instinct n'a jamais existé, et qu'il n'était autrefois que l'effet d'un conditionnement réalisé dès le plus jeune âge chez les petites filles.

Or, lors d'une récente émission télévisée présentée par François de Closets et intitulée Peurs sur l'embryon (lundi 30 Mai 1993 sur France 2), nous avons eu la preuve du contraire. Une
jeune femme était interrogée sur une opération qu'elle avait subie alors qu'elle était enceinte, pour supprimer l'un des 3 embryons qu'elle portait, opération que l'on appelle "réduction embryonnaire" et que l'on s'efforce de présenter comme tout à fait naturelle. Depuis, cette femme a mis au monde ses deux autres enfants qui grandissent et font sa joie. Cependant, l'évocation de ce troisième bébé qui
aurait pu devenir aussi beau et vivant que les deux autres, mais qu'elle avait sacrifié – se conformant ainsi à un consensus général allant du médecin, qui avait aussitôt suggéré cette solution, à sa famille et à son mari qui l'avaient fortement encouragée à l'accepter – ses yeux se remplirent de larmes et elle dut s'interrompre, en s'excusant de cette faiblesse, mais se reprit trèsvite pour dire que son mari avait eu sans doute raison de lui demander ce sacrifice, que les trimeaux auraient été une lourde charge, etc. etc.

Cependant, toutes ces bonnes raisons ne pouvaient l'empêcher d'éprouver un regret et donc de réagir avec son cœur de mère, son instinct de mère qui lui disait que ce troisième bébé avait été aussi son enfant, au même titre que les deux autres qui avaient eu le droit de vivre, et cette pensée devait souvent la hanter lorsqu'elle s'occupait de ses deux bambins.

Non ! l'amour maternel n'est pas mort, en dépit du matraquage tous azimuts auquel se livre notre société pour l'étouffer, et il ne demande qu'à s'épanoui r à nouveau à condition que notre monde dur et égoïste, redevienne vraiment accueillant pour les enfants et leurs mamans.

Françoise Rollin

© Laissez-les-Vivre – SOS Futures Mères, septembre 1993

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