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L'EMBRYON EST UNE PERSONNE HUMAINE



IMPRIMEREmbryons humains de laboratoire

Au moment ou la presse braque les projecteurs sur les moyens employes par les écologistes pour tenter d'empêcher les expérimentations nucléaires dans le Pacifique et notamment le sacrifice des bébés phoques, je crois indispensable d'attirer l'attention sur les bébés éprouvettes sacrifiés en France pour les progrès de la science.

A Montpellier, pour citer un exemple, plusieurs équipes médicales spécialisées dans la fabrication des enfants dans les laboratoires effectuent des expérimentations aboutissant à mutiler, dégrader, détruire des embryons humains.

Ces équipes dirigées par les professeurs Bernard HEDON et Claude HUMEAU – en liaison avec le professeur Jean-Louis VIALA – utilisent depuis quelques temps déjà les embryons humains obtenus par fécondation "in vitro".

Les embryons qui sont appelés assez cruellement les "embryons surnumeraires", c'est-à-dire ceux qui ne sont pas réimplantes chez la mère, sont congelés pour servir à des "essais scientifiques". Cette nouvelle pratique reduit l'embryon humain à un objet de laboratoire, un materiel.

Une habile propagande s'efforce actuellement de justifier les nouvelles techniques de procréation artificielle, de congélation des embryons humains, comme étant le remède à la sterilité.

Pour entraîner l'adhésion du plus grand nombre des citoyens, on repète les mêmes petites phrases : la fecondation in vitro et la congélation des embryons permettent, affirme-t-on toujours, de venir en aide aux couples stériles.

Les informations données ne sont pas fausses, elles sont partielles. Toute l'habileté des propagandistes est de faire des articles à sensation, à partir d'enquêtes basées sur des faits qui ne sont pas inexacts certes, mais qui sont exposés partiellement, donc deformés.

Ce qui paraît grave aujourd'hui, c'est la démission quasi totale de la pensée morale et philosophique. Jamais dans le cours de l'his-oire, n'a été niée à ce point l'aptitude de l'intelligence à nous dire quelque chose de valide sur des questions essentielles. On a éliminé progressivement de l'éducation tout ce qui relève d'une reflexion sur l'homme, sa nature, son destin. On a coupé l'existence humaine de son origine et de sa fin et la vie n'a plus de sens.

En France, le Comité national d'ethique doit prochainement se prononcer sur le sort des embryons humains surnumeraires congelés.

Le professeur René FRYDMAN, le père du premier "bébé-éprouvette" français vient de lancer un appel pressant au Comité d'ethique pour obtenir des directives dans ce domaine. Après avoir decider seuls de congeler les embryons humains pour s'en servir dans des expérimentations, les chercheurs expriment maintenant leurs inquiétudes et ils souhaitent pour continuer leurs expériences une garantie sur le plan moral.

Certains moralistes estiment que la sagesse est d'attendre (1). Attendre quoi ? Le developpement des manipulations embryonnaires ?

J'estime que la sagesse est d'agir.

Il faut rompre le silence qui entoure ces expérimentations illegales et immorales. Alors que les plus faibles des êtres humains sont des instruments entre les mains des plus forts, il n'est pas possible de se taire ou d'accepter un "moratoire".

L'Association internationale contre l'exploitation des fœtus humains (2) a decidé de porter plainte, contre ceux qui pratiquent des expérimentations illégales sur des embryons humains obtenus par fécondation in-vitro.

Le Ministre de la Justice a justement insisté sur la nécessaire protection des victimes et le renforcement de leurs droits (3).

Les plus petites victimes ont besoin d'avocats en paroles et en actes. Elles ont besoin de procureurs qui dénoncent les atteintes à la vie. Elles ont besoin de juges qui disent le droit à la vie humaine (4).


(1) Patrick VERSPIEREN, La Croix, JO Juillet 1985.
(2) 17, rue François Bonvin, Paris 15e.
(3) Mr. Robert BADINTER : Il faut que le juge soit présent partout, même en dehors du prétoire, là ou les libertés le requièrent. (Lettre de la Chancellerie 1981 n° 1).
(4) A la Première Chambre de la Cour d'Appel de Paris, les 15 et 16 novembre 1985, la Confédération des Juristes catholiques de France examinera la protection de la vie prénatale et spécialement les problèmes de la procréation artificielle, ainsi que l'institution du comité d'éthique.

« Au point ou en sont les choses, a écrit le professeur Albert JACQUARD membre du Comité national d'éthique, c'est peut-être aux juristes de prendre le relais. »

© Laissez-les-Vivre – SOS Futures Mères, Décembre 1985

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