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EUTHANASIE



IMPRIMEREuthanasie : une menace qui se précise

On a suivi en mai, une campagne pour l'euthanasie téléguidée de l'étranger.

Un chirurgien allemand, le Dr. HACKENTAL a fourni du cyanure à une de ses malades. Il a enregistré sur vidéocassette la demande de cette malheureuse et une chaîne de télévision a passé cette cassette...

Bientôt après, en Allemagne, un vaste mouvement d'opinion se dessinait, demandant la réduction du nombre des lits d'hospitalisation pour les malades psychiatriques et pour d'autres malades chroniques. Des sondages auraient même montré que 70 % des allemands désirent une loi d'euthanasie.

Voila qui est troublant quand on sait que de 1939 à 1945 on a supprimé quelque trois cent mille malades allemands.

Mais de ce côté-ci du Rhin sommes-nous à l'abri de pareilles aberrations ? Rien n'est moins sûr.

On a pu voir en mai, un cancérologue fran-çais préconiser l'euthanasie à la télévision. Mais ce n'est pas tout.

Un jésuite, le P. VERSPIEREN, qui n'était pas avec nous en 1974, à propos de l'avortement a pris parti en mai dernier, contre la légalisation de l'euthanasie et a confirmé que c'est une pratique qui se répand.

Une de nos adhérentes, infirmière en milieu psychiatrique, nous alerte d'ailleurs, comme on avait, il y a trois ans, dans un centre anti-cancéreux, endoctriné une autre de nos adhérentes, avant de pratiquer une vingtaine de perfusions de ce qu'on appelle le "cocktail lytique"...

Autre signe inquiétant: une association d'assurés sociaux avait diffusé 500 000 tracts attaquant M. Jacques ATTALI qui s'était prononcé pour la suppression de sujets coûtant cher à la société. Attaqués en diffimation par M. ATTALI, les auteurs du tract avaient gagné leur procès. Mais M. ATTALI est allé en Appel ou il a gagné. Dans l'attente du jugement de Cassation, on peut donc ètre soucieux.

Et puis il y le livre pour le suicide, dont la vente est encouragée par une publicité, publicité qui ne sera pas interdite, parait-il, puisque l'apolo-gie du suicide n'étant pas l'apologie du crime, est permise par les lois.

Face à pareille montée des périls, resterons-nous coi ?

Deux parades

Remarquons tout d'abord que Laissez-Ies-Vivre n'est pas resté indifférent au débat.

Ainsi, Le Courrier de Laissez-les-Vivre y a déjà consacré six articles :

Les médecins égarés du Ille Reich (novembre 1974).
– Les comas dépassés (en février 1977).
– Doit-on tuer les mongoliens (en novembre 1979).
– La controverse ATTALI (en avril 1982).
– L'euthanasie (en novembre 1982).
– Le droit à la vie des personnes gravement handicapées (janvier 1983).

Notre Président, Paul CHAUCHARD a aussi publié en 1976 : Le Combat de la Vie et de la Mort, aujourd'hui épuisé – et que les Éditions Saint-Paul hésitent malheureusement à rééditer.

De même, une conférence, en 1979, a eu lieu à Paris, avec les Dr. DELARUE et CHAUCHARD. Le sujet fut aussi abordé à notre Xe Congrès par le Conseiller CLAVEL.

Enfin notre Président le Dr. P. CHAUCHARD est membre d'honneur de l'Association de défense contre l'incitation au suicide (A.D.I.S.) sise à BONNAL, la Cigalière, 222 avenue du Père Soulas, 34100 MONTPELLIER.

Mais, on peut imaginer d'autres actions à promouvoir et les suggestions de nos lecteurs seront les bienvenues.

On peut imaginer, à l'instar de S.O.S. Futures mères, d'encourager la visite des grands malades
un malade visité étant moins laissé pour compte par le milieu hospitalier est, par conséquent, relativement protégé contre l'abandon par la médecine.

On peut imaginer aussi, comme nous l'ont dit des amis protestants, de sensibiliser les Églises. Pour celles-ci, les personnes inéluctablement vouées à la mort ne sont pas sans intérêt, à la diffé-rence de ce que pensent les économistes que l'on écoute à l'Élysée. On pourrait concevoir que les droits légitimes de ces personnes soient défendus par les milieux religieux, si leur attention est attirée sur ce point.

Pierre Vignes

© Laissez-les-Vivre – SOS Futures Mères, octobre 1984

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