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POLITIQUE FAMILIALE


IMPRIMERNouvelles menaces pour les familles

La commission "Vie sociale" du 7ème plan demande la suppression du quotient familial

Les amis de "Laissez-les Vivre" et tous les familiaux, savent que notre Mouvement a, dès sa création, pris position très fermement en faveur d'une politique familiale de justice, qui permette à ceux qui veulent avoir des
enfants et qui les aiment, d'avoir le nombre d'enfants de leur choix, et de les élever dans des conditions matérielles comparables à celles dont bénéficient les foyers qui n'ont qu'un ou deux enfants par exemple.

C'est la raison pour laquelle en faveur de ces "consommateurs par définition" que sont les enfants, nous ne cesserons de demander, et nous espérons bien l'obtenir, le fameux quotient familial à part entière, c'est-à-dire une imposition divisée par autant de parts entières qu'il y a de personnes À charge au foyer, et non par demi-parts ou portions, comme c'est le cas à l'heure actuelle.

MM. GISCARD D'ESTAING, FOURCADE, LECANUET et autres membres de l'actuelle équipe dirigeante s'y opposent résolument, sans parler de Mme VEIL qui doit maintenant réserver dans le budget de plus en plus d'argent pour les avortoirs et les avorteurs (le chiffre de 500 000 meurtres d'enfants avant la naissance sera dépassé en 1976). Quant à M. CHIRAC, il ne s'occupe plus que des élections...

Eh bien nous savons maintenant par les conclusions du rapport de la commission "Vie Sociale" du 7ème plan, exposées à la presse la 13 avril 1976 par sa Présidente Mme PUHL-DEMANGE (1), que l'on a décidé de supprimer le quotient familial et de remanier tout l'ensemble des prestations familiales pour les transformer en un système d'assistance préconisé par M. STOLERU. Secrétaire d'État à la condition des travailleurs manuels.

Le résultat, nous l'avons déjà souligné lors des Assises nationales de l'Ouest du Mouvement à Parthenay, le 28 octobre dernier, sera l'écrasement définitif du niveau de vie des familles.

Cela, pour nous tous, chefs de familles, grands payeurs d'impôts, mes frères, nous ne pouvons pas le laisser passer. Le pays doit, devant une telle menace aggravée par l'évolution de plus en plus totalitaire de l'organisation de l'État, se lever tout entier et dire non.

Cette menace, plus grave encore que l'imposition sur les plus-values, nous montre clairement que c'est nous, et non les souscripteurs d'un pseudo programme commun, que l'on s'épuise à démarquer, qui sommes l'opposition.

Et c'est cette opposition qui demain sauvera les familles.

(1) La Nouvelle République, 14 avril 1978.

F. Delibes

© Laissez-les-Vivre – SOS Futures Mères, mai 1976

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