Laissez-les-Vivre

Qui sommes-nous ?
Programme
Communiqués
Le "Courrier"
Publications
Diffusez vos idées
Adhérez
Liens
Archives

SOS Futures Mères

Qu'est-ce que c'est ?
Un cas SOS FM
Joindre une antenne
Aider SOS FM
Sa vie avant la naissance
Qu'est-ce qu'un avortement ?

DOCUMENTATION

Démographie mondiale
F.A.Q.

Nous contacter
HISTORIQUE DE LAISSEZ-LES-VIVRE – SOS FUTURES MÈRES



La France à l'heure de "Laissez-les Vivre"
IMPRIMERInterview de Suzanne Champetier, déléguée nationale du mouvement

Donnant l'exemple à tous, notre déléguée nationale Suzanne CHAMPETIER, véritable missionnaire de la vie, parcourt inlassablement les différentes régions. Nous avons profité de la dernière réunion générale des délégués, le samedi 3 mai à Fontenay-sous-Bois, pour l'interroger sur ses méthodes d'action.

Le COURRIER : Expliquez-nous Suzanne Champetier, comment votre tâche de déléguée nationale s'articule avec celle des délégués locaux.

Suzanne CHAMPETIER : C'est toujours à la demande des délégations locales que je me déplace. Celles-ci organisent soit des séances de travail à l'échelon départemental, où je les aide de mon expérience à lancer les S.O.S. Futures Mères, à faire connaître le mouvement, à susciter des adhésions : soit des réunions publiques où je suis invitée à intervenir.

De quelle manière ?

Je fais un exposé de 35 minutes environ sur le prix de la vie et les conséquences de la libéralisation de l'avortement; puis je présente un montage audiovisuel destiné à illustrer cet exposé par des images frappantes.

Comment ce montage se présente-t-il ?

Ce sont des diapositives que j'ai triées et assemblées moi-même et dont je dis aussi le commentaire que j'ai composé. Elles montrent le miraculeux développement de l'être humain avant sa naissance, les diverses et horribles méthodes d'avortement, et aussi par des photos de la nature et du monde inventé par l'homme, que si la vie est une lutte quotidienne et parfois héroïque – celle de certains infirmes par exemple – elle est toujours le bien le plus précieux auquel chacun de nous s'accroche de toutes ses forces et que nul n'a le droit de lui ravir. J'ai conçu ce montage comme un hymne à la vie.

Avez-vous des réactions du public ?

Justement, c'est l'essentiel. L'exposé, puis les images touchent profondément les assistants qui s'ouvrent ensuite facilement à des échanges au cours desquels nous suscitons de nouveaux militants, des adhérents. Nous rencontrons aussi des personnalités locales : maires, médecins, sages-femmes, députés, que nous pouvons intéresser à notre action. Souvent la réunion se termine très tard, des petits groupes se sont formés et mettent au point des actions positives.

Vous devez être surchargée de travail. On nous signale votre présence la même semaine à Brest, Fougères, Rennes, St Brieuc, Guingamp, Lavai, Dinan...

C'était une semaine exceptionnelle, celle des vacances de février que j'ai en effet employée tout entière à courir la Bretagne. Mais il est vrai que tous mes week-ends sont occupés, réservés longtemps à l'avance. Ma voiture a déjà parcouru 22 000 km depuis octobre ! Et la plupart de mes soirées sont consacrées à la correspondance, parfois jusqu'à 3 heures du matin.

Comment vous organisez-vous pour faire face à toutes vos obligations ?

J'ai dû sacrifier le métier d'éducatrice spécialisée que j'ai exercé pendant des années, pour prendre un poste de professeur et ainsi disposer de plus de temps pour L.L.V. J'enseigne le français, l'histoire et la géographie au Centre d'études rurales de Lignac.

Vous dirigez aussi à Lignac le Centre de Vacances "Laissez-les Vivre".

Oui, je l'ai ouvert en 1968 et placé sous l'égide de Laissez-les Vivre en 1972. Il ne fonctionne qu'en août. Je suis heureuse de passer au moins un mois par an au contact quotidien de ces enfants handicapés mentaux à qui J'ai consacré ma vie : leur joie et leurs progrès me renforcent dans mon ardeur à défendre leur droit de vivre.

© Laissez-les-Vivre – SOS Futures Mères, octobre 1975

REMONTER EN HAUT DE LA PAGE