Voici
nos communiqués, confiée aux agences de presse du
10 mars au 30 avril 1976. Vos journaux en ont eu connaissance.
Les ont-ils publiés ?
Les
déclarations radio-télévisées de M.
Valéry Giscard d'Estaing ont peu de chance de rétablir
la confiance et de résoudre la crise. Cette crise n'est
pas seulement économique et politique. C'est aussi une
crise morale, qui atteint le pays au cur. Parler de la sécurité
de la France et refuser solennellement d'accepter de voir des
Français tirer sur d'autres Français tout en organisant
avec ténacité, dans les hôpitaux, la mort
des plus petits des Français c'est se boucher les yeux
et tromper l'opinion. Prétendre qu'une réforme monstrueuse,
qui a entrainé en un an plus du doublement du nombre des
avortements et livre les femmes à la pression des avorteurs,
"n'est plus contestée par personne a alors qu'elle
est condamnée par les faits, relève de l'inconscience.
Ne
consacrer qu'un seul mot à l'action en faveur des familles
est significatif de la volonté délibérée
du Pouvoir actuel de ne faire aucune réforme sérieuse
pour garantir à chaque petit Français et à
chaque famille de Français les moyens de vivre.
L'avenir
vers lequel " nous allons ensemble a est très sombre.
Ce n'est pas la croissance mais la destruction du pays.
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S'il
est vrai que tuer un petit enfant est un crime abominable, que
la sécurité publique ne se divise pas et que rien
ne peut justifier le drame de voir des Français tirer délibérément
sur d'autres Français, toutes choses que le ministre de
l'Intérieur a rappelées récemment en plusieurs
circonstances tragiques, que penser de l'État actuel de
la France où le meurtre des petits Français avant
la naissance est maintenant systématiquement organisé
dans les hôpitaux publics ?
Quels
intérêts sont en jeu ?
Des
interventions ont-elles dicté une telle politique ?
Peut-on
faire un 1er bilan de la loi provisoire du 17 Janvier 1975 votée
à l'essai pour cinq ans ?...
Des
réponses précises seront apportées à
ces questions et des faits nouveaux révélés
à l'opinion eu cours d'une réunion publique d'information
organisée à Paris, à l'initiative de l'association
"Laissez-les Vivre - S.O.S. Futures Mères", le
mercredi 17 mars 1976 à 21 heures, salle Wagram.
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A
l'occasion de la rentrée parlementaire, le mouvement "Laissez-les
Vivre - S.O.S. Futures Mères" demande que soit abordé
sans plus attendre, avec rage et lucidité, un problème
crucial posé aujourd'hui à la conscience de tous
les Français.
La
détérioration continue du niveau de vie des familles
et la politique néo-malthusienne sont à l'origine
de la crise actuelle qui ruine le pays.
La
pseudo-législation de l'avortement, votée provisoirement
à l'essai, a provoqué une tragique méprise
sur la réalité objective de ce fléau social
dont les effets ont plus que doublé en un an et qui conduit
maintenant à un suicide collectif.
L'abrogation
de la loi Veil et l'instauration d'une véritable politique
familiale, cohérente, généreuse et hardie,
sont désormais une des conditions indispensables à
la survie du pays.
Les
Français ont le droit de connaître la vérité
et ne peuvent se contenter de promesses, de réformes de
façade ou de mesures insignifiantes.
Les
élus de la nation doivent prendre leurs responsabilités.
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A
l'occasion du débat sur la protection de la nature, qui
s'engage au Palais-Bourbon, le mouvement Laissez-les Vivre rappelle
qu'une écologie humaine véritable commande le protection
de tout être humain et requiert de ce fait une politique
familiale cohérente.
La
protection des enfants à naître dont dépend
l'avenir des Français est incompatible avec les entreprises
de destruction de la vie organisées aux frais des contribuables
dans les hôpitaux publics et avec la dégradation
constante du niveau de vie des familles. Les conséquences
de la loi Veil sont trop graves et trop inhumaines pour qu'on
puisse maintenant éluder son abrogation.
© Laissez-les-Vivre
SOS Futures Mères, mai 1976
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