Laissez-les-Vivre

Qui sommes-nous ?
Programme
Communiqués
Le "Courrier"
Publications
Diffusez vos idées
Adhérez
Liens
Archives

SOS Futures Mères

Qu'est-ce que c'est ?
Un cas SOS FM
Joindre une antenne
Aider SOS FM
Sa vie avant la naissance
Qu'est-ce qu'un avortement ?

DOCUMENTATION

Démographie mondiale
F.A.Q.

Nous contacter
HISTORIQUE DE LAISSEZ-LES-VIVRE – SOS FUTURES MÈRES



Congrès de "Laissez-les Vivre",
IMPRIMERVersailles – 6 novembre 1971

– Les délégués du Mouvement "LAISSEZ-LES VIVRE" venus de toutes les régions de France et des pays voisins pour défendre et proclamer le droit le plus essentiel à tout homme, le droit à la vie, et participer à la construction d'une Société où la maternité sera honorée et la vie respectée dès la conception,

– après avoir entendu le Dr Chauchard, président de l'Association, sur les solutions proposées pour combattre le fléau de l'avortement,

– les Drs Guy, fondateurs du Service de Documentation conjugale, sur la psychoprophylaxie de l'avortement,

– le Pr Jamain, chef de Service à l'Hôpital Bichat, professeur au Collège de Médecine, sur l'avortement et la santé de la mère,

– le Pr Lejeune, professeur de Génétique fondamentale à la Faculté de Médecine de Paris.

– Me Delibes, secrétaire général de l'Association,

– ont adopté les conclusions générales et les motions suivantes :

CONCLUSIONS GÉNÉRALES DU CONGRÈS DE " LAISSEZ-LES VIVRE"

– Conscients du fléau que constitue l'avortement, des conséquences physiologiques, morales et psychologiques qu'il entraîne pour les femmes dont beaucoup en restent marquées pour toute leur existence, même lorsqu'il est pratiqué dans les conditions les plus aseptiques,

– convaincus aussi que l'adoption d'une législation permettant l'extension de l'avortement légal pour des raisons sociales, eugéniques ou même simplement thérapeutiques, aurait pour conséquence comme dans les pays étrangers qui en ont fait l'expérience, un accroissement des avortements légaux sans diminuer pour autant le nombre des avortements clandestins,

– considérant qu'après les dernières découvertes médicales et scientifiques, il apparaît que l'être humain commence à la conception et que, comme le souligne le Haut-Comité de la Population, aucune donnée scientifique ne permet de faire une différence tranchée entre la vie intrautérine et la période postérieure à la naissance,

– que réaliser l'avortement de l'ovule fécondé ou de l'embryon, revient à supprimer une vie humaine, un être humain en voie dedéveloppement, innocent et sans défense,

– que supprimer la vie humaine d'un enfant même dans les premiers mois de sa conception est la plus grave atteinte à la justice due à tout être vivant, ainsi qu'aux droits et libertés essentielles de l'homme garantis par la Déclaration des Droits de l'Homme et le Préambule de la Consti-tution de la République,

– que toute législation qui légaliserait l'avortement serait contraire aux droits fondamentaux énoncés dans la Déclaration des Droits de l'Homme et aux libertés garanties par la Constitution de la République.

– les délégués de l'Association "LAISSEZ-LES VIVRE" déclarent être résolument décidés à s'opposer par tous les moyens légaux à toute modification de la législation qui pour des raisons sociales, thérapeu-tiques, ou eugéniques, s'attaquerait au respect dû à la vie en élargissant les conditions de l'avortement légal.

LES DÉLÉGUÉS DU MOUVEMENT "LAISSEZ-LES VIVRE"

– Demandent aux Pouvoirs publics de faire cesser les campagnes entreprises en faveur de l'avortement qui sont d'ailleurs contraires aux dispositions légales actuellement en vigueur, et qui liées à d'autres campagnes pour la liberté sexuelle et l'érotisme, ruinent le moral de la Nation et démoralisent jeunes et adultes,

– estiment que pour réduire le fléau de l'avortement clandestin, il faut non seulement l'interdire mais surtout prendre des mesures posi-tives, qui en suppriment les besoins et les causes,

– les congressistes demandent donc aux Pouvoirs publics de déve-lopper une politique généreusement et hardiment familiale, et de prendre des mesures sociales qui permettent à tous les enfants d'accéder à la vie et d'être élevés dans des conditions dignes d'une personne humaine, à toutes les mères d'assumer leur maternité et de trouver dans la Société les conditions matérielles, psychologiques et morales indispensables pour élever leurs enfants,

– les congressistes affirment que devant le fait social si dramatique de l'avortement, il n'est pas suffisant de s'en remettre à l'État, pour résoudre les difficultés qui conduisent à l'avortement, il faut aussi que chacun s'engage personnellement à transformer la Société et la men-talité publique pour qu'elle soit plus accueillante à l'enfant et à la poli-tique familiale et sociale qu'il faut mettre en œuvre,

– les congressistes proclament que le refus opposé à l'avortement doit se traduire par un soutien efficace des organismes ou associations au service de la famille, de la mère et de l'enfant, une action sur l'opi-nion et un amour plus attentif et plus fraternel, capable d'inventer les mots et les gestes qu'il faut pour résoudre les situations dramatiques rencontrées.

© Laissez-les-Vivre – SOS Futures Mères, novembre 1971

REMONTER EN HAUT DE LA PAGE