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HISTORIQUE DE LAISSEZ-LES-VIVRE – SOS FUTURES MÈRES



Congrès du Xème anniversaire 24-25 janvier 1981
IMPRIMERM. Clavel, Conseiller à la Cour d'Appel de Rouen : L'euthanasie [Résumé]

I – On passera inexorablement de l'avortement de masse à l'euthanasie de masse – et à l'euthanasie obligatoire – sauf notre volonté de réagir et de rentrer dans un système différent.

Les raisons sont multiples pour l'expliquer. D'ailleurs les tenants idéologiques de l'avortement et de l'euthanasie sont les mêmes.

II – La première méthode pour conduire à l'euthanasie est de créer l'angoisse à propos des cas spectaculaires où la vie humaine est un fardeau apparemment sans valeur et déshumanisée.

Notre parade c'est de démontrer que ces vies sont surhumanisées, en exaltant tous les faits, tous les comportements qui témoignent que la plus haute part d'humanité réside dans ces handicapés et ceux qui les entourent. Des exemples émouvants ou illustres sont cités en grand nombre.

III – La seconde méthode pour conduire à l'euthanasie est de rassurer à son propos et déculpabiliser l'acte.

Il faut lever, à ce propos le viole du silence. Nous connaissons un service de cancérologie où, sur 40 décès, 19 ont été naturels et 21 obtenus par perfusion d'un cocktail calmant. Ceci est accepté par la quasi totalité du personnel qui a été mis en condition par une éducation préalable laquelle vise à déculpabiliser le premier acte. Les consciences peu armées l'acceptent facilement. Il n'y a pas de débat de fond, une simple incitation technique à la pratique qui introduit dans les consciences un processus mental où la vie humaine, dès lors qu'elle est privée de satisfactions, n'a plus de sens. Dans ce service, toute aggravation de la maladie entraîne assez facilement une hostilité à l'égard du malade et tout se passe comme si le médecin, projetant sa propre angoisse de la mort, préférait s'en rendre maître en en prenant l'initiative.

Pour conquérir l'opinion publique, cinq critères théoriques ont été proposés, qui devraient tous dit-on, être réunis avant l'euthanasie : incurabilité de la maladie, souffrances physiques, souffrances morales; désir explicite ou implicite chez le malade d'en finir avec la vie et non-opposition des proches. Notre enquête révèle que comme en matière d'avortement, ces critères ne sont jamais réunis dans les cas d'euthanasie et que la plupart même étaient absents.

Le respect de la vie sous tend à la fois l'intelligence de la vie et l'obscure et fervente compréhension de sa mort par l'homme en dehors de laquelle il n'y a pas de lumière pour l'humanité.

© Laissez-les-Vivre – SOS Futures Mères, janvier 1981

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