Exposé
d'une grande richesse et d'une grande rigueur organisé
autour de citations très précises empruntées
à Mein Kampf, l'ouvrage de Hitler, aux déclarations
des organisations Rockfellériennes, au livre du Dr Pierre
Simon (De la vie avant toute chose) et à des discours
de Madame Simone Veil.
On
y montre que la tradition libérale, qui inspire nos institutions,
postule que les droits de l'homme sont antérieurs à
la codification des lois écrites, mais qu'avec la légalisation
de l'avortement, l'État s'arroge une prérogative
exorbitante : déterminer qui est, et qui n'est pas
sujet de droits.
Ceci
s'inscrit dans une problématique politique beaucoup plus
englobante.
Avec
le nazisme, l'État réalise une politique raciste
(stérilisation, euthanasie) et se donne comme supérieur
à l'individu et ne le servant que s'il s'harmonise avec
l'État (citation de Mussolini).
Avec
les programmes contemporains (Brzezinski, David et John Rockfeller),
avec la panique devant l'explosion démographique des noirs
américains ou du Tiers monde, avec les stérilisations
en Amérique du Sud ou en Inde, avec la propagande chez
nous, pour la liberté de ne pas être mère,
on est en présence d'une politique qui profite à
la nation, qui, comme l'a dit M. Brzezinski « se
trouve députée à porter l'arche des libertés
dans ce monde troublé qui doit choisir entre la "Pax
amerciana" et le chaos ».
Et
de poursuivre, avec l'analyse du livre de P. Simon, qui souligne
que la procréation humaine n'appartient pas aux individus,
mais à la société : « les
hommes se dirigeant sur une route éclairée par uns
transcendance, la transparence sociale ». « Les
médecins participent désormais très concrètement
au pouvoir ».
Mais
qui se cache derrière cette société, sinon
un groupe actif secrétant une nouvelle science, une nouvelle
morale et politique : la franc-maçonnerie.
L'auteur
souligne enfin les similitudes entre la doctrine de P. Simon et
celle de Madame Simone Veil qui voit dans la maîtrise de
la fécondité le critère de l'organisation
sociale la plus parfaite et qui souhaite une emprise forte de
l'État sur la nation. « L'emprise de l'État
sera facilitée par dissociation entre sexualité
et procréation. On constate une certaine tendance à
la privatisation croissante de la sexualité et de la reproduction
qui sont considérées de plus en plus comme l'affaire
du couple, alors que la conséquence, c'est-à-dire
l'enfant, est de plus en plus socialisée ».
© Laissez-les-Vivre
SOS Futures Mères, janvier 1981
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