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HISTORIQUE DE LAISSEZ-LES-VIVRE – SOS FUTURES MÈRES



IMPRIMERXIIe Congrès : EUROPE DE LA VIE
Perspectives :
Acte de foi

Un tel Respect de la Vie qui est Don du Créateur : notre ACTE de FOI, nous a fait considérer que, si l'homme est matière, il est aussi formé dans sa conception même.

Il y a interpenetration substantielle de la matière par la forme qui fait l'être humain dès la conception : corps destructible animé par une âme immatérielle.

Que comme "Fils de Dieu", nous sommes héritier et donc ayant droit à l'héritage : ACTE d'ESPÉRANCE.

A travers cela, nous avons abordé en définitive cette question : Pourquoi sommes-nous sur la terre si ce n'est pour connaître, aimer et servir Dieu : ACTE de CHARITÉ.

Cette charité qui est amour spirituel et charnel nous fait un devoir de respecter la vie certes mais un devoir d'agir pour sauver:l'âme de la Mère et de l'enfant car c'est cela qui est en jeu dans l'avortement légalisé sous le nom aseptisé d'I.V.G.

Ce service ne peut se concevoir sans une volonté de combattre pour l'abolition de cette loi qui tue les corps et les âmes.

N'oublions jamais les détresses réelles de ces filles-mères, de ces femmes enceintes mais notre solution à ces détresses n'est pas une solution de mort, mais une solution de vie, vie humaine en une FOI, dans l'ESPÉRANCE et en toute CHARITÉ.

l) CONNAÎTRE POUR CROIRE EN LA VIE HUMAINE

La notion de vie humaine conduit à réfléchir sur

a) Le cadre de sa conception.
b) Sa conception elle-même.

Dieu nous a créé, pas engendré.
Une relation particulière, priviligiée mais libre était de fait entre le
Créateur et sa Créature : l'homme. Relation à laquelle, sous la pression du Prince des ténèbres, l'homme va mettre un terme de sa propre volonté. Première révolte contre Dieu.

Mais Dieu va parachever son Œuvre.
Il va nous engendrer par le Christ, avec le Christ et en le Christ en une filiation surnaturelle : filiation divine.

« Je crois en Dieu, Le Père tout puissant,
Créateur du ciel et de la terre,
et en Jésus-Christ son Fils unique
né de la Vierge Marie ».

C'est l' "homme nouveau" qui émerge du baptème même du Christ dont parle le Nouveau Testament.

Mais cet "homme nouveau", à son tour, va chercher à se révolter ; une succession d'hérésies certes, mais surtout l'avénement du "libéralisme".

Le "libéralisme", historiquement, est la première doctrine de la liberté conçue comme l'état qui résulte d'une "liberation". (Louis SALERON, Libéralisme et Socialisme , P.11– 2ème édition 1978).
Par cette doctrine, l'homme va s'affranchir de son Créateur, il s'émancipe, se met hors de la tutelle du Père.

Poussant plus avant les idées d'émancipation, de liberté, des hommes se veulent indifferents à Dieu et le "libéralisme" tout naturellement fait place au "laïcisme" qui va être la révolte de l'"homme nouveau" moderne qui, refusant toute référence à son Créateur, confère les lois laïques, la laïcité,et n'a de cesse que de mettre un terme à cette filiation divine, surnaturelle.
Voilà le "Grand Oeuvre" qu'ils ont fêté en ce bicentenaire de 1989 !

MAIS QU'EN EST-IL, À TRAVERS CETTE RÉVOLTE, DE NOTRE FILIATION NATURELLE QUI NOUS FAIT NAïRE D'UN PÈRE ET D'UNE MÈRE ?

a) LE CADRE DE SA CONCEPTION

En cassant la famille par le :
Divorce, concubinage, union libre, mariage ~ l'essai, fille-mere et enfant. natureL, fecondation artificielle, congelation d'embryons, banques de
spermes, banques d'ovules, banques d'embryons, pourquoi pas ... ! C'est. la notion meme de filiation qui est remise en cause au nom :

– de l' égalité
– du progrès
– de la maîtrise de la vie
– d'un droit à la liberté et au travail de la femme.

En fait, il s'agit de libérer l'enfant de son "état d'aliénation" à savoir : "fils de..."

A ce propos, je vous communique deux références sérieuses :

1) Le livre traitant du mariage de Léon BLUM (P.323 - Albin Editeur 1943) :
« On choisira l'homme de qui l'on préférera avoir ses enfants et qui, quelquefois, ne sera ni l'amant qu'on aura le plus aimé, ni le mari avec qui l'on veut finir sa vie. Bien des considérations particulières pourront intervenir dans le choix : la béaute, la santé, l'âge ».

ET À 43 ANS D'INTERVALLE :

2) Procréations artificielles (Documentation Française - Février 1986 P. 107) Rapport au Premier Ministre - Proposition des rapporteurs (8 propositions).
PROPOSITION n°1 :
« Légiférer spécialement sur ces questions [conditions d' accès aux techniques de procréation médicalement assistées] conduirait nécessairement a affirmer :
– Soit des options libérales affirmant la légitimité du recours à toutes les techniques de procréation artificielle et/ou leur extension hors des cas de stérilité ; ce choix obligerait, par souci de cohérence et de justice, a mettre immédiatement en chantier une réforme du droit de filiation et de l'adoption : cette action heurterait l'opinion adoptée jusqu'ici par les Français ; il serait certainement de mauvaise politique de se trouver contraint d'engager dans la précipitation, la réforme d' une partie essentielle de notre droit qui, s'il mérite d'être réexaminé, ne saurait être bouleversé, sous prétexte de pratiques marginales, sans être précédé d'études serieuses et d'une réflexion approfondie
 ».

Nous savons en quelle loge se prépare un tel avenir qui fera de l'enfant de l'homme un orphelin sans hérédité aucune.

Il est à noter qu'entre ces deux documents, il y a eu la Loi NEUWIRTH sur la contraception et la Loi VEIL légalisant l'avortement s'inspirant des idées de Léon BLUM sur le mariage - (P. 341) :
« Quand la faute est devenue commune, elle a cessé d'être une faute, ce
que la Loi de jadis prohibait comme un crime, une Loi nouvelle le reconnaît comme un droit
 ».

Ainsi, tout naturellement, abolissant tous les "tabous", nous en sommes venus à l'avortement.
Et nous en viendrons tout naturellement à ces procréations programmées, sélectionnées, eugénésiques; qui mettront un terme à cette filiation naturelle : Fils de tel père, de telle mère qui donne le nom et fait l'héritage et l'héritier, au nom du principe "ÉGALITÉ".

b) LA CONCEPTION DE LA VIE HUMAINE

La conception de la vie humaine obligé d'aborder d' emblée la création.
C'est notre CREDO : « Je crois en Dieu Créateur du ciel et de la terre ... ».

La Bible à ce sujet est précise même dans ce qu'elle peut avoir de poétique. La Tradition chrétienne ne s'y trompe pas.
Dans le deuxième recit de la Création, Yahve-Dieu « façonne l'homme » et lui « insuffle la vie ».
Puis il créa, à partir de l'homme, la femme. Ils sont conçus non pas comme des égaux, des rivaux, mais, ce qui est plus beau et plus fort, comme complémentaire l'un de l'autre avec tout ce respect mutuel de l'un pour l'autre.

TELLE EST LA RÉALITE DE LA CRÉATION :

–D'une part, ce corps « façonne par Dieu » qui fait l'être humain, qui est matière.
- D'autre part, cette âme « insufflée par Dieu » qui fait la personne humaine, qui est formé. Ainsi, l'union substantielle de la matière et de la forme font l' "individu'' et l' 'être vivant".

En l'occurence, cette cellule initiale appelée "zygote" ou "blastomère", qui contient en elle, par fécondation, toute l'information initiale, fera l' ''individu'' selon le principe d'individuation c'est-à-dire lui conférera ce caractere intrinsèque qui fait qu'un individu diffère de tout autre individu.

La MATIÈRE est racine des caractères individuels et de l'hérédité de chaque corps humain.
La FORME, qui est principe de vie et animatrice de vie, va spécifier l' "être vivant", elle s'appelle ÂME :
– Âme végétative chez les plantes
– Âme végétative et sensitive chez les animaux
– Ame végétative, sensitive et raisonnable, douée d'intelligence et de volonte libre chez l'homme.

Ainsi, l'âme humaine détermine ; définit et spécifie l'être humain et le situe dans la création voulue par Dieu bien au-dessus de l'être animal et de l'être végétal.

Il est évident qu'il ne s'agit pas d'âmes évoluées mais de trois spécificités différentes telles que les montre la GENÈSE : Dieu dit : « Faisons l'homme à image, selon notre ressemblance ...».

Il y a bien la une spécificité de l'espèce humaine à partir de la matière et à partir de la forme.

Il est évident qu'il ne s'agit pas de trois stades évolutifs de l'âme humaine selon un processus relationnel. Si le corps est hominisé dès la fécondation, c'est parce que l'âme l'a determiné, defini et spécifié comme tel et la théorie d' un être humanisable ne résiste pas à l'examen.

Notre ressemblance avec Dieu ne réside pas en la matière puisque Dieu est esprit [spiritus#souffle] donc immatériel ; mais bien en la forme qui est insufflée par Dieu lui-même, souffle qui va faire vivre ce corps, même si ce premier souffle n'est qu'une "respiration cellulaire". Cette"respiration cellulaire" est "VIE" : "VIE HUMAINE !". Ce principe de la constitution de la nature humaine : une âme spirituelle douée d'intelligence et de volonté libre, formé d'un corps auquel elle donne vie est pour nous un article de FOI.

Les" Docteurs de l'Eglise ont toujours regardé l'homme non comme un composé de deux substances, mais comme une seule et unique substance ou union substantielle. Ce qui montre bien l'interpénétration de la matière et de la forme dès l'instant de la conception.

Tel est notre ACTE de FOI en la Création de Dieu qui agit notre respect de la vie dès la conception.

Les PAPES JEAN XXIII, PAUL VI et JEAN-PAUL II l'ont bien affirmé et répété : « La vie humaine doit être respectée dès la conception car elle engage l'action créatrice de Dieu ».

II) ESPÉRER POUR SAUVER LA "VIE HUMAINE" DÈS LA CONCEPTION

Si notre vie terrestre est limitée dans le temps puisque notre corps fait de matière est destructible donc mortel, notre âme spirituelle qui n'est que forme donc immatérielle est éternelle.

Si notre ACTE de FOI est ainsi posé, notre ESPÉRANCE est ce salut éternel de l'âme en union avec le corps.

Maintenant que la question de l'ESPÉRANCE en l'éternité est posée pour l'âme, nous pouvons y réfléchir, nous pouvons méditer à ce sujet.

Nous voila au centre même de mon propos :

QUAND IL Y A ESPÉRANCE DE VIE, DONC CONCEPTION D'UN ÊTRE HUMAIN, Y A-T'IL À L'INSTANT DE LA CONCEPTION UNE ÄME AVEC UNE MÊME ESPÉRANCE D'ÉTERNITÉ ?

Cette question est tellement importante qu'elle détermine tous les comportements vis-à-vis de la législation sur l'avortement dit I.V.G. et même à propos de certaines méthodes "contraceptives" qui sont abortives en empêchant, et contre sa volonté,l'œuf fécondé de se nider ou en l'annihilant.

Dénonçons les théories dont certains théologiens se font les apôtres et n'ignorons pas qu'elles influent sur les comportements hiérarchiques et sur la hiérarchie des valeurs donc sur nos propres comportements.

Le Biologiste TESTART écrit : (L'œuf transparent - Éd. Champs. Flammarion Oct. 1986 - P 34) :
« Qu'on cesse de faire semblant de croire que la recherche serait neutre, seules les applications étant qualifiées de bonnes ou mauvaises. C'est bien en amont de la découverte qu'il faut opérer les choix éthiques ».

VOYONS DONC CES CHOIX ÉTHIQUES EN AMONT :

1) Pour le libéralisme, nous l'avons vu, il ne faut pas que la femme soit aliénée. Sa libération passe donc par les méthodes contraceptives et l'avortement baptisé I.V.G. pour ne pas créer une autre aliénation.
Pour libérer de toute aliénation, il faut une éthique qui se fait et se défait au gré des sentiments et des situations. Pour cela, le libéral omet toute reference a une morale par esprit de tolerance.

2) D'aprèsle laïcisme d'un J.J. ROUSSEAU, l'homme n'est qu'un animal social d'où 'le socialisme. Seul le progrès compte. L'éthique, lac morale sont une entrave au progrès. Il faut donc rester indifférent à une telle question. Rien n'est plus mortel que l'indifférence. Elle tue toute référence à une éthique, à une morale. La technique d'avortement par aspiration c'est le progrès, le R.U. 486 aussi ...

3) Ne parlons pas du matérialisme dialectique qui lui nie tout en bloc au profit : « du travail, acte propre de l'homme, par lequel l'humanité, se produisant elle-même, se déifie, ne devant qu'à elle seule sa création et son salut ». (Marcel CLEMENT)
Suivant le besoin de création, ou le salut de l'homme, l'avortement n'est pas ou est une nécessité. Il est clair qu'il n'y a là aucune place pour une éthique quelconque,(encore moins pour une morale).

Certains théologiens, se voulant participant à part entière d'un tel débat, en sont venus à adopter des théories fratricides pour que l'Église, face au progrès, ne s'enlise pas dans une Tradition surannée, une morale archaïque. Autrement dit, eux aussi veulent libérer l'Église de tout ce qui est susceptible de l'aliéner. Une telle théologie de la libération ne connaîit pas de borne, pas de limite, surtout pas de dogme.

Et c'est en cela qu'elle communie intellectuellement parlant avec le libéralisme, le laïcisme et le matérialisme dialectique, un peu comme Monsieur JOURDAIN faisait de la prose sans le savoir.

Avant d'aller plus loin dans le propos, il faut preciser que le mot "EMBRYON" désigne la phase allant depuis les premières divisions cellulaires [blastomère, zygote, morula, blastula, blastogenèse] de l'œuf fécondé jusqu'au moment où, théoriquement, il devient viable vers 3-4 mois et demi. Viable hors utérus suivant connaissances et techniques actuelles.

C'est pendant cette période embryonnaire que se différencient progressivement les tissus et les organes du corps. Après, ce n'est plus un embryon, mais un fœtus.


L'EMBRYON, pour ces théologiens, n'est donc qu'un amas cellulaire qui s'organise selon la matière programmée et en cela seulement il y a "individu hominisé" mais pas encore "personne hunaine" :
c'est-à-dire "être vivant" : corps et âme, matière et forme.
Ce qui est contraire à l'enseignement de l'Église et à la Tradition.

En fait, cette théorie de l'hominisation progressive vers une humanisation qui ferait, selon un "mode relationnel", l "'être vivant", transfère de Dieu à l'homme l' "acte créateur".

Là, il ne s'agit plus de "ressemblance" mais l'homme se fait l' ''égal" de Dieu.

Ces braves théologiens font assurément un distingo subtil entre "l'individu hominisé" et la "personne humaine".

L'homme des la conception, s'il est individué par la matière, est "personne humaine" par la forme. Cette personnalité ontologique s'épanouira en se couronnant de raison et de liberté. Cela est une évidence.

Ainsi, reprenant une phrase chère à mon ami le Docteur BATAILLE : « l'embryon n'est pas une "potentialité d'homme" mais un homme avec un potentiel » : sa personnalité propre.

N'EST-CE PAS LA L'ATTENTE D'UN BIEN ?
N'EST-CE PAS LA UNE GRANDE ESPÉRANCE : L'AVENIR DE CET EMBRYON ?

Assurément, en supprimant la vie humaine à l,'état embryonnaire, ils assassinent l'homme, corps et âme,ils tuent l'ESPÉRANCE.

III) AIMER POUR RESPECTER LA VIE ET SOULAGER SES DÉTRESSES

Dans son rapport doctrinal à l'Assemblée de l'Espicopat Français en AVRIL 1957, l'Archevêque de BOURGES constatait : « La religion est acceptée dans la mesure ou elle apporte quelque chose à l'homme pour son épanouissement et son bonheur terrestre. C'est l'homme qui est maître de la terre ».

« C'est l'homme qui se fait lui-même par son action, qui édifie toute chose aussi bien au point de vue terrestre qu'au point de vue de l'apostolat » Quelle lucidité !

AVRIL 1957, onze ans après ce constat, c'était MAI 1968 qui intronisait le "culte de l'épanouissement" dont l'un des slogans était « mon corps est à moi ». Véritable tautologie !

Un tel "ÉGOCENTRISME" est issu et ne peut induire qu'un amour excessif et exclusif de soi : c'est le règne de l'egoïsme.

Comment est-il possible de confondre cet amour excessif et exclusif de soi, finalité d'un bonheur terrestre, qui est ici amour charnel, avec l'amour spirituel si ce n'est en sacrant l' ''individu'' à la fois son roi et son propre esclave.

L' ''individu'' dans un tel système ne connaït de maître que lui et en lui cette vie végétative et sensitive qui n'est qu'instinct. Il est réduit à cet "animal pensant" d'un ROUSSEAU, d'un DESCARTES, rien de plus.

Son royaume, ramené à la seule matière, est celui de ses instincts dont la finalité jouissance et plaisir le rend esclave.

La meilleure illustration de ce propos est la "pornographie" actuelle qui justifie tous les comportements sexuels anormaux.Véritable perversion de la moralité des mœurs ou amoralité enseignée pour éducation sexuelle.

L'amour charnel, par la matière, limité à une jouissance purement personnelle et egoïste dite "épanouissement" ne se communique pas, ne se partage pas, tout comme la matière dont il est issu, et est principe de sexualité instinctive qui génère jalousie et désunion.

La VERTU, et notamment la vertu de charité, est à la fois amour spirituel et charnel puisque l'être humain est à la fois forme et matière, et là est l'erreur des tenants du libéralisme, du laïcisme et du matérialisme dialectique: c'est d'oublier, d'être indifférent et de nier l' "âme"qui fait l' "être humain".

En effet, cette âme raisonnable, douée d'intelligence et de volonté libre propre à l'homme, lui permet de s'élève : bien au-dessus de l'espèce végétale et de l'espèce animale. Et la vie humaine n'est pas une fleur que l'on cueille, qui s'épanouit, se fane et que l'on jette : exemple que prenait une jeune fille pour expliquer son idée du respect de la vie à travers l'avortement aseptisé dit I.V.G.

C'est cette âme, la forme, qui permet à l'homme d'accéder à un amour spirituel transcendant l'amour charnel justement par domination possible, librement voulue, des instincts liés à notre corps humain : la matière.

Et cela est bien plus beau, plus sublime que le recours à toute forme de "CONTRACEPTION" qui se refuse à accueillir la vie.

La particularité de cet amour spirituel est qu'il peut se communiquer, se partager selon le principe « aime ton prochain comme toi-même ».

Jean DAUJAT écrit : « L'homme qui aime en esprit peut donner tout son cœur et toute son affection à plusieurs amis sans le [fractionner], et sans éveiller la jalousie, l'amour qu'il a pour l'un ne diminue pas [ne supprime pas] l'amour qu'il a pour l'autre, c'est un amour spirituel que
tous ont tout entier sans [fraction] et qui grandit pour tous en grandissant pour chacun puisque la matière [dominée par la forme] ne vient pas le limiter
 ».

Nous voyons par là que, plus l'homme s'élève par la forme au-dessus de la matière et de l' "individu", plus il s'universalise et plus il est apte à accueillir la vie non pas comme une aliénation, une entrave à sa liberté, mais comme un "DON DE SON CRÉATEUR" :

DON DE LA VIE qui fait respecter la vie humaine de la conception à la mort parce que Dieu en est le Maïtre et non l'homme et sa science.

Gauthier d'Heilly

© Laissez-les-Vivre – SOS Futures Mères, mars 1990

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