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HISTORIQUE DE LAISSEZ-LES-VIVRE – SOS FUTURES MÈRES



IMPRIMERXIIIe Congrès : VIE - FAMILLE - ACTION
1971 - 1991 : Vingt ans de combat non violent contre
une guerre oubliée : le massacre des innocents

21 janvier 1971 : déclaration au Journal Officiel de L.L.V., qui veut promouvoir la valeur spécifique de toute vie humaine qui doit être respectée dès la conception (on ajoutera plus tard, devant la menace d'euthanasie : jusqu'à la mort naturelle). En conséquenoe par tous moyens, notamment éducatifs, économiques et sociaux, aider la femme à assumer sa maternité.Promouvoir, assumer, aider, ce n'est pas maintenir l'interdiction, la loi de 1920, source d'un avortement clandestin trop ignoré, c'est en supprimer le pseudo-besoin. C'est toujours notre but, une révolution culturelle au service des plus démunis, ceux dont on va jusqu'à nier la nature humaine.

1971 : année cruciale du déchaînement de la propagande et du mensonge. Dès 1962, Marcelle AUCLAIR révèle la gravité du problème dans le Livre noir de l'avortement. 1967 : loi Neuwirth, la contraception pour éviter l'avortement conduit logiquement vers la légalisation décidée en
1968 aux U.S.A., tandis que de nombreux soi-disant catholiques protestent contre l'humanisation de la sexualité au service de l'amour demandée par le Papje dans Humanae Vitae. C'est l'explosion de la fausse libération, l'esclavage du désir, l'interdit d'interdire de la révolution de 1968, triomphe de Gide, de Sartre, de l'anarchie qui surgit précisement en 1971. Manifeste des Femmes et des Médecins dans le Nouvel Observateur. Procès de Bobigny, premier projet de loi abortive, naissance de choisir (la mort) du M.L.A.C., du Front homosexuel d'action revolutionnaire, dans un curieux règne d'enfanter, mouvements qui contesteront sauvagement notre naissance publique à la Mutualite le 5 mars 1971, anniversaire actuel.

Ayant traduit en 1952 l'embryologie du comportement de Gesell, militant pour la "morale du cerveau" de sagesse des désirs par l'éducation du contrôle de soi, auteur du respect de la vie Beauchêne 1963, ayant defendu l'Encyclique (Le Figaro, 7 août 1968) et écrit en 1967, face à
Mme LAGUENA-WEILL HALLE contre la pilule et le planning familial (BergerLevrault), comment aurais-je pu ne pas être aux côtés des fondateurs de L.L.V. ?

Notre position d'emblée n'était pas de vouloir imposer une idéologie chrétienne à ceux qui ne le partagent pas. EIle est objective et scientifique. La certitude incontestable que, dès la conception, c'est une personne humaine qui est là, la certitude que l'homme est un être familial, l'enfant ayant besoin d'un couple uni, la certitude que l'avortement, même voulu, est un attentat déséquilibrant contre la femme. Mais, c'est la confirmation de la morale "naturelle chrétienne", morale d'épanouissement valable pour tous si on la comprend. Comprenant donc l'engagement de nombreux chrétiens, c'est au plan religieusement neutre de l'humanisation de la société que nous nous situons, dialoguant avec tous les parties pour une politique humaine, ce qui nous opposa aux initiatives criminelles de GISCARD, comme de MITTERRAND, et nous fit refuser l'hypocrite loi Veil du 17 janvier 1975, qui, dans son préambule affirme : « le respect de tout être humain dès le commencement de la vie » (non precisé, ambiguité), pour preciser quand on ne doit pas le respecter, ce qui conduisit dans une réforme du code de déontologie à soumettre le medecin au politique.

Évoquons notre programme de Strasbourg de 1973, notre livre: Laissez-les-Vivre - Non au genocide de 1975, nos manifestations de 1979, mai 1982 et du 23 octobre 1982 devant l'Élysée.

Certes, rien n'a encore changé, mais nous sommes là, sans deoouragement, témoignant du refus de l'inacceptable de cette hecatombe suicidaire, fruit d'un malthusianisme de declin de la France et de l'Occident.

L'opinion commence à se redresser, déclin en Belgique, mais redressement aux États-Unis, decouverte du psychisme relationnel prénatal. Retour à la vérité de la maternité, de la famille, d'une authentique sexualité (Anatrella : Le sexe oublié, Flammarion 1990).

Continuons le combat pour la verité et la justice.

Un combat d'amitié et de tendresse, pour aider les màres à triompher du stress trop méconnu de grossesse, accru par la solitude et la propagande : SOS Futures (pas futures), en fait mères. Une information sur les droits de la femme enceinte.

Un combat éducatif à tous niveaux concernant notamment les professeurs de sciences naturelles, les autres professeurs, les parents sur le sens de la vraie sexualité conjugale et parentale, sur le développement prénatal, le rôle du père, le refus de l'eugenisme, l'aide aux plus faibles, rôle des professeurs d'éducation physique pour l'éducation du contrôle de soi, contrôle des médias.

Un combat de défense de la médecine, qui doit guérir et non tuer et ne pas detruire l'homme technocratiquement. Un combat pour la justice et la bonne législation. Cette politique familiale que nous précisions dès l'origine et toujours plus.

Un combat pour les handicapés souvent plus humains que nous.

Un combat sur l'adoption.

Nouveaux problème et nouveaux combats, contre l'euthanasie et le suicide dans l'humanisation de la mort par les soins palliatifs, contre les abortifs précoces faussement contraceptifs ou contragestifs, le RU 486 mifégyne imposé illégalement par le Ministre.

Contre le droit sans limites à l'enfant par le technocratie prométhéenne des nouvelles procréations dont Testard s'opposant à Friedmann vient de montrer les abus (Le magasin des enfants, Éditions F. BOURIN, et Madame Figaro, 23 février 1991). Fruits de 1968 : la femme libre d'avorter et d'enfanter à tout prix, ceci nous concerne : innombrables avortements in vitro, par échecs de greffe utérine, par élimination des jumeaux en excès, sort des congelés. Mais aussi par la dénaturation de la sexualité et de la famille, les dangers d'eugénisme et les effarantes perspectives de ce qui est science-fiction, mais sera possible demain (enfants en bouteille, jumeaux en réserve, grossesse masculine...).

Contre l'utilisation commerciale des embryons à des fins therapeutiques ou pour l'industrie esthétique (avec notre ami Jacquinot). Infatigable action pour une vie plus humaine dans la promotion de la vraie famille. Apprendre à aider, apprendre à aimer.

Dr Paul Chauchard

© Laissez-les-Vivre – SOS Futures Mères, 2 mars 1991

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