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HISTORIQUE DE LAISSEZ-LES-VIVRE – SOS FUTURES MÈRES



IMPRIMERXIIIe Congrès : VIE - FAMILLE - ACTION
Les Chrétiens et le respect de la vie
Une apologie chrétienne de la sexualité, du mariage et de la famille

Introduction

Légalisation de l'avortement financé avec les deniers publics, exploitation commerciale des fœtus, euthanasie, pornographie, sexualité débridée, SIDA pour la prophylaxie duquel on se contente de préconiser l'usage du préservatif au cas où on ne pourrait ou ne voudrait se passer de partenaires – multiples, et j'en passe, sont les symptômes conjugués ou le syndrôme d'un mal profond dont souffre le monde occidental postchrétien actuel. J'affirme un lieu commun, et je le sais. Tous ces symptômes d'une société décadante ont une même origine : la méconnaissance du caractère sacré de la sexualité et de l'amour, dons merveilleux du Créateur auxquels ce même Créateur a assigné un cadre en instituant le mariage.

J'ignore quelle influence l'Église chrétienne peut encore avoir sur une société matérialiste et sécularisée qui a rejeté non seulement Dieu et sa révélation, et donc les grandes affirmations de l'Écriture Sainte concernant Dieu, la providence, le péché, la responsabilité de l'homme devant son Créateur, le jugement et le salut, mais aussi les grandes valeurs morales heritées du christianisme. Mais une chose me parait certaine : Dieu ne peut la bénir et faire d'elle la lumière du monde et le sel de la terre que si elle reste fidèle à sa mission. Et fidèle, elle ne le sera que si, loin d'emboîiter le pas au monde, de s'approprier ses vues, ses idéologies et ses valeurs, elle a le courage de confesser sa foi en l'autorité souveraine de la Parole de Dieu. De toute la Parole de Dieu, non seulement de ses grands dogmes tels que la Trinité, l'incarnation, la rédemption, le salut par la foi et la résurrection, mais aussi de tout ce que le Seigneur a mis en œuvre pour assurer le bonheur de l'homme et le respect de la vie. Je songe au mariage, à la procreation, à la famille et à la mission qui est la sienne.

L'Église n'y gagne rien, absolument rien, mais a tout à perdre, quand elle se comporte comme si Dieu n'était pas Dieu, comme s'il n'était pas le Maître souverain de l'univers créé par lui, comme s'il n'avait rien à dire aux hommes sur la façon d'organiser leur vie, comme si sa volonté n'affectait pas des réalités aussi quotidiennes que la sexualité, la procréation, la famille, le respect de tout être vivant, depuis sa conception jusqu'à sa mort, – et cela quelle que soit sa rentabilité ou au contraire sa fragilité. Elle a tout à perdre : le respect de ceux qui, à défaut de l'écouter la regardent vivre et agir, la force qui peut faire d'elle un levain actif capable de transformer les hommes et le monde, luttant contre la corrosion et la corruption générales, son identité de peuple de Dieu régi par le Saint-Esprit, qui est Esprit de sainteté et de vie, et finalement le salut lui-même, car l'Église chrétienne a des comptes à rendre à celui qui lui a confié le trésor ineffable de l'Évangile et une mission bien precise, à. la fois merveilleuse et redoutable.


La sexualité

Pour avoir voyagé un peu sur les differents continents de ce monde, je suis obligé de dire que je n'ai pas vu de pays où l'on fasse autant étalage de sexualité qu'en France, et j'en ai honte pour elle. Je ne parle pas de certains quartiers dits "chauds" de notre capitale ou de nos grandes villes où vivre et élever des enfants dans le respect de certaines valeurs morales relève de la prouesse. On peut toujours déménager, si la promiscuité vous paraît insupportable, à condition toutefois d'en avoir les moyens. Non, je songe beaucoup plus à un affichage systématique et omniprésent d'une liberté et d'un bradage sexuels auxquels on ne peut plus échapper, à moins d'aller refaire sa vie derrière les murs d'un monastère. Où qu'on se promene dans la region parisienne et aux abords des grandes villes, la prostitution. s'étale au grand jour, avec ses codes sur le Minitel 3615 et ses numéros de telephone, le tout agrémenté de photos suggestives. Dans quelque grand magazin que vous alliez et jusque chez le libraire de votre quartier, la littérature prêchant la liberté sexuelle, pour ne pas dire la bestialité, et les cassettes video permettant de la projeter sur le petit écran s'etalent au grand jour, à portée de main de tous, y compris des enfants. Les hebdo gratuits distribués dans les boîtes aux lettres et les programmes de télé auxquels les familles s'abonnent font de même. Ajoutez à cela la publicité dans la presse, sur les panneaux d'affichage et entre deux émissions sur n'importe laquelle de nos chaînes de télé. C'est à croire qu'on ne peut plus vendre une voiture, une savonnette ou une paire de collants sans montrer une femme nue ou presque. Telle publicité veut nous faire croire que pour un parfum ou une tablette de chocolat il vaut bien la peine de quitter son mari pour suivre un autre homme. Et je ne parle pas des navets qu'on nous montre à l'écran prônant tantôt la violence et la cruauté, tantôt l'adultère avec ses variantes infinies. Prix à payer sans doute pour racoler les téléspectateurs.

Je veux bien faire la part de l'humour, comme je me dis aussi qu'il y a une différence entre érotisme et obscenité. Mais personne ne pourra nier que notre société subit littéralement, sans aucun moyen de s'y soustraire, un matraquage idéologique qui, au nom de la liberté d'expression, déploie tous les moyens pour nous faire croire que la sexualité n'a rien a voir avec la morale, même là où elle s'exerce contre nature et se livre à ce qu'on appelait jadis des perversions et qu'on présente de nos jours comme des options tout aussi légitimes que celle dite normale. Du moment, dit-on, que le partenaire est consentant et qu'on lui témoignage le respect qui lui est dû. Mais où est le respect de l'autre, quand tout est fait pour le présenter comme un objet de satisfaction personnelle.

Vivre sa sexualité quand on le veut et comme on le veut, tout simplement parce qu'on le veut, tel est le mot d'ordre qui sert à dresser nos contemporains et à les aider à démolir les barrieres dont ils s'entourent peut-être encore. Et cela au nom de la liberté et du droit inaliénable de chacun à l'équilibre, l'épanouissement et au bonheur. Quant aux ennemis de ce droit, ils s'appellent l'enfant qu'on ne veut pas, parce qu'on n'est pas ou ne se croit pas en mesure de l'accueillir, de l'aimer et de l'élever, et les maladies sexuellement transmissibles, telles que le SIDA. Mais à cela il existe des parades : c'est la pillule que les parents recommandent ou procurent à leur fille de 15 ans ou l'avortement qu'on lui préconise ou impose ; c'est le préservatif qui permettra de dire : le SIDA ne passera pas par moi.

Je ne veux pas jouer ici les prophètes de malheur ou les moralistes, mais en homme qui vit dans ce monde sans pour autant être de ce monde, car j'ai un Seigneur qui habite dans mon cœur et à qui j'appartiens, en mari et père de famille, qui s'est efforce dans un tel climat d'élever ses enfants conformément à ses convictions les plus profondes, en grand-père aussi qui chérit ses petits-enfants, qui sait qu'ils devront grandir dans ce même environnement et qui ne voudrait pas qu'ils soient intoxiqués et perdent leur foi, et sachant combien cela est difficile, j'affirme que ce n'est pas respecter la vie que de prôner la liberté sexuelle, le droit inconditionnel aux relations sexuelles dès qu'on a atteint un âge considéré comme normal, n'importe quand, n'importe comment et à n'importe quel prix.

Et je me dis que les Églises n'ont pas le droit de baisser les bras. Certes, elles ne peuvent pas empêcher les gens de vivre comme ils l'entendent. Mais elles doivent dire à tous ceux qui se réclament du nom de Christ et qui ont été baptisés en ce nom, que la liberté et le bonheur ce n'est pas cela, que ce qu'on appelle liberté risque de n'être qu'une terrible servitude et que l'homme n'a jamais été heureux pour avoir tout simplement pu faire ce qu'il voulait, parce qu'il le voulait. L'Église chrétienne doit enseigner à ses membres que le bonheur, c'est Dieu qui l'accorde, qu'il est un bienfait, une bénédiction divine accordée à ceux qui acceptent la volonté de leur Seigneur, sachant que cette volonté est bonne. Et elle l'est, aussi vrai que la sexualité est une œuvre divine. Les hommes ne sont pas faits pour s'accoupler comme des animaux ou à peu pres. Dieu les a créés autrement. Il les a créés pour qu'ils soient mus par des sentiments et pas simplement par des instincts. Faute d'en tenir compte, ils risquent de jouer à la bête, au moins dans ce domaine, alors qu'ils sont des hommes. On ne triche pas impunément avec ces choses-là, et le devoir de l'Église chrétienne est de le dire et de le rappeler. Non seulement dans ses prises de position officielles, par la voix de son magistère, mais dans son enseignement à la base, là où le peuple chrétien se réunit pour entendre la Parole de son Dieu. La sexualité est une œuvre divine, un potentiel de bonheur que Dieu met à la disposition de l'homme, à condition qu'elle soit vécue exclusivement dans le cadre que Dieu lui a fixé : le mariage qu'il a lui-même institué en créant l'homme. Et je crains fort que son message ne soit plus clair, qu'elle ne se conforme, au moins tacitement, par ses silences, au monde, de peur de perdre les quelques fidèles qu'elle arrive encore à réunir dans ses églises et ses chapelles. Je crains que beaucoup de chrétiens n'aient plus la force et le courage de leurs convictions et que les Églises ne les aident plus beaucoup à confesser leur foi et à la vivre. Les pressions de la société sont tellement grandes ! C'est tout juste si la virginité qui faisait jadis l'honneur des jeunes filles jusqu'au jour de leur mariage ne passe pas aujourd'hui pour une tare ou le symptôme d'une inhibition psychique les faisant passer pour des oies blanches.

Je voudrais aussi que les Églises chrétiennes, même là ou elles n'ont pas pu surmonter leurs différences, unissent leurs voix pour dire au monde ce qu'est la volonté de Dieu, qu'elles luttent ensemble contre les fléaux moraux qui menacent la société, qu'elles s'efforcent modestement et dans un esprit évangelique, empreint de douceur et d'amabilité, mais avec toute la clarté souhaitable, d'être la conscience d'un monde en péril. Encore faudrait-il qu'elles soufflent dans ce domaine dans la même trompette, car, dit l'apôtre Paul, « si la trompette rend un son confus, qui se préparera au combat ? De même vous, si par la langue vous ne donnez pas une parole distincte, comment saura-t-on ce que vous dites ? » (1 Corinthiens 14:8.9). Certes, des efforts sont déployés ici et là pour alerter l'opinion publique, mais ils sont bien modestes et sporadiques. L'un de mes plus grands regrets est de constater que l'impact des Églises est si faible dans ce domaine.


Le mariage

Ce n'est pas non plus respecter la vie, son integrité et sa dignité que de remplacer le mariage par la cohabitation avec consentement mutuel, cohabitation qui débouche trop souvent sur des changements plus ou moins répétitifs de partenaires, au gré des sentiments ou des impulsions du moment. Aucune cohabitation, si sincère soit-elle, ne peut remplacer le mariage institué par Dieu qui lie publiquement mari et femme pour la vie, jusqu'à ce que la mort les sépare, et constitue, lorsqu'il est vécu dans la. foi, un rempart contre les tentations et le foyer solide dont les enfants ont tant besoin pour faire leur chemin dans la vie. Ce n'est pas respecter la vie, respecter son partenaire et son droit au bonheur et à la sécurité que de lui tourner le dos quand on n'a plus envie de lui.

Ce n'est pas respecter la vie et le bonheur de ses enfants que de leur imposer la rupture de ceux sur qui ils comptaient le plus. Ils ont eux aussi droit au bonheur, même à un âge ou ils pensent généralement pouvoir faire leur vie tout seuls et se passer de l'éducation et des conseils de leurs parents. Je pense qu'il n'y a pas d'enfant qui vive bien la desunion de ses parents. Elle les jette toujours dans la vie amers, désemparés et traumatisés. Il appartient à l'Église de le dire et de le rappeler, au nom de l'indissolubilite du mariage, au nom des responsabilités que Dieu confie aux parents et au nom de ce droit au bonheur qui appartient à leurs enfants.

La famille

La famille chrétienne est la cellule de base où l'enfant est accueilli comme un don de Dieu pour la plus grande joie de ses parents, où il grandit dans la connaissance, la foi et l'amour de Dieu, ou il expérimente aussi, en observant ses parents, la beauté de l'amour conjugal, de la fidélité, du pardon offert et reçu à l'image de celui du Christ. Elle est et restera toujours, maIgré ses contraintes et ses fardeaux, maIgré aussi ses faiblesses et ses imperfections, le milieu éducatif dont les enfants ont besoin, un centre de contrôle pédagogique, un lieu de résistance et de non-soumission aux mensonges qui peuvent se véhiculer dans le monde. Un centre de lecture quotidienne de la Bible, de prière et d'exhortations réciproques. Que d'occasions pour discuter de tel ou tel film, pour s'entretenir de tel ou tel événement de l'actualité, pour montrer aux enfants comment on réagit dans telle ou telle situation quand on est sous l'emprise bienfaisante de l'Évangile ! Que d'occasions pour leur montrer que la volonté de Dieu est toujours bonne et source de bénédictions ! Si les parents chrétiens ne font pas cela, d'autres le feront à leur place, mais dans un autre esprit, et la mentalité des enfants sera formée ailleurs qu'é l'ecole du Christ.

Ajoutons encore que la famille est un abri face aux intemperies de la vie. Un abri nécessaire dans ce monde déboussolé qui s'est complètement désorienté. Un havre non pas pour se replier sur soi -même, mais pour trouver les forces permettant de faire face aux réalites parfois si dures de la vie dans ce bas monde. Si l'enfant ne trouve pas cela dans sa famille, où le trouvera-t-il ? Au lycée, dans nos salles polyvalentes, dans les arrière-salles de nos bistros ? La tâche devolue aux parents chrétiens est grande, et il faut que l'Église les aide, car ils sont vulnérables, fragiles, stressés par la vie et blessés par les soucis. Nos foyers ne peuvent être des havres de paix et de sécurité que si l'Église à laquelle nous appartenons l'est pour nous, si on nous y enseigne les vérités que nous avons besoin d'entendre et de réentendre toujours à nouveau, si on nous y fournit l'assistance spirituelle qui nous est nécessaire, si on y prie pour nous et avec nous, si nous nous y sentons accueillis, guidés, portes, réconfortés, consolés, et en cas de besoin ramenés sur le bon chemin.

Il faut que l'Église chrétienne soit tout cela pour chacun de ses membres, quel que soit son statut social ou son niveau intellectuel, et notamment pour les plus fragiles parmi eux. Il faut qu'elle le soit aussi pour ceux qui, sans être de ses membres, sont des hommes et des femmes, des adultes et des jeunes en recherche, pour ceux qui cherchent un appui sur dans un monde qui les insecurise et les déçoit. Cela aussi fait partie de la mission que le Christ a confiée à son peuple. Mais pour être ce pôle qui attire les hommes en détresse, il faut que sa voix soit audible et que son enseignement soit clair et fidèle.

Enfin, l'Église est là pour rappeler que tous les hommes, y compris ceux qui ne sont pas ou ne sont plus rentables et ceux qui sont atteints dans leur integrité physique ou mentale sont eux aussi des êtres créés à l'image de Dieu, oui que Dieu a permis dans sa providence qu'ils soient tels, et qu'ils ont droit a la vie et au respect d'eux-mêmes. Elle est là pour rappeler que ceux dont la santé décline ont travaillé et beaucoup travaillé avant de voir leurs forces les quitter, et qu'ils ont droit au respect, à l'estime, a l'amour, à la gratitude et à l'assistance de ceux qui sont dans la fleur de l'âge et qui auront eux aussi un jour besoin qu'on leur vienne en aide et qu'on les porte.

La famille chrétienne est le lieu ou s'expriment l'affection, la reconnaissance et l'assistance, ou on lutte contre l'isolement et le sentiment d'abandon de ceux qui ont trop souvent le sentiment de ne plus être utiles à rien et qui ont droit au reconfort et à la dignité de vieillards qui ont accompli leur mission. Qui saura donner à nos petits vieux le sentiment de leur dignité et le sourire auquel ils ont droit, si ce ne sont les générations montantes auxquelles ils ont consacré jadis leur temps, leurs forces et les ressources de leur cœur ? Loin de souhaiter, voire de provoquer leur départ, parce qu'ils sont maintenant un fardeau (et je sais que ce fardeau peut être très lourd à porter), parents et enfants chrétiens les aideront à assumer leur vieillesse, à la gérer dans la dignité, dans la certitude qu'ils ont fait leur devoir du mieux qu'ils aient pu. Au besoin, en leur pardonnant au nom de Jésus les fautes qu'ils ont pu commettre.

Voilà, il me semble, certains des aspects du combat que doivent mener les Églises et les chrétiens pour la restauration de la famille. Il y a encore bien des choses que j'aurais aimé dire, mais que je ne peux pas dire parce que le temps qui m'est imparti ne m'y autorise pas. Je me suis exprimé en théologien protestant dont les convictions en matière de doctrine et d'éthique sont profondément ancrées dans l'Écriture Sainte, car c'est à ce titre-là que j'ai été invité à prendre la parole lors de ce congrès. C'est dans une prise de conscience permanente de la volonté de Dieu telle qu'elle se révèle dans la Bible que l'Église chrétienne, de quelque confession qu'elle se réclame. trouvera la force d'accomplir sa mission et de jouer le rôle qui lui est dévolu. Mon profond regret est de devoir constater que les Églises qui portent le nom du Christ, et je dis cela en pensant aussi bien à l'Église Catholique. qu'à la plupart des Églises issues de la Réforme protestante, ne menent le combat que je viens d'évoquer qu'avec beaucoup de timidité et ne parviennent à rallier qu'une petite partie de ses membres. Aussi je demande à Dieu de les éclairer et de leur faire comprendre où est leur devoir, ce que leur Seigneur, mais aussi leurs membres et, pour finir, le monde lui-même sont en droit d'attendre d'elles.

Un dernier vœu : Que le combat de l'Église chrétienne soit clair et résolu, bien sûr mais aussi libre de toute hargne, de toute animosité pour qu'elle ne tombe pas dans le piège de l'intolérance et du fanatisme, chose que le monde se complaîlt à lui reprocher, mais qu'elle fasse comprendre que le dernier mot de son Maître le Christ est toujours l'Évangile du pardon pour ceux qui se sont égarés et qui cherchent ce pardon d'un cœur sincère.

Pr Wilbert Kreiss

© Laissez-les-Vivre – SOS Futures Mères, 3 mars 1991

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