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HISTORIQUE DE LAISSEZ-LES-VIVRE – SOS FUTURES MÈRES



IMPRIMERNote doctrinale I : Le respect de la vie

« PROMOUVOIR la valeur SPÉCIFIQUE de toute vie HUMAINE qui doit être respectée dés sa conception. En conséquence AIDER (...) » Voici ce qui nous unit à travers toutes divergences.

II ne s'agit pas des raisons idéologiques de respecter en tant que principe et tabou un concept, la vie. II s'agit de défendre la personne humaine quand elle est la plus démunie. Mais pour cela, il faut s'appuyer sur cette certitude scientifique absolue que nous donnent la génétique et l'embryologie; l'être humain commence à la conception, l'oeuf humain est une personne. Tout ce qui le fera homme de telle race, de tel sexe, de telle individualité est en lui dès ce moment dans la chimie héréditaire de ses gènes. C'est une vocation à respecter.

Luttons contre cette ignorance qui nous fait croire que n'est homme que l'adulte sain qui se croit normal dont le cerveau fonctionne bien, que le sexe ce sont des organes génitaux qui "servent". L'homme doit être regardé selon une perspective génétique de croissance. II est homme dans l'aptitude, donc le droit qu'il reçoit à la conception de se réaliser au cours de toute une vie jusqu'à la plus extrême vieillesse.

Ce n'est pas un droit de l'homme, mais un crime que d'arrêter la vie d'un homme, vie qui ne se définit pas par la conscience, mais par sa possibilité si elle n'est pas encore là où si elle a provisoirement disparu : être contre l'avortement implique d'être contre l'euthanasie.

Mais respecter la vie n'est pas le simple refus de tuer, cela implique d'aider cette vie à se réaliser en lui donnant les conditions voulues d'épanouissement qu'il s'agisse d'air, d'aliments ou d'amour. Une vie qu'on se serait contenté de ne pas tuer aboutirait à l'échec si elle n'est pas adoptée, soutenue. II est vrai que l'homme ne s'humanise que par la relation, mais c'est pour lui un droit. Les enfants non aimés souffrent, c'est vrai, mais cela ne justifie pas l'élimination des mal-aimés, mais le droit de tout enfant à voir assurer sa vocation d'amour par l'entourage, normalement les parents, sinon une suppléance sociale.

Au nom même du respect de la vie, "Laissez-les Vivre" n'est pas un simple mouvement de lutte contre l'avortement, mais un engagement authentiquement révolutionnaire pour donner de bonnes conditions de vie à tous les hommes.

Et d'abord les plus faibles et les plus démunis. Un enfant anormal n'a pas à être éliminé ni avant, ni après sa naissance, il doit être plus aidé, plus aimé, lui et ses parents. Rejetons d'ailleurs comme faux cette expression d'enfant anormal, d'handicapé, de monstre. Il s'agit d'humains comme nous ayant des anomalies, des infirmités, mais n'étant pas en tout inhumains. Sachons reconnaître que nous avons, tous, nos handicaps et que par notre manque de coeur nous sommes souvent plus Inhumains que les handicapés et que ceux-ci peuvent nous aider à nous guérir en nous donnant le bon exemple.

Le mouvement écologique a raison d'insister sur la nécessité du respect du milieu naturel de vie nécessaire à notre santé s'il a le tort de négliger la pollution des relations humaines source de l'avortement. S'il est illogique de respecter la vie animale en méprisant la vie humaine, il n'en faut pas moins considérer l'homme dans sa supériorité qui est d'abord biologique comme un vivant solidaire des autres vivants. Ce qui est mauvais pour l'animal est mauvais pour lui. Refusons le sadisme de ceux qui font souffrir les animaux.

Dr P. Chauchard

© Laissez-les-Vivre – SOS Futures Mères,  juillet 1977