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HISTORIQUE DE LAISSEZ-LES-VIVRE – SOS FUTURES MÈRES



IMPRIMERNote doctrinale II : Le respect de la maternité

« Aider la femme à assumer sa maternité. »

Tel est notre moyen pour sauver l'enfant. Ce n'est pas le préjugé nataliste rétrogade de gens attachés à une institution périmée, la famille. C'est la reconnaissance scientifiquement fondée du besoin familial humain. L'enfant a besoin pour sa croissance équilibrée physique et psychique d'une présence suffisante et des soins affectueux de se mère. On nous dit que c'est une atteinte inacceptable à son égalité avec l'homme, une limitation dans ses engagements professionnels ou ses loisirs. D'où le désir d'avoir le moins d'enfants possible, de les voir élevés dans des institutions : l'enfant non désiré échec de la contraception doit être avorté. Une campagne insensée et suicidaire se développe contre la maternité.

Suicidaire pour le pays, certes, mais aussi suicidaire pour la femme niée dans cette richesse, cette fonction essentielle d'elle-môme, la maternité. Donner à la femme la phobie de l'enfant, lui faire désirer l'avortement et l'avorter, cette soi-disant libération de femmes qui veulent être des hommes sensuels et irresponsables, ignorants, c'est la mutiler, la blesser gravement dans le refoulement déséquilibrant de son Inconscient maternel. Une femme heureuse de cet avortement qu'elle a réclamé ne sait pas que son être le plus secret désirait accueillir cet enfant et qu'il se vengera en la rongeant, la déséquilibrant sans qu'elle sache la raison de sa souffrance secrète. Singulière ignorance des lois psychologiques par les avorteurs qui refusent de reconnaître les vrais besoins inconscients que la science précise.

La femme n'est pas pourvue comme la femelle animale d'un instinct maternel qui l'oblige à s'occuper de ses petits, mais elle est, comme elle, mère dans sa chair : chaque mois la seconde partie de son cycle est préparation à une éventuelle maternité avec formation d'un berceau utérin éliminé lors des règles en l'absence de fécondation. La maternité fait partie de la féminité. Même sans enfant ou sans s'occuper d'enfants, la femme est faite pour rayonner une tendresse maternelle dans tous ses actes.

Ce n'est donc pas une aide généreuse qui est donnée à la femme par les avorteurs, mais un attentat contre sa santé physique et psychique. L'aide véritable consiste – et c'est "S.O.S. Futures Mères" – à faire découvrir à la femme son vrai désir de garder l'enfant en lui en donnant la possibilité, à la guérir de son besoin morbide d'avorter en lui donnant le désir et le droit de ne pas avorter et cela pas seulement pour l'enfant, mais pour elle-même. Quand comprendra-t-on qu'il est préférable pour la mère d'amener son enfant à la naissance en le confiant à une suppléance adoptive plutôt que de le tuer ?

Le combat de "Laissez-les Vivre", c'est la vraie libération de la femme. Une libération qui concerne l'homme le principal responsable des avortements. II faut aider l'homme à être père, à ne pas abandonner la femme qu'il a fécondée ou à ne pas l'obliger à tuer leur enfant. La psychologie moderne montre que l'enfant dés la naissance, et même avant, a besoin d'une présence suffisante de son père : l'homme lui aussi doit savoir réduire ses engagements au service de l'enfant. La paternité, ce désir de se continuer dans un être issu de soi qu'on a contribué à élever fait aussi partie de la virilité et lui donne son vrai visage, mais, moins charnelle que la maternité, la paternité est trop ignorée en tant que besoin. C'est à la femme d'apprendre à l'homme à être père en collaborant et en respectant sa maternité. SI pour aider la mère, il faut souvent suppléer le père, le mieux est évidemment d'aider le père à assumer et découvrir sa paternité.

© Laissez-les-Vivre – SOS Futures Mères,  octobre 1977