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HISTORIQUE DE LAISSEZ-LES-VIVRE – SOS FUTURES MÈRES



IMPRIMERNote doctrinale VI : Neutralité politique

Rassemblement de tous ceux qui veulent l'accueil fraternel de l'enfant à naître et par conséquent l'aide à sa mère, "Laissez-les Vivre" est essentiellement apolitique. II nous faut inlassablement dénoncer l'erreur qui fait passer la légalisation de l'avortement pour une position progressiste de gauche et de son refus pour une attitude réactionnaire de droite.

Mais, comme tous les grands problèmes sociaux, l'avortement est effectivement un problème politique. Nous luttons contre une loi mauvaise et nous désirons son remplacement par une loi positive en faveur de l'enfant.

Un important aspect de l'activité de L.L.V. est donc l'engagement politique. Mais cet engagement ne consiste pas à militer dans un seul parti, à prendre position pour ou contre te libéralisme ou le socialisme. II s'agit bien d'un choix de société, mais le choix que nous faisons se situe à un autre plan plus fondamental : quelle que soit la société, elle doit respecter la vie, se fonder sur le.bien commun. Notre engagement politique est un aspect de notre engagement pédagogique : il s'agit d'éclairer électeurs et élus sur la nocivité de l'avortement et la nécessité d'une bonne politique familiale.

Un membre de L.L.V., qu'il soit ou non engagé politiquement, a donc un double devoir de dialogue, convaincre ceux dont il est proche politiquement qu'ils doivent refuser l'avortement au nom même de leurs principes, mais aussi montrer aux adversaires que, de leur point de vue également, l'avortement est inacceptable.

Le libéralisme ne saurait être la liberté de tuer et le refus d'une aide suffisante aux familles ; le socialisme ce n'est pas préférer l'avortement à la justice sociale ; l'eurocommunisme ce n'est pas de sembler ignorer la lutte menée actuellement à l'Est contre l'avortement en raison des conséquences désastreuses de sa légalisation. Politiques de tous partis, unissez-vous au service de la vie contre l'avortement.

La clause de conscience reconnue théoriquement aux médecins - et souvent si mat respectée dans la pratique -nous la demandons pour les parlementaires. Est-il admissible que les partis de gauche obligent une unanimité pour l'avortement qui ne tient pas compte de la liberté ? Est-il admissible qu'une fausse solidarité entraîne dans la majorité présidentielle certains à voter contre leur conscience et leurs engagements ?

C'est un devoir civique pour tous les membres de L.L.V., non pas seulement de s'engager localement dans la prévention de l'avortement, mais d'exercer une surveillance politique sur les élus afin que lois et institutions cessent d'être au service de la mort. En aucun cas, on ne saurait admettre de fermer les yeux et de considérer l'avortement comme un moindre mal relativement à des options que l'on jugerait à tort plus importantes.

Si on veut que triomphent nos idées, il faut que le combat politique pour la vie soit vraiment un effort commun de tous les citoyens, quelles que soient leurs options politiques et que par conséquent les militants de L.L.V. sachent ne pas confondre leurs propres options avec celles du mouvement qui est politiquement neutre sauf en ce qui concerne le respect de la vie.

P. Chauchard

© Laissez-les-Vivre – SOS Futures Mères, décembre 1978