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HISTORIQUE DE LAISSEZ-LES-VIVRE – SOS FUTURES MÈRES



Note doctrinale IX :
IMPRIMERNeutralité religieuse : la tolérance positive

L'Association "Laissez-les-Vivre - SOS Futures Mères" se voulant le rassemblement de tous les défenseurs de la vie est obligée d'être neutre confessionnellement comme politiquement. Elle ne prend pas parti dans les questions purement religieuses, n'organise pas de manifestations religieuses et n'y participe pas en tant que telle, bien qu'incitant ses membres de chaque religion (ou non religion) à en organiser et à militer pour la vie dans leur cadre confessionnel.

II s'agit donc d'une neutralité positive où la tolérance ne concerne que ce qui ne touche pas à la défense de la vie.

"Laissez-les-Vivre" est donc conduite à se réjouir de toutes les interventions des responsables religieux ou athées, en faveur de la vie. Plus encore, elle veut fournir des arguments à tout homme, quelle que soit sa foi, à s'engager pour la vie et cela d'abord au nom des valeurs humaines communes, mais aussi dans la logique de sa foi chrétienne, musulmane, juive, boudhiste. . . ou de son humanisme (celui-ci ne croyant qu'à la vie terrestre, devrait plus encore la respecter).

Dans notre pays chrétien très déchristianisé, où la démocratie pluraliste exige de ne pas imposer ses opinions, sa morale, on nous reproche notre soi-disant sectarisme de chrétiens "camouflés". On laisse libres les chrétiens de ne pas avorter, qu'ils laissent les autres libres d'avorter. On sait combien de députés et de chrétiens sont sensibles à ce faux argument.

Comme vient de le dire si bien Jean Foyer « L'avortement n'est pas une affaire de dogme » C'est la science qui incontestablement aujourd'hui prouve l'existence de l'être humain dès la conception et qui nous oblige à nous interdire l'avortement. Ce fait s'impose à tous. II s'agit donc de morale naturelle commune. Et il est étrange qu'une pseudo-philosophie puisse nier la nature humaine, ce en quoi l'homme diffère de l'animal.

C'est parce que l'Église catholique se fonde sur la morale naturelle qu'elle peut proposer sa position de respect de la vie à « tous les hommes de bonne volonté » et c'est pourquoi nous pouvons nous réjouir de ses prises de position et les diffuser sans manquer à notre neutralité religieuse, comme d'ailleurs les positions des autres Églises.

Mais aujourd'hui il y a des adversaires de la vie dans toutes les religions comme hélas dans les humanismes athées et notamment la franc-maçonnerie. Nous devons les combattre au nom de la morale naturelle, mais aussi de leur point de vue religieux ou humaniste.

Avec C. Bruaire nous disons que le respect de la vie « ne suppose pas un credo religieux, même si elle retrouve la suscitation du christianisme ». Mais comme lui, nous pensons que la religion « surdétermine de son sens propre le vouloir et l'agir ». Aussi prenons-nous position absolument contre ceux des religieux qui pour s'adapter à leur temps et par fausse charité et tolérance négative militent pour la liberté de l'avortement demandant qu'on ne leur reconnaisse pas la liberté de tromper les fidèles. Nous souhaitons aussi que ceux qui défendent les principes ne soient pas tentés de tolérer ce qui n'est jamais moindre mal et engagent les fidèles dans une lutte positive de vraie charité d'aide et de combat éducatif et politique pour la vie. Car il ne s'agit pas au nom de principes légalistes moralistes de manquer de charité en se contentant de demander des sanctions inefficaces. Prier pour le croyant est fondamental, mais ne suffit pas : il faut prier en agissant, en aimant dans le concret.

Dr P. Chauchard

© Laissez-les-Vivre – SOS Futures Mères, octobre 1979

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