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HISTORIQUE DE LAISSEZ-LES-VIVRE – SOS FUTURES MÈRES



IMPRIMERNote doctrinale XII : Respect de toute vie humaine

Nous luttons contre l'avortement et l'euthanasie; notre Courrier a été sous-titré "le seul périodique entièrement consacré à la protection de toute vie humaine", jusqu'à ce que paraisse notre "Bulletin de liaison".

Alors on nous objecte : « notre société engendre de nombreuses atteintes à la vie humaine : de l'avortement à toutes les tortures en passant par la famine, les injustices, la condamnation à mort, les dégradations de toutes sortes, la guerre. Et on ne défendra bien tel ou tel secteur de la vie humaine que si le sens de la vie s'approfondit ».

Nous en sommes bien d'accord. Mais on ne peut tout faire et parmi les nombreuses œuvres qui militent pour tel aspect de la défense de la vie, nous avons voulu combler un vide concernant les plus démunis et les plus oubliés les enfants à naître, obligés de nous occuper éventuellement des euthanasies postnatales. Nous ne reprochons pas aux autres œuvres de vie de ne pas s'occuper de l'avortement, mais nous n'admettons pas qu'elles l'acceptent comme c'est souvent le cas. Bien entendu, un militant de "Laissez-les-Vivre", même s'il n'a pas le temps de s'y consacrer se doit d'être un partisan du respect absolu de la vie humaine dans tous les domaines.

Et il l'est forcément même dans le champ strict de son action, car il ne s'agit pas de "laisser vivre" mais de donner aux enfants sauvés et à leurs parents les conditions d'épanouissement, ce qui oblige à militer pour une société plus humaine, une société d'amour, une société où dans tous les domaines primera le respect de la vie.

Mais de qui faut-il s'occuper d'abord, sinon des innocents et de leur droit à la vie ? Respecter la vie c'est être pour la paix contre la guerre, mais on ne peut sans nuance en conclure qu'il faut être contre la défense nationale, objecteur de conscience, car les innocents doivent être défendus de l'atteinte à leur vie et leur liberté. Ici, respecter la vie, c'est plutôt militer activement pour l'entente entre les peuples dans la justice et le refus des excès nationalistes ou internationalistes.

Et la peine de mort ? II est ridicule de mettre en balance quelques tueurs et les centaines de milliers d'innocents dont la plupart des adversaires de la peine de mort acceptent la mort avec bonne conscience. II est inadmissible de refuser de défendre légitimement (rôle de l'État) les innocents contre des tueurs, de risquer de légaliser le crime comme on a légalisé le crime d'avortement. Faudrait-il ne condamner à mort que ceux qui tuent sans autorisation ? Alors : pour ou contre la peine de mort ? Ce n'est pas la question. Le respect de la vie est contre. Mais on ne respecte la vie en étant contre (comme d'ailleurs dans le cas de l'avortement) que si on s'efforce à dissuader les tueurs de tuer. Etre pour la peine de mort serait solution de facilité. Mais précisément en travaillant pour une société juste, on prévient les aptitudes à la criminalité. Le crime, comme pour l'avortement, est résultat d'une névrose. Dans les deux cas la responsabilité est atténuée : il faut donc prévenir et guérir, empêcher au moins la récidive. SOS FM doit accueillir les avortées pour qu'elles ne récidivent pas.

Nous pourrons être franchement contre la peine de mort le jour où ses adversaires créeront un "SOS Futurs criminels" ou un "SOS criminels repentis ou libérés" empêchant la récidive car les innocents importent plus que les coupables, le jour où les prisons ou les centres d'accueil aux sortis de prison seront des centres rééducatifs, où les dangereux resteront surveillés.

P.Chauchard

© Laissez-les-Vivre – SOS Futures Mères, juin 1980

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