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HISTORIQUE DE LAISSEZ-LES-VIVRE – SOS FUTURES MÈRES



IMPRIMERNote doctrinale XIV : Une lucidité difficile et nécessaire

Refuser l'avortement semblait aller de soit : une réaction instinctive inscrite dans notre coeur pour la défense de l'enfant. C'est pour cela que la légalisation de l'avortement se justifie paradoxalement du but souhaitable de le faire disparaitre.

Mais aujourd'hui une formidable propagande disposant des mass-média – et contrairement à une loi inappliquée, nous propose des arguments ne se contentant pas de justifier une autorisation limitée d'avorter, mais faisant de l'avortement un droit légitime, en niant sa réalité de crime contre l'enfant, la maternité, la médecine, la justice ou la société.

Ces notes doctrinales ont donc pour but de rétablir la vérité, de confirmer notre instinct par un savoir permettant d'établir de façon certaine qu'on ne saurait en aucun cas justifier l'avortement.

C'est effectivement la doctrine de L.L.V. Mais, pour l'homme de bonne volonté, qui reçoit des informations contradictoires, qui lui permettra de s'y rallier, de se former une conviction personnelle ? II ne faut pas croire que c'est facile, car nos adversaires développent des arguments qui souvent semblent logiques, pour entrainer notre acquiescement à un acte qui fait appel à notre générosité envers la femme qui ne peut accepter sa grossesse.

Et ceux qui défendent ces arguments sont souvent des personnalités dont on hésite à contester la compétence. Quand une avocate déclare que l'embryon au début n'est pas humain, on peut proclamer son ignorance de la biologie. Mais, si elle est soutenue par des prix Nobel de biologie, qui fixent l'humanisation à un stade tardif indéterminable avec l'appui de théologiens qui se refusent à mettre l'animation à la conception !

Nous ne devons pas nous laisser intimider par les soi-disant compétences. Comment choisir, par exemple, entre Lejeune et Monod ? Ce n'est pas une affaire religieuse ou politique; le fait de trouver l'un plus sympathique que l'autre ou se rallier à ce que nous croyons l'opinion de la majorité. II faut absolument nous faire une conviction personnelle objective. Un adolescent, une femme de ménage doivent oser dénoncer les opinions fausses d'un bilogiste ou d'un médecin.

Interpellé, dans Le Monde, par un médecin étonné des contre-vérités biologiques qu'il soutenait, Monod répondit qu'il ne parlait pas au nom de la biologie, mais de ses croyances sociales !

Pour ne pas nous laisser entraîner par les manipulateurs d'opinion ou pour ne pas sombrer dans le scepticisme de nier l'existence de la vérité ou le moyen d'y parvenir, il nous faut donc faire un gros effort personnel de lucidité et ne pas croire sur parole les compétences.

Nous devons ainsi pouvoir justifier objectivement et scientifiquement, malgré tous ceux qui affirment leur savoir et enseignent des erreurs, que l'avortement est l'assassinat d'un petit homme, que l'homosexualité est anormale, que la masturbation est un mal; que le stérilet est un abortif précoce, que la pilule est aussi nocive pour la femme que les hormones pour le veau et son consommateur, que la liberté n'est nos le droit de faire n'importe quoi, qu'on ne saurait se résigner car on peut toujours remédier au mal préventivement ou curativement. Plutôt que de justifier le moindre mal en le qualifiant de bien, reconnaissons le meilleur bien et rendons le possible par notre engagement.

P. Chauchard

© Laissez-les-Vivre – SOS Futures Mères, novembre 1980

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