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HISTORIQUE DE LAISSEZ-LES-VIVRE – SOS FUTURES MÈRES



IMPRIMERNote doctrinale XVIII : Le respect de la personne

"Respect de la vie", "Laissez-les Vivre" : expressions un peu ambigües. Il s'agit, bien entendu, de la vie humaine, mais de son plein niveau qui est la personne humaine et de ses droits. Mais on nous demande de préciser ce qu'est une personne : on dénie à l'embryon dès la conception le titre de personne sans pouvoir dire quand dans la continuité du développement débuterait la personne. Serait-ce l'aptitude à la relation qui semblait exiger l'achèvement du cerveau bien après la naissance, mais qui en fait existe très tôt pendant la grossesse (L'aube des sens, cahiers du nouveau né,Stock) ?

Faux problème en vérité, du à une conception classique de la personne, être libre et responsable. Qui l'est pleinement ? C'est pour l'homme une vocation inscrite dès la conception dans ses gènes et qu'il devra difficilement réaliser toute sa vie ; d'abord par l'inconsciente croissance biologique de son cerveau puis par l'apprentissage de sa bonne utilisation altruiste dans la lucidité du contrôle de soi, hélas si négligée. Toute notre vie, jusqu'à la mort naturelle, est effort de personnalisation, un idéal, avec des hauts et des bas, et non un achèvement; une montée et non un plateau.

Si la personne exige la pleine conscience, le dormeur ne serait pas personne, ni le comateux au cerveau vivant, ni le malade mental et on n'aurait pas à respecter leur vie. On tombera même dans la confusion des fanatiques de l'euthanasie et de l'aide au suicide pour qui ce serait un droit de la personne que d'être tuée, quand elle est diminuée, alors que précisément, bien vécue dans la fraternité, la diminution peut être personnalisante. Les faibles et les infirmes sont plus personne, souvent, que les gens normaux qui le sont si peu. La personne c'est le cœur dont sont plus riches les trisomiques que certains intellectuels diplômés.

On comprend ainsi l'effroyable crime qu'est toute mise à mort (dite euthanasie) quel que soit l'âge, de la conception à la mort naturelle, de qui que ce soit.

On nous dit aussi: la personne est l'individu unique. Donc pas dès la conception où au début un peut devenir deux ou plus {jumeaux vrais) et même deux devenir un (chimères). Mais demain on pourra nous donner un jumeau (cloning) à partir d'une de nos cellules. Ne serions-nous pas personne ? L'atome, c'est le sens du mot, était insécable. Aujourd'hui on le coupe ou le fusionne. Il en est de même des possibilités de la personne. Et si on coupe un embryon, les deux : ont les mêmes droits personnels ; on ne peut en sacrifier un comme on nous le propose.

Dr Paul Chauchard

© Laissez-les-Vivre – SOS Futures Mères, juin 1983

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