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HISTORIQUE DE LAISSEZ-LES-VIVRE – SOS FUTURES MÈRES



IMPRIMERNote doctrinale XX : Le respect des mots

L'avortement, problème linguistique? Problème pédagogique essentiel. Je ne fais pas d'avortement, dit un avorteur. Je fais des "régulations menstruelles" : pendant la grossesse, la femme n'a plus de règles, c'est "anormal" par rapport à la femme "normale", donc je la guéris en lui faisant revenir ses règles. Au prix de quoi ? Pas question. D'ailleurs l'avortement ce mot troublant est devenu : interruption volontaire de grossesse : IVG. Deux mensonges linguistiques : la grossesse n'est pas interrompue, mais supprimée au prix d'un assassinat prénatal, le vrai visage de l'avortement provoqué, et, en fait de volonté libre, il s'agit de l'asservissement de la femme à la propagande et à la peur. Il ne peut y avoir de volonté lucide d'avorter, c'est une névrose, une toxicomanie comme le suicide.

Il ya plus de vèrité dans les tentatives variées d'autres traductions d'I.V.G., comme Interruption d'une vie génante...

Avortement, c'est simple autrefois: expulsion d'un fœtus non viable, donc de la conception à la viabilité ou on parle d'accouchement prématuré. Aujourd'hui dans le mensonge d'un avortement thérapeutique (un mot mensonger, car l'assassinat n'est pas une thérapeutique) on peut avorter jusqu'au terme de la grossesse, mais il faudra en plus tuer directement l'enfant.

Mais on a aussi changé le sens du mot grossesse. La femme n'est plus enceinte à la conception ou pourtant commence l'état hormonal de grossesse. On dit que la grossesse commence à la nidation, fixation dans l'utérus, vers le 6ème jour après la conception. Donc avant s'il n'y a pas grossesse, il n'y a pas avortement. Le tour est joué et ainsi les abortifs précoces ne sont plus abortifs.

On les qualifie non, ce qui serait, vrai d'antinidateurs, mais ce qui est un comble, de contraceptifs intrautériens. C'est le cas du monstrueux stérilet, cet irritant utérin dont on cache le mode d'action. Tous les médecins disent ainsi sans étonnement : contraceptif ce qui agit plusieurs jours après la conception ! C'est une modalité de contraception mécanique, ce qui évoque le diaphragme comme s'il y avait analogie entre un obstacle vaginal à la montée des spermatozoïdes utilisé librement par la femme et cet appareillage fixe dans un organe interne fragile dont l'action, dangereuse pour la femme, est abortive.

D'ailleurs pour mieux rassurer, deculpabiliser (comme si on pouvait rassurer "inconscient maternel par des mensonges) on ne parle ni de fœtus, ni d'embryon, on propose les mots scientifiques ignorés de morula ou de blastocyste. Qui verrait un assassinat d'être humain dans leur élimination ? Et dans un racisme méprisant on se refuse à reconnaître la personne humaine à son origine, la conception. Par quel impensable miracle, la fixation dans l'utérus indispensable à la survie, comme plus tard la naissance, serait-elle source de l'individualité comme de la grossesse alors que le seul début, la seule nouveauté est la conception.

Si on peut aujourd'hui réaliser des conceptions in vitro dont personne ne nie la nature humaine, on ne peut les fixer dans l'utérus que si celui-ci a été préparé à les recevoir dans un état hormonal de grossesse préalablement provoqué artificiellement.

Un aspect important de notre travail informatif : rétablir le vrai et plein sens des mots en refusant les mensonges ou les vérités partielles, tendant à nier le crime abject de l'assassinat prénatal.



Dr Paul Chauchard

© Laissez-les-Vivre – SOS Futures Mères, décembre 1983

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