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HISTORIQUE DE LAISSEZ-LES-VIVRE – SOS FUTURES MÈRES



IMPRIMERNote doctrinale XXV : L'amour joyeux de la vie

LLV – SOS FM c'est le rassemblement amical de tous ceux qui aiment ce don merveilleux qu'ils ont reçu et qu'ils transmettent, la vie, la sage passion de la vie, la mystique de la vie. C'est croire en la vie, qu'elle est bonne. C'est donc s'engager de tout son cœur dans une lutte dans l'amour (la force non violente de la douceur) pour la défense, la promotion de toute vie humaine de la conception à la mort naturelle, cet apostolat base de notre mouvement. Heureux de vivre même dans la faiblesse, les maladies, les infirmités, la vieillesse, nous voulons donner à tous, faire découvrir, rendre possible à tous le bonheur de vivre. Nous voulons un droit au bonheur de vivre dont personne ne doit être privé par interruption de vie généralisée (IVG d'avortement ou d'euthanasie, aide et justification du suicide, limitation raciste du droit de vivre). Tous unis nous aidant à mieux vivre, nous voulons une société de mieux vivre un civisme de la joie de vivre.

Comme le demandait à Utrecht, face aux revendications chagrines des ignorants du bonheur de vivre, notre cher humaniste de la vie Jean-Paul Il, nous voulons « stimuler, par le témoignage de la parole et de l'exemple une authentique Culture de la Vie ».

Mais la culture n'est pas une idéologie. C'est le travail obstiné et inlassable du cultivateur qui veut faire grandir dans la joie ses plantes et ses bêtes: une tradition si dévaluée en ces temps de productivité mécanique où seule la publicité d'un fromage veut encore que la vache rit, seul moyen d'une bonne viande !

Amoureux de la vie unissez-vous par dessus les frontières des idéologies, appuyés sur le seul réel. La bonne vie ce n'est pas d'avoir plus qui conduit aux misères de la richesse une des causes des maladies de la civilisation. Danger du trop comme du trop peu. Il faut "être plus", ce "plus être" source du vrai " mieux être" et qui est possible à tous quand on sait la direction où le trouver.

La pédagogie de la joie de vivre, l'enthousiasme pour la vie meilleure elle nous a été scientifiquement définie par ce biologiste mystique dont l'optimisme était dans la lutte pour l'optimum, le combat contre la patholo-gie du mal, la croyance pessimiste à la fatalité du mal, il s'agit bien entendu de ce méconnu le jésuite TEILHARD DE CHARDIN, cet apôtre de l'amour, ou mieux de l'amorisation dans la chasteté.

N'ayons pas peur, dit-il, de proclamer notre volonté de bonheur pour chacun et pour tous. Mais quel bonheur ? Celui du but de la vie. Donc pas celui des paresseux et jouisseurs, mais celui des ardents, de ceux qui veu-lent atteindre le sommet dans la clarté du matin en évitant les précipices de droite et de gauche, donc le bonheur dans l'effort souriant et détendu.

Il s'agit donc d'apprendre le secret du bonheur de vivre. D'abord se centrer sur soi, bonheur de grandir jusqu'au bout de la vie malgré les diminutions et les affaiblissements : savoir s'aimer en développant harmo-nieusement cette vie que nous avons reçue. Mais on ne peut s'aimer qu'en aimant les autres, tous les autres, en les respectant pour ce qu'ils nous apportent par leurs différences. Bonheur donc de ce décentrer sur l'autre, ce qui est aimer. Loi de l'équilibre et du bonheur, aimer son prochain comme soi-même, aimer sa vie pour aider les autres à aimer la leur. Mais tout ceci c'est voir dans le progrès de la vie un idéal et c'est le sommet du bonheur, se décentrer sur un plus grand que soi, le bon-heur d'adorer. Plus heureux ceux qui savent que de ce plus grand que soi est une personne car leur amour de la vie, de faire grandir la vie n'est pas limité par la mort. Dans cette perspective il ne s'agit pas de perdre la vie, mais de sa promotion, son accomplissement suprême dans ce qui est justement appelé vie éternelle à laquelle nous préparent tous les efforts de bonheur de notre vie d'ici-bas dont personne ne doit être volontairement privé.

Dr Paul Chauchard

© Laissez-les-Vivre – SOS Futures Mères, septembre 1985

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