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IMPRIMERLe dossier noir des avortoirs

Depuis le 3 mai 1975, les délégués de "Laissezles Vivre" ont collecté des informations précises sur les avortoirs dans leur région.

Le nombre des avortements peut ainsi être connu. II oscille, dans les départements étudiés, entre 3 et 4 pour 1 000 habitants, sauf dans le Midi et la Région parisienne où les chiffres s'établissent entre 7,8 et 9,7 pour 1 000 habitants. Des extrapolations aboutissent, pour la France métropolitaine, à des chiffres compris entre 260 000 et 500 000 par an et le chiffre de 350 000 par an, qui apparaît comme vraisemblable, correspond à un avortement pour deux grossesses.

II y a augmentation, depuis la loi Veil, du nombre des avortements : en 1974, la surveillance des mouvements qui encourageaient l'avortement permettait d'évaluer le nombre des avortements à 150 000 en comptant ceux pratiqués à l'étranger sur des Françaises. En outre, tout porte à croire que le nombre des avortements va encore croître. L'augmentation du nombre des avortoirs en janvier 1976 le fait penser.

Dans le Nord, l'Ouest ou l'Est, la plupart des Centres hospitaliers d'interruption volontaire de grossesse sont tenus par des médecins introduits à ce travail par raccroc. On dénonce à cet égard des situations très anormales. Dans ces mêmes régions, le secteur privé à tendance à éviter l'avortement qui est culpabilisé par le public.

Dans le Midi et la Région parisienne, la situation est plus sombre. Après avoir cité certaines anomalies, dont celles perpétrées à Grenoble ne sont pas les moins instructives, on aborde la réalité parisienne en stigmatisant trois maternités de l'Assistance publique et des cliniques "londonniennes" des XIe, XIVe et XVe arrondissements de Paris qui entretiennent des relations avec certains mouvements d'opinion – éventuellement à but lucratif.

P. Vignes

© Laissez-les-Vivre – SOS Futures Mères, avril 1976