A
la suite du PROCÈS de Bobigny, "l'Association des Médecins pour
le Respect de la Vie" (1) a publié le communiqué suivant :
Le
bureau de l'Association des Médecins pour le Respect de la Vie,
réuni le 23 novembre 1972, tient à exprimer publiquement son soutien
au Conseil national de l'Ordre et à son Président jour avoir désavoué
des médecins dont les propos tombaient directement sous le coup
de la juridiction disciplinaire de l'Ordre. La raison d'être de
ce dernier est, en effet, de rappeler et de faire respecter l'éthique
de la profession médicale, qui est de guérir, non de tuer, de
sauver les enfants, non de les supprimer.
L'Association,, soucieuse de combattre, conformément à sa déclaration
fondamentale, toutes les formes d'aliénation de la vie humaine,
entend lutter contre l'avortement qui en constitue l'un des aspects
les plus actuels. Frappant des êtres innocents et sans défense,
il est assurément le plus ldche des meurtres, et sa légalisation
consacrerait l'incapacité de notre société à protéger le droit
à la vie des plus déshérités. Elle exhorte les médecins à promouvoir
les réformes nécessaires à la disparition de ce fléau social,
et à dire non au permis légal de tuer.
(1)
66, rue Daguerre, 75014 PARIS.
© Laissez-les-Vivre
SOS Futures Mères, janvier 1973
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