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IMPRIMERQuand les douaniers donnent l'exemple à M. Taittinger

Les douaniers français ont retenu plus de six heures deux autocars qui ramenaient soixante françaises des Pays-Bas où elles s'étaient fait avorter. Ces douaniers savaient que les infractions ne sont jamais isolées, et leur fouille a permis de trouver un sac contenant sept mille pilules anticonceptionnelles.

L'importation de ces pilules est contraire à la loi Neuwirth et pourrait donner lieu à des pour suites si quelqu'un s'en souciait au ministère de la Santé au chez M. Taittinger.

Les douaniers cependant font leur métier. Ils sanctionnent l'importation des denrées... quelles qu'elles soient. Aussi n'ont-ils relâché les responsables des autocars qu'après leur avoir fait payer une amende transactionnelle de mille francs.

Enregistrons le zèle des douanes françaises, et retenons que l'État entend conserver un droit de regard sur le trafic international de produits anticonceptionnels qui s'organise à nos frontières : aurait-il été plus difficile de demander
raison à ces touristes d'un nouveau genre, des vies humaines dont sont allées ainsi se "libérer" à l'étranger ? La vie de soixante enfants aurait-elle aujourd'hui moins de prix que les intérêts des fabricants français de contraceptifs ?

Plusieurs organes de presse français ont publié des adresses d'avortoirs et l'on se vante, ici et là, d'organiser des départs de cars ou d'avions charters pour des circuits d'un jour d'où les enfants, eux, ne reviendront pas. Les autorités de police savent, les tribunaux, les préfets, sont informés, mais on attend les « instructions de Paris »...

Un notable de Reims m'écrivait récemment à ce propos : « Je souhaite que Monsieur le Garde des Sceaux prenne, en cette affaire, une position digne de lui-même et de la justice française qu'il incarne actuellement. » Que ne l'écrit-il directement à M. Taittinger, ministre de,la Justice et Garde des Sceaux, 13, place Vendôme, 75001 Paris.

P. VIGNES

© Laissez-les-Vivre – SOS Futures Mères, décembre 1973

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