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IMPRIMERHors la loi Veil !

Face aux inconditionnels de l'avortement de l'enfant non désiré qui, affirmant que l'avortement est un droit et une fête, refusent d'y voir un problème psychologique pour la femme quia obtenu ce qu'elle revendique, il y a tous ceux qui pensent que ce n'est pas si simple et que la femme a besoin d'une aide qui ne se limite pas à l'adresse de l'avorteur et à l'aspect financier.

Parmi eux, il y a ceux qui admettent le droit de la femme à avorter, si elle le désire, et qui veulent aider la femme à assumer, à réussir psychologiquement l'avortement un assassinat prénatal (1) les a remédier à une blessure inconsciente, "Laissezles Vivre" est ici en opposition absolue.

Mais parmi tous ceux qui, comme nous, estiment l'avortement un assassinat prénatal criminel et qui voudraient non l'interdire simplement – ce qui conduit à l'avortement clandestin – mais convaincre la femme qu'elle peut y renoncer dans son intérêt, il en est avec qui nous ne pouvons être d'accord. Ils acceptent en effet de collaborer à une loi criminelle considérée comme moindre mal pour appliquer correctement son effet dissuasif si négligé et dans la perspective d'une amélioration de la loi dans un sens restrictif.

II ne s'agit nullement de nier que des enfants ont ainsi été sauvés dans l'aide psychologique à des femmes qui ne voulaient pas avorter, mais s'y croyaient contraintes et à des femmes qu'on a fait changer d'opinion alors qu'elles demandaient l'avortement. Mais il reste les autres, tous ces enfants morts parce qu'on a respecté la soi-disant liberté d'une femme qu'on n'a pas su convaincre dans un échec du conseiller qui croit avoir rempli son rôle. Mais hélas, ce rôle dans le cadre de la loi, c'est cette signature qui autorise l'avortement en attestant l'entrevue et qui fait d'un opposant à l'avortement un pourvoyeur de celui-ci.

C'est à cette complicité que nous nous refusons en nous situant volontairement hors de la loi et de ses structures, de son aide financière. Notre NON à l'avortement légal ou clandestin est absolu. Absolu notre OUI à la vie et à la maternité. C'est cela l'indispensable spécificité de notre réseau "S.O.S. Futures Mères" qu'il faut distinguer des initiatives apparemment similaires qui n'ont pas la même rigueur.

L'avortement, ce crime absolu contre un innocent, ne saurait en rien être un moindre mal ; il n'y a pas de cas où il soit tolérable. Une porte ne peut être qu'ouverte ou fermée. Si on accepte de l'entrebailler, tout sera vite emporté. Cette loi inappliquée est inapplicable et il en sera de même de toute loi plus ou moins restrictive qui finalement permettra tout. Et il en est de même de l'avortement postnatal c'est-à-dire de l'euthanasie. C'est un devoir humain que de s'acharner à défendre la vie sans restriction.

C'est seulement grâce à cette fermeté qu'on rendra nécessaires les mesures légales positives qui permettront la suppression de l'avortement. Il s'agit de libérer la femme dans sa maternité et par sa maternité et non de la libérer de sa maternité pour en faire comme l'homme, un robot consensuel.

Ce sera l'objet de nos réflexions au Congrès de Montrouge.

(1) Un assassinat est juridiquement un crime prémédité, ce qui est exactement le cas de l'avortement.

Dr Paul Chauchard

© Laissez-les-Vivre – SOS Futures Mères, octobre 1978

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