II
y avait dans le droit romain de la Rome antique, pour le père
de famille, le droit de vie et de mort sur ses enfants.
Le
père de famille était en somme le magistrat de première
instance dans les cas de faute commise par ses enfants. Si dans
un délai de deux mois la sanction n'avait pas été
administrée, l'affaire passait devant les tribunaux officiels
de Rome.
On
notera que le pouvoir de sanction allait très loin, jusqu'au
droit de mort. Mais qu'il s'agissait d'un pouvoir de sanction
et que le droit romain n'admettait pas que le père de famille
le pater familias tuât un de ses enfants
sans faute grave de la part de ce dernier, et en somme pour sa
simple convenance personnelle.
Il
était
habituel dans la France, il y a quelques décennies da considérer
la Rome antique comme une cité déjà évoluée
juridiquement, mais cruelle et barbare.
La
France de Valéry Giscard d'Estaing et de Simone
Veil étroitement unis dans la loi dite loi Veil, donne
à la femme le droit de mort sur airs enfants innocents,
encore dans son sein, et autant de fois qu'elle le veut, et selon
son bon plaisir, par pure convenance personnelle. II ne s'agit
plus d'un droit de sanction sévère (la mort) pour
une faute grave, il s'agit d'un droit de mort et sans faute de
le part de l'enfant et ne correspondant à aucune sanction,
mais décidé par pure convenance, sans avoir à
donner la moindre explication.
La
France va ainsi dans le domaine de la barbarie, de la cruauté
bien au-delà de la Rome antique. Elle est arrivée
au stade de l'acceptation du crime absolu vis-à-vis d'êtres
humains absolument innocents. C'est l'acceptation du phénomène
criminel à son niveau maximal.
Son
enfant étant pour une femme l'être ayant avec elle
le lien de parenté le plus étroit, le plus direct
avec son mari, autre parent le plus proche, II n'y a plus aucune
raison qu'on né donne pas à la femme la droit de
tuer son mari par pure convenance personnelle, ce qui est parfaitement
dans la ligne de ce qui vient d'être fait, parfaitement
dans la politique féministe ou pseudo-féministe
actuelle, et cette nouvelle extension du droit féminin
ne saurait qu'être acceptée en toute logique et en
toute simplicité. Et comme on ne saurait revenir sur des
droits acquis et sur ce qui est pour lu partis de gauche et libéraux
avancés, la plus grande conquête sociale du siècle,
ce nouveau droit à toutes les chances d'être définitif.
La
France de 1979 va donc bien au-delà dans la cruauté
du droit de la Rome antique, elle arrive à l'introduction
dans la loi du droit au meurtre vis è vis de l'innocent
complet pour raison de pure et totale convenance personnelle.
Elle introduit dans la loi le crime absolu.
Comme
nous sommes nous des anormaux en marge de l'opinion moyenne actuelle,
nous considérons que ce bond en arrière, très
au-delà du droit romain le plus cruel ne nous prdlette
pas dans un futur radieux et lumineux mais nous replonge dans
les ténèbres antiques les plus passéistes
que l'on puisse imaginer, si tant est que nos lointains ancêtres
avaient bien un degré de criminophilie aussi poussé
ce qui n'en nullement établi. Les textes anciens
font bien allusion à des murs anormales avec le massacre
des innocents, il y a bien eu des décisions de tuer les
nouveaux-nés màles dans tel épisode de l'histoire,
mais à notre connaissance, aussi loin que l'on remonte
dans le passé, le meurtre des innocents uns défense
per pure et complète convenance personnelle, le crime absolu
n'était jamais passé dans la loi établie
et permenente. II y a eu des massacres occasionnels, mais pas
de lois établies et permanentes autorisant le crime absolu.
Notre
société a atteint ainsi l'extrême fond de
l'esprit de crime.
NAZISME ?
Ce
droit au crime absolu sur des êtres complètement
innocents et complètement sens défense est en outre
considéré comme un tabou, lui-môme absolu,
qu'il en indécent de contester. Quand nous essayons timidement
de suggérer qu'il y a peut être d'autres solutions,
nous sommes immédiatement considérés comme
des débiles, des réactionnaires et bien entendu
comme des fascistes ou des nazis, alors que nous sommes précisément
lu antagonistes complets des nazis qui ne respectent pas la vie
humaine, qui pratiquent des meurtres sur des innocents, massivement
, comme les français d'aujourd'hui.
Quand
nous suggérons qu'il y a peut-être d'autres solutions,
nos adversaires nous assènent l'argument décisif
pour eux : vous voulez donc que l'avortement soit fait dans de
mauvaises conditions, ce qui signifie que l'avortement étant
un droit absolu et prioritaire, et que le fait devant exister
de toutes façons, il ne peut plus âtre question de
le discuter lui, mais seulement de discuter la manière
de le faire. Autrement dit, il n'est pas question que l'avortement
ne soit pas fait. II ne peut être question que de savoir
comment on le fait. Et nous sommes des affreux é oser en
mettre en cause le principe. Et des abominables à oser
présenter des méthodes qui ne seraient pas les meilleurs
méthodes de meurtre.
Notre
société actuelle est bien une société
qui considère le droit de tuer comme un droit absolu, au
dessus des autres. C'en une société qui ne peut
pas se passer du droit de tuer, et qui admet à priori,
comma un postulat premier, que le droit de tuer un enfant innocent
est non seulement un droit
normal, mais un droit absolu, la discussion ne pouvant plus porter
et subsidiairement que sur les modalités. On comprend que
nos positions soient complètement Irréductibles
et Inconciliables.
CLANDESTINITÉ
Revenons
sur l'argument : alors vous voulez que l'avortement soit fait
dans de mauvaises conditions. Argument sans réplique dans
l'esprit de ses promoteurs. Plusieurs remarques s'imposent : D'abord
l'avortement clandestin persiste, et ceci est officiellement reconnu
par le Ministre de la Santé en personne, qui reconnait
que le chiffre des avortements est nettement supérieur
à celui des légaux déclarés, ce qui
est admettre que le clandestin persiste. La loi Veil n'a donc
en aucune façon supprimé l'avortement clandestin
fait par définition pour les adversaires dans de mauvaises
conditions. Donc le système employé soi-disant pour
lu supprimer n'est pas bon puisqu'ils persistent.
La
différence entre les a bonnes conditions a et les a mauvaises
s n'est pas si radicale que lu défenseurs de la loi le
prétendent. Il y a aussi des morts dans le légal
(embolies, accidents d'anesthésie, perfortations utérines,
etc. .) et des complications dont certaines sont même plus
fréquentes que dans le clandestin fait avec beaucoup plus
de soins et plus lentement que le légal, mis à part
bien entendu les rares avortements folkloriques faits par des
matrones incultes et qui appartiennent plus à la littérature
qu'à la réalité. Les légaux faits
de façon ultra-rapide, àla chaîne, donnent
beaucoup plus souvent des béances du col que les clandestins
à dilatation lente du col. Et les médecins avorteurs
du passé ayant peur de sanctions légales sévères
faisaient beaucoup plus attention que les avorteurs légaux
d'aujourd'hui, psychiatres O.R.L. ou ophtalmologistes, couverts
de toutes façons par les autorités et opérant
pratiquement sans risques personnels même dans les pires
conditions.
La
loi a seulement ajouté des avortements nouveaux à
ceux d'avant qui persistant. Et il n'y a pas d'avortement sans
risque, légal ou non.
Donc
même si le droit de tuer n'était plus légal,
même si cette forme d'homicide volontaire n'était
plus légale, il n'y aurait plus certes de meurtres légaux,
il y aurait toujours un reliquat criminel, on retrouverait le,
clandestins qui n'ont
pas cessé il ne s'agirait pas de réappetition d'un
état antérieur mais simplement de la persistance
de l'état actuel pour les clandestins. Et pour eux la lutte
s'engagerait par une véritable politique familiale et de
prévention sociale des détresses (écoutants
familiaux, etc....).
Nous
luttons contre tous les avortements provoqués, clandestins
ou légaux. Donc, nous ne voulons pas qu'ils soient faits
dans de mauvaises conditions. Nous voulons qu'ils ne soient pas
faits du tout, et nous constatons que la légalisation n'a
pas supprimé tous les risques et qu'il y a toujours de
mauvaises conditions, dans les clandestins persistant mais aussi
dans les légaux.
HOMICIDE
L'avortement
étant un homicide volontaire prémédité
doit rentrer dans le cadre général de l'homicide
volontaire le phénomène n'étant pas lié
à l'âge de la victime, et ne dépendant donc
pas, dans sa nature même, de cet âge, mais de sa signification
intrinsèque.
Ce
point incontestable étant admis, deux remarques s'imposent
encore :
Dans
le domaine de l'homicide, il ne faut quand même pas se polariser
fondamentalement et prioritairement a fortiori exclusivement sur
lu risques courus par le coupable dans l'exercice de ses crimes.
II faut penser à la victime. Et en fin de compte, qui se
préoccupe vraiment des risques courus par le criminel dans
l'exercice de son crime. Quand un gangster se blesse en vous attaquant,
le plaignez vous et pensez vous exclusivement à lui épargner
tout risque dans l'exercice de son agression. Du point de vue
des risques courus par la femme, l'infanticide lui en fait courir
beaucoup moins que l'avortement, et elle peut l'exécuter
elle-même. La situation en plus simple et plus claire.
En
dernière analyse, il ne reste que deux types de société
dans cette affaire, et c'est l'option finale. Celle qui ne peut
se passer du droit de tuer et celle qui veut et peut s'en passer.
Nous sommes pour ce deuxième type et nous prétendons
qu'une société peut se passer du droit légal
de tuer, pour la raison très claire que ceci a existé
pendant des millénaires et existe toujours, ce qui est
la preuve que ceci en possible. II y aura toujours des marginaux
qui enfeindront la loi, comme il y a toujours des crimes, mais
le fait que le crime n'est pas légal en un élément
fondamental du droit qui permet la non-contradiction irréductible
dans l'édifice du droit.
DROIT
EN PLUS, DROIT EN MOINS
Dans
cette affaire, il y a encore le problème du droit en plus
du droit en moins, des droits acquis, des droits perdus ?
C'en une argumentation avancée.
On
nous oppose parfois contre le retour à la suppression du
droit de meurtre, la notion de droit acquis sur lequel on ne saurait
revenir.
La
notion du droit acquis est liée à celle du droit
en plus. Un droit acquis est en effet une acquisition, c'est à
dire un droit qu'on n'avait pas et qu'on a maintenant, donc un
droit de plus.
Or
si l'on peut parler de droit acquis ou de droit en plus, quand
on vous donne par exemple le droit d'aller à la pêche
dans un endroit où c'était interdit, peut-on parler
d'un droit en plus en ce qui concerne le droit de tuer. Pour la
femme elle-même une distinction s'impose déjà.
II y a deux catégories. II y a celle qui veut tuer selon
son intention profonde personnelle, et qui a donc effectivement
une possibilité qu'elle n'avait pas. Mais, il y a celle
qui ne veut pas tuer selon son intention profonde, mais qui subit
les pressions de son entourage. Celle là pouvait s'arquebouter
sur la loi antérieure pour refuser. Aujourd'hui, elle n'a
plus aucun moyen de défense et perd la possibilité
pratique de cette défense. Elle avait là un droit
pratique de refus quelle n'a plus, qu'elle a perdu. Ces femmes
sont entièrement livrées aujourd'hui au chantage
du mari (c'est l'avortement ou le divorce) ou de l',ami (c'est
l'avortement ou je pars), de la société , de l'entourage,
du patron. Toutes celles là ont perdu un recours et pratiquement
un droit de refus très fort qui existait auparavant.
C'est
pour elles par là un droit en moins.
Le
droit de tuer a de plus pour corrélatif obligatoire la
perte du droit de vivre pour les victimes. Et c'est bien pour
elles un droit en moins, et quel droit ! Le premier, le plus essentiel
de tous les droits, le droit de vivre.
Ceci
voudrait dire que certains ont un droit en plus droit de
tuer et que d'autres ont un droit en moins le droit
de vivre. Ceci veut dire que la devise de la République
l'égalité des droits n'a plus aucun sans
et est violée radicalement, puisque les uns ont le droit
de tuer et de vivre et les autres n'ont plus le droit de vivre.
Donner le droit de tuer aux uns, c'est en même temps retirer
le droit de vivre aux autres. C'est pour eux un droit perdu, soit
le contraire d'un droit acquis.
Donc,
pour que les "autres" retrouvant le droit de vivre perdu
il faut que le droit de tuer disparaisse.
On
ne saurait donc accepter la formule du droit acquis pour le droit
de tuer, formule qui crée l'inégalité radicale
entre les hommes et rend caduque un des principes fondamentaux
de la République, dûment inscrit dans la Constitution.
II faut donc retrouver un droit perdu et réobtenir pour
tous, quelque soit l'âge un droit de plus par rapport à
la situation actuelle : le droit de vivre, le premier de tous.
TOLÉRANCE
RELIGIEUSE
On
vous dit encore : vous, chrétiens. vous pouvez penser ce
que vous voulez, mais vous n'avez pas le droit d'imposer votre
façon ne penser aux autres, aux non-chrétiens.
D'abord,
il n'y a pas que les chrétiens qui respectent la vie Humaine,
c'est oublier donc que le Respect de la Vie n'est pas seulement
une notion chrétienne, mais appartient au droit naturel,
qui est une conception de droit conforme au bien des hommes et
admise par des non-chrétiens. Certains nient purement et
simplement l'existence du droit naturel. qui selon eux n'existe
pas. Laissons pour le moment cette discussion. Et remplacons l'expression
« vous chrétiens » par « vous
qui acceptez le Respect de la Vie dans votre propre comportement »,
vous n'avez par le droit de l'imposer aux autres, à ceux
qui ne l'acceptent pas.
Cet
argument très répandu et mis en avant par de nombreux
chrétiens nous parait particulièrement grave. Outre
qu'il est contraire à la notion d'évangélisation,
qui devrait être importante pour les chrétiens et
qui consiste à convaincre ou à s'efforcer de convaincre
les autres, il a une importance d'un tout autre ordre.
II
n'y a aucune raison que cet argument ne s'applique pas à
d'autres domaines que l'avortement et le Respect de la Vie humaine.
II peut s'appliquer à tous les domaines de la vie en société.
Dans l'exemple vous ne tuez pas votre voisin de palier, mais vous
ne devez pas vous opposer à ce que lui tue son voisin,
si c'est dans sa philosophie (ce voisin pour lui pouvant être
vous-même (1). Vous ne volez pas parce que c'est contraire
à votre philosophie mais vous n'avez pas le droit de vous
opposer à ce que les autres volent, si cela est dans leur
philosophie.
Vous
respectez le code de la route, et vous ne doublez pas en haut
d'une cote de l'autre coté de la ligne jaune, parce que
c'est dans votre philosophie, mais vous n'avez pas le droit d'exiger
que les autres la respectent aussi.
Vous
ne trichez pas au jeu, mais vous ne devez pas vous opposer à
ce que les autres trichent, si c'en dans leur philosophie.
Bref,
ce type de raisonnement aboutit à la destruction de toute
loi, dans tous les domaines et aboutit à la création
dans un même pays d'un double secteur, l'un où les
lois sont appliquées, l'autre où les lois ne le
sont pas et ne le sont dans aucun domaine, et le secteur de la
loi doit se laisser exterminer par l'autre, puisque le respect
de la loi, le respect de la vie ne sont pas dans sa philosophie
et que vous ne devez pas influencer la philosophie de l'autre.
Cette
conception aboutit bien à la destruction de toute vie sociale
organisée.
C'est
en soi un phénomène de désintégration
de la société et un retour à l'inorganisation
primitive, toute société étant par définition
un processus d'organisation.
RESPONSABILITÉ
En
résumé, à moins d'admettre la désorganisation
totale de la société, le processus d'organisation
doit chercher à s'imposer àl'ensemble de la société.
Et le Respect du droit à la Vie est le premier de tout
les droits à faire respecter.
II
est le pivot fondamental de toute société organisée
sans lequel existent les plus graves désordres, et sans
lequel on assiste à la désorganisation de toute
société organisée et à la disparition
pas seulement de cette loi, mais de toutes les lois.
Donc
au nom de l'évangélisation, les chrétiens
sont normalement conduits à essayer de convaincre les non-chrétiens.
Mais en plus, et d'autre part, dans une société
on ne peut pas admettre que la loi ne s'applique qu'à une
partie seulement des individus de cette société,
sous prétexte que la philosophie des uns est différente
de celle des autres.
II
est évident que si la majorité est pour le crime,
elle peut faire le même raisonnement et doit logiquement
imposer sa loi, et le respect de la vie entre alors dans un ghetto
et dans la clandestinté. Mais dans ce cas, cette société
se déchire dans ces crimes et l'océan des crimes
ne s'arrête que sur les limites du ghetto de la vie.
Cette
société qui admet le meurtre légal des innocents
plus archaïque et plus barbare que la société
romaine antique qui n'admettait le droit de mort que pour les
coupables, est aussi une société de cruauté.
A-t-elle songé à la souffrance des enfants qu'elle
tue. Elle les réduit en morceaux ou en bouillie, parfois
sans avoir pris la peine de leur éviter de souffrir. Elle
est ignoble. Ces enfants quelquefois avortés par césarienne
sans être tués sont maintenus en vie pour faire des
expériences et tués après usage. Ou bien
on s'en sert pour fabriquer différents produits dans un
but mercantile. Cette société patauge dans l'ignoble
et ne le cède en rien à l'hitlérisme.
Certains
avancent qu'il existe un véritable marché de l'expérimentation
des ftus humains. Des ftus de plus de 27 semaines
sont décapités, utilisés tête coupée
en survie pour l'expérimentation pharmacologique. Actuellement
selon certaines sources, ce marché est prospère
et des femmes se font spécialement avorter pour ces expérimentations
parfois dans un but lucratif.
Les
êtres unicellulaires ont une sensibilité. A fortiori
il existe donc chez le ftus une sensibilité, puisqu'il
existe un système nerveux. Ces plus faibles d'entre les
humains, sont ainsi tués bien qu'innocents, torturés
et vendus comme des objets. Nous sommes au fond de l'horreur.
S'est-on préoccupé de l'anesthésie de l'enfant
lors de son meurtre par avortement ? En aucune façon. Il
existe aussi un aspect juridique a qui appartient le foetus, et
la femme peut-elle en disposer pour le vendre aux expérimentateurs
? Un être humain peut-il en vendre un autre comme un objet
?
De
tels faits, conséquences directes de la légalisation
de l'avortement et du laxisme total des pouvoirs publics en la
matière jugent non seulement une loi, mais aussi une société
pourrie par la loi.
Des
faits tels que le nouveau code de déontologie médicale
représentent un glissement très grave de la civilisation.
Les médecins n'obéissent plus à leur éthique,
mais au corps politique qui n'a aucune qualité pour leur
dicter leur morale et qui pourrait permettre demain quand il le
voudra l'euthanasie et la psychiatrie politique comme dans les
régimes totalitaires, en URSS et dans le régime
nazi.
On
a longtemps discuté la responsabilité du peuple
allemand pendant l'hitlérisme. II apparait certain aujourd'hui
que la plus grande partie du peuple allemand ignorait ce qui se
passait dans les camps hitlériens, et II était très
difficile à ceux qui savaient de protester dans un régime
totalitaire, policier, sauvage et qui ne s'embarrassait ni de
légalité, ni du respect de la vie pour tuer les
opposants.
A
la différence du peuple allemand, le peuple français
d'aujourd'hui est parfaitement au courant, parfaitement consentant
et parfaitement complice, même si un groupe de français
mène le combat pour la Respect de la Vie et la civilisation.
Ce n'est pas nous, mais les passéistes, les arriérés,
les obscurantistes et les barbares , les pouvoirs publics, les
mass média et les intellectuels directeurs de plusieurs
grands partis qui imposent pour le moment leur philosophie.
Ils
sont encore capables d'imposer leur loi. Il dépend de nous
et de nous seuls qu'ils ne la soient plus demain.
(1)
Ce qui pose le problème de la légitime défense,
en supprimant ce droit (un droit de moins)
Dr
Tremblay
© Laissez-les-Vivre
SOS Futures Mères, octobre 1979
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