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LA LOI VEIL, SES PROLÉGOMÈNES & SES SUITES



Infâmante, hypocrite et déjà dépassée,
IMPRIMERla loi Veil doit être abrogée

Jour sombre à l'Assemblée Nationale, une majorité de rencontre adopte la loi Veil.

Le 20 décembre 1974, mettant un terme à de longues discussions dans lesquelles Laissez-les Vivre avait tenu à faire entendre sa voix, l'Assemblée Nationale entérinait la loi Veil.

Loi infâmante parce que responsable du meurtre qui s'annonce de centaines et de centaines de milliers d'enfants innocents dont le Ministère, le Parlement et le Gouvernement croient s'être ainsi débarrassés.

Loi hypocrite parce que si les protagonistes de la loi d'avortement ont à l'envi répété qu'ils entendaient au moyen de ce texte manifester une sollicitude profonde aux mères en détresse, ils ont en bloc refusé, à l'image de Mme Veil et de son chef M. Giscard d'Estaing, de leur apporter la seule aide qu'elles demandent vraiment, c'est-à-dire le soutien fraternel et matériel qui leur manque si souvent lorsque se fait sentir le poids d'une naissance inattendue.

Loi dépassée enfin, parce qu'elle est déjà inapplicable et contestée aussi bien par les tenants de la mort des enfants que par les défenseurs de la vie humaine.

En réalité, il n'y a plus de loi, nous entrons simplement dans la phase hallucinante de l'avortement de masse. Et si les fonds publics de l'Assistance médicale gratuite ne sont pas suffisants pour l'organiser, on sait déjà que les capitaux des avorteurs de Grande-Bretagne et des Pays-Bas ne demandent qu'à investir dans les avortoirs français, ce qui ne saurait tarder.

On connaissait déjà la démagogie financière, nous connaissons maintenant la démagogie du sang, dans laquelle une certaine droite a autant de responsabilité qu'une certaine gauche.

On ignore encore de quel département ministériel relèveront les problèmes sans nombre qui vont maintenant se poser, et avec qui il faudra traiter pour les résoudre. Devrons-nous dire « Mme le Ministre de la Santé publique et de l'Avortement réunis »ou bien devrons-nous réserver cet honneur complémentaire à l'excellent chrétien qu'est M. Lecanuet, ministre de la Justice, dont le suppléant, sénateur de Rouen, a prudemment voté contre le projet soutenu, après quels revirements, par son chef de file ?

II est clair en tout cas que cette loi Giscard-Veil du 20 décembre 1974, infâmante, hypocrite et déjà submergée par les flots de sang qu'elle engendre, devra être abrogée, et c'est à quoi nous allons tous, d'un même cœur, nous employer.
Puisque le Conseil Constitutionnel, saisi dans l'intervalle par nos amis parlementaires, n'a pas voulu déclarer qu'elle est en tous points contraire aux lois fondamentales de la République.

Bon nombre de députés et de sénateurs ont reçu ces derniers jours, de certains de leurs électeurs, des lettres d'adieu ; d'autres, nombreux aussi, ont été félicités pour leur refus courageux et lucide d'un projet de loi de mort dépassant en horreur son triste prédécesseur, le projet Messmer-Taittinger-Poniatowski, mort avant sa naissance.

L'ampleur du mouvement devrait faire réfléchir les actuels responsables : elle est à la mesure de la force de conviction et de la détermination de tout un peuple.

F. Delibes

© Laissez-les-Vivre – SOS Futures Mères, mars 1975

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