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IMPRIMERUn nouveau marché commun

Mais la palme, dans cette course à l'abjection, est à décerner au magazine "Elle". Celui-ci a embauché, pour la circonstance, une infirmière anglaise qui se glorifie d'avoir « supervisé plus de 30 000 opérations », les deux cliniques dans lesquelles elle travaillait s'étant, aussitôt après la légalisation du fœticide en Grande-Bretagne, « totalement consacrées à l'avortement ». Elle évoque avec fierté ces salles d'opérations perfectionnées, « organisées comme des chaînes de montage » D'autant plus que les infirmières peuvent s'y faire « jusqu'à 50 livres de gratification par semaine à côté de leur salaire ».

Cette bienfaitrice de l'humanité joue un rôle psychologique important. « Les infirmières compréhensives peuvent faire disparaître presque totalement le sentiment de culpabilité chez une avortée en lui faisant comprendre qu'elle n'est pas seule à le faire et que c'est son droit ».

Vous avez compris : ce long article sur vingt colonnes, avec photographies de femmes heureuses dans de doux lits blancs, est destiné à former le jugement de nos électrices « qui auront à faire connaître leur opinion lorsqu'il s'agira d'aménager notre vieille loi... ». Et notre infirmière anglaise, qui milite déjà pour le marché commun du massacre, termine par une profession de foi : « Je crois que la loi en faveur de l'avortement est un des actes de législation les plus humains passés dans ce pays ». Tandis que la rédaction du journal fait encadrer en caractères gras le projet Boulin, « qui va même légèrement plus loin » que la proposition Peyret. Dès lors, « une nouvelle loi française sur l'avortement a de fortes chances d'être adoptée en 1972 ».

Nous sommes avertis.

© Laissez-les-Vivre – SOS Futures Mères, octobre 1971