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AVORTEMENT ET MÉDECINE



IMPRIMERNature et définition de l'acte médical

De très graves confusions se sont glissées dans l'esprit d'un large public et dans celui de nombreuses autorités responsables et personnalités à ce propos.

Elles se retrouvent dans le précédent projet de loi gouvernemental sur l'avortement et bien entendu dans les projets comparables.

L'utilisation d'un instrument médical ne définit pas un acte médical : si je vous coupe la carotide avec un bistouri (instrument médical) pour vous tuer, je ne fais pas un acte médical.

L'utilisation d'un produit médical ne définit pas un acte médical : si je prends 10 grammes de digitaline (produit médical) pour me suicider, je ne fais pas un acte médical.

L'utilisation d'un instrument médical par un médecin ne définit pas un acte médical : si un médecin tue son voisin en lui sectionnant l'artère iliaque avec un bistouri, il ne fait pas un acte médical.

L'utilisation d'un produit médical par tin médecin ne définit pas non plus un acte médical : si un médecin vous injecte 3 grammes de cyanure de mercure (produit médical ) pour vous tuer, il ne fait pas un acte médical.

L'utilisation d'une technique médicale par un médecin ne définit pas un acte médical : si le même médecin vous injecte par voie intra-veineuse (technique médicale) les 3 grammes de cyanure de mercure ci-dessus pour vous tuer, il ne fait pas un acte médical.

L'utilisation d'un instrument médical (seringue, bistouri, etc.), d'un produit médical (digitaline, cyanure de mercure, etc.), d'une technique médicale (injection intraveineuse, etc.) dans un local médical (hôpital, etc.) par un médecin, ceci pour vous tuer, n'est pas un acte médical. Les médecins nazis diplômés tuaient dans des services officiels allemands avec des techniques médicales et des produits médicaux, et cc faisant ils n'exécutaient pas des actes médicaux.
L'utilisation des connaissances scientifiques concernant la physiologie humaine et tout ce qu'un médecin doit savoir ne définit pas un acte médical. Le médecin sait (connaissances scientifiques) que l'injection de 3 grammes de cyanure
de mercure est mortelle (on injecte normalement 1 cgr). Quand il injecte ces 3 grammes de cyanure de mercure faisant ainsi appel à ses connaissances scientifiques, ceci petit vous tuer, (et il le sait) il n'exécute pas un acte médical.

Aucun des critères précédents ne définit donc un acte médical : l'acte médical se définit par sa finalité qui est de servir la santé et la vie grâce aux connaissances scientifiques médicales (on peut servir la vie en effet autrement que par des connaissances scientifiques médicales (l'application du Code de la route sert la vie).

La connaissance; scientifique fournit les moyens, elle ne fournit pas les buts.

La médecine est une science orientée dans un but déterminé qui est de servir la vie et la santé. Elle choisit parmi les connaissances scientifiques celles qui permettent d'atteindre ce but et elle exclut celles qui ont un but opposé, c'est-à-dire qui permettent de tuer. Le médecin utilise exclusivement les premières. C'est la différence fondamentale qui le sépare de ceux qui utilisent ces connaissances et ces techniques pour tuer. Cette distinction crée la limite infranchissable entre le médecin et le non-médecin.

Ainsi tuer un enfant volontairement par une technique médicale n'est pas un acte médical, même s'il est exécuté par un "médecin", "médecin" qui perd cette qualité dans cet acte.

L'avortement qui consiste à tuer un enfant ne peut pas être un acte médical même s'il y a utilisation de techniques médicales et de produits médicaux et l'article 63 du Code pénal explique avec beaucoup d'exactitude le rôle que le médecin a à jouer dans la pathologie obstétricale où la vie de la mère est en danger. II explique exactement l'attitude authentiquement médicale dans cette circonstance. Cet article concerne la loi d'assistance à personne en danger et dans celte circonstance, il y a non pas une mais deux vies en danger (celle de la mère, celle de l'enfant qui court un risque mortel par l'idée d'avortement), deux vies auxquelles l'article 63 prescrit de porter secours.


Les hommes qui utilisent les techniques médicales et les connaissances scientifiques se divisent en deux groupes :
1° ceux qui les utilisent pour sauver la vie et améliorer la santé : ce sont les médecins authentiques qui seuls appartiennent au corps médical ;
2° ceux qui les utilisent pour tuer et qui peuvent être tout ce qu'on voudra : des tueurs à gages, des exécuteurs de la volonté de tiers, puissance publique ou personne privée (cette catégorie existait dans le régime nazi) mais il ne s'agit pas de médecins. II s'agit de personnes ayant des connaissances médicales mais qui s'en servent pour tuer sur ordre.

C'est une catégorie qui n'a rien à voir avec le corps médical et qui ne petit lui être mélangée en aucun cas. Ces personnes n'ayant pas le respect de la vie ne peuvent pas pénétrer dans le corps médical, le respect de la vie par le médecin étant la condition première de la confiance du malade dans le médecin et la condition première de l'appartenance au corps médical.

Si les autorités politiques françaises s'obstinent à vouloir imposer le meurtre légal, elles devront constituer un corps
sé ialisé de tueurs complètement séparé de la profession péci médicale. Ces notions devaient être formellement rappelées à la veille d'un débat capital.

E. Tremblay

© Laissez-les-Vivre – SOS Futures Mères, décembre 1974

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