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AVORTEMENT ET MÉDECINE



IMPRIMERRein artificiel ou avortement

II y a beaucoup d'urémiques, dans notre pays qui meurent faute de traitement.

Quand le rein ne fonctionne plus, on peut maintenant vivre en venant, tous les trois jours, passer 6 à 12 heures près d'un rein artificiel afin d'épurer son sang. II y a plusieurs milliers de malades qui vivent ainsi et qui vivent longtemps. C'est même la principale planche de salut pour les urémiques, car il est exceptionnel qu'un sujet puisse recevoir en greffe le rein d'un proche parent, sa maman par exemple, si cette dernière réunit la double condition d'être encore assez jeune et d'avoir des groupes tissulaires que son enfant ne rejetterait pas. Nous ne parlons pas des greffes de rein de cadavre qui marchent moins bien qu'on ne prétend.

Mais si le rein artificiel permet de survivre, il coûte cher. II coûte prés de dix millions d'anciens francs par an et par malade : 70 000 à 100 000 F pour nos technocrates. C'est peut-être pourquoi un arrêté d'août 1973 limite le nombre des reins artificiels, dans notre pays, à un taux inférieur aux pays voisins.

Or les experts sont catégoriques, on ne traite en France que la moitié à peu prés des malades qui pourraient tirer profit du rein artificiel. Après 50 ou 60 ans, pour en bénéficier, il faut, en général avoir une famille "musclée" qui ne craint pas d'importuner les médecins.

Ainsi trente millions de francs lourds affectés au rein artificiel permettraient de sauver plus de trois cents malades. C'est mathématiquement certain. II n'y a pas tant de chapitres de la médecine où l'on puisse en dire autant.

Trente millions, c'est précisément les crédits que, d'après notre confrère le Monde, Mme Veil demande de consacrer à l'avortement en 1975. Vous exigerez que cette masse budgétaire destinée, en principe à la santé, fasse vivre trois cents urémiques au lieu d'être affectée à la mort !

© Laissez-les-Vivre – SOS Futures Mères, décembre 1974

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