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IMPRIMERLa qualité de la vie

Une "présentation nouvelle et exaltante" de la vie nous est donnée en ce moment par un "Conseil de Sages". Elle se définit par une certaine qualité de (la vie sans laquelle "l'appel à naître" n'a pas de sens à ses yeux.

II serait intéressant que ceux qui se prononcent ainsi en faveur d'un choix à faire, en face d'une vie, nous fournissent des précisions sur ce qu'ils entendent par "qualité de la vie".

Certains d'entre eux nous en donnent une approche lorsqu'ils distinguent la vie humaine de la vie humanisée. La seconde seule auraitdroit à l'existence !

Qualité de la vie, vie humanisée, qu'est-ce à dire ? En nous servant des motifs invoqués par ceux qui voient dans l'avortement une solution, nous voyons que la qualité de la vie dépend d'un certain nombre de conditions physiques, psychologiques, matérielles et monades, sans lesquelles l'enfant, considéré d'avance comme un raté de l'existence, n'a pas droit à la vie.

Vouloir assurer à tout enfant qui naît une certaine qualité de vie nous paraît, en effet, de première importance.

Mais n'est-il pas très grave de retirer les chances de vie d'un enfant sous prétexte qu'on craint qu'il n'aura pas une certaine qualité de vie.

Encore une fois qu'entend-on par qualité de vie ?

Nous connaissons des enfants très désirés, presque trop pourrait-on dire, par leurs parents, dont on a fait des monstres d'égoïsme, bassement matérialistes et qui sont plus une charge, pour notre société, par leur appât du gain et de la satisfaction d'eux-mêmes, que certains handicapés physiques, qui sans yeux, sans mains, sans bras ou sans jambes sont un exemple pour le reste de la société.

J'ai eu la chance de côtoyer un ancien pupille de l'Assistance publique. La souffrance dont il était pétri en avait fait un homme au plein sens du mot : la preuve en est qu'il est devenu maire de sa commune, puis député de son département. Pour nos "Sages" cet homme,là n'aurait pas eu droit à la vie, faute de qualité.

Personnellement nous pensons qu'il faut considérer la qualité de la vie à ce niveau. Ce n'est pas la richesse, ni le confort matériel, ni les capacités intellectuelles, ni même la santé physique qui font la qualité de la vie. Mais c'est plutôt une certaine ouverture de cœur, de générosité qui souvent ne s'apprend qu'au travers de la souffrance et d'une certaine pauvreté.

Que vont penser, dans quelques années, les privilégiés des nouvelles sociétés suicidaires qui auront refusé la vie aux quatrièmes membres de leur famille et aux suivants .... Vont-ils vraiment être fiers d'être les seuls survivants ?

Voilà vers quoi nous entraînent ce "Conseil des Sages" ; ces gens qui, en fin de compte,manquent de foi et d'espérance. On sacrifie les innocents pour leur assurer une certaine qualité de vie, et on installe les survivants dans le confort matérialiste. Y ont-ils bien réfléchi ?

Paulette VIGNES

© Laissez-les-Vivre – SOS Futures Mères, avril 1973

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