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HISTORIQUE DE LAISSEZ-LES-VIVRE – SOS FUTURES MÈRES



Note doctrinale III :
IMPRIMERLe respect médical – La mère ET l'enfant

Défendre la vie prénatale contre les avorteurs, c'est défendre les médecins et le personnel sanitaire de la tentation d'infidélité au but de l'acte médical qui est au service de la santé et de la vie; soigner pour guérir et collaborer à une hygiène préventive. Un médecin ne saurait sans se dénaturer devenir un avorteur et si la loi exige des avorteurs, il faut embaucher des techniciens de l'assassinat qui ne sauraient être des médecins ou des sanitaires. Laissez-les Vivre s'exprime dans les professions de foi du Professeur Lejeune (Les médecins dénaturés) ou du Docteur Tremblay (Nature et définition de l'acte médical). C'est l'intérêt des malades et de la société que les médecins ne tuent pas. C'est aussi l'intérêt des médecins et de leurs collaborateurs qui ne peuvent conserver leur équilibre en faisant oeuvre de mort, qu'ils en soient ou non conscients. Tous les sanitaires ont droit à la clause de conscience de refus de collaborer en quoi que ce soit au meurtre, mais ceux qui acceptent doivent être guéris de leur vocation morbide.

L'avortement est contraire à la médecine car il tue l'enfant mais aussi à cause des dangers qu'il présente pour la vie et la santé physique et psychique de la mère quels que soient les progrès des techniques. La différence a cessé d'être grande entre l'avortement médical et non médical, clandestin et légal. C'est un mensonge que de faire de l'avortement un acte anodin.

C'est aussi un mensonge que de parler d'avortement thérapeutique. Ce n'est pas une thérapeutique pour l'enfant, ce ne l'est pas non plus pour la mère car la grossesse malgré ses risques n'est pas une maladie. Mensonge absolu que de baptiser thérapeutique un avortement qu'on justifie par la fatigue, la pauvreté, les conditions socio-économiques, la peine d'avoir un enfant anormal. Mais au sens traditionnel, supprimer une grossesse dangereuse pour la santé ou la vie de la mère, les progrès de la médecine font que cela ne se pose plus: la loi qui autorisait en France cet avortement était de moins en moins appliquée faute de clients, une tuberculeuse, une cardiaque supportent mieux grossesse qu'avortement, une bonne psychothérapie supprime les indications psychopathiques, enfin une césarienne n'oblige plus à tuer l'enfant dans un accouchement difficile. En fait, II était faux d'affirmer un choix odieux entre mère et enfant : on choisissait de tuer l'enfant parce qu'il semblait que cela avait des chances d'être mieux pour la mère sans certitude absolue. Aujourd'hui le médecin digne de ce nom sauve la mère ET l'enfant.

Médecins et sanitaires n'ont ni à autoriser et s'autoriser l'avortement par fausse charité, ni à l'interdire au nom de leur propre morale : leur rôle est important mais non exclusif dans le prévention de l'avortement. Connaissant la réalité de l'avortement ils ont à l'expliquer pour convaincre la femme de son erreur et ils ont à l'aiguiller sur ceux qui pourront l'aider à ne pas avorter. Ils ont à militer pour une société d'accueil à l'enfant qu'il soit normal ou handicapé.

C'est dans le même esprit que doit être abordé le problème de l'euthanasie, cet avortement postnatal des vies handicapées.

Pour prévenir l'avortement, le médecin n'est pas un technicien de la contraception : il a à expliquer en quoi consistent les techniques sans dissimuler leurs inconvénients et à contribuer à l'éducation du contrôle de soi.

P. Chauchard

© Laissez-les-Vivre – SOS Futures Mères,  mai 1978