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Dans le sens qui nous intéresse ici, l'avortement consiste en la destruction du fœtus avant la naissance naturelle.

Aujourd'hui, en France, comme chaque jour depuis 1975, des centaines d'enfants non encore nés mais cependant bien vivants seront tués par avortement légal.
On a calculé, sans exagérer, qu'en 25 ans, plus de 6 millions de petits Français avaient été sacrifiés à l'idéologie.

Qui dira la somme de drames humains provoqués par ce massacre ?

Quant au drame social, c'est la société française toute entière qui commence à le vivre.

 


Pour connaître les dernières statistiques officielles des avortements pratiqués en France, cliquez sur le graphique, ci-contre.


LES PRINCIPALES MÉTHODES D'AVORTEMENT


Aspiration (dite méthode de Karman)

Pratiquée sous anesthésie, cette méthode est la plus généralement utilisée en France (50 % des cas).
Le col de l'utérus est dilaté est dilaté de 2 bons centimètres au moyen de dilateurs gradués dits "bougies", allant de calibres très petits à très gros jusqu'à permettre le passage d'un tube flexible relié à une pompe sous vide qui dissèque l'enfant.

Curetage

Pour les grossesses plus évoluées, par exemple à 12 semaines.
On dilate le col de l'utérus comme dans la méthode précédente pour permettre l'introduction à l'intérieur de l'utérus de la curette au moyen de laquelle le fœtus est déchiqueté.

(Sur la photographie, ci-contre, on peut constater que ce fœtus âgé de 12 semaines manifeste de vives réactions et tente de fuire la curette qui va le blesser et le déchiqueter en morceaux).


Injection salée

Cette méthode abortive, sans doute la plus barbare de toutes, est utilisée après 16 semaines lorsqu'il y a suffisamment de liquide amniotique autour du bébé. On retire une certaine quantité de ce liquide qui est remplacé par une quantité équivalente de poison (une solution saline très concentrée). Parfois, l'urée est aussi utilisée.
Par cette méthode, on tue l'enfant en lui brûlant la peau, les poumons en plusieurs heures de souffrances atroces. Si elle n'est pas anesthésiée, la mère ressent très fortement les mouvements de l'enfant agonisant dans son ventre et accouche d'un enfant mort.

Administration de prostaglandines

Les prostaglandines sont des hormones naturelles ou synthétiques, dont l'administration, qui se fait en comprimés, par intraveineuses ou par voie vaginale, provoque des contractions de grande violence et déclenche l'accouchement sous 48 heures.Un accouchement prématuré déclenché de cette façon dure au minimum 6 heures, délai qui est fatal au fœtus.


Hystérotomie (ou petite césarienne)

Tout comme pour une césarienne, le ventre de la mère est ouvert afin d'aller chercher le fœtus à l'intérieur de l'utérus.
Bien que n'étant pas officiellement autorisé en France, en dehors de "l'avortement thérapeuthique", cette méthode est, en fait, de plus en plus pratiquée.
Extrait "intact", le fœtus peut ainsi devenir l'objet d'expériences, voire de manipulations à fins commerciales dont les limites sont sans cesse repoussées du fait d'un vide juridique complet !


Avortement par naissance partielle

Cette technique d'avortement consiste en l'extraction "intacte" du corps du fœtus excepté sa tête, puis une en aspiration de son cerveau.
Ce type d'avortement demande trois jours d'intervention dont deux rien que pour la dilatation du col de l'utérus par le biais de cylindres qui vont augmenter progressivement le diamètre.
On peut aussi utiliser des laminaires.

Pendant l'avortement "proprement dit", l'orientation initiale du fœtus est identifiée par un appareil à ultra-sons.
Dès qu'une "extrémité" est repérée, l'avorteur insère un forceps dans l'utérus par le vagin et le col et agrippe une des jambes de l'enfant.
Après avoir retourné le bébé dans l'utérus de manière que ses pieds se présentent en premier (et donc son visage vers le bas), l'une de ses jambes est tirée vers l'extérieur. Ensuite, c'est au tour de l'autre jambe, le torse jusqu'au cou.
L'enfant présente sa mœlle épinière vers le haut et tout son petit corps se trouve hors de l'utérus sauf sa tête trop large pour passer le col de l'utérus.
À ce stade, le bébé est encore en vie mais plus pour très longtemps puisque l'avorteur passant sa main le long de la colonne vertébrale de sa petite victime lui saisi le cou avec deux doigts (le majeur et l'index) pour le dégager.
L'avorteur s'empare alors d'une paire de ciseaux chirurgicaux pointus et, après avoir localisé la base du crâne de l'enfant l'enfonce de force.
Il écarte les lames des ciseaux pour élargir le trou ainsi créé, et après les avoir otés, insère un cathéter de succion qui aspire la cervelle.
Une fois le cerveau affaissé, la tête est devenue assez petite pour passer le col de l'utérus.
Enfin, le placenta est oté puis les parois utérine nettoyées.

Illustrations parues dans TransVie-Mag n° 99 de novembre 1996


Stérilet

Le stérilet ou dispositif intra-utérin (DIU) dénomination rendue officielle par la loi Neuwirth de 1967 est un petit objet en matière plastique avec un manchon en fil de cuivre, de forme variée et placé dans l'utérus de la femme.
Le stérilet agit en tuant le petit "œuf" humain une semaine après sa conception en l'empêchant de se fixer dans l'utérus (nidation). Cela provoque ainsi des avortements à répétition.


Stérilet

Le stérilet ou dispositif intra-utérin (DIU) dénomination rendue officielle par la loi Neuwirth de 1967 est un petit objet en matière plastique avec un manchon en fil de cuivre, de forme variée et placé dans l'utérus de la femme.
Le stérilet agit en tuant le petit "œuf" humain une semaine après sa conception en l'empêchant de se fixer dans l'utérus (nidation). Cela provoque ainsi des avortements à répétition.


R.U. 486 (MIFEGYNE)

Le R.U. 486, pilule abortive utilisée vers la 5ème ou 6ème semaine de grossesse, fut présentée en 1982 à l'académie des sciences par son inventeur : le Pr Emile Baulieu.
Il s'agit en fait d'un antiprostérone stéroïdien, c'est-à-dire qu'il s'oppose à l'effet de la progestérone (hormone hormone nécessaire à la poursuite de la grossesse).
Le R.U. 486 est associé, 36 à 48 heures après, à un autre produit appelé prostaglandine (cenvageme ouvule ou cytotec per os).
Près de la moitié des avortements sont pratiqués par le R.U. qui réussit dans 95 % des cas ; en cas d'échec les avorteurs procèdent à un avortement chirurgical.


Pilule du lendemain ou Norlevo

Dessin de Chard paru dans
Présent
du 16 décembre 1999

Il s'agit d'une pilule contenant une dose élevée progestatif après une éventuelle fécondation. Une administration de NORLEVO équivaut à la dose additionnée du progestatif de cinquante pilules contraceptives "MINIDRIL"(Lévonorgestrel). Cette grosse quantité d'hormones pourrait bloquer l'ovulation ou provoquer un avortement par le même mécanisme que le stérilet si elle est donnée à l'époque de l'ovulation.
Dans les autres cas elle est inefficace, dès lors que le processus d'implantation a commencé selon le libellé même des "propriétés pharmaco-dynamiques" de l'A.M.M.

LES CONSÉQUENCES D'UN AVORTEMENT


Conséquences physiques de l'avortement chez la femme


Troubles ultérieurs de la santé chez la femme


Complications immédiates

Hémoragies, perforation de l'utérus ou de l'intestin et septicémie.


Risque de stérilité

La moitié des cas de stérilité chez la femme sont dûs à un avortement provoqué.
La conception peut être devenue impossible par l'infection des trompes, par adhérences utérines suite à des cicatrices laissées par le curetage, par une dilatation excessive du col.
Ce sont surtout les adolescentes et les femmes qui se font avorter lors de leur première grossesse qui sont le plus touchées.
Pour les femmes utilisant le stérilet, il arrive que survienne une stérilité définitive.


Risque de grossesse extra-utérine

Un avortement augmente les risques de grossesse extra-utérine, lors d'une grossesse suivante nécessitant alors une intervention chirurgicale pour sauver la vie de la mère.
D'ailleurs, le nombre de grossesses extra-utérines a doublé, voire triplé dans les pays industrialisés sur une période de 20 ans. Il y a là une cause de la mortalité maternelle du premier trimestre et de stérilité ultérieure définitive.
Plusieurs études scientifiques ont démontré que parmi les facteurs à risque on trouvait des antécédents de chirurgie des trompes ou de l'utérus dûs à un avortement. Une autre cause de grossesse extra-utérine est, paradoxalement, le stérilet.


Risque pour les grossesses ultérieures

La proportion des fausses-couches et des naissances prématurées augmente après chaque avortement, en raison des lésions de l'utérus.
En France, les fausses-couches sont deux ou trois fois plus fréquentes après deux avortements.


Autres risques

Par ailleurs, les gynécologues constatent qu'un nombre croissant de femmes viennent les consulter pour des irrégularités mentruelles, pertes accrues, rapports sexuels douloureux suite à des avortements.
Il arrive souvent que le stérilet provoque une infection (salpingite généralement) qui se développe et provoque des saignements et produise des douleurs. Il arrive aussi que le stérilet perce le fond de l'utérus et se fiche dans la vessie ou migre près de l'intestin.
Nausées, vomissements, fatigue, douleurs abdominales basses, vertiges, céphalées, asthénie, tension mammaire, saignements à type de métrorragies sont les effets indésirables de l'absortion du Norlevo dite "pilule du lendemain".


Risque de décès chez la femme

Ce risque est loin d'être nul puisque dans une étude de l'Organisation Mondiale de la Santé (O.M.S.) il a été démontré qu'en France, sur une période de 10 ans (1979-1989), le nombre de décès liés à l'avortement étaient de 10 à 15 par an (13 en 1981).
D'ailleurs, selon le Dr Willke, « l'avortement légal, à n'importe quel stade de la grossesse a deux fois plus de chances de tuer la femme qu'un accouchement normal ».


Les séquelles psychiques


Le syndrome post-abortif

L'avortement cause un préjudice psychologique aux femmes qui l'ont subi.
Aussitôt après un avortement, la femme se croit libérée d'un fardeau et des pressions subies mais en réalité il n'en est rien.
Tout d'abord, elle se réfugie dans un état, que les médecins nomment mécanisme de reniement et de refus.
Elle refuse d'accepter sa situation dans ses réalités spécifiques parce qu'elle croit que celles-ci sont trop douloureuses. Elle renie le fait qu'elle ait autorisé à tuer son enfant ; elle nie que ce soit une faute et "rationnalise" le fait que la mort de l'enfant était devenue "nécessaire".
Ce reniement peut durer plus ou moins longtemps mais dépasse rarement les 10 ans.
La femme pour échapper à la douleur morale et pour se punir elle-même, décide de s'engager à fond dans une activité. Pour se débarrasser de sa culpabilité, de sa honte et de la dépression qu'elle a peur d'affronter, la femme peut décider de s'engager dans des "bonnes œuvres"
Parfois, même, il arrive qu'elle sombre dans l'acoolisme pour oublier, voire prendre des drogues ou rompre avec sa vie de famille.
Lorsque la femme perçoit vraiment les causes du désordre psychologique, c'est parce que ce mécanisme de défense par le refus et le reniement fait place à une prise de conscience dont les symptômes sont :
– souvenirs répétitifs et intrusifs dans ses pensées de l'avortement ainsi qu'à l'enfant qui n'est pas né ;
– au cours du sommeil, rêves réguliers concernant l'avortement et l'enfant disparu ;
– actes soudains ou sensations comme si l'avortement recommençait ;
– capacité réduite de répondre et de se situer, voire de s'engager par rapport à l'entourage ;
– sensation de se détacher des autres et de leur devenir étranger ;
– humeur dépressive ;
– accroissement de l'irritabilité et de l'hostilité vis-à-vis des autres ;
– insomnie de plus en plus fréquente et longue, perte de concentration ;
– sentiment de culpabilité d'être encore en vie alors que l'enfant, lui, n'a pas survécu.

Le syndrome post-avortementPour en savoir plus, lire la mise au point du Dr Volff, membre du bureau de Laissez-les-Vivre – SOS Futures Mères, sur ce sujet.


DES TÉMOIGNAGES DE FEMMES SUR LE SYNDROME POST-ABORTIF


« Mon mari et moi nous nous connaissons depuis quatorze ans. (...) J'ai été enceinte dans les premiers jours de notre relations. (...) Nous avions 20 ans, étions étudiants et vivions chez nos parents. Tout est allé très vite. Mise au courant ma mère rendit aussitôt son verdict : il fallait avorter. Mon ami ne résista pas à la pression. (...) Et je n'étais pas assez mûre pour comprendre ce qui se passait malgré moi. J'ai donc avorté sous anesthésie locale, dans des conditions psychologiques abominables. Nous avons beaucoup pleuré et puis le temps est passé... Nous nous sommes mariés et nous avons eu un enfant qui fait notre joie. Pourtant notre vie est devenue morne et triste. Nous commencions à nous éloigner l'un de l'autre. j'étais devenue obèse et dépressive. Mais nous ne faisions pas le rapprochement avec l'IVG. Aujourd'hui mon mari est psychologue, ce qui nous a permis de comprendre. Nous commençons notre deuil d'avoir perdu l'enfant de l'amour ».

LiLi, "La Main tendue", Femme Actuelle, avril 1996


« Pendant longtemps, j'ai cru que je ne m'en sortirais jamais. J'avais 21 ans lorsque j'ai dû me faire avorter. Nous étions dans les années 70. (...) Un matin pluvieux je me suis donc retrouvée à la gare du Nord avec une quarantaine de femmes. Un car recouvert de banderoles "Notre ventre nous appartient", "MLF vaincra", nous emmena en Angleterre. Pendant tout le trajet, on a chanté à tue-tête, heureuses, on était des "femmes libérées". Mais à la clinique (...) c'était sinistre, les médecins faisaient cela à la chaîne. (...) J'étais sonnée, j'avais souffert malgré l'anesthésie locale, je me sentais culpabilisée, mal dans ma peau. Au retour personne ne disait mot. Chacune gardait en elle des images de blouses blanches et de spéculum. Je crois qu'on pleurait toutes. (...) J'ai eu mon premier enfant à 32 ans, c'est là que j'ai réalisé que je l'avais attendu pendant toutes ces années.

Claire, 35 ans, Famille Chrétienne, 2 février 1995


« On parle beaucoup de la libération de la femme : I.V.G. (interruption volontaire de grossesse), contraception, tout est en place pour le mieux-être de la femme ! Mais on passe sous silence les épreuves que subissent des femmes qui, pour des raisons personnelles, généralement graves, paniquent et doivent subir une interruption de grossesse (...). À la suite d'une très importante série de soucis matériels et de santé, je viens moi-même de recourir à un tel acte et maintenant le remords est là, tenace, qui me poursuit sans cesse. Dans ces hôpitaux, le personnel, à force de toujours vouloir rester neutre, devient froid et inhumain. Même un ordinateur montre plus de "sentiment", ou, du moins, expliquerait les deux faces du problème.
Qu'est-ce qu'une I.V.G. pour eux ? Une simple intervention, banale, et ils en font à la chaîne tous les jours !
Je pense qu'il faut rompre cette loi du silence, témoigner, parler de ce grand vide que l'on ressent, de cette douleur morale, qui est là.

Avant d'agir, pour permettre à la femme de choisir en toute liberté, il devrait y avoir quelqu'un qui "plaide" en faveur de cet enfant.
Pourquoi dans les hôpitaux, ne voit-on pas systématiquement une assistante sociale qui nous expliquerait simplement, sans prendre parti, qu'il est possible d'agir autrement, qu'il existe des droits : aide financière, soutien moral auprès de tel organisme
(...) ?
Voilà comment cela s'est passé pour moi. D'abord visite chez un gynécologue qui demande ce qui s'est passé : échec de la contraception ou autre ? Puis une échographie pour savoir s'il est encore temps. ensuite, visite chez le psychologue. alors là c'est le bouquet : leçon de morale mais du style : "vous n'allez pas pondre des gosses comme ça, surtout avec vos problèmes !" Pourtant le psychologue aurait un rôle important à jouer.
Après la visite chez l'anesthésiste, le jour J arrive.
Vous avez peur, vous ne voulez pas trop d'un tel acte mais il ne faut pas traîner, et vous gardez pour vous vos états d'âme. ensuite, c'est le réveil, tout est fini. Et puis, vous vous retrouvez chez vous et c'est alors que les problèmes commencent
(...).
J'écris pour que les femmes réfléchissent, et que l'on sache qu'une I.V.G. n'est pas un acte banal
 ».

Madame G., "La main tendue", Femme Actuelle du 10 juillet 1988


« Mon I.V.G. a eu lieu sous anesthésie générale, elle a duré dix minutes, mais je suis restée toute la journée à l'hôpital à pleurer : j'avais perdu ma petite fille pour toujours. C'est bizarre, cette réflexion que j'ai pu faire sur cet embryon de quelques semaines. C'était une fille, j'en étais sûre, elle se serait appelée Marine. Je la voyais jouer avec son grand frère et éclater de rire. En me faisant avorter, ça venait de s'arrêter (...).
Six mois après, j'ai toujours mal
(...). Avorter, c'est une blessure qui ne guérit jamais ».

Estelle, 42 ans, Famille Chrétienne du 2 février 1995

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