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TOUT ÉTAIT ANNONCÉ :
TRENTE ANS PLUS TARD,
IL FAUT COMMENCER À PAYER
[24/03/2006]

En république française, on n’aime ni la vérité, ni ceux qui la disent.
Le 15 mars 1977, Alfred Sauvy déclarait :
« Nous sommes les passagers condamnés d’un navire en détresse. Ayant, depuis dix ans, refusé l’enfant, la jeunesse, la vie, nous sommes « embarqués » dans le navire de la vieillesse, avec l’insouciance de ceux qui ne savent pas et ne veulent pas savoir. Une fois déclenché le mouvement de bascule –et nous en sommes tout près- il n’y a plus de chance de salut : pesant de plus en plus sur la nation, les vieux absorbent automatiquement les ressources matérielles et même morales qui seraient nécessaires pour la jeunesse. Accablés sous les charges fiscales et parafiscales, la nation et la famille remettent constamment à plus tard –tragique ironie- le salut, c’est-à-dire le moment de faire appel à la jeunesse, pour assurer le renouvellement des générations perdu, depuis plusieurs années, dans l’insouciance. (…)
Est-il vraiment surprenant que l’économie, si brillante pendant ces vingt-cinq dernières années, donne aujourd’hui de la bande ? Aucune théorie de nos taupes économistes ne vaut. Hypnotisés, subjugués, endormis par l’écume des vagues de surface, c’est-à-dire les aspects financiers et monétaires, ces observateurs, si l’on peut dire, n’accordent aucune attention aux courants profonds.
Et du reste, au début, cela ne va pas si vite. L’évolution première est même euphorique : moins de charges familiales, moins de dépenses publiques ou sociales. Le loisir nous est donc donné de nous consacrer aux faux problèmes.
Plus de 2 millions d’enfants de moins de 12 ans manquent maintenant, en France, par rapport à la continuation de la ligne antérieure, l’équivalent de deux générations et demie.
»

C’est tout juste si, à l’époque, on ne se moquait pas de Sauvy. Au moins, on lui donnait la réputation d’un oiseau de mauvaise augure, porté à ne voir que le côté négatif des choses. Mais, depuis 1977, les gouvernements successifs, "droite" et "gauche" confondus, sont allés délibérément dans le même sens ; et ce ne sont plus, aujourd’hui, quelque 2 millions d’enfants qui manquent, mais bien 7 millions. Et, sous nos yeux, mais dans la plus parfaite indifférence générale, tous les indicateurs socio-économiques annoncent l’ampleur d’une crise, due à la culture de mort, qui va frapper la population et la société françaises.


L'INTÉRÊT DE L'ENFANT
RELÈVE D'ABORD DE LA NATURE
[10/03/2006]

Significative rectification de tir pour l’évêque d’Angers, le Père dominicain Jean-Louis Bruguès, ancien membre du Comité national consultatif d’éthique, qui avait dit, ès qualités, que «  le seul argument décisif que l’on peut opposer à l’euthanasie est d’ordre religieux » ; mais que « dans une société sécularisée, il est impossible d’imposer ce point de vue.  »

Nous avions relevé cette monstruosité philosophique dans le n° 121 du Courrier de LLV – SOS FM (avril-mai-juin 2000). Non pas, bien sûr, que la religion n’oppose pas d’argument décisif à l’euthanasie ! Ce que nous voulons dire c’est que, contre toutes les formes de la culture de mort (avortement, euthanasie, manipulations génétiques etc.) le premier argument (il n’est pas "le seul") relève nécessairement de la nature, des lois de la vie sociale. A ce titre, un tel argument est accessible à la raison commune, indépendamment de toute croyance et, admis ou non, il est du moins "discutable". Loin d’être à la base du « seul argument décisif », la religion y ajoute ses propres déterminations, elle la "canonise" en quelque sorte. Pour cette raison, son enseignement n’est pas négligeables, mais s’il emporte normalement l’adhésion des fidèles, il ne pèse pas grand chose pour les autres et ne peut, en tant que tel, faire l’objet d’un débat ouvert. Parler, à cet égard de « seul argument décisif  », comme si la nature n’avait rien à dire, est une véritable imposture intellectuelle. Autant dénier à tout philosophe, à tout savant, antérieur ou extérieur à la Révélation chrétienne, le droit de parler de philosophie ou de science !

Après la décision de la Cour de cassation autorisant une mère à déléguer son autorité parentale sur ses deux filles à la femme qui vit lesbiennement avec elle, c’est un tout autre point de vue qu’exprime l’évêque d’Angers, et nous sommes heureux de souligner cette grande différence. Pour le coup, c’est à la nature humaine et à l’ordre social qu’il se réfère ; et, évêque ou non, ce qu’il dit peut être compris de tout un chacun : « Il nous paraît dangereux que la société organise un déni, en laissant croire que des enfants pourraient avoir des personnes de même sexe pour parents naturels. L’humain est issu de la différence, à commencer par la différence des sexes. Le géniteur ne peut être considéré comme un simple transmetteur génétique (…). Symboliquement aussi bien que génétiquement, l’enfant naît de la rencontre de corps sexuellement différenciés. (…) Pour satisfaire le désir des adultes, nous exposons les enfants à des difficultés croissantes dans la construction de leur personnalité qui, on le sait, s’établit dans un jeu d’identification et d’opposition. Ne sommes-nous pas en train de cultiver un mensonge social ? »

Si elle ajoute quelque chose d’essentiel sur des sujets si complexes, la doctrine de l’Église, dont l’évêque d’Angers est un interprète autorisé, prendra alors sa place naturelle et efficace dans son enseignement épiscopal.

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