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LA CULTURE DE MORT NE SE DIVISE PAS ! LA CULTURE DE MORT NE SE DIVISE PAS !

« TÉLÉTHON : UNE EXIGENCE ÉTHIQUE » [08/12/2006]

COMMUNIQUÉ DE PRESSE DU C.P.D.H.

TÉLÉTHON :Une exigence éthique

Strasbourg, le 4/12/06 - Le CPDH - Comité Protestant évangélique pour la Dignité Humaine - partage le souci exprimé par plusieurs personnalités et relayé largement par la presse à propos de l'utilisation des fonds récoltés à l'occasion du Téléthon. Il demande à l’AFM d'orienter les sommes qu'elle récolte vers des pratiques respectueuses de la vie et de la dignité humaine.

Les risques de dérives eugénistes liées au DPI (diagnostic pré implantatoire) et la mort des embryons due à l'expérimentation ternissent inutilement la portée de cette belle action de générosité que constitue le Téléthon.

Le CPDH veut également exprimer son soutien aux familles touchées par le handicap et son espérance pour que des recherches respectueuses de la dignité humaine permettent le soin et la guérison des personnes en souffrance. C'est pourquoi le CPDH formule une exigence éthique à propos de l'usage des fonds récoltés.

La dignité d’une société ne peut-elle pas aussi se mesurer dans sa capacité à accueillir plus qu’à éliminer celui qui est différent, qu’il soit handicapé ou plus fragile ?

www.cpdh.info


UN PAVÉ DANS LE MARIGOT(Suite) [08/12/2006]

Communiqué du Dr Jean-Pierre Dickès, président de l'Association Catholique des Infirmières et médecins, le 30 novembre 2006

J'écris à la fois en tant que médecin et père d'un enfant myopathe décédé maintenant il y a 8 ans à l'age de 18 ans et grand-père d'un petit myopathe : à l'époque il s'avérait que ma fille n'était probablement pas vectrice de la maladie. Lors de la découverte de la maladie de notre fils, il me fut déclaré que par génie génétique un traitement allait être trouvé dans les deux ans.

25 ans plus tard cet objectif n'a pas été réalisé. Il s'est fait rapidement une dérive dans le cadre du Généthon (alimenté par le Téléthon), dont le but est de tamiser les embryons par le diagnostic pré-implantatoire (DPI), et d'affûter des armes pour le diagnostic préalable in utero (DPN) afin de pratiquer des avortements parfois même la veille de l'accouchement de l'enfant. Si bien qu'en pratique nos malheureux enfants servent de canard d'appel pour obtenir de l'argent servant à éliminer d'autres myopathes. Par ailleurs le Généthon s'échine à trouver des moyens de traitement par les cellules souches embryonnaires qui à ce jour n'ont jamais guéri personne, ne donneront des résultats que dans 10 ou 20 ans, s'ils en donnent. Pendant ce temps nos enfants meurent. Or parallèlement "en aval" des succès thérapeutiques nombreux ont été obtenus. Le plus récent est du 15 novembre dernier (Le Fig. du 17 nov.). Une équipe de Milan a guéri des chiens myopathes avec des cellules souches dites adultes récupérées sur le chien même (allogreffe) ou sur d'autre chiens (hétérogreffes). Une fois de plus l'AFM se trompe de chemin et trompe l'opinion publique.

http://acimed.free.fr/


UN PAVÉ DANS LE MARIGOT [01/12/2006]

Évidemment, il n’est pas question de mettre en cause le bien que fait nécessairement à la recherche médicale, la contribution financière volontaire des particuliers.

Mais le professeur Didier Sicard, président du Comité national consultatif d’éthique, est mal venu de déclarer au Monde que « l’intervention de l’Église dans le Téléthon est mal venue ». Mal venue, pourquoi ? On n’a plus le droit de poser des questions ? On n’a plus le droit d’émettre des réserves ? On n’a plus le droit de désapprouver certains aspects d’une chose ? On n’a plus le droit d’émettre un avis personnel ? On n’a plus le droit d’avoir une opinion divergeant quelque peu de la vérité officielle ? Oui, çà, on le savait déjà ! Mais, appliquée à un marigot où, à la médecine, se joignent les passions idéologiques, les intérêts politiques et les questions d’argent, la notion d’interdit nous semble, à nous, particulièrement « mal venue ».

Dangereuse pour l’exemple qu’elle donne et les idées qu’elle pourrait donner, l’intervention de l’évêque de Fréjus ! Mais combien salutaire ! La présidente de l’A.F.M. qui organise cette grand-messe médiatique, proteste et se défend en précisant que sur les 110 millions dépensés par l’association (combien pour la médecine proprement dite ?) seulement 1,5 million est consacré à la recherche sur l’embryon, qui fait l’objet du débat., et, pour l’essentiel, à la disposition du laboratoire du professeur Marc Peschanski. On a parfaitement le droit de penser que c’est déjà 1,5 million de trop.

Et puis, de toutes façons, face aux gaspillages des fonds publics en faveur de tant de choses qui rendent la vie des Français de plus en plus dangereuse, de plus en plus insupportable, on a le droit de donner son argent où l’on veut.


COMMUNIQUÉ DE L'A.C.I.M. :
"POLITIQUEMENT INCORRECT"
[27/10/2006]

Politiquement incorrect - 25 octobre 2006

Chaque année l’opinion publique en France se fait un peu peur en évoquant le Sida lors du congrès international qui se tient sur le sujet. 400, 4000, 40.000, 400.000, 4 millions, 40 millions de cas ? « Dormez braves gens », le préservatif veille ! On en affuble même l’obélisque de la Concorde et le Christ en croix !
Bien sûr personne n’a parlé dans les médias alimentés essentiellement par la seule source A.F.P. , de la conférence de presse tenue par le cardinal archevêque de Durban. Il s’agit du Sud-africain Mgr Wilfrid Fox Napier. Homme prestigieux s’il en est et à qui Nelson Mandela lui-même avait avoué : « Si vous m’appelez, dites-vous que je suis un homme ordinaire ».
Tenant une conférence de presse le 13 octobre dernier, le cardinal a exposé la terrible situation dans son pays. Quatre millions et demi de personnes sont atteintes du sida. 1.000 personnes en meurent chaque jour. Pour lui l’establishment libéral a créé un réflexe anti-catholique par sa condamnation de l’usage du préservatif. Or « nous sommes en train de gagner le débat sur le préservatif ». « Que les médias me citent un seul exemple au monde où les préservatifs aient réussi à arrêter la montée du taux d’infection ! ». Puis il a expliqué que la régression de l’épidémie n’était intervenue que dans un seul pays, l’Ouganda. Pourquoi ? « le gouvernement a incité les gens à modifier leur comportement ce qui a eu un effet spectaculaire ; faisant par là régresser le taux d’infection de 29 % à 6% ». Il a ajouté qu’un membre du Parlement avait lancé le slogan « abstain or die ». Abstenez-vous ou mourrez ! Tout le monde a compris ce message dans son pays. Alors que le pays voisin le Botswana où le gouvernement a fait la promotion du préservatif, le taux de contagion qui était l’un des plus bas du monde est devenu pratiquement le plus élevé de l’Afrique. De telles campagnes échouent sans espoir, compléta le prélat.
Nous les Français qui voyons le pape traité de criminel en raison de ses positions sur la fidélité conjugale, comme seul moyen d’enrayer la maladie, nous pouvons nous demander où sont vraiment les criminels.
Le Cardinal a terminé très finement son exposé en disant :« Les Européens s’occupent de Dieu pour satisfaire leurs besoins plutôt que faire de Dieu une réalité dans leur vie ».

Dr Jean-Pierre Dickès
Président de l'A.C.I.M.


BERTRAND ÉVITERA-T-IL UN NOUVEAU
SCANDALE DU SANG CONTAMINÉ ?
[21/07/2006]

On se souvient que Fabius, Hervé et Dufoix, respectivement premier ministre, ministre délégué à la santé et ministre des affaires sociales, étaient les premiers coupables de ce que l’on appelé "le scandale du sang contaminé".

Leur culpabilité résidait dans le fait que quoique connaissant les risques de contamination de dons du sang de la part de certaines personnes (en l’occurrence les prisonniers) ils avaient, pour des motifs idéologiques, et en partie financiers, décidé de laisser continuer à les utiliser pour des transfusions médicales.

Sous le premier ministre Villepin, le ministre de la santé, Bertrand, se trouve confronté à une situation analogue ; non plus du fait des prisonniers, mais de celui des sodomites. Dans un premier temps, Jack Lang proteste auprès du ministre, voyant dans l’exclusion du don du sang des homosexuels masculins « une mesure discriminatoire extrêmement choquante ». Dans un second temps, après avis de plusieurs experts de sécurité sanitaire, Bertrand répond en maintenant l’exclusion. Il expliquait alors laborieusement que ce n’était pas l’homosexualité en tant que telle qui était un critère d’exclusion, mais la pratique de l’homosexualité, laquelle, statistiquement, entraînait chez la population concernée, la prévalence de l’infection du VIH dans une proportion de 12,3 %, contre 0,2 % dans la population générale.

Mais le lobby sodomitique veille et interpelle Bertrand. Bien embêté, Bertrand ! Alors, il faut qu’il se justifie encore, en biaisant pour satisfaire le lobby, et il choisit évidemment le journal officiel de la bienpensance, Le Monde. D’abord, il faut sacrifier aux idoles en réaffirmant que ce ne sont pas les sodomites en tant que personnes qui sont visés par l’exclusion : « La contre-indication permanente actuelle visant les hommes ayant des rapports sexuels avec d’autres hommes – proclame-t-il – ne me semblait pas satisfaisante, car elle stigmatisait de facto une population et non des pratiques. Elle va donc disparaître. »

Parce que, au fond, le ministre Bertrand n’est pas convaincu « que le don du sang d’un hétérosexuel ayant des rapports non protégés avec de multiples partenaires était moins dangereux que celui d’un homosexuel n’ayant aucune pratique à risque. » Et avec un joli coup de menton, Bertrand lance : « J’entends que l’on ne parle plus à l’avenir de populations à risque mais bien de pratiques sexuelles à risques. » Pour se reprendre aussitôt, car il y a quand même des limites au mensonge : « Il ne s’agit pas pour autant d’ignorer une situation très préoccupante, celle de la recrudescence de l’épidémie de VIH parmi les homosexuels masculins. Il s’agit de rappeler le danger des pratiques à risques… » Mais là, il s’est trop avancé dans la vérité ; alors il faut se reprendre dans l’autre sens, et il ajoute : « …qu’elles soient homosexuelles ou hétérosexuelles. »

Alors, on ne sait plus trop. On va modifier les questionnaires auxquels sont soumis les donneurs de sang et, sans doute, va-t-on supprimer la question de la nature des rapports sexuels entretenus par le donneur, pour la remplacer par celle des "précautions" prises en vue de ces rapports. Mais les sodomites ne sont toujours pas contents, et Jean-Luc Romero, en charge des problèmes d’homosexualité à l’U.M.P. l’a fait savoir.


TRISOMIQUE : CE N'EST PAS UNE HONTE ! [07/07/2006]

Voici une lettre ouverte au Ministre de la Santé et au Ministre délégué aux personnes handicapées que nous lançons avec des familles qui en ont marre de se faire montrer du doigt publiquement, notamment par les médecins, pour la simple raison qu’elles ont un enfant atteint de trisomie.

Un médecin du CHU de Nice vient de dépasser les bornes. Nice Matin s’en est fait l’écho dans ses colonnes.

Trop, c’est trop. Nous demandons une chose : que les médecins soignent nos enfants, que les chercheurs cherchent, pour vaincre cette maladie génétique et que les pouvoirs publics s’y mettent aussi en consacrant enfin des crédits à cette recherche.

Si vous voulez donner votre soutien à cette lettre et au collectif «TriAthlon-L’Equipe de parents de Trisomiques» que nous montons avec de nombreuses familles ou amis, n’hésitez pas :

- à relayer cette lettre ouverte

- à adresser ce courrier à vos parlementaires

- à nous envoyer, par retour de mail, vos noms et coordonnées de sorte que cette lettre recueille le maximum de signataires.

On compte sur votre solidarité

Dominique et Blanche Huot et

TriAthlon-L’équipe des parents de Trisomiques

huot44@free.fr

Lire l'article de Nice-Matin


CENSURE : OUI À L'AVORTEMENT !
NON À LA REPRÉSENTATION
DE L'AVORTEMENT
[30/06/2006]

Une vidéo montrant, à la suite des étapes successives de la vie intra-utérine, les phases d’un avortement, depuis le moment de l’introduction de la curette jusqu’au dépeçage de l’enfant, a été censurée par le site qui l’hébergeait.
Selon un paradoxe commun aux sociétés démocratiques modernes, l’aspect criminel ou délictueux d’un acte étant gommé par la légalisation de cet acte, le dénoncer devient une sorte de crime de lèse-majesté.
Ainsi, alors que l’horreur de l’acte d’avortement est autorisée, il ne l’est pas de représenter la réalité physique de l’acte d’avortement.
Pourquoi ? La révélation de l’horreur de l’acte légal pourrait affaiblir le respect de la loi.
Cela dit, il est vrai que les images sont effrayantes, et on ne peut en conseiller la vision à tout le monde. Mais elles représentent, sans trucage, un acte réel. Et à une époque qui se flatte d’avoir brisé les tabous par lesquels la société s’interdisait la représentation de certains actes, et où ceux-ci, au contraire, peuvent désormais publiquement s’étaler dans toute leur crudité, la censure exercée contre la représentation de l’acte d’avortement est une suprême hypocrisie.

La vidéo litigieuse a été toutefois accueillie sur un site privé où elle peut actuellement être visionnée :
http://mediaresistance.free.fr/Avortement/Avortement.wmv


GAY PRIDE 2006 [23/06/2006]

A l’est, les provocations sodomitiques et lesbiennes connues sous le nom de "Gay Pride", ont eu du mal à aboutir. Que ce soit à Moscou, à Varsovie ou à Bucarest, les oppositions de toutes sortes se sont manifestées, avec le soutien plus ou moins ouvert des autorités.

En France c’est le contraire. L’association sodomitique, lesbienne et transsexuelle de l’U.M.P. se réjouit : « Comme vous le savez le 24 juin 2006 se déroulera à Paris la Marche des Fiertés Lesbiennes, Gaies, Bi et Trans dont le mot d’ordre est "Pour l’égalité en 2007". Cette année, soutenu par l’UMP et Nicolas Sarkozy, GayLib y sera. Ayant obtenu les moyens de l’UMP, nous serons beaucoup plus visibles que les autres années. »

« Pour l’égalité en 2007 » ! Avant longtemps, l’impossibilité pour de telles personnes de contracter validement mariage avec quelqu’un de même sexe ou d’adopter des enfants sera considérée comme une aberration d’un autre âge.

Au fait, quand cesserons-nous de respecter les règles du jeu de ces gens-là ?


P.M.A. [16/06/2006]

Alors que le sénat belge s’apprête à voter une proposition de loi sur la "procréation médicalement assistée", qualifiée par les promoteurs du projet de « évolution scientifique fascinante et inéluctable », les évêques de ce pays ont publié une déclaration soulevant des problèmes de fond. Nous en mentionneront ce qui nous paraît le plus important.

« Tout ce qui est techniquement possible et qui constitue un progrès médical n’en devient pas pour autant moralement souhaitable. La science déplace chaque jour les limites de la médecine. Il faut s’en réjouir (…) Mais une frontière morale invisible existe devant laquelle le progrès technologique doit s’incliner : la dignité de l’homme. A chaque fois que le statut inaliénable de l’humain est en jeu, tout savoir-faire doit reconnaître son maître. Sans quoi, l’homme devient vite et sans s’en rendre compte instrumentalisé par le fruit de son génie. »

Sur le détournement objectif de la procréation, la déclaration des évêques belges nous paraît devoir être particulièrement méditée : « Le souhait d’avoir un enfant est beau et légitime. Cependant, (…) dans cette proposition de loi, l’embryon n’est pas considéré comme une fin en soi. Il est traité comme un moyen destiné à combler le désir d’enfant (souligné par nous). Qu’importe que cet enfant fabriqué par la science soit un orphelin biologique ? Il s’agit avant tout qu’il corresponde au mieux au projet parental à géométrie variable de son ou ses parents légaux. (…)
Selon nous, c’est la dignité de l’enfant à naître qui doit primer. Le droit de l’enfant est infiniment supérieur (…) au droit à l’enfant (souligné par nous).


LA LÉGALISATION DES
« COUPLES INSOLITES » À MARCHE FORCÉE
[09/06/2006]

C’est le cardinal Lopez-Trujillo qui le dit : « Jamais comme aujourd’hui, l’institution naturelle du mariage et de la famille n’a été victime d’attaques aussi violentes. » Et le Conseil pontifical pour la famille qu’il préside veut provoquer une mobilisation contre les lois « qui reconnaissent des couples insolites », car seule la famille fondée sur l’union indissoluble entre un homme et une femme est le lieu adéquat d’ « une procréation responsable ».

Hollande, Belgique, Espagne se sont déjà affranchies de la norme naturelle.

En France, alors que la légalisation des unions entre sodomites ou lesbiennes, ce que la "novlangue" appelle les "mariages homosexuels", figure explicitement dans le programme du parti socialiste pour 2007, et, aux dernières nouvelles 60 % des gens y seraient favorables.

Il existe encore des pratiques sexuelles ou des légalisations qui rencontreraient l’opposition de pourcentages importants de la population, mais quelques années d’intoxication politico-médiatique renverseront la proportion dès qu’il le faudra, et ce qui semble aujourd’hui inacceptable sera bientôt la norme, et on souhaite bien du plaisir au cardinal et à ses successeurs.

Mais, sans une mise en cause du légalisme démocratique, la mobilisation souhaitée par le Vatican pour la défense de la société est vouée à l’échec.


UNE PROBLÉMATIQUE OCCULTÉE :
AVORTEMENT ET CANCER DU SEIN
[21/04/2006]

Malgré les dénégations persistantes de ceux pour qui l’idéologie est plus importante que la santé des femmes, pour qui le principe de précaution ne vaut que dans un seul sens, la certitude d’une relation entre l’avortement et le cancer du sein est en train de s’imposer, la même relation existant également avec la prise de certains contraceptifs.

Selon une dernière étude sur la question, publiée dans l’État de New Jersey, l’avortement serait un facteur causal du cancer du sein comme le tabac l’est pour le cancer du poumon. Si 15 % des fumeurs en sont atteints, 5 % des femmes ayant subi un avortement aux U.S.A. seraient victimes d’un cancer du sein qui lui serait directement imputable, soit 10 000 femmes par an.

Le professeur Angela Lanfranchi, sous l’autorité de qui cette étude a été publiée explique : « L’avortement augmente les risques de cancers par le biais de multiples mécanismes. La grossesse expose la femme à de hauts niveaux d’oestrogènes agissant comme mitogènes et génotoxines et l’avortement provoqué laisse alors plus d’espace pour le développement de cancers. Avec risques de naissances prématurées subséquentes qui, à leur tour, sont facteurs de nouveaux risques. » Et elle commente : « La grande majorité des fumeurs n’ont pas de cancer du poumon et pourtant on déconseille vivement aux gens de fumer. »

Aux États-Unis, les cas de cancers du sein ont augmenté de 40 % dans les trente dernières années. En 1975, c’était une femme sur douze ; en 2004, c’est une sur sept. On parle de la « génération Wade v. Roe » !

Ces faits sont bien connus, et le sont depuis longtemps. Pour la présidente de la coalition Avortement/Cancer du sein (déclaration faite en 2002) « les membres de la communauté scientifique n’ignorent nullement ce lien, mais ils ont peur de l’avouer publiquement dans l’actuel climat politique hostile. »

Le journal L’Homme Nouveau parlait alors de « Lien tabou ».

Aux États-Unis, la tendance avortiste semble commencer à être ébranlée, et l’on peut penser que ce pays pourra connaître un mouvement de balancier en faveur de la culture de vie. C’est le contraire en république française où le fanatisme idéologique en faveur de la culture de mort poursuit chaque jour et dans tous les domaines concernés son œuvre de décérébration.


TOUT VA BIEN POUR
LA "PILULE DU LENDEMAIN"
[24/03/2006]

Six ans après la mise en vente libre de la "pilule du lendemain" et son accès légalement facilité pour les mineures, l’Institut national de prévention et d’éducation pour la santé dresse, selon l’idéologie officielle, un bilan des plus satisfaisants.

En effet, de plus en plus de femmes l’utilisent et, là comme dans le cas de l’avortement, le nombre d’adolescentes connaît la progression la plus forte. Alors que, de 2000 à 2005, la moyenne générale est montée de 8,4 % à 13,7 %, sur la même période, celle des mineures, a progressé de 12,2 % à 30,3 %.

Mais il faut avouer que l’État n’a pas ménagé sa peine pour obtenir ces beaux résultats.

En ce qui concerne la pilule abortive mifépristone (R.U.486), autorisée en France depuis 1980, aux États-Unis, qui l’ont adoptée non sans réticence depuis 2000, la F.D.A. a signalé quatre décès dus à une infection du sang pouvant avoir été provoquée par son utilisation, et a déjà été informée, en 2006, de deux nouveaux décès de femmes l’ayant utilisée. La F.D.A. exhorte les femmes à surveiller les moindres symptômes de sepsie afin de pouvoir prendre à temps le traitement antibiotique nécessaire.

On peut s’étonner que, dans des domaines aussi sensibles, il ne soit jamais invoqué le moindre "principe de précaution".


LES INQUISITEURS DE LA RÉPUBLIQUE [27/02/2006]

Ce coup-ci, ce sont les "Jeunes de l’UMP" de l’Institut d’Études Politiques de Bordeaux qui risquent de faire les frais judiciaires de l’énoncé de certaines évidences. Dans le numéro 6 de leur journal, paru en février, et sur leur site Internet, sous le titre Le droit à l’enfant contre le droit de l’enfant, on trouve, en effet, des passages susceptibles de tomber sous les coups de la loi républicaine. D’abord celui-ci : « Les couples homosexuels ne peuvent prétendre à la parentalité au même titre que les couples hétérosexuels. » Ensuite celui-là : «  Le rôle de la loi n’est pas de légaliser le social, car, dans ce cas, pourquoi ne pas légaliser la pédophilie, ça a toujours existé après tout ! »

Dénonciation immédiate, par certains zélateurs de la sodomie, de « propos homophobes » et d’un « amalgame nauséabond » ; plainte contre X pour ces motifs.

La première phrase nous paraît relever de l’évidence physique. Nous avons souvent utilisé l’argument de bon sens de la seconde, opposé à toute la bienpensance de "gauche" comme de "droite". Nous persistons et nous signons : ce n’est pas parce que, dans une société donnée, une pratique existe, aussi générale soi-elle, que, par le fait même, il incombe à cette société de la légaliser.

















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