Laissez-les-Vivre

Qui sommes-nous ?
Programme
Communiqués
Le "Courrier"
Publications
Diffusez vos idées
Adhérez
Liens
Archives

SOS Futures Mères

Qu'est-ce que c'est ?
Un cas SOS FM
Joindre une antenne
Aider SOS FM
Sa vie avant la naissance
Qu'est-ce qu'un avortement ?

DOCUMENTATION

Démographie mondiale
F.A.Q.

Nous contacter

TOCSIN
LA CULTURE DE MORT NE SE DIVISE PAS ! LA CULTURE DE MORT NE SE DIVISE PAS !

ATTENTION : HOMOFOLIE ! [22/12/2004]

C’est aujourd’hui, 22 décembre 2004, que les sénateurs doivent se saisir en deuxième lecture, du projet de loi gouvernemental, voté par les députés le 8 décembre, réprimant la liberté d’expression au sujet de la sodomie : un an de prison ferme et 45 000 "euros" d’amende. Regardez, par comparaison, les sanctions pénales prononcées pour incendies de voitures ou attaques de vielles dames !

En attendant, le puissant lobby sodomiste dirige toute sa puissance de feu contre un député qui n’a pas dit ce qu’il fallait.

En espérant qu’aucune clause de rétroactivité ne sera prévue par les législateurs de la république, exprimons sans tarder … quoi, au fait ? Notre surprise ? Non ! car cela ne nous surprend pas. Notre scandale ? Peut-être, mais il est dans la ligne de tellement d’autres aussi graves ! Alors quoi ? Peut-être, le sentiment le plus convenable est-il l’écœurement, dans la mesure où, comme dans le corps biologique, il est la manifestation d’un rejet vital. Il y a des choses qu’il est indispensable de vomir, si l’on veut survivre. Et toute cette législation, peu à peu distillée dans le corps social, toute l’idéologie qui la fonde sont évidemment de cette espèce.

La chose est énorme, mais elle est vraie. Ce député, donc, un certain Christian Vaneste, a, au cours des débats parlementaires, dit que « le comportement homosexuel » était une « menace pour la survie de l’humanité ». Ce qu’un député socialiste a commenté en disant que son collègue était « très conservateur sur les sujets de société comme la famille, la toxicomanie ou la peine de mort. » Un autre l’a accusé d’être « l’un des représentants d’un intégrisme dangereux pour la démocratie. » Un porte-parole de l’association SOS homophobie déplore : « Et ce député pourra continuer à le dire tant qu’il le souhaite, puisqu’il est protégé par son immunité parlementaire. »

Deux choses sont donc claires : d’abord, selon la vulgate, c’est simplement faire preuve d’un esprit "conservateur" que d’affirmer une évidence physique. Ensuite, c’est faire preuve d’un « intégrisme dangereux pour la démocratie ». Sur le premier point, nous ne pouvons que redire, avec lassitude pédagogique, l’absolue nullité intellectuelle de l’argument. On aurait pu attendre un peu mieux de son auteur, un certain Jean-Pierre Balduyck, maire de Tourcoing, ancien de la J.O.C., et honoré des Palmes académiques. Sur le second point, nous nous permettons de demander à toute personne de réfléchir sur ses implications, et nous disons simplement : Dont acte.

Et puis, du fait que le lobby regrette que l’immunité parlementaire mette ce député à l’abri des coups des juges, on comprend qu’une malheureuse personne privée ne pourra plus invoquer l’évidence pour justifier ses propos, ni son droit à la liberté d’expression pour énoncer des jugements de valeurs.

Avis aux démographes, aux médecins, aux moralistes, aux sociologues…

Avis aussi aux prêtres catholiques, aux pasteurs et aux rabbins : nous le leur avons annoncé il y a déjà plusieurs mois : ils seront bientôt traînés devant les juges de la république pour discrimination, s’ils s’avisent de refuser de célébrer un "mariage" entre deux sodomites selon le rite de leur religion.



LA SANCTION PÉNALE POUR TRANSMISSION
DU VIRUS DU S.I.D.A. DEVANT
LA COUR D'APPEL DE COLMAR
[17/12/2004]

Vite, avant d’encourir nous-mêmes, une condamnation à un an de prison et à une amende de 45 000 "euros", qui aurait pour conséquence la disparition pure et simple de Laissez-les Vivre – SOS Futures Mères, dépêchons-nous de compléter notre brève note du 7 juillet dernier (Courrier électronique N° 22), publiée sous le titre : Une inquiétante inquiétude.

Rappelons les faits. Le tribunal correctionnel de Strasbourg a condamné Christophe Morat, pour avoir contaminé par le S.I.D.A., dont il se savait atteint, deux de ses partenaires sexuelles, respectivement âgées à l’époque de 20 et 24 ans, à six ans de prison ferme. La qualification des faits, assez étrange, avait été : « Administration de substance nuisible ayant entraîné une infirmité permanente. »

Un responsable autorisé de l’association Act-Up Paris, avait alors manifesté l’inquiétude de son organisation, fixant en même temps la ligne doctrinale officielle : « Sur le principe, cette condamnation nous inquiète. (…) Cet homme n’aurait pas été condamné s’il avait ignoré sa séropositivité (…). Cela revient à dissuader les gens de se faire dépister. »

Sans que pour autant la sanction correctionnelle nous ait paru bien juste, cette inquiétude nous avait inquiétés. Ce type de relations, où chacun des partenaire accepte de courir un certain nombre de risques, nous met à l’épicentre d’une forme de séisme social. Appel avait été interjeté par le prévenu ; mais la mort, par suicide, de la plus jeune des deux femmes devenue séropositive, a fait repousser l’audience d’appel à janvier 2005. « Elle avait peur – a déclaré son avocat – que la cour ne lui reconnaisse pas sa qualité de victime et que le prévenu soit relaxé. » Douteuse explication ! Victime d’abord de qui, sinon d’elle même ; victime d’abord de quoi, sinon de ses propres débordements.

Après tout, le prévenu, même communiquant le S.I.D.A., aurait pu lui-même, contracter on ne sait quelle maladie contagieuse. On voit le tableau, et si l’on ne plaint pas la justice de la république, c’est qu’elle a bien cherché l’inconfort où elle s’est mise à force de vouloir concilier l’inconciliable.

Quoiqu’il en soit, aujourd’hui, c’est le président de l’association Aides qui intervient dans le débat. Somptueusement entretenue par les fonds publics, cette association se trouve, comme Act-Up, aux confins de la lutte contre le S.I.D.A. et de la propagande sodomite. En 1992, c’est elle qui avait organisé à Toulouse, la première rencontre thématique homosexuelle (Thémagay) ; en 1995, avec la quatrième édition de Thémagay, elle promouvait les premiers États Généraux « Homosexualité et Sida ». Les renseignements qu’elle donne sur elle-même en 2002, mentionnent qu’elle emploie 359 salariés, nombre mythique pour des associations comme la nôtre défendant l’enfant à naître. Son prestigieux comité de parrainage comprend des politiciens aussi bien en cour que Simone Veil, Bernard Kouchner, Roselyne Bachelot, Robert Badinter, Bertrand Delanoë, et de nombreuses personnalités du spectacle.

Il est donc intéressant de voir cette association monter au créneau aux côtés d’Act-Up. Mais l’enjeu judiciaire est très important, une quinzaine d’affaires du même type, qui peuvent réserver des surprises, se trouvant en cours d’instruction.

Que dit, en effet, Christian Saoult, le président de Aides ? « La pénalisation pousse à ne pas savoir qu’on est séropositif. Pour ne pas être responsable, autant ne pas savoir (…) La pénalisation ferait le jeu de l’ignorance. Elle ferait aussi reposer la responsabilité sur les seules personnes séropositives. Cela serait uniquement à elles de se protéger. » Autre risque, selon Christian Saoult : celui de « la stigmatisation des séropositifs, voir (sic) d’une tentation à (sic) la délation. »

L’inversion des mœurs est une chose, mais celle des cerveaux, beaucoup mieux partagée, a quelque chose d’à peine concevable.


GARRAUD N'A VRAIMENT PAS DE CHANCE [10/12/2004]

La république, elle, a de la suite dans les idées. En juin 2003, on s’en souvient, dans le cadre d’un projet de loi sur la violence routière, le député de la Gironde, Garraud, avait proposé un amendement créant le délit d’« interruption involontaire de grossesse », visant à sanctionner d’une façon spécifique les auteurs d’accidents ayant entraîné la mort d’enfants in utero. Tollé des avortistes, désaveu du gouvernement, intervention directe de Perben. Résultat : Garraud retirait, devant le sénat, son amendement, pourtant déjà voté par les députés.

Décembre 2004 : projet de loi aberrant et liberticide, punissant de lourdes peines de prison et d’amendes l’expression des opinions personnelles défavorables au sujet des sodomites. Pour essayer de limiter les abus, Garraud propose un amendement au termes duquel seules les associations reconnues d’utilité publique auraient le droit de porter plainte pour « injures ou diffamations à caractère sexiste ou xénophobe. » Amendement adopté en commission.

Tollé des sodomites et de leurs alliés politiques, qui veulent aligner ce nouveau et exorbitant privilège sur celui existant en matière « de racisme et d’antisémitisme ». Désaveu de son propre parti et du gouvernement qu’il soutient : à la réunion hebdomadaire du groupe U.M.P., le président du parti présidentiel, Sarkozy, exprime son hostilité et demande à Garraud de retirer son amendement ; le ministre Borloo déclare ensuite, au nom du gouvernement, vouloir que « toutes les associations déclarées en préfecture puissent se saisir » ; fort du soutien des ministres, le président de son groupe parlementaire U.M.P., Accoyer, annonce qu’il y aura une majorité de députés du parti pour refuser cet amendement : « Je ferai mon possible », a-t-il ajouté ; de son côté, l’U.D.F. y est totalement hostile.

Quant au président du groupe socialiste, Ayrault, fonctionnaire de l’Éducation nationale, bien dans son rôle, il n’arrive pas à s’élever au-dessus de la dénonciation psittaciste du « décalage par rapport à une bonne partie de la société française », simple tarte à la crème sans la moindre valeur intellectuelle.

Face à cette situation, Garraud retire purement et simplement son amendement et la loi est votée telle que le gouvernement l’avait voulue, à la bruyante satisfaction du petit monde de la sodomie. Peines encourues : un an de prison ferme et 45 000 "euros" d’amende !

Il y a quelques temps, le pauvre Garraud se lamentait sur le bas niveau de compétence de ses petits camarades de la chambre des députés. On se demande bien, alors, ce que des gens comme lui y font encore.


AMENDEMENT LIBERTICIDE
POUR FAVORISER LES SODOMITES
[26/11/2004]

COMMUNIQUÉ

Philippe de VILLIERS s¹élève contre la filouterie du Gouvernement qui consiste à passer, aujourd¹hui, par la voie d¹un amendement au Sénat le texte d¹un projet de loi sur l¹homophobie qui a été rejeté, la semaine dernière, par la Commission nationale consultative des Droits de l¹Homme au nom de la liberté d¹expression.

Il est tout à fait anormal que le Gouvernement cherche à contourner l¹Assemblée nationale et la majorité des parlementaires qui sont tout à fait hostiles à cette loi liberticide qui va conduire à empêcher tout débat de société.

Philippe de VILLIERS
Président du Mouvement Pour la France

Paris, le 23 novembre 2004


COMMUNIQUE DE PRESSE

Christine BOUTIN, Député des Yvelines, Présidente du FORUM des républicains sociaux et membre de la Commission nationale consultative des droits de l’homme (CNCDH), dénonce le tour de passe-passe consistant à faire croire que le projet de loi sur l’homophobie est retiré, alors qu’il est repris sous forme d’amendements à la loi créant la Haute Autorité de lutte contre les discriminations.

«A l’instar des organisations de défense de la presse telles que la Fédération nationale de la presse française ou Reporters sans frontières, je suis atterrée de voir que la liberté fondamentale qu’est la liberté d’expression et la liberté de la presse, ainsi que le principe d’égalité des citoyens devant la loi, puissent être ainsi subrepticement mis en danger, qui plus est par un moyen détourné », dénonce la Député.

«Je ne remets aucunement en cause le droit au respect dû à toute personne quels que soient ses choix personnels, pour lequel je me bats et qui est garanti par le droit commun condamnant tout propos insultant ou diffamatoire », précise Christine BOUTIN.

« Par contre, le quasi copié-collé des amendements à la loi de 1881 de liberté de la presse initialement prévus dans le cadre de la loi contre l’homophobie, maintenant transposés à la loi créant la Haute Autorité de lutte contre les discriminations, ne saurait dissimuler une grave atteinte à la liberté d’expression d’une opinion».

De plus, Christine BOUTIN fait remarquer que ces amendements remettent en cause le principe constitutionnel d’égalité devant la loi : si le texte est voté, les associations de défense des droits des homosexuels pourront par exemple poursuivre devant le juge pénal tous propos diffamatoires, ou considérés par elles comme tels, même si ces propos ne visent personne en particulier. Ce faisant, ces associations se verront reconnaître plus de droits que les autres associations, qu’il s’agisse des anciens combattants, des loges, des ordres ou des syndicats professionnels, qui sont irrecevables à demander réparation du fait de propos généraux hostiles aux intérêts qu’ils défendent.

Le cardinal Lustiger dénonce lui aussi les risques de ce texte :

Le cardinal Lustiger, cité par son porte-parole Philippe Laborde, reste vivement préoccupé par "le risque, qui reste entier, de voir la justice instrumentalisée par des associations".

Le nouveau texte "ne modifie pas globalement" le projet d'origine et "heurte autant" qu'avant le principe de la liberté d'expression, estime l'avocat Thierry Massi, représentant de Mgr Lustiger à la CNCDH.


EUTHANASIE : DE "L'IVG" À L'INFANTICIDE [29/10/2004]

Juillet 2003. Vous souvenez-vous ? Nous avons, sur notre site, présenté le personnage de Peter Singer et les idées de Peter Singer. Il s’agit de ce philosophe australien qui juge normal de donner un mois de délai aux parents, après la naissance de leur enfant, pour décider s’ils vont le garder ou le tuer. « Un chimpanzé ou un cochon se rapproche bien plus du modèle d’être autonome et rationnel qu’un nouveau-né » déclara-t-il. Et il concluait sur cet argument que la mentalité moderne ne peut récuser : « Les défenseurs des droits de l’homme se rendent coupables d’un racisme sournois à l’encontre des autres créatures. »

En ouvrant aux enfants de moins de 12 ans la possibilité de recourir à l’euthanasie légale, entrée en vigueur chez eux en 2001, les Pays-Bas ont très rapidement fait le pas réclamé par Peter Singer, dont le moindre des mérites n’est pas celui de la logique. Encore en juin 2004, ne déclarait-il pas à propos des enfants trisomiques : « Pourquoi peut-on tuer un tel enfant seulement quand il est dans l’utérus ? Rien de magique ne se passe à la naissance. »

Peter Singer a raison ! Par sa naissance, l’enfant ne fait que passer d’un état à un autre et non pas, comme essaye de l’accréditer la république française, de la non-existence à l’existence. Mais, au contraire de Peter Singer, pour nous, cela signifie que l’on n’a pas plus le droit de le tuer avant qu’après.

En autorisant l’euthanasie des enfants de moins de 12 ans, les nouveau-nés et les autres, les Pays-Bas légalisent donc ouvertement l’infanticide, une sorte d’avortement post natum ; car, que l’on approuve ou que l’on n’approuve pas les procédures légales d’avortement ou d’ "euthanasie", personne ne peut nier qu’une chose est de tuer quelqu’un qui le demande, une autre de décider à sa place de le tuer. Et cela sera aussi nécessairement le cas dans les euthanasies d’enfants nouveau-nés, que ce l’est dans les avortement d’enfants non encore nés.

En France, les avortistes réclament le droit à l’avortement jusqu’à neuf mois moins un jour. Un Hollande, ils ont droit à neuf mois plus … X jours, semaines, mois, années.

Imaginons, dans quelques années, la "détresse" et la "souffrance" des femmes françaises qui, ne pouvant pas, en raison de la législation rétrograde du pays, tuer leur enfant âgé de X jours, semaines, mois, années, seront contraintes de se rendre en Hollande pour faire procéder à l’exécution. On ne sait pas encore qui seront les Veil et les Aubry de ce futur proche, mais on sait déjà quel sera l’argument employé pour faire évoluer la loi de la république française dans le sens hollandais. Et l’on peut être sûr que l’exécution des enfants non encore nés (sous le nom d’I.V.G) ainsi que celle des personnes âgées et des malades (sous le nom d’euthanasie) étant acquises ( plus de 80% des habitants de la France approuvent l’euthanasie dans certains cas), l’exécution des enfants déjà nés ne présentera pas plus de problèmes qu’en Hollande.
La culture de mort ne se divise pas. La lutte en faveur de la culture de vie non plus, et elle dépasse les formes apparentes de la mort. Plus que jamais, le mot de ralliement est : Si vous ne voulez pas les conditions de la vie, vous aurez la mort … sous toutes ses formes.


SUBVENTIONS PARISIENNES (SUITE) [20/08/2004]

Au titre des subventions culturelles, la municipalité de Paris s'est montrée généreuse : La chorale "gay" Melo'Men a reçu 5 000 "euros", le F.F.G.L. (Festival gay et lesbien), 27 000, Cineffable (Festival de cinéma lesbien), 15 000, le Centre d'archives homosexuelles (C.A.D.H.P.), 100.00.


« L'ŒIL DU PSY » ET « L'ORDRE MORAL » [09/07/2004]

Nous ne connaissons pas le docteur Jean-Pierre Winter qui officie à L'Express. Mais, sa chronique du 24 mai, « L'œil du psy », intitulée « Enfanter : un fait, pas un droit », ne manque pas d'intérêt.

« Au nom d'une idéologie égalitariste présentée comme l'ultime pointe du combat démocratique, (des personnes) défendent l'idée que la capacité des couples hétérosexuels de se reproduire dénie aux homosexuels le droit de faire de même. (…) Ceux qui leur rappellent que mettre au monde des enfants est un fait, et non un droit, sont dès lors disqualifiés, quand ils ne sont pas injuriés ou soupçonnés d'homophobie. »

C'est clair et, alors que la République se prépare à autoriser le "mariage" entre personnes du même sexe, une telle évidence de bon sens ne plaît pas.

A-t-on, avec cette dernière (last but not least !) aberration sociale, franchi le seuil de la nécessaire rupture entre « le pays légal » et « le pays réel » ? On en doute, tant ce dernier, par un légalisme absurde, fait de crainte révérencielle abusive et de passivité concertée, a de plus en plus tendu à s'identifier au premier.

Si l'on a laissé tuer les enfants, physiquement dans le sein de leur mère, moralement par le sexualisme scolaire, intellectuellement par l'idéologie du "politiquement correct", on ne voit pas ce qui pourrait retenir sur une voie politico-sociale qui n'est qu'une longue voie de faits contre la Cité.

Quoiqu'il en soit, d'autres psychologues interviennent dans le même sens, rappelant que la présence ou du moins la connaissance d'un père et d'une mère sont indispensables à l'épanouissement de l'enfant. Le pédiatre Aldo Naouri, soulignant la nécessité de deux rôles distincts dans l'éducation, va à l'encontre de l'enseignement officiel, accroché, au nom des principes d'égalité et de non discrimination, au mythe de l'interchangeabilité des rôles du père et de la mère. « Nul doute – commente Le Figaro – que le même message proclamé par Philippe de Villiers ou Christine Boutin déclencherait l'accusation-réflexe de retour à l'ordre moral. »

Quelle fortune pour cette malencontreuse expression du président Mac Mahon !

Autant dire alors que la loi de la chute des corps relève de l'ordre moral. Ce qui trouble les idéologues de tous les bords, et leur fait tenir des propos contradictoires dans leur absurdité, c'est que la liberté de l'homme, qui est un donné de sa nature, lui permet de refuser extérieurement la soumission aux nécessités de son être propre. La pomme détachée de son arbre ne peut pas refuser de tomber. L'homme, lui, le peut. Exemple : il est de la nature de l'homme d'être obligé de manger pour vivre ; ce qui n'empêche pas tout homme de pouvoir décider un jour de ne plus rien manger. Conséquence de cette manifestation de "liberté" : la mort. La sagesse grecque nous a appris que l'homme qui sort de ses voies commet le plus grave de tous les péchés, celui de la démesure, et qu'il en est inévitablement châtié.

Quand c'est la société elle-même qui organise délibérément cette sortie des voies fixées par la nature, il n'y a pas d' "ordre moral" qui tienne. On vit, ou on meurt. C'est tout.


LA « MORT AFFREUSE » DU FŒTUS [07/07/2004]

L'inspectrice des services vétérinaires de Paris n'est manifestement pas au courant de ce qu'il faut dire ou ne pas dire.

Lors de la dernière audience de juin du tribunal de police de Paris consacrée aux infractions économiques, celle-ci détaille les dangers qu'a fait courir au consommateur un certain Aver, gérant d'une boucherie du XIIème arrondissement de Paris, où ses services avaient découvert plus de 14 kg de denrées animales sans aucun étiquetage et près de 1 kg de rillettes périmées depuis 44 jours. Citant les risques de « méningo-encéphalite purulente », la bonne dame évoque – selon le journal – la « mort affreuse que cela fait courir au fœtus, chez la femme enceinte. » (Le Parisien, éd. de Paris, 29 juin 2004).

Selon la vérité officielle, il s'agit là d'un véritable "dérapage" verbal. Pour éviter que de tels "dérapages" ne se reproduisent, la république pourrait envisager, en matière scientifique et éthique, une loi semblable à celle qu'elle a déjà instituée en matière historique. Cette vérité officielle est, en effet, que, sauf s'il s'agit de l'enfant d'une femme immigrée retenue à Roissy (cf. notre site l'article de Libération), l'enfant non encore né ne peut pas connaître la mort, et encore moins, évidemment, une « mort affreuse ». Si l'on admettait une telle insoumission, il se trouverait un jour quelqu'un pour s'interroger ouvertement sur le type de mort (affreuse ? pas affreuse ?) que fait connaître l'avortement à l'enfant qui le subit.


MAMÈRE A RAISON [04/06/2004]

Le 5 juin sera un grand jour pour la République française.

Après un siècle et demi, sans la moindre opposition, de destruction systématique du tissu social, un pas essentiel sera franchi par la célébration, en la mairie de Bègles, d'un "mariage" entre sodomites. Rapidement dépassé, le P.A.C.S. ! Et, logiquement !
Mamère a raison, car il n'y a pas une différence de nature, mais une simple différence de degré entre la subversion sociale apportée par le P.A.C.S. et la subversion sociale apportée par le "mariage" de Stéphane avec Bertrand. Mamère a raison, car c'est la même différence de degré, et non pas de nature, qui existe, avec le décalage dans le temps, entre la loi sur le divorce, de 1884, et le mariage entre Stéphane et Bertrand, qui veulent -disent-ils- être "un couple normal". Dès lors, en effet, que la société ne se fixe plus pour finalité exclusive la recherche du bien commun, c'est-à-dire tout ce qui unit, mais au contraire la facilitation des conditions particulières des vies individuelles, c'est-à-dire tout ce qui peut opposer, elle entre dans la culture de mort.

Mamère a raison car, en pleine crise schizophrénique, les pouvoirs publics, et ceux qui pensent aujourd'hui qu'on dépasse un peu les bornes, ne lui opposent que de dérisoires barrières juridiques que balaiera demain n'importe quelle majorité parlementaire. Villiers demande qu'on engage contre Mamère « une procédure de suspension de ses fonctions d'officier d'état civil ». Et après ? Quand une future chambre des députés, menée par des Strauss-Kahn et des Fabius, qui se sont déjà prononcés pour une modification de la loi, aura effectivement changé celle-ci, Mamère sera un héros. Selon le procureur de Bègles, le domicile sur la commune des futurs "époux" étant fictif, Mamère n'a pas la compétence territoriale. Et après ? A qui fera-t-on croire qu'après des années de pression politico-médiatique en faveur des pratiques homosexuelles, il ne se trouvera pas une commune de France où résideront effectivement des candidats idoines à ce nouveau "mariage" ? Des juristes bien intentionnés, des associations familiales qui ne le sont pas moins se retirent derrière telles formules du code civil.

Et après ? Comment prétendre sans rire que des députés, qui depuis des décennies ont accumulé les lois les plus absurdes, les plus néfastes, les plus injustes, voire les plus criminelles, et cela dans la plus parfaite légitimité démocratique, puissent s'arrêter à la modification de quelques mots du code civil ? Mamère a raison : les menaces que Raffarin fait peser sur lui ne sont que « du flan », et il sait bien que, quelles que soient aujourd'hui leurs rodomontades, demain, ils seront bien contents de se mettre à sa remorque. Ecoutons Debré, président de la chambre des députés, en date du 3 juin : « Je suis prêt (…) avec toutes les tendances, sans a priori, à aborder le problème du PACS, de l'homosexualité, du mariage des homosexuels, de l'adoption, pour essayer de fixer des règles qui soient à l'honneur de notre société. »

Que Mamère soit un "provocateur", qu'il ne s'agisse pour lui que d'une sorte d' "opération commerciale", c'est certain. Mais il faut du moins lui reconnaître à lui, à ses petits camarades "Verts" qui déposeront, le 7 juin, une proposition de loi dans ce sens, aux socialo-communistes qui déjà, électoralement, se sont placés ce créneau rentable, une logique que n'ont pas leurs adversaires.

Elle aura bonne mine, le 29 juin, la Conférence de la famille, supposée réfléchir sur les problèmes spécifiques de l'adolescence, et dont le lancement, il y a un an, avait, on s'en souvient, occasionné des déclarations présidentielles particulièrement gratinées.

Philosophiquement parlant, il n'y a aucune raison d'être pour le P.A.C.S., surtout "amélioré", et contre le "mariage" de Stéphane avec Bertrand ; il n'y a aucune raison de considérer l'avortement comme un "droit" pour la femme, et de ne pas admettre le "mariage" entre Lucienne et Raymonde ; il n'y a aucune raison de ne pas accepter cet ultime rejet de la famille, comme constitutrice fondamentale du tissu social, et d'organiser, demain, l'adoption d'enfants par ces nouveaux couples devenus "légitimes", si l'on s'est fait le promoteur du divorce par consentement mutuel, de la pilule contraceptive aux mineures, et même sans l'assentiment des parents, de l'éducation sexuelle à l'école, et de toutes ces mesures anti-sociales qui mènent à l'abime.

La culture de mort ne se divise pas ! C'est d'un même mouvement qu'on tue les enfants, qu'on tue les familles, qu'on tue les vieillards ou les malades, qu'on tue la société française avec tout ce qu'il faut à la nature, et tout ce qu'il a fallu à l'histoire pour la constituer.

Seule, une rupture essentielle, au vrai sens du mot, qui est « touchant à l'essence des choses », apportera les conditions du salut.


ÉMOI À LA MATERNELLE [21/05/2004]

Dans une école maternelle du XVIIIème arrondissement de Paris, une fillette de quatre ans a été victime d'une « simulation d'acte sexuel » de la part de trois garçonnets de son âge.

On ne peut que s'extasier sur la merveilleuse maturité de ces enfants, bien en prise avec la société où ils vivent. Non ? Après tout c'est peut-être le contraire : il ne faut vraiment pas s'étonner si ces garçonnets rejoignent un jour la classe montante des violeurs pervers ! Non plus ? Ah bon !

La fillette aurait été très choquée, et ses parents ne sont pas contents du tout. A dire vrai, là aussi règne la plus ahurissante schizophrénie, car dès que l'on est entré dans la nouvelle mentalité sociale, qui substitue le supposé épanouissement de l'individu au nécessités du bien commun, il est impossible de savoir où il faut s'arrêter, parce qu'il y aura toujours quelqu'un qui prétendra qu'il ne faut pas s'arrêter.

Problème insoluble pour la directrice de l'école. Selon l'inspection académique, le fait relève d'abord d'un défaut de surveillance ; on reconnaît la démarche : s'il y a des voleurs et des assassins, c'est qu'il n'y a pas assez de policiers. L'anéantissement dans les consciences de la notion de bien commun entraîne la généralisation du flicage.
Mieux encore : l'académie souligne qu'il est difficile de se prononcer sur le fait qu'il s'agisse bien d'une agression à caractère sexuel ou, tout simplement, tout gentiment, « d'un jeu de découverte du corps ».


LES PETITS LYSSENKO DE LA MÉNOPAUSE [07/05/2004]

C'est un lièvre de belle taille que soulève le docteur Dickès ; un lièvre qui illustre particulièrement la schizophrénie ambiante.

Il y a un an – raconte le docteur Dickès – la Conférence européenne sur la ménopause concluait que les risques éventuels consécutifs aux traitements substitutifs de la ménopause devaient faire l'objet d'une réévaluation : augmentation des risques de cancer du sein, infarctus, embolie cérébrale, accidents vasculaires cérébraux, démence précoce, se trouvaient ainsi gravement suspectés. En France, une étude conjointe de la M.G.E.N. de l'I.N.S.E.R.M. et de la Ligue contre le cancer concluait de son côté que l'usage des progestatifs de synthèse augmentait de 40 % les risques de cancer du sein.« Jamais dans l'histoire de la médecine – conclut le docteur Dickès – un médicament n'avait été utilisé à une aussi grande échelle (…), et son emploi déconseillé aussi rapidement. »

Aux États-Unis des procès sont déjà en cours contre des médecins ayant prescrit de tels médicaments et dont les patientes ont été atteintes par l'une ou l'autre de ces perturbations.

Vous vous demanderez peut-être où est le problème ; et si, comme on l'a déjà fait pour plusieurs autres médicaments qui se sont révélés dangereux, il ne suffit pas, maintenant qu'on sait, d'interdire les produits à base de tels progestatifs.

Eh bien ! Justement ! En République française, il ne suffit pas … Car, c'est toute une politique, visant à la contraception féminine, qui a été mise au point à partir de pilules oestro-progestatives. « Politique suicidaire – commente le docteur Dickès – qui peut très bien être assimilée à un encouragement à un génocide rampant. » Et si les médecins qui, continuant aujourd'hui à prescrire de tels produits, se retrouveraient prochainement devant les juges, se retiraient derrière les décisions des politiques ?

Les amis de LLV – SOS FM se souviendront que dans les numéros 119 et 123 du Courrier (4ème trimestre 1999 et 4ème trimestre 2000), le docteur François Volff protestait contre l'attitude criminelle des ministres, au premier rang desquels, Royal, qui, faisant primer leur idéologie sur les risques courus par les femmes, ont poussé les adolescentes de France à se piluler au progestatif.
Mais comment la pensée unique (la bien nommée) pourrait- elle renoncer à une seule de ses composantes sans se ruiner elle-même de fond en comble ?


MARIAGE DES HOMOSEXUELS :
LA FRANCE AUSSI
[30/04/2004]

Il en est un peu du P.A.C.S. comme de la loi Veil. D'abord, on ouvre la brèche, dans une indifférence à peu près générale ; et, argumentant ensuite d'un changement des mentalités, on en tire progressivement toutes les conséquences.

Le P.A.C.S., en effet, ne donnant pas exactement les mêmes droits que le mariage, on peut désormais, au nom du principe général de non-discrimination, porter, sur ce point, une revendication, sachant qu'ensuite, tout le reste doit suivre, en particulier la possibilité d'adopter des enfants. Il existe aujourd'hui à ce sujet une agitation mondiale : l'Europe (Suède, Belgique), l'Amérique (États-Unis, Canada), l'Asie (Taïwan) voient actuellement se développer une pression dans le sens de la reconnaissance d'une équivalence totale entre la relation de l'homme et de la femme et la relation homosexuelle.

Avec son P.A.C.S. la République française s'est placée en pointe dans ce vaste mouvement, et son petit, mais tout puissant, monde homosexuel s'est complètement lancé dans la bataille. Bataille sans aucun risque, précisons-le, avec, au contraire, l'encensement des grands du jour, la ferveur de l'opinion publique, et, en l'absence d'adversaire, le succès assuré.

C'est ainsi que, dans Libération du 14 avril, Clémentine Autin, élue apparentée communiste du XVIIème arrondissement de Paris, adjointe au maire, co-signe, avec son confrère, élu "Vert" du IVème, adjoint lui aussi, chargé de la culture, et " figure emblématique " du militantisme homosexuel, un papier incendiaire en faveur de l'alignement juridique, sur le statut du mariage de l'union entre homosexuels.

« L'existence de deux formes d'union légale – affirment-ils d'emblée – traduit une hypocrisie et le droit français maintient une situation de discrimination en n'ouvrant pas le mariage aux couples de même sexe ».

Et ils plaident : « Nous revendiquons à la fois une refonte de l'union légale, la fin des discriminations et une autre conception de la famille », justifiant ensuite leur revendication par l'argument suivant : « L'ouverture aux gays et lesbiennes serait un pied de nez à la conception traditionnelle du mariage et donc de nature à modifier profondément le sens de cet acte. »

Et d'appeler, pour conclure, à un dépassement des « réflexes culturellement construits », ce qui est un programme prometteur.

Un autre Vert, l'illustre Mamère, député-maire de Bègles (Gironde) se déclare prêt à célébrer dans sa mairie des mariages homosexuels. " Cela –- explique-t-il – fait partie d'un combat que je mène depuis longtemps pour l'égalité des droits. Je considère comme inadmissible et plutôt archaïque, plutôt même un peu réac, que les homosexuels soient la seule catégorie de Français qui n'ait pas accès au mariage. »

Et Mamère de persister : « Est-ce que le chaos que nous annonce la famille des bien pensants s'est produit en Belgique, au Danemark ou aux Pays-Bas ? » (pays où un tel mariage a été légalisé) argumente-t-il finement. La valeur démonstrative de la question de Mamère peut être comparée à la valeur démonstrative de la même question qui aurait été posée en 1947 par un Mamère de l'époque, à une personne qui aurait dit alors que le système de protection sociale mis en place conduisait la France au chaos.

Quant à l'intervention de Cohn-Bendit, jugeant « minable » la condamnation prononcée par Perben de l'acte que s'apprête à accomplir Mamère, elle nous met au cœur du débat : « Qu'on laisse enfin les gens vivre comme ils veulent. Ce n'est pas à M. Perben de décider comment les gens doivent vivre », a lancé ce révolutionnaire institutionnel.

Aussi la question n'est-elle pas là. Elle est exclusivement, et demeurera éternellement, malgré tous les confusionnismes, celle de savoir s'il revient à la société civile de se préoccuper d'autre chose que des conditions du bien commun (tout ce qui unit, selon Aristote), si elle a la moindre capacité à régler, de quelque façon que ce soit, les choix de vie personnels des individus (choix qui, justement, peuvent diviser).

Alors si Mamère, et les électeurs de Mamère, ne voient pas où est le chaos annoncé !

De toutes façons, sachons-le, Perben est déjà mort. Outre l'annonce d'une prochaine loi contre "l'homophobie", qui, justement, fait sortir la société civile de son rôle, « le débat de fond est posé - écrit Le Figaro.– Le gouvernement se refuse à s'y engager, s'appuyant pour l'heure sur l'opinion majoritaire. Comme à l'époque du pacs, avant de s'en excuser, une fois l'opinion ayant évolué. Fera-t-il de même lorsque le mariage et l'adoption par des homosexuels seront approuvés par la même opinion ? »

Allons ! Il le faudra bien. Un jour ou l'autre les Français devront s'apercevoir qu'ils sont d'un côté et que, de l'autre côté, il s'agit de tout autre chose.


AUX ÉTATS-UNIS, LA QUESTION DU MARIAGE
DES HOMOSEXUELS EST POSÉE
[30/04/2004]

Face à l'agitation créée par l'initiative de la ville de San Francisco, suivie maintenant par d'autres, de célébrer des mariages d'homosexuels, le gouverneur de Californie a réagi en demandant au ministre de la justice de l'État de faire cesser de telles unions qui, selon lui, « présentent un risque imminent de trouble civil. » Le ministre n'ayant aucune raison d'obtempérer à l'injonction du gouverneur, on s'oriente vers la multiplication des procédures judiciaires.

De son côté, le président des États-Unis s'est proclamé partisan d'un amendement constitutionnel en vue de défendre le mariage, ce qui, évidemment résoudrait la question, mais semble très difficile à obtenir : les deux-tiers des voix dans les deux chambres et l'acceptation de 38 Etats sur 50.

Dans le meilleur des cas, ce sera après l'élection présidentielle.
En attendant les militants "gays" qui – disent-ils – avaient apporté un million de voix à Bush junior lors de sa première élection, passent dans l'autre camp.

L'adversaire démocrate du président sortant, lui, est partisan, sinon du mariage proprement dit, du moins d'une forme d'union civile (une sorte de P.A.C.S. local) telle qu'elle est instituée dans l'État du Vermont, et reproche à Bush junior de faire, de cette modification de la constitution un argument électoral.


EN FRANCE, LA LONGUE MARCHE
CONTRE LA FAMILLE SE POURSUIT
[09/04/2004]

Le projet de loi sur le divorce, amoureusement mis au point par Perben, afin de rendre la famille encore plus fragile, doit être examiné après Pâques, par les députés.
Il se caractérise par la réduction de six à deux ans de la durée de la rupture de fait du lien conjugal ouvrant "droit" au divorce, c'est à dire l'institution d'un véritable "divorce-répudiation", puisqu'il suffira désormais de quitter son conjoint pendant deux ans pour pouvoir faire rompre le lien conjugal unilatéralement, sans qu'il y ait faute, le conjoint abandonné n'ayant ainsi aucun recours.

Le Centre français pour la justice et les droits fondamentaux (C.F.J.D.) proteste contre ce droit pur et simple à la répudiation et demande aux députés de refuser la réduction du mariage à un contrat comme un autre, sans prendre en comte son rôle essentiel d'assise sociale.

Logiquement, il supprime aussi la possibilité pour le juge qui a à régler l'affaire de faire jouer la clause lui permettant de refuser le divorce dans l'intérêt du conjoint lésé et des enfants du couple.

Le C.F.J.D. observe, à juste raison, qu'avec ces projets, le législateur change totalement de logique.

Il est évident, en effet, qu'ainsi considéré, le "mariage" perd sa spécificité sociale et se distingue de moins en moins du "P.A.C.S.". Il faudra surveiller avec grande attention quel sera le vote de Jacob sur ce dossier.

Or, justement, « la gauche marxiste et boboïste » relance la question du mariage des homosexuels, et fait augmenter la pression pour l'adoption d'une loi Gayssot" spécifique à la protection de l'homosexualité. (cf. communiqué du Bloc identitaire du 2 avril 2004). Quelques maires d'arrondissements de Paris envisagent de célébrer de tels mariages (ce qui est encore contraire à la loi), tandis que le maire de la capitale distingue entre ses idées personnelles et l'obligation de respecter la législation telle qu'elle est.


LA PRIORITÉ EUROPÉENNE
D'UN SOCIALISTE AUTRICHIEN
[26/03/2004]

Le socialiste autrichien Peter Schieder, secrétaire général de l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe, vient de lancer un appel pour que les Etats membres de la structure européenne, qui sont aussi membres de la Commission des Droits de l'homme de l'O.N.U., soutiennent la résolution de celle-ci. sur l'application des Droits de l'homme à l'orientation sexuelle de chacun.

« Il ne peut y avoir de justice, de liberté ni de démocratie si la communauté internationale n'est pas capable de défendre et de respecter la dignité de chaque individu, quelles que soient son orientation et son identité sexuelles.
Les droits fondamentaux des gays, des lesbiennes et des transgenres sont souvent violés, méconnus ou refusés, parfois sur la base de lois discriminatoires, parfois du fait d'actes illégaux imputables au parti pris des pouvoirs publics ; trop souvent les Etats négligent de protéger les gays, les lesbiennes et les transsexuels vis à vis de l'homophobie qui sévit dans la collectivité où ils vivent. Il est donc nécessaire que la communauté internationale sensibilise l'opinion à cette situation et qu'elle proclame haut et fort les droits de la personne des minorités sexuelles.
 »


CULTURE DE MORT : TOUJOURS PLUS ! [11/02/2004]

Nous sommes bien d'accord avec John Harris, professeur de bioéthique à l'université de Manchester, membre du comité d'éthique de l'association des médecins britanniques et de la Commission de génétique humaine du gouvernement, qui vient de faire scandale en déclarant qu'il ne voyait pas de différence entre l'avortement tardif et le meurtre d'un enfant juste après sa naissance. Précisant sa pensée, il dit encore ne pas voir de changement de nature morale entre le moment où l'enfant est encore dans le sein de sa mère et celui où il est né : « Il n'est pas possible – dit-il avec bon sens – de croire vraisemblable qu'un changement de nature morale puisse intervenir au cours du passage de l'enfant dans la filière vaginale. »

Enfin ! penserez-vous peut-être, quelqu'un qui affirme haut et fort l'identité de l'enfant non encore né et de l'enfant déjà né, qui ne se fixe pas sur ce qui précède et ce qui suit la rupture du cordon ombilical, pour faire de l'enfant, avant, un simple appendice de sa mère, après, un être humain à part entière. Enfin, reconnaît-on par le fait même le scandale criminel de l'avortement.

Vous n'y êtes pas du tout, car John Harris, avec des justifications opposées aux siennes, est un disciple de Peter Singer et les conséquences que vous, vous tirez, de ses propos sont exactement à l'opposé de celles que lui en tire. En effet, si l'on admet la possibilité de tuer l'enfant avant sa naissance, au nom de quoi, s'il s'agit bien du même être, s'interdirait-on de le tuer après ?

Ce traitement que John Harris justifie pour les enfants nés handicapés, le philosophe australien Peter Singer le préconise au nom d'un droit général des parents jusqu'à un mois après la naissance, sous le prétexte qu'un nouveau-né n'est pas vraiment une personne : « Un mois me semble un délai raisonnable à accorder aux parents pour décider si leur bébé doit continuer à vivre (…) Un chimpanzé ou un cochon se rapproche bien plus du modèle d'être autonome et rationnel qu'un nouveau-né », explique-t-il. Et enfin, cet argument sans réplique : « Les défenseurs des droits de l'homme se rendent coupables d'un racisme sournois à l'encontre des autres créatures. »

Une fois franchi l'interdit de la mort en tant que telle, ce pas essentiel de la culture de mort n'est plus qu'une question de temps, et tous les autres suivront.

Nous le disions le 25 juillet : il y a eu des générations où l'on ne pouvait pas imaginer que l'avortement puisse être légalisé ; la génération de la loi Veil n'imaginait pas qu'on pourrait un jour laisser aux parents un délai quelconque pour décider de garder leur enfant ou de le tuer. Et la culture de mort étant indivisible, on peut désormais très bien imaginer ce qui, aussi bien dans le domaine de la vie proprement dite que dans celui des mœurs publiques, va suivre dans la logique du bouleversement opéré par la loi Veil.

Aussi n'avons-nous rien à changer à notre conclusion : « Certes, peut-être rien de cela ne se fera ! Mais si cela ne se fait pas, ce ne sera pas dû à un sursaut de conscience civique, puisqu'on n'a jamais vu, en France, la moindre forme d'opposition – ce qui peut s'appeler une opposition – à l'entreprise de démolition de la Cité des hommes. Or, les conditions de la survie de l'homme social sont aussi rigoureuses, à leur manière, que les conditions de la vie de l'homme biologique, et la Cité ne peut pas plus tenir sous des lois qui en violent radicalement la nature, qu'un homme ne pourrait vivre normalement si on l'obligeait à marcher continuellement sur les mains. Finalement, nous aimons bien notre slogan : "Vous ne voulez pas les conditions de la vie ? Alors, vous aurez la mort, sous toutes ses formes". »


SUBVENTIONS PARISIENNES [16/01/2004]

L'assemblée municipale parisienne a voté cette semaine un important train de subventions publiques pour 2004.
Petite liste non exhaustive :

110 000 € à la Ligue des droits de l'homme.
100 000 € au Centre lesbien, gai, bi et trans de Paris.
40 000 € à SOS Racisme.
15 000 € aux Jeunes gais
10 000 € à Droits devant.
9 500 € à ProChoix.
4 000 € à la Fédération sportive gaie et lesbienne.
3 000 € à Debout Etudiants gays et lesbiennes.

Ces éloquentes subventions parisiennes (liste non exhaustive, répétons-le !) ne sont que la reproduction des subventions accordées presque partout ailleurs au plan municipal, mais aussi de presque toutes les subventions départementales régionales et nationales ; et cela dure, avec quelques variantes locales sans importance, depuis des décennies !
Jules Vallès a écrit quelque part à peu près ceci : « Si la vie des défenseurs de l'ordre n'est ni plus facile, ni plus agréable que celle des promoteurs du désordre, il est temps qu'ils en tirent les conséquences. »

A C T U A L I T É
Cliquez sur le logo de la rubrique
que vous souhaitez consulter


Idées

Sur le front du respect
de la Vie en France

Où en est le respect
de la Vie à l'étranger ?

À l'Est du nouveau

La culture de Vie
face aux tribunaux

Euthanasie
Eugénisme

Dans le beau monde
de la culture de mort

Politique familiale

Démographie

Protection sociale et
retraite

Bioéthique

Bibliographie

ARCHIVES

Pour consulter les autres années, cliquez sur l'icône du journal en face de l'année correspondante.

Cliquez ici 2006

« Téléthon : une exigence éthique » [08/12/2006]
Un pavé dans le marigot (Suite) [08/12/2006]
Un pavé dans le marigot [01/12/2006]
Communiqué de l'A.C.I.M. : "Politiquement incorrect" [27/10/2006]
Bertrand évitera-t-il un nouveau scandale du sang contaminé ? [21/07/2006]
Trisomique : c'est pas une honte ! [07/07/2006]
Censure : Oui à l'avortement ! Non à la représentation de l'avortement [30/06/2006]
Gay Pride 2006 [23/06/2006]
P.M.A. [16/06/2006]
La légalisation des « couples insolites » à marche forcée [09/06/2006]
Une problématique occultée : Avortement et cancer du sein [21/04/2006]
Tout va bien pour la "pilule du lendemain" [24/03/2006]
Les inquisiteurs de la république [27/02/2006]

Cliquez ici 2005

Le scandale de Saint-Vincent-de-Paul [21/09/2005]
Maternités sodomitiques et saphiques [24/06/2005]
L'Espagne face au pouvoir sodomite [21/06/2005]
Les raisons de la manifestation le 18 juin à Madrid [03/06/2005]
"Mariage" sodomite ou reconquista [30/05/2005]
En application de la loi de précaution, un tract de l'assoction Promouvoir appelle au respect de la loi [15/04/2005]

Cliquez ici 2003

"Provocation pornographique ou inconscience de M. Aillagon, ministre de la culture ?" [10/10/2003]
Une culture de mort de plus en plus audacieuse [25/07/2003]
S.I.D.A. et Cie [01/07/2003]
"Couple lesbien" = famille ? [28/03/2003]
Le choix de la mort (3) [27/01/2003]
Culture de mort [23/01/2003]

Cliquez ici 2002

Le choix de la mort (2) [13/11/2002]
Maternités [07/11/2002]
Le choix de la mort [07/11/2002]
L'A.C.I.M. sonne le tocsin [30/10/2002]
Une époque épatante ! [13/05/2002]

Cliquez ici 2001

"Famille homosexuelle" ? [19/09/2001]