Le gouvernement a décidé de soumettre, au cours du premier semestre 2001, une loi réformant le Code de la famille.
Pn peut s'attendre au pire lorsqu'on voit qu'avec la loi sur le prolongement du délai légal d'avortement, l'autorité parentale est bafouée du fait de la possibilité, pour les mineures, d'avorter sans le consentement de leurs parents.
Il est vrai que pour les législateurs de la République, l'éducation des enfants est une chose trop importante pour être confiée aux parents.
Le maître des basses œuvres de ce futur projet de loi est le nouveau garde des Sceaux : Lebranchu, qui ne fait que reprendre les projets de Guigou.

Inquiétude des associations familiales à propos de l'Aide Parentale d'Éducation.
En effet, selon l'INSEE, depuis juillet 1994, date de l'extension de l'A.P.E. pour le deuxième enfant, 200 000 à 250 000 femmes ont quitté le marché du travail et 50 % des bénéficiaires, après le passage par l'A.P.E., seraient restées au foyer pour se consacrer à l'éducation de leurs enfants.
Scandale pour l'idéologie officielle qui se préoccupe non pas du bien des mères de familles mais de mettre tout en œuvre pour les obliger à travailler à l'extérieur.
On s'inquiète donc dans les milieux familiaux d'une éventuelle remise en cause de cette mesure d'aide.
Si tel était le cas, n'assisterions-nous pas une forme larvée de S.T.O. indirect pour les femmes, et plus particulièrement pour les mères de familles ?