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POLITIQUE
FAMILIALE

DES DISPOSITIONS
SYSTÉMATIQUEMENT ANTI-FAMILIALE
[14/10/2005]

Il n’y a aucun bien à penser de la C.S.G., nouvelle ponction financière (absolument illégale d’ailleurs !) inventée par le ministre "de gauche" Rocard, dévotement conservée depuis par les ministres "de droite", et régulièrement alourdie par le traditionnel consensus alternatif de la "gauche" et de la "droite", dès lors qu’il s’agit d’accaparer, au profit de la caste, le produit des revenus des Français.

Selon Michel Godet, la C.S.G., dont le montant dépasse aujourd’hui celui de l’impôt sur le revenu, ajoute à ses tares congénitales celle d’être une des causes de la relative paupérisation des familles avec enfants. Pour être juste – dit-il – il faudrait accorder aux familles un "bonus" qui appliquerait à cette scandaleuse C.S.G. un équivalent du "quotient familial ".

Et de citer l’exemple de l’Allemagne qui, sans complexes, a établi un système inverse de "malus" appliqué aux assurés sans enfants. Michel Godet a raison, mais nous sommes au pays où la formule d’Alfred Sauvy : « Pas d’enfants, pas de retraite ! » avait, en son temps, provoqué le plus invraisemblable concert de glapissements scandalisés.
Sur les allocations familiales, citons simplement : « Le niveau de vie d’une famille ouvrière, avec quatre enfants, est de 40% inférieur à celui d’un couple de même catégorie sociale sans enfants. La femme, le plus souvent, reste à la maison. Plus tard, elle aura une retraite croupion, alors que celles qui n’ont pas d’enfants (et qui auront eu un travail salarié) bénéficieront d’une retraite payée par les enfants des autres. »

De plus, vérité jalousement occultée par la P.U.T, « une famille qui élève (…) ses enfants fait faire de belles économies à la Collectivité », les allocations attribuées, par enfant, aux familles dont la mère s’occupe elle-même, étant sans commune mesure avec ce que coûterait le même enfant élevé dans le circuit public.


« LE GOUVERNEMENT EXPLOSE
SON TAUX DE MENSONGE
»
[07/10/2005]

Conférence de la famille 2005 : Communiqué de presse de l'U.F.E. du 22 septembre 2005

LE GOUVERNEMENT EXPLOSE SON TAUX DE MENSONGE

 


Les effets réels des mesures annoncées par la Conférence de la Famille ne seront connus que dans 4 ans. Ce n’est pas d’un congé parental raccourci que les familles ont besoin, mais au contraire de sa prolongation. L’UNION DES FAMILLE EN EUROPE demande la CREATION D'UN VRAI SALAIRE POUR LE PARENT AU FOYER.

Depuis 1997, date de création d la première Conférence de la Famille, les effets d’annonces se succèdent. La réalité est toute autre. LUNION DES FAMILLES EN EUROPE a mis en évidence un taux de mensonge moyen de 60 %.

Le millésime 2005 est exceptionnel. En effet, le gouvernement veut faire croire que :

- 100 000 femmes bénéficieraient du nouveau congé parental. Compte tenu de son faible montant et des difficultés qu’auront les mères à trouver une place de crèche à l’issue, l’UFE chiffre le nombre réel de bénéficiaires a 20 000 maximum
- cette « mesurette » ferait remonter la fécondité alors que c’est un vrai salaire du parent au foyer que réclame massivement les jeunes parents (86 % des moins de 30 ans y sont favorables selon l’étude que vient de réaliser l’UFE)
- la carte de famille nombreuse serait améliorée ?parcce qu’elle serait donnée dans les mairies plutôt que dans les gares ? ?Alors qu’elle suppose la bonnne volonté de la grande distribution dans le pur style patronage ? ?alors qu’elle reste limitée aux eenfants de moins de 18 ans ?
- la lutte contre la pauvreté des enfants se ferait dans un autre cadre?¦. alors que le plan de lutte contre l’exclusion est MUET sur le sujet ?
- il n’y a pas d’argent?. alors que depuis 5 ans la branche famillee a été dépouillée de 9 milliards de recettes annuelles ?

Pour l’UFE, la Conférence de la Famille 2005 serait risible si elle ne consacrait pas l’abandon, par le gouvernement, de son objectif "zéro enfant pauvre en 2020" .


À PROPOS DE LA CONFÉRENCE
DE LA FAMILLE, L'I.P.F. COMMUNIQUE
[30/09/2005]

Note de presse:
CONFERENCE DE LA FAMILLE 2005

La conférence de la famille réunie le 22 septembre 2005 sous la présidence du Premier Ministre a arrêté quatre mesures destinées à donner "plus de confiance pour avancer dans la vie et plus de moyens pour accueillir de nouveaux enfants".

On remarque enfin la mention d'un hiver démographique qui est pourtant connu depuis longtemps. L'État dit vouloir prendre en compte le désir d'enfants, désir exprimé par de très nombreuses familles mais non concrétisé par manque de moyens financiers et de confiance en l'avenir. (Livre vert de la démographie).

Ces quatre mesures vont dans le bon sens, mais restent des mesures isolées qui ne répondent pas aux besoins des familles, et en particulier des familles nombreuses.

L'État a le devoir d'aider les familles à assumer la charge des enfants qu'elles accueillent, surtout quand on prend conscience de la nécessité pour la famille moyenne d'avoir au moins un troisième enfant pour le renouvellement des générations.Le vieillissement général de la population engendrera d'immenses problèmes que l'on ne saura pas résoudre, tels que le financement des retraites, le manque de vision à long terme...

L'État doit reconnaître le rôle fondamental des femmes qui acceptent de sacrifier leur carrière professionnelle pour éduquer leurs enfants. Il ne doit pas raisonner seulement en terme de coûts directs mais analyser tous les coûts induits par la prise en charge de l'éducation des enfants par des tierces personnes (coûts de garderie,cantine,activités... jeunes livrés à eux-mêmes, délinquance,....)

- Le salaire maternel permettrait aux enfants des familles nombreuses de vivre en dehors de seuil de pauvreté. (De deux millions d'enfants pauvres en France, 47% vivent dans des familles nombreuses)

- La reconnaissance du statut de mère de famille comme activité à part entière ouvrant droit à couverture sociale et droit à la retraite. Actuellement, si vous élevez l'enfant de votre voisine vous y avez droit, mais si vous élevez les vôtres, non !....cf mesure "aide à la petite enfance"

- L'Etat parle du congé parental mieux indemnisé, soit, mais à partir du troisième enfant. Il devrait se faire à partir du premier enfant, il faudrait reconnaître les économies générées par la prise en charge d'un enfant par sa propre famille plutôt que par la collectivité.

- C'est une bonne initiative de donner une nouvelle jeunesse à la carte de Famille Nombreuse, encore faut-il que ce ne soit pas un replâtrage. Il faut qu'elle assure un rabais réel sur les tarifs des transports en général, et la SNCF en particulier, laquelle exclut les tarifs "Familles Nombreuses" de certains trains, notamment aux périodes de départ en vacances scolaires ! Les transports en commun (service public) sont de plus en plus inabordables pour des familles nombreuses et la dite carte ne présente aujourd'hui guère d'utilité. Nous attendons que le bénéfice de cette carte soit réellement étendu à beaucoup d'autres domaines.

- Il faut également parler de l'assurance de la liberté scolaire des familles par l'instauration d'un bon scolaire mettant sur un pied d'égalité enseignement public et enseignement libre et évitant ainsi la double imposition des familles choisissant l'enseignement libre, d'autant plus que cet enjeu de la liberté scolaire dépasse les querelles enseignement privé-public, le privé ayant un rôle incontournable dans le paysage scolaire français.

- La famille a besoin d'instauration de véritables bourses d'études pour les étudiants, la famille ne recevant plus d'allocations pour eux, à partir de 21ans. Les jeunes sont particulièrement exposés au "risque de pauvreté" (Livre Vert)

- Pour ce qui est des logiciels de filtrage et de contrôle parental d'accès à Internet, c'est toute la législation sur les sites et la pornographie qu'il faudrait reprendre....mais il semble difficile à l'Etat de s'en prendre au veau d'or...

Nous demandons qu'à la prochaine Conférence de la Famille, toutes les familles françaises soient représentées par toutes les associations familiales existantes en France. Le système actuel ne donne que l'illusion qu'on s'occupe des familles, et encore, un jour par an...

Jean-Louis THES

Président de l'Institut de Politique Familiale


FAMILLES : AU PIED DU MUR [21/09/2005]

Dans un "Point de vue" publié dans Le Monde du 26 août, Michel Godet et Evelyne Sullerot réfléchissent, à « une réforme de la fiscalité familiale », et se réfèrent pour cela à un faisceau de réalités socio-économiques qu’au nom de la culture de vie, nous proclamons depuis plus de trente ans ; et les conséquences qu’ils en tirent sont les mêmes que les nôtres. Voici quelques aspects de leur analyse, qui est au cœur de la compréhension de la culture de mort.

« S’il est un domaine où le temps perdu ne se rattrape pas – écrivent d’emblée les deux spécialistes –, c’est bien celui de la politique de la famille. » La chose est bien connue : il faut vingt ans pour que les effets économiques d’un éventuel sursaut démographique se fassent sentir, en sorte que plus on attend, plus on repousse le moment où les choses pourraient commencer à s’améliorer. Or, comme cette politique de la famille « conditionne d’une part la démographie, donc l’économie (pas de développement durable sans enfants), et d’autre part la cohésion sociale (réparer les carences familiales coûte extrêmement cher pour de piètres résultats) », on peut juger à quel point sont criminels, vis à vis de la France et des Français, ceux qui, remplaçant les exigences du bien commun par les revendications des individus, ergotent sur la nécessité d’une telle politique.

Aucune politique générale ne pourra jamais valoir quoique ce soit, si elle ne s’appuie pas, à la base, sur une politique spécifique engageant, dans la durée, une démographie dynamique, c’est-à-dire sur une véritable politique familiale, c’est-à-dire sur la culture de vie. « Si on laisse filer l’indice de fécondité – écrivent nos deux auteurs – si on laisse se détricoter le tissu familial, on le paiera très cher. » Redisons ici tout notre scandale intellectuel devant les supposés défenseurs de la culture de vie qui, concrètement, prennent un parti actif en faveur d’individus toujours mobilisés sur un point ou un autre de la culture de mort.

Aussi, précisent-ils encore : « Il convient de ne pas confondre politique familiale et politique sociale ». Que de fois, en particulier aux temps obscurs de Juppé et de Jospin, nous nous sommes employés à bien faire comprendre cette distinction, qui va tellement à l’encontre de l’opinion commune !

Godet et Sullerot apportent sur ce point de sérieux éclaircissements que l’on comprend parfaitement si l’on veut bien reconnaître la dette de la collectivité à l’égard des familles. Si l’on sait, en effet, que 10 % des femmes n’ont pas d’enfants et 20 % n’en ont qu’un, il faut reconnaître que seules les familles nombreuses assurent le renouvellement des générations et, ce faisant, permettent au système de retraites par répartition, de tourner.

Or, et il y a longtemps que ce calcul a été fait, le niveau de vie des familles diminue avec le nombre d’enfants : 10 % en moyenne avec le premier, encore 10 % avec le deuxième, puis de 5 à 10 % par enfant à partir du troisième.

Ainsi, alors que les ménages de moins de 60 ans sans enfants représentent le quart (25 %) de la population, ils disposent du tiers (plus de 33 %) des revenus disponibles ; les familles avec enfants (dont les familles "nombreuses") elles, qui représentent 54 % de la population, doivent se contenter de 43 % des revenus.

Même après impôts et transferts, le niveau de vie d’une famille de quatre enfants est, en moyenne, inférieur de 35 % à celui d’un couple sans enfants. Les familles nombreuses constituent le plus fort contingent de "pauvres" au sens monétaire défini par les économistes, c’est-à-dire ceux qui gagnent moins que la moitié du revenu médian ; en sorte que le plus grand nombre d’enfants pauvres de moins de 18 ans se trouve dans les familles nombreuses, et non pas, comme on essaye de l’accréditer pour satisfaire à l’idéologie officielle, dans les "familles monoparentales".

A quoi nous ajoutons que l’injustice est, pour ainsi dire, encore plus flagrante au niveau des retraites par répartition, puisque celles dont bénéficieront les célibataires et les ménages sans enfants proviendront du travail d’enfants dont ils n’auront en rien supporté la charge avant que ceux-ci n’entrent dans la vie active, et que ces retraites seront équivalentes à celles des pères et mères dont le niveau de vie aura été constamment plus bas que le leur du fait de la présence d’enfants au foyer.

C’est très justement que Godet et Sullerot rappellent aussi la distinction fondamentale entre la sphère du privé et la sphère du public, et les conséquences qu’elle devrait entraîner : « La famille est une affaire publique dans la mesure où elle compte des enfants. En revanche, la vie sexuelle et affective est une affaire privée. L’Etat ne devrait rémunérer financièrement ni les unions ni les désunions. » Or c’est bien ce que fait la république française en consentant des avantages fiscaux aux couples mariés, ou même "pacsés", sans enfants. Financièrement parlant, il y a là un véritable détournement de l’argent public, mais, au-delà, c’est le scandale mortifère des législations prétendant donner un statut, voire des privilèges, à des options de vie privée qui ne concernent en rien le "bien commun" de la Cité.

Au contraire, alors que, d’une part, la famille monogame traditionnelle est un gage de stabilité personnelle, économique et sociale, et que, d’autre part, les enfants souffrent dans leur santé physique et psychique des séparations de leurs parents, plus fréquentes en cas de concubinage que de mariage, avec toutes les conséquences individuelles et sociales que cela entraîne, on voit, d’une façon à la fois absurde et inhumaine, après la légalisation des unions entre sodomites, la mise en place des conditions de leur droit à adopter des enfants.

« Seule une forte volonté politique est à même de défendre les intérêts des enfants à naître. Il en va de la durabilité de notre développement et de la pérennité des solidarités intergénérationnelles » concluent les auteurs, pour lesquels il est nécessaire, au minimum, de maintenir les trois volets financiers existant en faveur des familles :

D’abord, le "volet universel", constitué par les Allocations familiales et l’application d’un quotient familial, qui permettent de réduire certaines inégalités suivant que les foyers sont avec ou sans enfants ; ensuite le "volet horizontal", qui vise à atténuer, au sein de chaque catégorie sociale, la paupérisation relative des familles avec enfants ; enfin le "volet vertical", qui vise à corriger les inégalités sociales entre familles.

Malheureusement, pour maintenir le mythe de la "maternité choisie", mettant sur le même plan l’acceptation de l’enfant, qui est de l’ordre de la nécessité sociale, et le refus de l’enfant, qui est de l’ordre du choix individuel, le pouvoir avorteur doit sans cesse fragiliser l’édifice familial, en particulier sur le plan financier. Aussi, tant que les évidences énoncées par Godet et Sullerot ne seront pas acceptées, rien ne pourra limiter son pouvoir de nuisance.


LA BELGIQUE DÉFEND SES ENFANTS [05/09/2005]

En réaction à la proposition de loi visant à ouvrir le droit à l'adoption aux couples des personnes homosexuels, deux manifestations sont organisés à Bruxelles, le 10 septembre et le 17 septembre, pour défendre le droit des enfants à avoir un père et une mère.

Le gouvernement Belge ainsi que les élus parlementaires des états européens entendront ainsi deux fois de suite que le peuple belge en union avec les associations d'Europe défend la Famille et protége l'enfance.

Les informations complètes peuvent être obtenues sur les sites: http://users.belgacom.net/pmmvmi et www.actiegezin-actionfamille.be

Vous trouverez aussi le chemin à suivre pour les soutenir.

Une entraide entre toutes les forces en Europe est essentielle pour toucher les médias et les décideurs politiques, afin que les propositions de lois anti-familiales n'aboutissent pas.

Je vous remercie de votre attention et espère vivement continuer à travailler avec vous pour le bien de l’enfant et de la famille.

Jean-Louis THES
Président de l’Institut de Politique Familiale.


LOI SUR L'ADOPTION [24/06/2005]

Après le vote du sénat, le 22 juin, du même texte de loi que celui adopté par les députés le 16 avril, la réforme de l’adoption devient définitive en France. Sa mesure principale est la création d’une Agence française de l’adoption, destinée à aider les familles dans leurs démarches pour adopter des enfants étrangers.

Selon une enquête de la Direction générale de l’action sociale (D.G.A.S.), de 10 à 20% des enfants adoptés en France finissent par quitter leur famille d’accueil et sont placés dans des institutions, foyers d’aide sociale à l’enfance, « voire, momentanément, en hôpital psychiatrique. »

Et les auteurs de l’enquête se disent « étonnés par l’ampleur des troubles constatés » chez ces enfants.


UN COMMUNIQUÉ DE L'U.F.E. [20/01/2005]

Contre les "barons" de l’U.N.A.F., un communiqué de l’U.F.E. soulève la seule et vraie question.

Démographie et libre choix :
un BRIN d'humour ?

le 17 mai 2005

Pour « libérer le désir d’enfant » l’assemblée des sages, animée par Hubert BRIN, entend permettre aux femmes de choisir entre une activité professionnelle et des enfants ou des enfants et une activité professionnelle.

Le lifting du congé parental qu’il propose n’offre aucune alternative aux familles Cette posture à la mode fait peu de cas de leur liberté et de leur bien être. Elle ne répond surtout pas à la bonne question : l’équilibre démographique suppose que 15 % des familles aient quatre enfants ou plus. Comment le leur permettre ?

Le groupe de travail qui remet son rapport ce 17 mai, s’est appuyé sur le constat suivant : les pays où les femmes sont contraintes de renoncer à leur emploi pour avoir des enfants ont un taux de fécondité très bas : 1,3 ou 1,4 enfant par femme alors qu’il faut un taux de 2,1 pour assurer le renouvellement des générations.

C’est vrai.

Mais les pays qui permettent aux femmes de mener enfants et emploi de front n’assurent pas, pour autant, le fameux taux de 2,1. En Suède, par exemple, 80 % des femmes ont un emploi mais le taux de fécondité n’est que de 1,6.

La France fait partie de ces pays. La vie des mères de famille qui travaillent et élèvent un ou deux enfants sans être idéale, y est relativement correcte

Dure est, en revanche la vie des femmes qui ont une famille nombreuse : en effet, à partir de trois et surtout de quatre enfants, leur activité professionnelle se réduit drastiquement, leurs revenus aussi.

Or, pour assurer le taux de 2,1 il est mathématiquement indispensable que 15 % au moins des familles aient 4 enfants ou plus. En France, seules 8 % des familles sont dans ce cas.

A qui va-t-on faire croire que pour « motiver » les femmes à mettre en route ce petit 4ième, il faut leur permettre d’ajouter les joies de 35 heures de travail pour leur entreprise aux 53 heures de travail domestique et éducatif qu’elles ont à effectuer ? Lessorties d’école, devoirs scolaires, préparation des repas, arbitrage des disputes, jeu avec les petits, écoute des ados, entretien du linge, activités du mercredi, ménage, courses ?&nbssp; le tout multiplié par 4 ou 5 ? (Sources : enquêtes emploi du temps INSEE)

Pour l’UFE, l’équilibre démographique suppose qu’on mène une politique familiale plurielle :

1) par des mesures qui facilitent la conciliation vie familiale / vie professionnelle en direction des couples qui veulent 2 ou 3 enfants

2) et par la garantie d’un revenu suffisant pour les couples qui veulent 4 enfants et plus et dont l’un des parents souhaite passer quelques années au foyer

Or, les familles nombreuses sont aujourd’hui de plus en plus maltraitées dans le silence assourdissant de l’Unaf ? trop attachée à ses 25 millions d??euros de subvention pour prendre le risque de fâcher la main qui la nourrit.

Philippe DOUSTE-BLAZY prendra-t-il le risque de faire entendre la voix du terrain en invitant l’UFE à la Conférence de la famille ?


DE L'ARGENT ET DES FACILITÉS
POUR LES ENFANTS
[15/04/2005]

Une circulaire adressée par le ministère de l’intérieur, modifie les conditions d’accueil des jeunes clandestins. Actuellement, la loi oblige déjà, par le biais de l’Aide sociale à l’enfance (A.S.E.) à fournir aux illégaux mineurs, ils sont environ 3 000 chaque année, hébergement et instruction, ce qui coûte, chaque année, entre 74 et 120 millions aux collectivités locales. Mais ils sont expulsables dès 18 ans. Le ministère de l’intérieur constate cependant qu’aucun préfet ne prendrait le risque d’une expulsion et que, si elle avait lieu, on verrait une mobilisation générale des parents d’élèves et du voisinage. Aussi, les préfets sont-ils invités à leur délivrer désormais des autorisations de séjour.

Tout le monde comprend, bien sûr, que cette facilitation donnée aux enfants étrangers de rester en France ne consiste pas du tout, mais alors pas du tout, à « envoyer un signal positif aux clandestins ».

À quand, la facilitation pour les enfants français de naître et de vivre sur leur propre territoire ?


NOTRE POISSON D'AVRIL 2005 [04/04/2005]

Deux choses nous étonneront toujours : la première, que l’on puisse faire confiance à Chirac ou à l’un quelconque des avatars du parti de Chirac ; la seconde, que l’on puisse croire que LLV – SOS FM puisse faire confiance à Chirac ou à l’un quelconque des avatars du parti de Chirac.


Comme s’il n’était pas constant qu’il y a deux Chirac, deux formes successives des avatars possibles du parti de Chirac, correspondant à deux situations distinctes : d’une part, le Chirac et le parti qui ne sont pas au pouvoir et cherchent à y remplacer ceux qui y sont ; d’autre part le Chirac et le parti qui sont parvenus au pouvoir, et l’utilisent pour faire ce qu’il est entendu qu’il fassent. Les premiers, ceux qui ne sont pas au pouvoir, se proclament, la main sur le cœur, les défenseurs des valeurs familiales, les promoteurs d’une économie de libertés favorable à la natalité française, et ils promettent monts et merveilles, si on les élit à la place des autres, qui sont tout le contraire. Les second, ceux qui ont convaincu suffisamment d’électeurs de leur faire confiance pour se trouver au pouvoir à leur tour, jettent aux oubliettes de la démocratie les promesses qu’ils ont faites et poursuivent, souvent en pire, la politique anti-familiale et anti-nationale de ceux à qui ils succèdent.

C’est tout. Nous le savons parfaitement. Et cela continuera aussi longtemps qu’il se trouvera suffisamment de personnes pour accepter de jouer ce jeu pipé du début à la fin.

Les phrases que nous avons citées dans notre poisson du 1er avril 2005 sont parfaitement exactes, mais, bien sûr, elles appartiennent au Chirac jouant en virtuose de l’appeau pour faire venir son gibier aux urnes. C’était en 1991, et ledit Chirac visait à assurer le succès de son parti aux élections régionales qui allaient venir et qui furent bien, comme on s’en souvient, un succès pour les défenseurs des valeurs familiales, les promoteurs d’une économie de libertés favorable à la natalité française.

À LA VEILLE DU RÉFÉRENDUM EUROPÉEN,
CHIRAC TAPE DU POING SUR LA TABLE :
LA FAMILLE D'ABORD !

Est-ce la perspective du prochain référendum européen ? Quoiqu’il en soit, voici les termes par lesquels le chef de l’État a clarifié sa position et s’est engagé vis-à-vis des électeurs de droite qui seraient tentés par un vote négatif. Nous ne pouvons que dire notre plein accord avec cette déclaration de Jacques Chirac. (les passages soulignés sont de notre rédaction)

« Il est un fait que la situation démographique française est très préoccupante. Cela posera indiscutablement le problème du nombre de travailleurs actifs. Que peut-on faire ? L’Insee parle d’immigration. Je crois que les conclusions qu’elle tire sont tout à fait excessives, voire aberrantes. Que l’on soit dans l’obligation d’ouvrir nos frontières à certains immigrés, notamment formés et facilement intégrables, oui ! dans le cas de quotas définis, tant par professions que par pays, et en fonction des besoins réels de notre pays. Mais ces besoins doivent – je le répète- être d’abord satisfaits par la formation des Français, ce qui n’est pas le cas aujourd’hui. (Aussi, la première solution) est de renforcer considérablement notre politique familiale et de donner une priorité absolue à l’incitation à la naissance. Certains pays l’ont d’ailleurs fait. Ma seconde (solution), c’est qu’il est urgent de concevoir et de mettre en œuvre une réforme de notre système d’éducation et de formation, qui est actuellement tout à fait inadapté aux emplois qui sont et seront nécessaires. Il y a urgence à mettre en œuvre une politique contre laquelle s’inscrivent toutes les pesanteurs de notre système syndical et du système même de l’éducation nationale. C’est la raison pour laquelle je propose d’organiser un référendum pour donner à cette réforme de l’éducation nationale le poids politique nécessaire pour s’imposer. »



CINQUANTE MILLIONS DE PLUS...
OU TROIS MILLIARDS POUR LES FAMILLES
[25/03/2005]

Le Conseil d’administration de la Caisse d’allocations familiales a donné un avis favorable (avis consultatif) au projet de décret gouvernemental modifiant le Code de la Sécurité sociale, afin de permettre le versement de prestations familiales pour les enfants mineurs étrangers qui ne les touchent pas encore, à l’exclusion, toutefois, de ceux venus en France en vertu du "regroupement familial", qui devront attendre encore un peu.

Selon la présidente de la C.N.A.F., l’application de ce décret coûterait 50 millions. Selon Le Figaro du 26 février, une partie des prestations étant rétroactives, et les droits s’enchaînant en cascade, l’ardoise serait en fait de 3 milliards.

Certains fonctionnaires craignent que cet assouplissement administratif n’encourage encore plus les familles étrangères à contourner les dispositions du regroupement familial. Un nouveau gouffre financier en perspective pour la protection sociale"à la française".


LA FAMILLE BIEN DÉFENDUE ! [18/03/2005]

Le président de la chambre des députés, Jean-Louis Debré, vient de mettre sur pieds une "mission famille".

Il en a confié la présidence au député socialiste parisien, Patrick Bloche, auteur du projet de loi ayant abouti au P.A.C.S., et qui milite maintenant en faveur du droit paour les sodomites d’adopter des enfants.

Quant au rôle de rapporteur, il est revenu à la chiraquistissime Valérie Pécresse, député des conservateurs versaillais, qui a déclaré en inaugurant sa fonction : « la mission traitera des évolutions nécessaires du droit de la famille, notamment de couple sous toutes ses formes. »

Personne ne peut dire qu’il n’est pas prévenu.


LA COUR DES COMPTES ET L'U.N.A.F.
UN COMMUNIQUÉ DE l'U.F.E.
[11/03/2005]

Nous avons assez souvent relevé la servilité de l’U.N.A.F. (Union nationale des associations familiales) envers le gouvernement pour apprécier l’épinglage en règle dont celle-ci est l’objet dans le dernier rapport de la Cour des comptes. Ce que celle-ci dit de l’U.N.A.F., nous pouvons le dire semblablement des syndicats institutionnels et de tous ces organismes et associations plus ou moins officiels, entretenus par l’État afin de lui servir d’alibis démocratiques. Réduits aux seules ressources des cotisations de leurs adhérents, on verrait les syndicats "représentatifs" (moins de 10 % des salariés, le record du monde de l’insignifiance !) et l’U.N.A.F. (25 millions d’ "euros" en 2003 pour une représentativité en baisse constante) qui entretiennent sur un grand pied des espèces de fonctionnaires tout dévoués au gouvernement qui les paye, s’écrouler sans laisser de traces. La Cour des comptes le dit expressément : « l’État s’est créé un interlocuteur ». Ainsi, celui-ci ne discute qu’avec lui-même, et peut décider ce qu’il veut, après des semblants de "dialogue social", de" concertation", de "partenariat", simples mots ne servant que de cache-sexe.


Voici à ce sujet l’édifiant communiqué de l’U.F.E. en date du 3 mars.

25 millions pour l'UNAF ?
Les raisons d'un tel privilège

Communiquée du 3 mars 2005

Dans son rapport 2004 qui vient d’être rendu public, la Cour des Comptes s’interroge sur la représentativité réelle de l’UNAF et conteste son privilège de financement public. L’UFE lève le voile sur ce monde opaque.

Créée en 1942, remaniée en 1945 puis en 1975, l’UNAF est un organisme auquel la loi confère une « présomption de représentativité des familles » ; il bénéficie d’un financement confortable et croissant, dont la Cour constate qu’il est supérieur à celui des deux directions ministérielles consacrées à la famille.

La Cour des Comptes s’en émeut et constate :

–que l’UNAF n’est pas représentative (« Le privilège de financement dont bénéficie l’UNAF lui impose d’être représentative de toutes les familles de la société française actuelle. Or ce n’est pas le cas. »),
que sa gestion laisse à désirer (exemple : le trésorier lui-même s’est fait rembourser en une seule fois tous ses frais de janvier 1998 à mars 2003, pour un montant de 28 342 euros. « Le motif des dépenses n’est pas toujours précisé et il est alors impossible de vérifier que la dépense correspond bien à une activité de l’UNAF », écrit la Cour),
– que sa subvention est en partie dépourvue de base légale et
– que l’automatisme de son financement est un privilège exorbitant.

En 1986, déjà, la Cour avait émis de sévères critiques. Or, en 20 ans, non seulement l’état n’a pas renforcé son contrôle sur l’UNAF mais il a augmenté sa subvention de 30 % ! Dans le même temps, l’UNAF a perdu 200 000 adhérents et ses dirigeants ont encore vieilli, la plupart étant grands parents.

Quatre faits récents permettent d’expliquer ces largesses :

– 1999 : l’UNAF vote POUR l’abrogation d’une loi étendant de 20 à 22 ans l’âge limite de versement des prestations familiales ;

2001 : l’UNAF parvient à museler la seule association familiale qui avait une audience médiatique et critiquait l’action du gouvernement ;

– 2002 : l’UNAF vote POUR le transfert de deux milliards d’euros de la branche famille de la Sécurité Sociale vers la branche vieillesse ;

–- 2004 : la Conférence de la famille consacrée aux adolescents accouche d’une souris : comme toujours, l’UNAF se déclare satisfaite.

25 millions d’euros pour acheter la paix sociale, tel est le calcul du gouvernement.

Comme l’écrit la Cour, « l’état s’est créé un interlocuteur ». En faisant financer grassement par la sécurité sociale une institution vieillie et soumise, en la dotant d’un monopole de représentation des familles tout à fait extravagant, en attribuant force légions d’honneur à ses dignitaires, le Gouvernement fait une bonne affaire : depuis 10 ans, le budget de la politique familiale a diminué chaque année de plus d’un milliard d’euros. 25 millions pour pouvoir économiser en fin de course 10 milliards par an sans heurts, c’est rentable.

En échange de ces moyens et privilèges, l’UNAF renvoie docilement l’ascenseur et se charge de couper les têtes des associations familiales qui croient pouvoir agir librement et critiquer l’action publique en s’appuyant sur une réelle expertise.

L’UFE est depuis sa création en 2001 la première de ses cibles. Elle est, en effet, la seule association qui refuse de se soumettre en échange d’une niche bien moelleuse. Elle est la seule à avoir l’honneur d' informer librement.


LA P.U.T. CONTRE LA FAMILLE [25/02/2005]

Toujours, non conformiste, vrai et percutant dans ses analyses, Michel de Poncins dénonce (Le Flash de Tocqueville magazine, 24 janvier 2005) un des mensonges les plus pernicieux de la P.U.T.(Pensée unique totalitaire) : l’égalisation entre les hommes et les femmes. Égalisation, car, nul ne peut nier une certaine égalité, ne serait-ce qu’au plan surnaturel. C’est, explique Michel de Poncins, au moyen des salaires que se manifeste actuellement cette volonté d’égalisation, qui « ruine les hommes et les femmes, par les réglementations et impôts nécessaires (et) ajoute la chimère du féminisme qui, en plus, est un tir oblique contre la famille. »

« Pour nourrir la voracité des chimères avec la voracité parallèle et purement financière des politiques, il y a déjà un ministre de la parité et de l’égalité professionnelle. La titulaire Nicole Ameline (ndlr : dont LLV – SOS FM a souvent évoqué l’action à la fois absurde et délétère) par son existence même, exerce cet effet de ruine et, ce faisant, empêche les hommes et les femmes de réaliser leurs propres projets.
L’idée complètement folle est en cinq ans de réduire les prétendus écarts salariaux. Et on ira jusqu’à réduire les écarts dans les carrières ce qui impliquerait une sorte de fonctionnarisation des emplois (…)
Le summum du ridicule serait la neutralisation de la maternité sur l’évolution des salaires et des carrières. Comment imaginer cette neutralisation ? L’employeur devrait chasser de son esprit l’idée qu’une salariée femme pourrait être mère ! La seule façon serait de demander à la postulante de s’engager à ne pas être mère ; si l’employeur est honnête et se refuse à cet odieux chantage, il sera conduit à ne pas engager de femmes ou de ne les engager qu’après un certain âge, au risque de se heurter à de multiples quotas.
On voit ici la brutalité de l’attaque contre la famille.
»

Rappelons que, depuis son Congrès de Strasbourg du 5 mai 1973, LLV – SOS FM réclame un véritable "salaire maternel", n’ayant pas honte de ce qu’il est, et une "retraite", non liée à cotisations sur des emplois salariés, pour la mère de famille.

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