Laissez-les-Vivre

Qui sommes-nous ?
Programme
Communiqués
Le "Courrier"
Publications
Diffusez vos idées
Adhérez
Liens
Archives

SOS Futures Mères

Qu'est-ce que c'est ?
Un cas SOS FM
Joindre une antenne
Aider SOS FM
Sa vie avant la naissance
Qu'est-ce qu'un avortement ?

DOCUMENTATION

Démographie mondiale
F.A.Q.

Nous contacter
PROTECTION SOCIALE
RETRAITES

RETRAITES :
DU « CE QUE NE DIRA PAS RAFFARIN »
DU PARISIEN À NOTRE
« CE QUE NE FERA PAS RAFFARIN »
(4)
[30/09/2003]

(Quatrième et dernier article)

Dans ce que l'on appelait naguère le "feuilleton", au sens littéraire, une règle du genre était que chaque épisode devait se terminer sur une situation d'attente plus ou moins angoissante, incitant le lecteur à se procurer l'épisode suivant, jusqu'à un dénouement plus ou moins hâtif, plus ou moins vraisemblable ou artificiel et souvent décevant.

Si notre problème des retraites est un bien un feuilleton, ce n'est malheureusement pas comme le déroulement d'une action romanesque, réservée à ses lecteurs, mais comme une réalité factuelle dans laquelle l'angoisse croît à chaque épisode, jusqu'à un dénouement parfaitement concret dont les effets se feront inévitablement sentir sur chacun.

On en peut donc interrompre la relation à chaque instant, laissant la réalité se développer selon sa propre nécessité, pour y porter à nouveau son attention à un stade ultérieur. Ainsi, avec le vote conforme du projet gouvernemental par les deux assemblées – « un succès pour l'ensemble de notre pays », a paradé le ministre Fillon, le 24 juillet – il nous semble que l'on peut marquer le pas et suspendre pour l'instant notre réflexion, puisque, aussi bien, nous l'avons dit, rien n'étant réglé, et les choses devant aller inéluctablement à leur terme, nous pourrons reprendre notre analyse quand nous voudrons.

Quelques observations sur les nouvelles dispositions :

D'abord, l'article premier stipule : « La Nation réaffirme solennellement le choix de la retraite par répartition au cœur du pacte social qui unit les générations. »

A la rigueur, on pourrait cesser à la fin du premier article la lecture de cette loi "portant réforme des retraites", qui s'étend ensuite sur 54 pages. Porter "réforme des retraites" en réaffirmant avec solennité que la Nation choisit la répartition, est aussi intelligent que de proclamer que la Nation a décidé que désormais le bœuf Bourguignon devra être fait avec des huîtres. Les timides "dispositions relatives à l'épargne-retraite" personnelle, apparaissant vers la fin, se superposent simplement au système par répartition et ne peuvent donc, en l'état, que profiter à des revenus déjà de quelque importance, puisque les autres ne pourront rien économiser pour eux-mêmes, au delà de ce qu'on leur prend de force pour les autres.


2) Ensuite, les précisions dans lesquelles entre la loi concernant les régimes des travailleurs non-salariés (commerçants, chauffeurs de taxi, avocats) ne fait que souligner davantage le maintien tel quel des "régimes spéciaux", c'est à dire scandaleusement privilégiés (SNCF, RATP, EDF etc.), qui continueront donc ainsi à peser, mais d'un poids relatif de plus en plus lourd sur la collectivité.

3) Ensuite, encore, le calcul de ce que vous recevrez sera toujours effectué différemment selon que vous relèverez du secteur public ou du secteur privé : sur les six derniers mois, pour les premiers, dont la carrière et les revenus sont statutairement progressifs, les vingt-cinq meilleures années, pour les autres, c'est-à-dire intégrant souvent des périodes de moindre activité ou des baisses de revenus.

4) Pour en venir à ce qui change effectivement , la durée de cotisation (c'est-à-dire d'activité) augmentera progressivement par paliers, l'égalité de durée de travail entre les salariés du secteur public (qui ne cotisent actuellement que 37,5 ans) et ceux du secteur privé (qui sont déjà astreints à 40 ans), se réalisant peu à peu, jusqu'à atteindre 42 ans pour tout le monde à l'horizon 2020.

5) Le système de décote par annuité manquante, qui pénalisait seulement les salariés du secteur privé, sera étendu à ceux du secteur public, en fait infiniment moins touchés. De 10% actuellement, le taux de pénalisation annuelle des salariés du privé sera ramené à 5 % … en 2013 ;  de 0% actuellement, le taux des salariés du public, passera à 3 % en … 2008, pour atteindre les 5 % du privé au même horizon 2013. Au contraire, une surcote de 3 % par année supplémentaire de cotisation est désormais prévue pour ceux qui accepteront de travailler au-delà de la durée requise.
On peut s'arrêter là pour l'instant.

Protestant à l'avance, selon la vulgate socialiste, contre l'adoption de cette loi, François Hollande déclarait le 10 juin que telle qu'elle était prévue, la réforme des retraites était "imposée", "injuste" et "incohérente", qu'elle « repos(ait) sur le seul effort des salariés », qu'il fallait au contraire « apporter au régime par répartition (…) des ressources nouvelles » et préconisait un prélèvement "sur les revenus du capital" et "sur la richesse produite" Si le projet de loi sur les retraites est voté, concluait-il, « cela sera d'abord une défaite pour les salariés, les retraités. Finalement ils auront été condamnés à avoir une durée de cotisation plus longue et une plus faible retraite. »

Face aux élucubrations des uns et à l'illusionnisme des autres, opposons le simple bon sens, le calcul élémentaire proposé par Claude Reichman :
« Un salarié au SMIC est payé 7 101,38 F. par mois, soit 85 216,56 F. par an ; on lui prélève 1,60% pour l'allocation vieillesse, 14,75% pour l'assurance vieillesse, 7,50% pour la retraite complémentaire ARRCO, soit un total de 23,85% de son salaire. Sa cotisation annuelle au système de retraite est donc de 20 324 F. Au terme de quarante ans de cotisation, il touchera une retraite annuelle de 60 960 F. et n'aura, bien entendu, aucun capital.
Si au lieu d'être contraint de cotiser à ce système, il avait placé le même montant à un taux de 6% à intérêts composés, frais de gestion compris, il se serait constitué un capital de 2 742 000 F., ou une rente viagère de 171 540 F. Ce qui signifie qu'au lieu de toucher une retraite mensuelle de 5 080 F., il toucherait 14 255 F., c'est-à-dire presque trois fois plus.
»


RETRAITES :
DU « CE QUE NE DIRA PAS RAFFARIN »
DU PARISIEN À NOTRE
« CE QUE NE FERA PAS RAFFARIN »
(3)
[11/07/2003]

On n'imagine pas l'incompréhension dont est l'objet l'idée selon laquelle il y a un lien entre les enfants et les retraites. En 1992, prétendant, dans La Croix, répondre à Jean Legrand, une dame célibataire (que l'on devine fonctionnaire), écrit : « Pour quelles raisons mes cotisations devraient-elles contribuer à l'entretien des familles … ou au remboursement des frais médicaux engagés pour les enfants ? » Là encore, cette pauvre dame ignore que ce ne sont pas ses cotisations à elle, mais le travail actif futur des enfants qu'elle ne veut pas contribuer à entretenir, qui lui payeront sa retraite. Tout père de famille pourrait donc lui répondre : « Pour quelles raisons l'énormité des sommes que je dépense pour l'éducation de mes enfants, c'est-à-dire la réduction drastique de mon niveau de vie, devrait-elle permettre à cette dame de bénéficier de sa retraite ? » Avec ce qu'elle pense être de l'humour la correspondante de La Croix concluait : « A l'extrême, supprimons toute assurance sociale : les enfants paieront pour l'entretien de leurs parents … et les personnes sans enfants se constitueront une retraite par capitalisation tout au long de leur vie. A bas la solidarité, cette notion encombrante. » Si l'on comprend bien : oui à la solidarité si elle me permet, à moi, célibataire, qui ai profité à plein de mes revenus tout au long de ma vie, d'avoir une retraite dorée grâce aux travail des enfants des autres ! Non à la solidarité si elle m'oblige, moi célibataire, à contribuer, aussi faiblement que ce soit, à aider les familles à préparer aujourd'hui les cotisants de demain. Mais l'humour tombe à plat, parce qu'elle en arrive au fond, croyant faire une plaisanterie, à dire la même chose que Sauvy et Legrand : « Pas d'enfants, pas de retraites. »

Ce cas d'obscurcissement intellectuel est devenu tellement général que les choses les plus évidentes semblent définitivement les plus difficiles à comprendre à la majorité des gens. Les plus difficiles à comprendre, certes, mais aussi, l'égoïsme absolu, issu de près de deux siècles de mépris du bien commun aidant, les plus difficiles à accepter dans la pratique. Et la solidarité à sens unique de cette dame ne faisait qu'annoncer le déferlement d'absurdités qu'ont suscité les réformettes du gouvernement Raffarin .

Revenons à Jean Legrand, qui, en 2003, continue à expliquer (Famille chrétienne du 14 juin) :
« Si depuis 1975 (n.d.l.r. c'est-à-dire depuis la loi Veil) l'indice de fécondité était resté égal à 1,8, nous compterions 3 500 000 jeunes consommateurs de plus, dont 1 000 000 de jeunes actifs. Notre situation économique serait bien meilleure (…) et nos retraites futures mieux assurées. »

Et encore : « Avec le maintien de la fécondité à son niveau actuel et les hypothèses envisagées concernant l'accroissement de l'espérance de vie, la proportion des plus de 60 ans (20,6% actuellement) atteindrait 36 % en 2050 »
Enfin : « La France manque de familles nombreuses. On conçoit que pour atteindre 2,1 enfants par femme (n.d.l.r. : ce qui est simplement le seuil de renouvellement des générations), il faille un peu plus de familles de trois enfants que de familles à enfant unique. (…) Un pays ne peut vivre sans un minimum de 15 % de familles nombreuses. »
Tout cela est très simple, très clair. Nous ne prétendons pas que le problème des retraites se trouverait automatiquement résolu par la multiplication des familles nombreuses ; car tel que ce problème se pose en France, il est beaucoup trop complexe pour être ramené à une simple solution d'arithmétique démographique. Cette multiplication aurait évidemment bien des incidences bénéfiques sur d'autres aspects, actuellement négatifs, de notre situation ; mais il faut s'accrocher à l'évidence et reconnaître, avec Jean Legrand, que si nous comptions 3 500 000 jeunes consommateurs de plus, dont 1 000 000 d'actifs, " notre situation économique serait bien meilleure et nos retraites futures mieux assurées.
 »

Or, il est patent que l'actuel pouvoir fait totalement l'impasse sur la natalité française, c'est-à-dire sur la famille française, favorisant par le fait même ce célibat ou cette non-maternité de convenance qui multiplie les situations d'égoïsme parasitaire (nous en connaissons plusieurs exemples !). Aussi, le battage fait autour des récentes mesures concernant la famille, est-il totalement disproportionné d'avec leur portée réelle : d'abord, il s'agit de mesures exclusivement financières, comme si le problème posé était d'abord de nature économique, ensuite, il est douteux que l'effort financier soit vraiment significatif.

Nous réitérons fermement notre appréciation, au minimum dubitative, parce que le mécanisme habituel d'auto-justification démocratique, portant fatalement l'électeur d'une majorité en place à identifier ce qu'il espérait avec ce qui se fait, le conduit à refuser de voir ce qui crève les yeux. C'est évidemment ridicule, mais c'est hélas très humain ! Nous avons eu tout récemment le cas d'une correspondante qui nous reproche nos critiques de tout ce qui se fait aujourd'hui dans le sens de la culture de mort, parce que -nous dit-elle avec recueillement- il ne faut quand même pas oublier que Madame Chirac exprime en privé des idées très justes sur l'avortement !

Le gouvernement Raffarin a lié retraites et familles. Il a raison, mais nous sommes, justement, dans le même ordre de mesures. Autant dire rien de ce qui signifierait un changement politique radical. En ce qui concerne la famille, nous avons cité en entier, dans notre N°11, le communiqué de l'U.F.E. (Union des familles en Europe) montrant, chiffres réels en mains, que les mesures familiales prises à son de trompe ne sont, justement, que … tromperie, ou, comme le dit F.O, un « recyclage de prestations déjà existantes ». Nous ne reviendrons pas là-dessus. Combien plus le ministre Jacob nous aurait convaincus de sa bonne foi, c'est-à-dire de la rectitude de sa pensée concernant la nature et le rôle de la famille, de sa volonté de redresser la situation, si, conformément à son vote de député d'opposition, il avait, avant toutes choses, remis en cause l'existence, catastrophique pour la crédibilité sociale de la famille, du P.A.C.S. ! Mais nous avons déjà dit aussi ce que les faits nous obligeaient à penser de ce personnage. Sans un changement clair, de nature politique, sur la famille, toute réforme financière en sa faveur ne peut apparaître que pour ce qu'elle est : un cache misère provisoire qui désarme les familles pour un temps, de faire mousser les inévitables approbations de l'U.N.A.F. et permette au gouvernement suivant de continuer tranquillement, rien n'ayant changé à la base, la politique de destruction.

C'est certain : nos retraites par répartition, et c'est loin d'être le plus important, n'en seraient pas où elles en sont, si, depuis 1975, avec une persévérance dans le mal digne d'admiration, les gouvernements de la République n'avaient pas, chez les naïfs incompétents qui constituent la masse électorale, fait naître, puis entretenu, à l'égard de la famille, le trouble intellectuel, l'incompréhension politique, l'injustice financière. Et là, Chirac, le premier ministre de la loi Veil, devenu le président de la république du P.A.C.S., a toujours fait vraiment très fort. Le 20 mai dernier, en prélude aux cérémonies de remises de médailles de la famille française, Libération annonce triomphalement : « Jacques Chirac (…) va expliquer que le temps de la médaille de la famille française exclusivement légitime, unie et française est révolu. En dépit de ses 83 années, de l'explosion du divorce, des naissances hors mariage et de l'immigration, la breloque respire encore. (…) » Mais lui, Chirac, « a l'intention d'ouvrir la distinction (…) aux parents concubins (…), aux étrangers (…), aux nouvelles familles, invention sémantique (…) pour désigner (…) les recomposée, décomposées, monoparentales etc. (…) » Évidemment, la présidente de l'association de la médaille à Paris n'est pas contente. « Si on la donne aux concubins – dit-elle – ça veut dire que cela sera ouvert à tout le monde et à n'importe qui, aux pacsés, aux homosexuels, pourquoi pas ? On admettrait que des enfants aient un père à droite, une mère à gauche, alors que la famille c'est le mariage. »

Comme pour lui répondre, Libération poursuit : « La légende dit que Jacques Chirac a récemment découvert ces critères d'attribution d'un autre âge et qu'il s'en serait ému. Il aurait demandé à son loyal serviteur Christian Jacob (…) de réformer rondement cette affaire. » Comme on pouvait s'y attendre, il a reçu l'appui du président de l'UNAF, Hubert Brin : « Bien sûr, il faut s'adapter, évoluer, prendre en compte la diversité des situations familiales (…) » Comme disait l'autre : on connaît la chanson !

Dans le même temps, le parti présidentiel, qui s'essouffle sur les traces de la "gauche", vient de se doter d'appendices associatifs homosexuels, tandis que le porte-parole de l'Inter-LGBT (Inter Associations Lesbiennes, Gays, Bis et Transgenres), Alain Riou (Les Verts) , vient de déclarer que « selon le vœu exprimé par le président de la République Jacques Chirac », des projets de loi concrets en faveur des homosexuels, vont être déposés avant 2004. Cela promet, et ils nous feront en même temps le coup des vertueux défenseurs de la famille.

Encore une fois : c'est un mauvais coup contre la famille et contre la Cité (donc contre les retraites) que de faire passer sous une garantie spécifique de la puissance publique, des comportements relevant de la sphère du privé et dont la Cité, en tant que telle, n'a rigoureusement rien à faire ; c'est un mauvais coup contre la famille et contre la Cité (donc contre les retrraites) que d'arriver à faire croire que n'importe quelle association de personnes, élevant n'importe quel enfant, puisse être purement et simplement assimilée à une famille ; c'est un mauvais coup contre la famille et contre la Cité (donc contre les retraites) que d'avoir réussi à faire confondre les prestations familiales avec de simples aides sociales comme les autres ; c'est un mauvais coup contre la famille que d'avoir fait en sorte que ceux qui assurent le remplacement des générations, donc la cohésion de la Cité à son niveau le plus vital et, dans la problématique d'aujourd'hui, le fonctionnement de la retraite par répartition, aient subi une régression de leur niveau de vie par rapport à ceux qui, avec un même niveau de revenus, n'assurent rien tout en profitant de tout. Tout est bien lié dans ce réseau d'interactions politiques réciproques, et l'édifice se détruit du mouvement uniforme inverse de celui qui avait permis de le construire.

Empruntons encore à Michel Godet la clarté de ses exposés : « Sachant que ce sont les bébés d'aujourd'hui qui font les retraites de demain, on se rend compte que le système tel qu'il fonctionne est très pénalisant pour les familles nombreuses qui, justement, assurent principalement la relève des actifs de demain. (…) On le sait, le niveau de vie par unité de consommation d'une famille de trois enfants est d'un quart inférieur à celle d'un couple actif sans enfant (…). L'arrivée d'un quatrième enfant constitue une véritable paupérisation, puisque le niveau de vie devient alors de 40 % inférieur. (…) Non seulement les familles nombreuses de toutes catégories, modestes, moyennes ou aisées, doivent se serrer la ceinture par rapport à celles qui n'ont pas ou peu d'enfants dans la même catégorie socio-professionnelle, mais en plus (…) elles ont généralement moins de droits à la retraite : en effet, dès le troisième enfant, une femme sur deux renonce à travailler et voit ainsi ses droits à la retraite amputés plus que proportionnellement : une femme ayant cotisé trente ans au lieu de quarante ans ne touchera que la moitié. »

Si Messieurs Chirac, Raffarin, Jacob, Fillon et Cie, avaient véritablement à cœur de réintroduire les familles au sein de la Cité et d'établir un peu de justice dans leurs retraites, ils auraient accordé un peu plus d'attention à une proposition de Christine Boutin qui a voulu attirer l'attention des députés sur le droit à la retraite de ceux qui se consacrent à l'éducation de leurs enfants.

LLV - SOS FM réclame depuis bientôt trente ans un tel droit spécifique, que le docteur Tremblay a appelé la "cotisation-retraite-équivalence-enfant" (C.R.E.E.). Mais cela n'intéresse personne ! Alors, leurs mesures prétendues familiales et leur prétendue réforme des retraites ne vont en rien changer, ni dans le temps, ni dans les faits, à l'inévitable choc économico-social de 2006 - 2010 que nous annonçons dans le désert.

(A suivre)


RETRAITES :
DU « CE QUE NE DIRA PAS RAFFARIN »
DU PARISIEN À NOTRE
« CE QUE NE FERA PAS RAFFARIN »
(2)
[19/06/2003]

Il ne faut guère qu'un peu de bon sens pour comprendre que la "répartition" contraignante, exclusive et monopolistique, telle qu'on la pratique en France sous prétexte de "solidarité", et dont le président de la République nous bassinait encore il y a peu, est un système absurde. Nous disons bien : « telle qu'on la pratique en France », car on pourrait évidemment trouver des modalités qui, en association avec d'autres systèmes, en assureraient un fonctionnement satisfaisant, et nous reviendrons sur ce point pour conclure.

En outre, l'indigence des mesures proposées au vote du parlement pour "sauver les retraites" ferait sourire s'il n'y allait de la survie même de plusieurs générations de Français, qui ont été scientifiquement ruinés pendant un demi-siècle pour en arriver à la situation actuelle. Il devrait être, en effet, évident d'emblée pour tout le monde qu'un système reposant sur l'hypothèse de quatre ou cinq actifs pour un retraité, se nie lui-même s'il renonce à cette proportion. Aussi, souligner, comme le fait Raffarin, une situation nouvelle où, bientôt, il n'y aura plus qu'un seul actif pour un retraité, sans rien faire, nous disons bien "RIEN faire" pour remédier à ce fait lui-même, est proprement et doublement criminel. C'est pourquoi, ces mesures, qui font couler tant d'encre et marcher tant de fonctionnaires, simple alourdissement des conditions de prélèvement déjà en vigueur, ne peuvent qu'avoir le résultat de repousser dans le temps, avec d'autant plus de dégâts au final, l'écroulement du système : trente-sept ans et demi de cotisation hier, quarante aujourd'hui, quarante-deux demain ! Et après ? Un calcul simple montre que pour compenser le manque de cotisants, selon les voies envisagées, il faudrait, en 2020, faire travailler en moyenne les Français jusqu'à 78 ans ! Alors, durée de cotisation augmentée d'un côté, hausse des prélèvements de l'autre, mettons, au mieux, dix ans de gagnés, par-ci par-là, sur la fin explosive du système. Nous le répétons : Et après ?

Une bonne nouvelle, toutefois : il y en a qui ne perdront rien. De la génération Neuwirth, Giscard, Veil et Chirac première manière, à celle des Raffarin, Fillon et Chirac-bis, en passant par, Neiertz, Rocard, Juppé, Aubry et Cie, tous, personnages de la caste, ayant, par leur action politique, provoqué la régression de la natalité en France, et la récession économique, disposent à leur profit de systèmes de retraites privilégiés mis au point pour favoriser les hommes du pouvoir. L'Express, qui s'emploie cependant à justifier tous ces privilèges, a récemment publié là-dessus des chiffres qui font froid dans le dos. Ceux des régimes spéciaux (fonction publique et assimilés) disposent également d'un confortable matelas de garanties, dont il n'est pas prévu que l'on prenne beaucoup pour soulager ceux dont l'amaigrissement programmé a permis l'engraissement des autres. Un assimilé fonctionnaire de la R.A.T.P., interrogé récemment comme un oracle par Le Parisien, recrachait avec superbe l'ânerie syndicale selon laquelle « l'État peut financer les retraites en prenant l'argent là où il est ». L'idée ne serait pas bête s'il s'agissait de le prendre là où il ne devrait pas se trouver ; et alors, ce privilégié-là aurait quelques surprises, y compris au sujet de sa propre retraite.

Mais revenons à notre sujet. Avec une natalité maintenue au plus bas par la politique de mort, pas d'inversion du rapport entre le nombre des actifs (de moins en moins nombreux), et celui des retraités (relativement de plus en plus nombreux), donc pas la moindre chance de sauvegarder quoi que ce soit dans la durée. Le croire est, au mieux, une sottise ; le faire croire, de toutes façons, une imposture, et nous en sommes exactement là.
Quelques mesures d'incitation fiscale, façon Jacob, au profit des familles sont même, aujourd'hui, inopérantes ; et les récents trémolos chiraquistes en faveur des familles nombreuses, totalement inutiles, mais ajoutant l'hypocrisie au sabotage. Car, ce dont les familles ont besoin, ce n'est pas de médailles, c'est de liberté.

Nous le disons depuis trente ans : c'est à la politique de mort, c'est-à-dire d'abord la mentalité de mort, en place depuis les lois contraceptives et avorteuses, depuis le laminage scientifique des familles, qu'il faut s'attaquer. Mais alors, la République, et, au premier rang, Chirac en personne, champion du droit à l'avortement, se nierait elle-même ; car, indépendamment de la question des retraites, une politique d'accueil à l'enfant, de soutien à la famille et de promotion familiale (et nous ne parlons évidemment pas seulement de l'aspect économique), avec tout l'écheveau de conséquences politiques (éducation, fiscalité, immigration, etc.) irait tout à fait à l'encontre des objectifs poursuivis avec tant de persévérance par la caste au pouvoir, qui impliquent au contraire l'atomisation sociale, le déracinement suivi du brassage culturel, la paupérisation, le culte de l'irresponsabilité, l'étatisme.

Pour aller, d'abord, à l'origine des choses, la notion même de "répartition", sur laquelle repose, en France, la philosophie de l'ensemble, et dont la sauvegarde est le but avoué des intentions gouvernementales, est une idée absolument contre nature puisque, selon les présupposés établis par les vainqueurs idéologiques de la guerre, elle consiste en l'appropriation par la puissance publique d'un domaine qui relève du privé, c'est-à-dire une structure étatiste s'imposant là où la liberté de chacun devrait être la règle. Ce point de doctrine est tout à fait fondamental, et une mise en cause cohérente du système des retraites imposé à la France devrait d'abord faire table rase de ce principe. On constate à quel point cette répartition-là heurte la logique spontanée, du seul fait que, même après les propos de Raffarin cités plus haut, – et Sauvy l'avait déjà noté – la majorité des gens n'arrive pas à comprendre que l'argent qui leur est soustrait autoritairement chaque mois au titre des retraites, n'est pas mis de côté, ne serait-ce que partiellement, pour leur propre future retraite, mais immédiatement dépensé pour ceux qui y sont déjà.

Lisons seulement ce que disent les courriers des lecteurs des divers journaux, depuis, qu'avec trente ans de retard, les hommes au pouvoir ont commencé à susurrer que se profilait à l'horizon un problème de retraites. C'est simple ! L'idée commune est celle-ci : « Je ne demande qu'une chose, c'est qu'on me rende ce que j'ai déjà versé, et pour le reste, je me débrouillerai. » Ignorance et passivité qui font, certes, l'électeur idéal fabriqué pour Big Brother, mais qui préparent des lendemains qui déchantent.

C'est une ignorance semblable que nous avions pointée dans le Point de vue d'une "jeune fonctionnaire" publié dans le journal gratuit 20 minutes. Comme ses concitoyens, cette "jeune fonctionnaire" semble ne pas connaître le premier mot de ce dont elle parle, mais elle en parle avec une assurance si prétentieuse et une ardeur si messianique, qu'on a presque honte de lui dire qu'elle est à la fois nulle et injuste.

Les jeunes – dit-elle en substance – sont concernés dès aujourd'hui par le problème des retraites, parce qu'en l'absence de réforme, ce sont eux qui vont avoir à payer pour tout le monde : pour eux-mêmes, puisque « nul n'est en état de leur garantir quoi que ce soit sur le niveau de redistribution dont ils pourront bénéficier », mais aussi pour leurs parents « puisque ceux-ci n'ont pas épargné. » Et elle insiste : « Les jeunes actifs cotiseront donc plus pour les retraites des très nombreux baby-boomers qui vont bientôt arrêter de travailler. »

On en est bien triste pour la fonction publique, qui recrute de telles nullités. Pourquoi cette "jeune fonctionnaire" met-elle au futur une situation qui, parce qu'elle est au présent depuis un demi-siècle, est la cause fondamentale de tous les maux qu'elle croit combattre ? Elle peut, effectivement, écrire que les "jeunes" de sa génération vont avoir à payer pour les retraités qui leurs sont contemporains ; mais elle ne semble pas avoir compris qu'il n'y a, sur ce point, aucune différence entre sa génération active à elle et la génération active précédente qui va maintenant entrer en retraite, après avoir amplement payé, elle aussi, pour la génération d'avant, puisque tel est le système exclusif concocté par l'étatisme "à la française".

Et combien il est grave que le problème démographique ne lui effleure pas l'esprit ! Lui a-t-il fallu une décérébration efficace pour qu'au moment où elle se lamente sur le nombre de retraités baby-boomers que les "jeunes actifs" de sa génération devraient entretenir (eh oui !) il ne lui vienne pas spontanément à l'esprit la question du pourquoi d'une telle et soudaine disproportion numérique.

Reprocher ensuite aux "parents" de ne pas avoir "épargné" est encore plus fort, et l'on hésite vraiment entre un blocage intellectuel absolu et un froid cynisme ! On dirait que cette "jeune fonctionnaire" n'est pas au courant que l'épargne des "parents" était captée à la source pour les retraites des autres. Il aurait alors fallu une sacrée dose de clairvoyance et de renoncement, il aurait fallu ne pas avoir, en secret, la moindre confiance en l'efficacité d'un système dont il était claironné chaque jour que le monde entier nous l'enviait, pour "épargner" encore plus en vue de compléter sa propre retraite. Et puis, disons aussi à cette malheureuse "jeune fonctionnaire", qui n'a manifestement pas de problèmes de fin mois, que tout le monde n'a pas eu, n'a pas actuellement et aura de moins en moins les ressources lui permettant d'épargner pour lui-même, en plus de ce que le merveilleux système que tout le monde prétend vouloir sauvegarder, le contraint, si l'on peut ainsi dire, à épargner pour les autres.

Enfin, aucune allusion n'y étant faite, on se prend à douter qu'elle sache que les retraites de la fonction publique, celles dont elle bénéficiera, sont moins liées à des cotisations, peu pour les salariés, rien pour les employeurs, qu'au vote annuel du budget, c'est-à-dire couvertes par l'impôt. Concrètement, cela veut dire que, par la voie des prélèvements obligatoires, l'actif du privé entretient les retraités de la génération précédente, et que par la voie fiscale, il entretient les fonctionnaires passés et présents.

Si la "jeune fonctionnaire" avait tant soit peu compris ce dont elle parle si doctoralement, le seul reproche fondé, à faire à la génération des baby-boomers, aurait été de ne pas avoir eu suffisamment d'enfants pour s'assurer une retraite, car alors, la part de chacun des actifs, consacrée à la retraite des baby-boomers, aurait mathématiquement été moindre. Mais parions au contraire que, du haut de ses certitudes acquises par la fréquentation assidue de la télévision d'État et des tracts syndicaux, elle est certainement favorable à la loi Veil, et au premier rang de ceux qui font un blocage sur l'argument de nature économique, pourtant parfaitement logique dans la perspective de la "répartition", de Sauvy ou Legrand : « Pas d'enfants, pas de retraite ! ».


(A suivre)


RETRAITES :
DU « CE QUE NE DIRA PAS RAFFARIN »
DU PARISIEN À NOTRE
« CE QUE NE FERA PAS RAFFARIN »

[23/05/2003]

On ne peut plus dire, qu'au sujet de leur retraite, les Français soient toujours victimes du silence. De Jospin, disant, en 2001, cette chose énorme qu'il n'y avait pas lieu de parler des retraites parce que les problèmes ne se poseraient réellement qu'à terme, à Raffarin, qui, en 2003, proclame Urbi et orbi qu'il y a urgence, on voit le chemin parcouru.

La déclaration de Jospin relevait de la nullité politique du personnage, parce que n'importe qui devrait être capable de comprendre qu'un problème comme celui des retraites, dans quelque système que l'on se situe, est justement un archétype de ceux que le pouvoir politique ne peut envisager sagement, et résoudre efficacement que dans la durée. Il est stupide de dire qu'un problème de retraites ne se pose qu'au moment même où une génération de retraités se trouve devant le fait de l'écroulement se son niveau de vie. Se prémunir contre le surgissement d'une telle situation, implique de toute évidence, des choix politiques, économiques, sociaux, etc. courant sur des décennies !

Le mérite du gouvernement Raffarin est de dire que, pour résoudre le problème des retraites tel qu'il se présentera concrètement aux Français à partir de 2006, c'est dès aujourd'hui qu'il faut faire les choix qui s'imposent. Cela dit, nous avons été les seuls pendant plus de trente ans à dire que le système dit "par répartition" décidé par la République au lendemain de la guerre, allait inévitablement droit dans le mur, faute de soutenir une politique familiale et démographique assurant le maintien de la proportion de cinq actifs cotisants pour un retraité. Dès 1967, avec la loi Neuwirth, puis 1975, avec la loi Veil, ensuite avec toutes les lois qui, jusqu'aux plus récentes, ont progressivement anéanti les spécificités vitales de l'institution familiale -et cela dépasse largement le cadre économique- on peut dire que, tels des lemmings, les Français se sont précipités en toute connaissance de cause dans le gouffre de leur propre malheur. Et, de notre point de vue, au cours des trente années calamiteuses qui viennent de s'écouler, il n'y a pas de différence de responsabilité, entre des gouvernements de "droite" qui, assurés de leur propre tranquillité, faisaient comme si de rien n'était, et des gouvernements de "gauche" qui, comme Rocard, disaient en substance que tout allait bien.

Le problème fondamental n'en existait pas moins, en raison de la faveur, voire de la ferveur, entourant la mentalité néo-malthusienne, et singulièrement depuis la légalisation de l'avortement : faute d'un nombre suffisant de naissances, les retraités de 2006, qui avaient été assez nombreux pour que l'argent qu'on leur avait pris de force toute leur vie, ait assuré la retraite des générations précédentes, n'auraient eux-mêmes pas assez de cotisants pour payer leur propre retraite. A contrario, dans une conception dynamique de la société, on peut induire les conséquences, économiques et autres, de plus de 200 000 naissances supplémentaires chaque année.

Mais, est-ce à dire que le discours ou les volontés affichées des Raffarin, Fillon, Delvoye etc. puissent permettre d'y voir clair et surtout de résoudre le problème dans le sens d'un véritable retour aux conditions du bien commun ? Ce n'est malheureusement pas le cas. Ni au niveau de la formulation de la problématique, ni à celui de l'éventail des solutions envisagées pour conjurer l'inévitable, le personnel politique n'a pris ses distances avec les présupposés mortels qui ont conduit les Français à l'orée de leur propre ruine. Dans une certaine mesure, on peut même dire que, derrière une analyse de la situation et des voies de solution qui semblent prendre le sujet à bras le corps, et ouvrir des perspectives de salut, reste tapis les fanatismes idéologiques les plus destructeurs et les plus éculés.

A preuve – nous y reviendrons – l'accablant engagement du président de la République vis-à-vis du régime de "retraites par répartition" : « acquis intangible (…) qui est au cœur de notre pacte social » et dont « la sauvegarde (…) reposera sur un effort partagé », selon le verbiage présidentiel.

Mais venons en, avec plus de précision, aux événements qui justifient de mieux en mieux l'appellation de feuilleton.
Le 3 février dernier, Le Parisien titrait : « Ce que ne dira pas Raffarin ». Le premier ministre se préparait en effet à une intervention publique sur les retraites que d'aucuns jugeaient importante. Mais, ce que Raffarin ne devait pas dire ce jour-là, ce qu'il n'a effectivement pas dit, ce qu'il ne dira jamais, ce que ne diront jamais les gens de son espèce, n'a rien à voir avec les grosses finesses journalistiques du Parisien. Et la fameuse lettre du 7 mai, adressée aux Français, par la voie de la presse quotidienne, le montre surabondamment, texte très habile, très bonhomme, très lénifiant, qui restera, sans doute, comme un archétype de silence rituel ; comme le montrent aussi les propositions ou décisions gouvernementales, pré ou post-grèves qui, à la mi-mai, visaient à perpétuer les tares du système et les privilèges qui y sont associés.

En février, avoir parlé des retraites pendant près de trois quarts d'heure devant les représentants de ce que l'on considère comme les forces vives du pays, sans remonter aux causes finales de ce qui fait effectivement problème aujourd'hui, ni indiquer le lien existentiel entre le problème de la retraite par répartition "à la française" et celui de la natalité, ni évoquer une autre éventuelle logique économique, comme disait l'autre : il fallait déjà le faire !

Arriver, le 7 mai, à prendre acte d'une "réalité démographique" qui ne permet plus – dit-il – de faire tourner le système des retraites tel qu'il avait été conçu à l'origine, sans jamais dépasser la simple constatation de cette supposée et mystérieuse "réalité démographique", c'est encore plus fort. Lisons Raffarin : « En 1960, quatre actifs (ndlr : pourquoi 1960 ? A l'origine du système, qui date de quinze ans plus tôt, il s'agissait de plus de cinq actifs !) finançaient la pension d'un retraité ; en 2000, ils n'étaient plus que deux ; en 2020, chaque actif devra subvenir aux besoins d'un retraité. »

Bravo, Raffarin ! On dirait du Laissez-les-Vivre ! Si on laisse provisoirement de côté toute évocation de solution alternative au ruineux et inefficace système de "retraite par répartition", si cher à Jacques Chirac, Laissez-les-Vivre ne dit pas autre chose depuis trente ans et, face au néo-malthusianisme qui a conduit aux politiques de régression démographique et au crime de l'avortement, nous réclamons comme un minimum que l'on cesse cette agression contre les Français, en menant en faveur de leur niveau de vie la politique familiale et démographique qui s'impose.
Ce qu'en février n'a pas dit Raffarin, ce à quoi il n'a pas fait la moindre allusion le 7 mai, ce qui n'est même pas soulevé dans les propositions ministérielles pour -disent-ils- résoudre le problème des retraites, c'est que le système français repose sur un certain nombre d'erreurs congénitales, bétonnées toujours davantage au fil du temps par un nombre au moins aussi grand d'impostures, et hypostasiées avec un soin jaloux par la caste de ceux qui en profitent. Raffarin n'a rien dit, Fillon ou Delvoye n'ont rien dit, parce qu'il faudrait énoncer une série de vérités qui iraient à l'encontre des dogmes sur lesquels repose leur pouvoir, et garantissent aux "initiés", au milieu de la ruine commune annoncée, une vieillesse sans troubles ; et aussi parce que s'il disait quelque chose, on verrait mal comment il pourrait se justifier de ne rien faire. Il faudrait en effet une abnégation et une franchise, sans exemple en régime démocratique, pour dire publiquement : « Nous n'avons jamais cessé, depuis 1946, de mentir aux Français, et de les voler, dans le seul but d'accréditer l'idée qu'il n'existe aucune solution alternative politico-économique à la conception étatiste du monde, et d'enrichir ceux qui, à un niveau ou à un autre (élus ou fonctionnaires) profitent de son fonctionnement. »

(A suivre)

A C T U A L I T É
Cliquez sur le logo de la rubrique
que vous souhaitez consulter


Idées

Sur le front du respect
de la Vie en France

Où en est le respect
de la Vie à l'étranger ?

À l'Est du nouveau

La culture de Vie
face aux tribunaux

Euthanasie
Eugénisme

Dans le beau monde
de la culture de mort

Tocsin

Politique familiale

Démographie

Bioéthique

Bibliographie

ARCHIVES

Pour consulter les autres années, cliquez sur l'icône du journal en face de l'année correspondante.

Cliquez ici 2006

Mauvaises nouvelles pour les retraites [03/03/2006]

Cliquez ici 2005

La nouvelle A.P.E. [07/10/2005]
Au cœur de la culture de mort : nouveaux propos du Dr Patrice Planté [04/01/2005]

Cliquez ici 2004

Mementote [04/10/2004]
Des économies pour la "Sécu" [20/08/2004]
L'autre bombe de Bercy [12/07/2004]
Retraites : la C.N.A.V. au service du mensonge d'État [18/06/2004
Sécurité sociale : tout se clarifie [14/06/2004]
Les prespidigitateurs de la République [28/05/2004]
Sécu étrangers [21/05/2004]
Inoui ! Les évêques de France se porte au secours de l'URSSAF [14/05/2004]
"Des retraites à nouveau amputées" [30/04/2004]
Au cœur de la culture de mort : un entretien du Dr Patrice Planté sur la protection sociale [30/04/2004]
C.S.G. ou la quadrature du cercle [26/03/2004]

Cliquez ici 2002

Super-intox politiquement correcte [19/12/2002]
En marge du problème des retraites, Rolland Gaillard frappe encore une fois [11/10/2002]
Abolition des privilèges ? [03/07/2002]
Des milliers de nuls ? [18/04/2002]
Sommes-nous oui ou non devenus libres ? (2) [12/04/2002]
Sommes-nous oui ou non devenus libres ? [25/03/2002]
Les "efforts " de Jospin [14/03/2002]

Cliquez ici 2001

Sécurité sociale : La fin d'un monopole [16/05/2001]

Cliquez ici 2000

L'autre scandale des retraites [01/12/2000]
"Coup de gueule" ou coup de chapeau à l'idéologie officielle ? [07/06/2000]
Jusqu'à quand la caste politico-médiatique s'obstinera-t-elle à promouvoir l'idéologie contre l'évidence [13/03/2000]

Cliquez ici 1999

Semi-aveu sur les retraites [30/04/1999]