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LA
CULTURE DE VIE
FACE AUX TRIBUNAUX |
LA
FIN D'UN MONDE |
[24/12/2001] |
Le
prodigieux scandale des arrêts convergents de la cour de
cassation reconnaissant pratiquement, en dépit des arguties
ministérielles, un droit à indemnisation pour ne
pas avoir été avorté, est-il en passe de
faire voler en éclat le peu qui reste du consensus social
maintenant en équilibre instable et constamment menacé
une société négatrice des principes sur lesquels
se fonde la mission qui la justifie ?
Nous
l'avons dit et répété : indépendamment
de toute connotation morale ou religieuse, la légalisation
de l'avortement est la pierre de touche à laquelle se juge
la volonté et la capacité d'une société
à remplir cette mission, dont dépend le bonheur
de chaque homme. Le droit de tuer, remis à une personne
privée, indépendamment de toute hypothèse
de culpabilité, est l'un des signes les plus fondamentaux
de la rupture du lien social, et aucune société
ne pourra jamais surmonter cette rupture. Cela prendra le temps
qu'il faudra, mais l'acceptation, voire l'encouragement à
la mort sous cette forme, ne serait-ce que parce que chacun se
trouve désormais délié du lien normal de
subordination vis à vis d'une telle société,
est le sceau infaillible de la mort sur la société
même qui l'accepte ou l'encourage.
Les
contradictions de jurisprudence, ou les abus de logique, comme
il y a des abus de droit, auxquels sont désormais voués
les tribunaux de l'actuelle République et dont nous avons
déjà amplement parlé ne sont qu'une des formes
extérieures du cheminement vers cette mort sociale annoncée.
C'est clair : sans la loi Veil, pas d' "arrêt Perruche".
C'est même effroyablement clair ! On est allé
jusqu'à dire ouvertement que les gynécologues devaient
indemniser les enfants handicapés, lorsque, faute de précision
dans leur échographie, les parents de l'enfant n'avaient
pas été en mesure d'exercer leur droit à
l'avortement. C'est l'avortement de convenance, reconnu et fier
de l'être, la dérive eugéniste la plus vile,
liée aux intérêts personnels.
Saluons
le courage, la clairvoyance, du Collectif contre l'handiphobie
qui, le premier de tous, sur un point qui touche les familles
d'une façon aussi viscérale, aussi existentielle,
ose briser le tabou du "verbalement correct" en renonçant
aux formules enveloppées de papier de soie qui, à
force de pseudo-dignité, de pseudo-modération etc.
ne font que favoriser la léthargie publique.
Par
son refus hypocrite de laisser au vote parlementaire la possibilité
de se décider sur la proposition de loi du professeur Mattei,
« le gouvernement dit le communiqué
du Collectif se fout de la gueule des personnes handicapées. »
Comme
il « se fout de la gueule »des contribuables,
des automobilistes, des retraités, des familles nombreuses,
des usagers des services publics etc., chacun pouvant pratiquement
se rajouter à la liste et, s'il l'ose, en tirer les conséquences.
Il
est significatif que sur un sujet aussi fondamental, au grand
dam de tous les tripoteurs, pour qui la politique ne consiste
qu'à mettre en place des idéologies et à
s'assurer à soi-même les meilleures conditions de
vie, le clivage entre la gauche et la droite semble être
passé au second plan.
Première
à avoir réagi à une dérive de nature
politique, touchant à la condition humaine, Christine
Boutin était présente, le 23 novembre, à
l'audience publique de la cour de cassation, où celle-ci
devait examiner un pourvoi similaire à celui qui avait
donné lieu à l' "arrêt Perruche",
mais cette fois à propos d'enfants atteints de trisomie
21.
Avant
même que la cour ne renouvelle le scandale de sa première
jurisprudence, Christine Boutin déclarait :
« Comment peut-on à la fois reconnaître
le mérite d'une personne trisomique (
) et
organiser (
) l'éradication des enfants trisomiques
avant leur naissance, en sanctionnant ce qu'on nomme les "fautes
de dépistage" ? Les gouvernements successifs ont ainsi
développé un eugénisme d'Etat que les affaires
en cours font éclater au grand jour. Le gouvernement Juppé
porte la responsabilité de son aggravation pour avoir étendu
le remboursement des actes de dépistages. »
« Notre société, au cours de la campagne
présidentielle, doit impérativement clarifier ce
débat et dire si, oui ou non, l'eugénisme fait partie
de son système de valeurs. »
Réagissant
à nouveau, le 13 décembre, avant que la proposition
Mattei ne soit soumise au débat parlementaire, Christine
Boutin insistait :
« Il est juste que la représentation nationale
se saisisse de sa responsabilité face à l'absurdité
dans laquelle nous sommes lorsque notre plus haute juridiction
a été amenée à définir deux
catégories de vie : celles qui vaudraient la peine d'être
vécues et celles qui n'auraient que le droit d'être
tuées. »
Alors
que, devant l'obstruction hypocritement organisée par le
gouvernement en vue d'empêcher qu'un vote puisse effectivement
avoir lieu, qui aurait risqué de le mettre en minorité,
nombre de représentants de l'extrême gauche, qui
soutenaient la proposition Mattei, ont manifesté leur scandale
devant les manuvres dilatoires des ministres et de leur
majorité.
Georges
Sarre, l'un des principaux animateurs du MDC de Jean-Pierre
Chevènement, auteur d'une autre proposition de loi, voisine
de celle du professeur Mattei, affirme : « Une société
qui n'accepte pas la différence est une société
morte. »
De
son côté, le député communiste Daniel
Paul s'engage clairement : « Il faut arrêter
cette jurisprudence (ndlr la jurisprudence Perruche)
qui risque de saper notre humanité. »
Le même son de cloche était déjà venu
de la droite. Un communiqué de Bruno Mégret,
commentant la décision de la cour de cassation, relayait,
dès le 28 novembre les propos de Christine Boutin et remontait
à la cause du mal : « Cet arrêt
(ndlr l'arrêt de la cour de cassation confirmant
la logique de l'arrêt Perruche) ouvre la porte à
l'instauration d'un véritable eugénisme et porte
atteinte à la dignité des personnes handicapées.
Il risque par ailleurs d'augmenter encore le nombre des avortements
en incitant les médecins à le recommander à
leurs patientes afin de ne pas courir le risque d'être ensuite
traînés devant les tribunaux par des parents pour
avoir fait naître leur bébé. »
La
confédération Nationale des Associations Familiales
Catholiques dénonce, le 18 décembre « un
déni caractérisé de responsabilité
». Déni que le docteur Xavier Mirabel, cancérologue,
président du Collectif contre l'handiphobie, et père
d'une fille trisomique, appréciait de la façon suivante
: « Les familles qui ont un enfant handicapé
sont écurées. »
Très
ferme discours enfin de l'association RIVAGE, qui se propose
d'organiser des manifestations contre les arrêts de la cour
de cassation :
« En confirmant (
) l'arrêt Perruche,
qui laisse entendre que la vie d'une personne handicapée
ne peut être digne (et donc, indirectement, que ces personnes
ne sont pas dignes de vivre), la Cour de Cassation vient de rendre
la décision judiciaire la plus nazie de son histoire.
En effet, elle prévoit que les parents d'un enfant handicapé
pourront poursuivre en justice tout médecin échographiste
qui ne leur aura pas conseillé d'avorter lorsqu'ils attendaient
un enfant. (
) On s'oriente donc vers l'élimination
systématique du plus faible et du plus vulnérable,
au lieu de chercher à soigner. C'est une logique de mort
de type eugéniste (
) ».
Tout cela est à suivre. Le créneau de la culture
de vie, le plus important peut-être de la vie sociale, est
notre créneau ; mais nous voyons bien que l'assaut contre
la Cité des hommes est mené de tous les côtés
et nous ne pouvons que nous sentir solidaires de tous ceux qui,
en quelque domaine que ce soit, souffrent des bouleversements
qu'une caste perverse et indigne prétend imposer au nom
de sa conception contre nature de l'homme social.
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« SOUFFRANCE
FTALE» |
[28/11/2001] |
De
la lamentable histoire de Mohamed Garne qui, pour être
né du viol collectif de sa mère, alors adolescente,
par des soldats opérant en Algérie, a obtenu, à
la suite d'un jugement de la cour régionale des pensions,
la condamnation de l'État français à lui
verser une pension d'invalidité, nous retiendrons l'intervention
du professeur Louis Crocq, psychiatre des armées
et consultant à l'hôpital Necker, rapportée
par Le Monde du 12 octobre, et dont les magistrats ont
retenu la substance.
Selon ce praticien, suivi par le tribunal, Mohamed Garne est atteint
« de diverses infirmités, essentiellement
psychiques »provenant de la rencontre de trois
causes dont l'une est, selon les termes mêmes du professeur,
« (
) une souffrance ftale (
)
éprouvée du fait des mauvais traitements et tentatives
d'avortement » infligés à sa mère.
En d'autres termes, voici que l'on condamne, au motif de souffrances
infligées à un homme lorsqu'il était à
l'état de ftus, alors que, depuis 1975, aucune condamnation
ne peut être encourue par personne si, dans ce même
état de ftus, ce même homme a été
purement et simplement tué.
Laissons les distinctions entres les différentes natures
de droit, les diverses sortes de juridictions etc. Distinctions
réelles, sensées, mais qui ne serviraient ici qu'à
écarter de la seule véritable question, requérant
une attitude logique et cohérente de la société
: le ftus est-il oui ou non une personne humaine ?
Rappelons-le encore : en juin dernier, la Cour de cassation a
confirmé un jugement de 1998 de la Cour d'appel de Metz,
refusant d'incriminer d'homicide involontaire un conducteur ivre
qui avait provoqué un accident à la suite duquel
une femme enceinte de six mois avait été victime
d'un accouchement prématuré ayant entraîné
la mort de l'enfant. Rapportant cette décision refusant
clairement au ftus la qualité de personne humaine,
le quotidien Libération se plaisait à souligner
la logique imparable de la cour et commentait en écrivant
qu'il est évidemment « impossible d'assassiner
quelqu'un qui n'existe pas. »Simple "lapalissade"
ajoutait le journal officieux, sinon officiel, de l'orthodoxie
républicaine qui précisait pour que nul n'en ignore
: « Là, la référence à
l'avortement est explicite et soulage tous les militants de l'IVG. »
Nous nous étions alors interrogés sur la cohérence
intellectuelle entre ce soulagement de tous les militants de l'avortement,
et le titre en pleine page, antérieur de moins d'un an,
dans le même journal : Le
passager illégal meurt avant de naître. Certes,
les lamentations du journal de Serge July étaient
alors prodiguées au sujet de l'enfant d'une africaine en
situation irrégulière, qui plus est, victime, non
pas d'un quelconque automobiliste ivre, mais de brutalités
policières. Toutefois, s'il faut donner aux mots le sens
qu'ils semblent avoir, cet enfant-là, lui, avait bien
selon Libération été assassiné
alors que également selon LIBERATION il aurait
dû être supposé ne pas exister !
En même temps, nous avions relevé le grand écart
de la Cour suprême de la république qui, avant de
refuser le statut de personne humaine à l'enfant mort-né
de l'automobiliste lorraine, l'avait au contraire implicitement
reconnu au trisomique Nicolas Perruche, et l'a reconnu depuis
plusieurs autres fois dans des situations analogues.
Alors, est-ce clair ? Le ftus existe comme personne humaine
et souffre quand on le blesse, mais, sauf dans certains cas déterminés
par Libération, il n'existe ni ne souffre si on
le tue ; il existe si bien comme personne humaine qu'on peut lui
faire subir telles analyses médicales propres à
la nature humaine, mais si ces analyses révèlent
quelque maladie congénitale ou acquise in utero, il cesse
automatiquement d'exister puisque la loi autorise à envisager
de le tuer et à le tuer effectivement. Mais attention !
Si vous n'y parvenez pas, c'est à dire s'il survit, diminué
ou non, à votre tentative d'assassinat, si vous ne faites
que le blesser, si de votre acte résulte un traumatisme
durable, alors, sachez-le : il lui sera, pour pouvoir vous condamner,
rendu, sous le même rapport où on la lui avait retirée,
la plénitude de sa nature humaine.
On peut châtier le médecin échographiste qui
n'aura pas vu les tares congénitales d'un ftus ;
on ne peut pas châtier le médecin qui aura tué
ce ftus.
Avec la loi Veil-revisée Aubry, l'héritier simplement
conçu, sujet de droit reconnu comme tel, cesse de l'être
dès lors qu'un rival sur les intérêts duquel
il empiéterait, décide sa liquidation. On se souvient
à cet égard du mirobolant raisonnement de Monique
Canto Sperber, philosophe bien en cours, dont Le Monde
a complaisamment présenté les thèses le 19
septembre 2000 : « Faisons l'hypothèse
dit-elle que le ftus est une personne et
qu'il est porteur d'intérêts ou de droits proprement
humains (
) Il n'en découlerait aucunement
que l'avortement doive être prohibé moralement. Nous
aurions plutôt devant nous une situation de conflits d'intérêts
vitaux, où le développement des intérêts
d'une personne, le ftus, se ferait au dépens des
intérêts fondamentaux d'une autre personne, la mère.
Celle-ci pourrait admettre sans réserve que tuer un embryon
est un mal, qu'en d'autres circonstances elle ne ferait pas, mais
que, pour l'heure, elle ne peut agir autrement. »
Ce sera donc avec la plus grande attention qu'il faudra suivre
les débats d'un procès qui se déroulera à
la Cour d'assises de Strasbourg dans lequel l'accusé a
tué la mère de son enfant au moment où celle-ci
se rendait à la clinique pour accoucher.
Quoi qu'il en soit, cette fois-ci, tout est vraiment clair : La
"loi" n'est plus la Loi ; l' "ordre" c'est
le désordre, et inversement. « Rome n'est
plus dans Rome ». La cité n'est plus qu'un
lupanar et un coupe-gorge où le plus fort impose sa loi
au plus faible.
La vraie cité se reconstitue ailleurs invisiblement, car
il ne peut en être autrement, par les lois de la simple
pesanteur sociale, là où l'on en conserve les valeurs
fondamentales nécessaires. Elle ne pourra se reconstituer
réellement, et les hommes ne pourront vivre à nouveau
conformément aux lois de leur propre nature, et assurer
leur propre bonheur, que lorsque la rupture formelle radicale
avec cette " dissociété ", selon l'expression
de Marcel De Corte, sera devenue l'exigence vitale du plus
grand nombre.
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LES
GRANDS JUGES DE
LA RÉPUBLIQUE ONT TRANCHÉ |
[02/07/2001] |
Jours
fastes pour les fauteurs de mort ! Jours de quiétude absolue,
aussi !
Le mercredi 27 juin, le Conseil constitutionnel valide purement
et simplement la "loi Aubry", prolongeant de dix à douze semaines
le délai légal d'avortement. Tant pis pour les territoires français
du Pacifique dont les instances dirigeantes, en application de
l'ouverture juridique faite par la loi Veil, avaient toujours
tenu que de les disposition concernant l'avortement, relevant
d'un problème de santé, étaient du ressort de la compétence territoriale.
Pas du tout ! répondent les neuf grands juges de la
République de telles dispositions relèvent du droit des
personnes et sont donc de la seule compétence du législateur.
Les Français du Pacifique n'ont donc aucun droit à échapper à
la législation de mort élaborée à Paris … sauf à vouloir cesser
d'être Français.
Le vendredi 29 juin, la Cour de cassation, rejetant les arguments
de l'avocat général décide qu'il ne peut y avoir d'homicide à
l'égard d'un enfant non-né, en d'autre termes que celui-ci n'a
pas la qualité de personne humaine.
Contre l'arrêt de la cour d'appel de Metz qui avait jugé, en substance,
que pour qu'il y ait homicide, il fallait qu'il y ait "personne",
et que « pour qu'il y ait personne, il (fallait)
qu'il y ait un être vivant, c'est à dire venu au monde et non
décédé », l'avocat général, dans son pourvoi, avait
soutenu au contraire que « le fait de provoquer
la mort d'un enfant à naître constitue le délit d'homicide involontaire
dès lors que celui-ci était viable au moment des faits … »
Pour le plus parfait haut-parleur de la pensée unique, le quotidien
Libération du 30 juin, qui revient sur des
jurisprudences plus ou moins contradictoires, dont LLV-SOS
FM s'est plusieurs fois fait l'écho, il est évident que l'on
ne peut « tuer que des personnes juridiquement vivantes ».
« Encore une lapalissade » , commente
benoîtement ce journal, qui ajoute : « Bien sûr,
il est impossible d'assassiner quelqu'un qui n'existe pas. Là
la référence à l'avortement est explicite et soulage tous les
militants de l'IVG. »
On ne saurait effectivement mieux dire !
Il faut bien avouer que la logique de ces autres grands juges
de la République échappe quelque peu au profane ; car c'est
bien les mêmes qui, il y a à peine quelques mois, ont décidé que
l'on pouvait indemniser un enfant né handicapé, au motif que son
handicap, détectable mais ne l'ayant pas été lors de la grossesse
de sa mère, celle-ci n'avait pas eu de raisons de recourir à l'avortement.
Alors ! ce malheureux Nicolas Perruche, oui ou non était-il
le même, dans la personne du fœtus, marqué des stigmates de ses
infirmités congénitales, et dans celle de l'homme effectivement
né et indemnisé pour cela ? Si on l'indemnise c'est bien
qu'il était le même. Et s'il était le même c'est bien qu'il était
vivant. Et s'il était vivant, c'est qu'on pouvait le tuer.
Quant
à Libération, qui traite comme quantité négligeable
le bébé de Sylvie Grosmangin, ne se lamentait-elle pas au contraire,
il y a moins d'un an ( le 3 octobre 2000), sur celui de Aïssatou
Sidibé, mort-né à Roissy où sa mère aurait été victime des mauvais
traitements de la police ?
Ce n'est pas Laissez-les-Vivre SOS Futures Mères
, mais bien Libération qui a titré sur "Le passager
illégal meurt avant de naître". Vous lisez bien : ce bébé-là est
mort avant de naître !
Non, vraiment, on ne comprend pas du tout ! Le bébé de Sylvie
Grosmangin n'était pas une personne. Il ne pouvait donc pas être
tué. Point ! Le bébé d'Aïssatou Sidibé, lui, en était une.
Donc il a pu être tué.
Jours fastes donc pour tout ce qui ne se préoccupe que de liquidation
constructiviste. Jours de quiétude aussi ! Car, au sein d'un immense
concert de lamentations, de protestations verbales, et d'oraisons
jaculatoires ou organisées, qui a posé la seule et unique question
sérieuse, la seule vitale, la seule susceptible de renverser le
cours des choses, dans une situation semblable, inscrite désormais
dans la durée, qui est la question de l'adéquation de la caste
au pouvoir avec la finalité propre à l'agir politique ?
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