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EUTHANASIE
EUGÉNISME |
"LA
MORT À DEUX VISAGES" |
[19/12/2003] |
Communiqué
de l'Association Catholique des Infirmières, Médecins,
et professionnels de la santé le 17 décembre 2003
La
mort à deux visages
Le
Quotidien du Médecin du 17 décembre commet un
article intitulé "Peine de mort aux États-Unis.
Les injections létales médicalement et juridiquement
incorrectes ?" L'article détaille le nom des produits
injectés aux condamnés à mort dans certains
États américains. Sont associés du Penthotal,
un curarisant et du bromure de potassium. Il estime ce procédé
aussi "barbare" que les méthodes qu'il remplace
: pendaison, chambre à gaz, peloton d'exécution.
Or c'est précisément de ce cocktail dont a "bénéficié"
(avec le curare en moins) le jeune Humbert le 26 novembre à
10 heures 45 aux Etablissements Hélios-Marins de Berck.
Et ce à la suite d'une campagne de manipulation et d'intimidation
qui, selon le même journal, était orchestrée
par "un mouvement très expérimenté (qui)
dirigeait de l'extérieur les opérations " "(7
octobre 2003). Campagne ayant fait "craquer " le Dr.
Frédéric Chaussoy qui a pratiqué l'injection
mortelle. Ainsi il semble que pour ce quotidien une même
injection mortelle soit "médicalement et juridiquement
incorrecte", et que de l'autre, elle soit le fruit de la
compassion et donc à encourager. Les effets étant
les mêmes après une agonie de "sept minutes
environ". À noter que le journaliste gauchisant de
cette publication, un dénommé Liscia, s'est prononcé
pour la légalisation de l'euthanasie, alors que le Bulletin
de l'Ordre des médecins de décembre, par la voix
de son président (élu par les médecins) s'est
positionné contre toute forme de légalisation d'euthanasie.(...)
Dr
J-P Dickès
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ÉPILOGUE
SCHIZOPHRÈNE POUR
L'AFFAIRE MALÈVRE |
[16/10/2003] |
La
peine de douze ans de réclusion criminelle infligés
à Christine Malèvre par la cour d'assises
d'appel de Paris peuvent surprendre. Non pas en raison de sa lourdeur,
car douze ans pour six assassinats retenus par le tribunal, alors
qu'il avait été requis de quinze à dix-huit,
c'est-à-dire deux ans par victime, restent une peine assez
bénigne. Mais, dans le contexte actuel de faveur dont bénéficie
le courant euthanasique, on aurait pu penser, sinon à un
acquittement, du moins à une peine de principe.
En
fait, si l'on sait déchiffrer l'idée sous-jacente
du réquisitoire, et quoique l'avocat général
ait bien martelé le terme d'assassinat, on comprend que
ce que la cour a sanctionné, ce n'est pas le meurtre en
tant que meurtre, mais, si l'on peut ainsi s'exprimer, le meurtre
sans mandat. « Qu'aviez-vous besoin de vous insinuer
à ce point dans la vie de l'autre ? » lança-t-il
à l'inculpée.
Christine
Malèvre, en effet, a agi seule ; elle a pris, seule, la
décision de donner la mort. Et sur ce point, la ligne de
défense qu'elle a opposée s'est révélée
de la plus grande fragilité. Les victimes lui ont demandé
la mort ? Elle a été prise de compassion devant
une douleur insoutenable ? Même si cela a pu être
vrai, c'est elle, et elle seule, qui a fait, pour tel patient,
le choix de la piqûre mortelle. Tout est là !
Indépendamment
du verdict, pouvait-il en être autrement ? Ce n'est pas
d'aujourd'hui que nous relevons le véritable tournis auquel
est désormais vouée la Thémis républicaine.
Vous avez dit oui au meurtre des enfants non encore nés
jusqu'à douze semaines, et déclaré infanticide
le même meurtre au-delà. Mais dans votre loi précédente,
c'était l'infanticide deux semaines plus tôt ! En
d'autres termes, le meurtre n'est plus un meurtre parce qu'il
est un meurtre. Décider de donner la mort à un innocent
ne devient pour vous un meurtre que parce que votre loi a décrété
des cas et des conditions dans lesquels l'acte de mort constitue
ou non un meurtre.
On ne peut rien dire de ce que sera la future loi sur l'euthanasie
; mais on peut être certain que les Christine Malèvre
de l'avenir, devenues les exécutrices légales des
décisions de commissions médicales ad hoc,
il sera alors considéré comme aussi normal de voir
une infirmière injecter une piqûre mortelle à
un patient qu'il l'est aujourd'hui de voir un médecin accoucheur
jeter à la poubelle un bébé de douze semaines.
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 |
UN
RÉFÉRENDUM SUR L'EUTHANASIE |
[06/10/2003] |
C'est
grâce à l'A.C.I.M. (Association catholique
des Infirmières, Médecins et Professionnels de la
santé), éminent compagnon de route contre la
culture de mort, que nous avons découvert la meilleure
formulation possible pour la question à poser au peuple
souverain en vue de la légalisation de l'euthanasie.
La voici :

RÉPUBLIQUE
FRANÇAISE
Approuvez-vous
la prise de position suivante : « L'euthanasie
peut paraître horrible, inhumaine, mais les êtres
humains qui ne peuvent plus prendre soin d'eux-mêmes
et dont la vie est une souffrance doivent être aidés
; cette considération n'est pas inhumaine. Je n'ai
jamais pensé que c'était contraire à
l'éthique ou à la morale. »
|
Si
l'on en croit les sondages, et pourquoi ne pas les croire, du
haut de leur compétence universelle, plus de 80% des citoyens
répondent "OUI" à cette question.
La citation de référence est-elle même l'application
d'une politique définie préalablement sous la forme
suivante « M. X et le docteur Z sont, sous leur
responsabilité, chargés d'étendre l'autorité
de certains médecins (
) à l'effet d'accorder
la délivrance par la mort, aux personnes qui, dans les
limites du jugement humain, et à la suite d'un examen médical
approfondi auront été déclarées
incurables.» (traduction de l'A.C.I.M, passages
soulignés par nous)
Nul doute que cette décision, pleine de modération,
ne recueille elle-même l'approbation de tous.
La première citation, formulant la question posée
aux citoyens, est une déclaration du docteur X, celui désigné
dans la seconde, en fait le docteur Karl Brandt s'adressant
au tribunal de Nuremberg qui le jugeait comme criminel de guerre.
Le docteur Karl Brandt sera exécuté.
On a compris que la formulation de la politique d'euthanasie,
définie le 1er septembre 1939, et à laquelle se
référait le docteur Karl Brandt est due à
Adolf Hitler.
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 |
IL
N'Y A PAS QUE DES MARIE HUMBERT |
[02/10/2003] |
Le
27 septembre, dans Libération et dans Le Parisien,
deux femmes témoignent :
« Sarah
a vécu pendant près de cinq ans sans pouvoir marcher
ni parler. "Ca ne vaut pas le coup de vivre comme ça"
nous avait lancé, dans le couloir, un chef de service de
réanimation, au tout début. Quel imbécile
! Toutes ces années ont pesé leur poids d'amour,
de mots et de caresses, d'attentions, de combat, de souffrance
aussi. Mais jamais, jamais, son papa ni moi n'avons pensé
une seconde 'abréger les souffrances' de notre enfant (qui
recevait d'ailleurs les analgésiques nécessaires).
Au nom de quoi ? De notre propre douleur ? Alors que Sarah avait
montré tant de courage, prouvant à sa façon,
son envie de vivre. Tous les parents d'enfants gravement malades
vous le diront. » (Libération)
« Mon
mari, Pierre, est dans le coma depuis huit ans suite à
une banale intervention chirurgicale. Tout le monde croyait qu'il
allait mourir, mais finalement il a survécu. Il est polyhandicapé
et il ne peut plus ni bouger ni parler. A un moment, une équipe
médicale m'a proposé une euthanasie. Mais j'ai dit
non. Et je ne le regrette pas. Cela va peut-être vous paraître
incroyable, mais je ne vis pas cette situation comme un calvaire
mais comme une expérience exceptionnelle, qui donne à
notre vie une dimension intense. Nous nous rendons compte tous
les deux, sans pouvoir nous le dire avec des mots, que la communication
peut passer par autre chose que la parole (
). Ce
qui donne envie de vivre, ce n'est pas forcément le degré
de handicap mais le regard que les autres portent sur vous. »
(Le Parisien)
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 |
TOUJOURS
LE COUP DE BOBIGNY |
[29/09/2003] |
A
propos de l'indicible affaire Humbert, le docteur Xavier Mirabel,
président de l'Alliance pour les Droits de la Vie,
a publié le communiqué suivant :
« Je
ne peux que dire ma tristesse devant ce qu'exprime de souffrance
ce jeune homme et sa famille dans ce geste désespéré.
Mais comment ne pas penser également aux si nombreuses
personnes handicapées qui se débattent pour que
soit reconnue leur dignité et respectée leur vie
? Car derrière l'exploitation que les promoteurs de l'euthanasie
sont en train de faire à partir d'une situation dramatique,
se cache une question majeure pour notre société
: allons-nous faire du fait de tuer un acte légal ?
On ne peut se satisfaire de la réponse de l'euthanasie,
qui est abandon et démission. Il faut à la fois
continuer de nous remettre en cause pour que progresse l'accompagnement
des personnes qui vivent une pareille détresse et continuer
d'affirmer que l'interdit du meurtre reste fondateur de toute
civilisation. »
De notre côté, nous noterons seulement trois points
:
1)
La culture de mort ne se divisant pas, la question posée
par le docteur Mirabel : « Derrière l'exploitation
que les promoteurs de l'euthanasie sont en train de faire à
partir d'une situation dramatique se cache une question majeure
pour notre société : allons-nous faire du fait de
tuer un acte légal ? » a déjà
reçu sa réponse le 17 janvier 1975, date
à laquelle, Mme Simone Veil, ministre de la santé,
qui en était l'initiatrice, MM. Valéry Giscard
d'Estaing, président de la république, Jacques
Chirac, premier ministre, Michel Poniatowski, Jean
Lecanuet, Michel Durafour, chacun selon que son département
ministériel le requérait, ont signé la loi
autorisant l'avortement.
Avant-hier, sous couleur d'exceptions graves, les enfants non
encore nés jusqu'à la dixième semaine ; hier,
les enfants non encore nés, jusqu'à la douzième
semaine, comme un droit pur et simple pour la mère de donner
la mort, demain, certains cas particulièrement dramatiques
d'adultes, après-demain et dans l'avenir proche, tout ce
que l'on peut déjà prévoir
et est déjà
prévu.
2)
Très curieusement, cette affaire intervient quelques jours
avant la présentation au Conseil de l'Europe, par un député
belge, d'un rapport préconisant l'ouverture officielle
d'un débat sur la légalisation de l'euthanasie,
dont les promoteurs utilisent le cas français pour dramatiser
le sujet devant leurs collègues. Informée ou pas,
manipulée ou pas, consciente ou pas, Marie Humbert
a, de toutes façons, tenu un rôle certain dans la
stratégie de déstabilisation idéologique
qu'on est habitué à voir jouer en prélude
par les groupes de pressions tapis en embuscade pour provoquer
les subversions législatives.
3)
Le groupe de pression français en faveur de l'euthanasie,
qui fait très régulièrement état de
ses revendications, monte au créneau avec une vigueur accrue.
Le principal représentant de l'Association pour le droit
de mourir dans la dignité (A.D.M.D), l'inusable
ancien sénateur Caillavet déclare : « La
mort de Mireille Jospin (
) et la médiatisation
du décès de Vincent Humbert ont fait prendre conscience
aux parlementaires qu'on ne peut plus éviter le débat.
Au sein de la fraternelle des parlementaires dont je suis le président
et qui réunit 200 députés et sénateurs
francs-maçons de tous horizons politiques, beaucoup sont
désormais favorables à la dépénalisation
de l'euthanasie dans des cas exceptionnels. »
Dans le comité de parrainage de ce "lobby", on
retrouve le prix Nobel Pierre-Gilles de Gennes, l'écrivain
Régine Deforges, l'inévitable Albert Jacquard
et le logique
Etienne Baulieu.
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POURVOI
REJETÉ POUR CHRISTINE MALÈVRE |
[01/07/2003] |
L'ex-infimière
de l'hôpital de Mantes-la-Jolie (Yvelines) condamnée,
le 31 janvier dernier à dix ans de prison pour l'assasinat
de six patients, contestait devant la Cour de cassation son maintien
en détention dans l'attente de son procès en appel
qui s'ouvrira le 2 octobre prochain.
Elle
restera donc en détention jusqu'à cette date.
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CHRISTINE
MALÈVRE RESTE EN PRISON |
[31/03/2003] |
Réclamée
par son avocat dès l'appel fait de sa condamnation à
dix ans de réclusion prononcée par la Cour d'assises
de Versailles le 31 janvier, la mise en liberté de l'infirmière
de Mantes reconnue coupable de six assassinats, a été
refusée. Le parquet s'était opposé à
cette mise en liberté, alors que selon le nouveau droit
pénal elle doit être présumée innocente
tant qu'une seconde Cour d'assises ne l'a pas condamnée
à nouveau, invoquant le "trouble à l'ordre
public" que causerait cette libération. Les magistrats
de la chambre d'instruction qui l'ont refusée sont allés
jusqu'à parler d'un "trouble exceptionnel et persistant
à l'ordre public."
L'avocat
de Christine Malèvre, Me Libman, a indiqué
qu'il pourrait renouveler sa demande de mise en liberté
ou même engager un recours contre le refus de la chambre
d'instruction.
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DIX
ANS DE PRISON POUR
CHRISTINE MALÈVRE OU LE PRIX DE LA VIE |
[20/02/2003] |
Pour
six assassinats reconnus par l'inculpation, elle en avait reconnu
trente au cours de ses premiers interrogatoires, elle encourait
la réclusion criminelle à perpétuité
; la défense avait demandé l'acquittement, l'avocat
général requis une peine qui ne soit pas inférieure
à dix ans, c'est ce que les jurés lui ont infligé
; soit, si l'on peut ainsi calculer, sensiblement un an et demi
par crime.
Sensiblement
la même chose que pour cet "habitant de Somain (Nord)",
condamné à deux ans pour avoir « provoqué
l'avortement de sa compagne en lui assénant des coups de
poings dans le ventre. » Ce violent, déjà
condamné à plusieurs reprises pour violences et
vols, ne pouvait évidemment pas être condamné
pour assassinat d'enfant, puisque cet assassinat-là bénéficie
de la protection de la loi républicaine, et que la haute
juridiction a confirmé que l'enfant non né était
un non-enfant. Il pouvait l'être à la rigueur pour
non respect des conditions légales dudit assassinat, puisque
le médecin avorteur, qui ne fait rien d'autre, le fait
du moins dans le cadre de sa loi. En fait, les juges ont sanctionné
la violence sur la femme.
Comment
prétendre, dans le cas du procès Malèvre,
que le spectre de l'euthanasie, qui fut, malgré ses vertueuses
protestations, au centre de la plaidoirie de la défense,
n'a pas imposé sa loi. De toutes façons, elle retrouvera
sa liberté dans cinq ans au maximum et, comme entre temps,
certaines formes d'euthanasie auront été légalisées,
on peut dire qu'elle ceindra alors sans difficulté l'auréole
du précurseur incompris, victime d'une société
obscurantiste.
Annonçant
en effet qu'il y aurait appel, et il y a effectivement appel,
son avocat, Maître Charles Libman, a déclaré,
avant de demander sa mise en liberté : « Christine
Malèvre observera de sa prison le débat national
qui s'est amplifié du fait de son sacrifice
».
Vous lisez bien : voici une meurtrière transfigurée
en victime volontaire, une espèce de Christ de l'euthanasie.
N'en doutez pas, là est la vérité officielle
de l'avenir !
Nous
n'avons cessé de l'annoncer : c'est l'éternel coup
de Bobigny, maintenant parfaitement rodé, et même
perfectionné, qui sera indéfiniment fait et refait
aux Français pour justifier toutes les avancées
de la culture de mort. Jusqu'à ce qu'ils crèvent.
Contraception, avortement, euthanasie, promotion de l'homosexualité,
clonage
tout cela avec de "bonnes" raisons, issues
des idéologies officielles et la connivence servile de
ceux qui se bouchent les yeux pour ne pas être obligés
de voir les causes, d'en tirer les conséquences, et d'envisager
les solutions.
De toutes façons, nous aurons tout.
Nous
l'avons dit aussi : comme il y a des parents dégénérés
qui peuvent devenir les bourreaux de leurs propres enfants, il
y a des gouvernements qui ne sont en place que pour être
les bourreaux de leurs propres peuples.
La France est entre les mains de la caste qui la domine, comme
l'étaient les "patients" entre celles de Christine
Malèvre.
«
Encore quelques minutes Monsieur le bourreau ! »
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CHRISTINE
MALÈVRE DEVANT
LA COUR D'ASSISES |
[23/01/2003] |
L'avocat
de la partie civile a beau faire, le procès de l'infirmière
tueuse de Mantes sera bien, devant l'opinion publique, comme un
procès de l'euthanasie.
La
défense prétend aussi, vertueusement, ne pas vouloir
entrer dans ce débat ; il n'empêche, elle a fait
citer parmi les témoins, la psychologue Marie de Hennezel,
auteur de La Mort intime, qui fut proche de Mitterrand,
à la fin de sa vie ; mieux : elle a demandé
la diffusion devant les jurés de l'intégralité
de l'émission télévisée sur l'euthanasie,
toute en faveur de celle-ci, à laquelle sa cliente avait
participé, alors que la partie civile demande que l'on
se limite à la diffusion de l'intervention de l'inculpée.
La décision du président de la cour sera importante
pour l'orientation des débats et la mise en condition des
jurés.
On
peut dire que, si elle ne commet pas d'erreur grossière,
la défense joue sur du velours.
Le
Journal Officiel de la "bienpensance", Libération,
a donné le ton en écrivant le 20 janvier que cette
affaire « a eu un effet catalyseur »,
qu'elle « a dénoué certaines paroles
autour de l'euthanasie », a provoqué « l'émergence
d'un mouvement de sympathie », pour regretter,
à la fin, que cette chance n'ait pas été
saisie, qu'il ne se soit agit que d'« une occasion
manquée de faire avancer le débat. »
Faisons
confiance à nos savants professionnels de la manipulation
pour que la tenue du procès fasse avancer les choses. D'ailleurs,
nous aurons tout dans ce procès.
Dès
la première audience, s'est présentée la
première ligne de défense, ligne désormais
obligée pour tout criminel : l'enfance malheureuse. En
fait, non ! Christine Malèvre n'a pas eu une enfance
malheureuse ; elle a subi des attouchements sexuels de la part
de son professeur de mathématiques. Plus tard, par "carence
affective", elle a grossi de trente kilos. Voilà désormais
avec quoi on amuse les jurys de cours d'assises : les attouchements
absolutoires, l'obésité justificatrice.
La
fille d'une des victimes de l'infirmière de Mantes a eu
une parole très profonde, mais malheureuse. Christine Malèvre
a donné la mort au père de celle-ci, alors que,
soutient-elle, il ne voulait pas mourir, parce qu'elle « se
prend pour Dieu ». Oui ! Parole malheureuse, car
la légalisation de l'avortement a brisé l'interdit
qui retenait l'homme civilisé sur le seuil du domaine réservé
jusqu'alors à des puissances dont il se reconnaissait tributaire,
qu'il s'agisse des lois de la biologie, du hasard, du destin,
des dieux, de Dieu !
Choisir
à qui donner la vie, la donner en dehors des voies de la
nature, l'ôter à qui l'on veut, et maintenant la
fabriquer, en tout ou en partie, à son usage personnel,
ne sont-ce pas là les opérations démiurgiques
par excellence ? Comment ne se prendrait-elle pas pour Dieu, cette
pauvre femme, à qui le monde n'a enseigné que l'orgueil
de l'homme moderne, négateur des règles qui rendent
possible la vie en société ? Comment les jugeurs
professionnels de la République sanctionneraient-ils le
produit de leurs croyances, de leurs règles de vie sociale,
de leurs lois, qui aboutissent nécessairement à
donner à chaque homme les attributs mêmes de Dieu ?
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