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EUTHANASIE
EUGÉNISME |
L'EUTHANASIE
EN MARCHE |
[10/12/2004] |
Avec
seulement une trentaine députés réellement
présents, ce 30 novembre, la quasi unanimité
des cinq cent cinquante et un élus a voté la proposition
de loi Leonetti relative aux « droits
des malades en fin de vie » (Il n’y a eu
aucune voix contre, deux abstentions, plus celle, réglementaire,
du président).
On
connaît la technique. Du moins la connaissent ceux qui savent
voir et peuvent comprendre : limite extrême acceptable pour
ceux qui, sans être d’accord, ne veulent pas pour
autant compromettre leur carrière juteuse d’élus,
point de départ pour ceux qui veulent aller au terme de
la logique, de telles lois sont toujours aussi confortablement
votée par les irresponsables représentants du peuple.
L’argumentation
de Douste a été exactement la même
que celle de Veil en 1974. Il était indispensable
– dirent-ils – de faire cesser une hypocrisie par
laquelle la loi laissait accomplir, dans les pires conditions,
une pratique qu’elle ne reconnaissait pas officiellement.
En 1974, il s’agissait de donner aux femmes un cadre légal
et médical pour tuer leur enfant in utero ; en
2004, il s’agit de donner aux médecins un cadre légal
pour laisser (faire ?) mourir certains patients.
Selon
la vulgate républicaine, le légalisation et la sécurisation
de l’acte d’avortement a fait brutalement (et miraculeusement)
passer le nombre annuel de un million (nombre donné par
le manifeste des 343), ou de 800 000 (nombre donné
par les étudiants de Sciences-Po de Rennes en 2002) ou
de 300 000 (nombre donné par Veil dans son dernier
ouvrage auto-apologétique), finalement à moins de
200 000. De même attend-on sans doute une régression
des actes d’euthanasie (sont-ils actuellement de 15 000
ou de 150 000 par an ? Il semble que ce soit l’humeur
des typographes qui en décide). Répétons-le,
car les générations futures auront du mal à
le croire : la thèse officielle est qu’il y a d’autant
plus de personnes à pratiquer un acte donné que
celui-ci est interdit et dangereux, le nombre de ces personnes
s’effondrant dès lors que le même acte devient
autorisé et sans risques.
En
réalité, dans un cas comme dans l’autre, il
s’agit de donner le coup d’envoi d’un futur
"droit" à tuer. Que personne ne parie sur la
durée de la loi Douste. L’association Faut qu’on
s’active, lancée par la mère de Vincent,
tant révérée par la caste politico-médiatique
se charge, dès aujourd’hui, de la faire aller à
son terme logique.
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EUTHANASIE
: C'EST PARTI |
[17/09/2004] |
On
ne pouvait attendre moins de celui qui s'affiche comme le poulain
de Simone Veil.
A
elle, il y a trente ans, la légalisation de l'avortement
; à lui, aujourd'hui, celle de l'euthanasie. Il y a trente
ans, c'était, dans un ministère de "droite",
Veil à la santé, dans un ministère Chirac,
sous une présidence Giscard ; aujourd'hui, la république
a un ministère de "droite" Raffarin, après
s'être dotée d'une présidence Chirac, avec
un Douste à la santé. Comme quoi, la culture
de mort se mitonne le mieux dans la continuité.
Ne
l'oublions pas, non plus, nous sommes déjà dotés,
par le même ministère, d'une loi permettant l'expérimentation
sur l'embryon humain, du décret débloquant l'avortement
chimique à domicile, et l'on est déjà sur
la piste d'un ensemble de dispositions dans lesquelles, sous prétexte
de refus de l'exclusion, l'enseignement de la débauche,
à l'Éducation nationale, va culminer avec la propagande
en faveur de l'homosexualité.
C'est
donc dès l'automne que doit être voté le texte
instaurant « le droit de mourir dans la dignité ».
Que dit le ministre : Il règne, aujourd'hui, une hypocrisie
inacceptable consistant dans le fait que, chaque année,
15 000 machines, maintenant en vie des personnes médicalement
condamnées, sont débranchées par décision
du corps médical, en dehors de tout cadre formel.
Ce
type d'argument, qui est la reproduction exacte de celui qui fut
donné en justification de la loi Veil et repris plus récemment
pour la loi Aubry a quelque chose de confondant, qui devrait faire
se couvrir la tête de cendres à tous les juristes
et à toute personne de bon sens. Le ministre proclame qu'il
existe une pratique délictueuse, en l'occurrence, une euthanasie
secrète, comme auparavant, il existait un avortement secret.
Dans un pays civilisé, on ne légalise pas une pratique
criminelle qui se généralise ; on s'attache au contraire
à la rendre plus difficile, soit par la prévention,
soit par une augmentation de la répression. En république
française, c'est le contraire : dans certains cas, plus
vous violez la loi, plus vous avez de chances de la voir abolie.
Que vaut le chiffre de 15 000, donné par le ministre
? S'il faut le juger par comparaison avec celui, fantasmagorique,
asséné comme celui du nombre d'avortements pratiqués
avant la loi Veil, les 15 000 du ministre ne valent pas grand
chose : 800 000 avortements clandestins, prétendaient-ils
! Et, du jour au lendemain, par la grâce d'une loi qui autorisait
ce qui était interdit, le chiffre se réduirait à
quelque 200 000. Descartes, au secours ! Ils sont devenus
fous !
Nous
ne cesserons de dire qu'il faut aimer la passivité intellectuelle,
qu'il faut trouver de la volupté à être trompé,
pour croire sérieusement qu'un acte interdit puisse être
pratiqué davantage que le même acte devenu autorisé.
Il
semble en outre que soit entretenue une confusion délibérée
entre l'acharnement thérapeutique et l'euthanasie, le premier
étant, sinon un crime, du moins une grave erreur morale
et sociale.
Telle
qu'elle est prévue, la loi n'aura guère de rapport
avec le fait que "15 000" machines sont débranchées,
motu proprio, par le corps médical.
« Avec
cette loi, les malades incurables pourront choisir leur mort.
Les familles pourront encadrer (sic) leur proche jusqu'à
son dernier souffle et le corps médical assister (sic)
des décisions difficiles sans pour autant s'exposer
à une responsabilité civile qu'il n'a pas vocation
à supporter. Pour cela, le texte fixera des procédures
différentes pour les malades, selon qu'ils sont conscients
ou non. »
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LE
Pr LUCIEN ISRAËL S'EXPRIME
SUR L'EUTHANASIE |
[09/07/2004] |

La
revue Certitudes nous signale l'entretien sur l'euthanasie
que lui avait accordé le professeur Lucien Israël.
Aucun
défenseur de la Culture de Vie, aucun homme libre n'a le
droit d'ignorer ce texte fondamental. « Ecouter
Lucien Israël, en bravant l'interdit, c'est retrouver cette
petite étincelle, qui transforme nos vies, qui que nous
soyons. »
(...)
« Euthanasie
signifie « bonne mort » ; cest-à-dire,
naturellement, une mort sans souffrance, et cest tout ce
quon souhaite à son prochain. Mais il y a une dérive
considérable, qui du reste dans son amplitude est propre
à la fois à lOccident et au XXe siècle.
Leuthanasie, maintenant, dans le vocabulaire des médecins
et dans celui des médias signifie donner la mort. Soit
à quelquun qui souffre et dont on ne parviendrait
pas à calmer les douleurs (mais ce cas nexiste plus
aujourdhui) ; soit à quelquun dont on estime
quil est dans une situation incurable, et quil nest
donc pas utile de continuer à lui prodiguer des soins -
puisque sa vie doit se terminer un jour prochain ; soit encore,
du point de vue de certains, parce quil aurait perdu sa
« dignité », en raison de conditions physiologiques.
»
Pour
lire l'entretien en entier :
http://certitudes.free.fr/nrc08/nrc08002.htm
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 |
UN
RECOURS CONTRE L'EUTHANASIE |
[28/05/2004] |

Les
associations belges JURIVIE et PROVITA, reçoivent
le soutien du Centre français pour la justice et les
droits fondamentaux, dans le recours que les premières
vont introduire devant la Cour européenne contre la loi
belge du 16 mai 2002 légalisant l'euthanasie "active".
Selon
le C.F.J.D., la dépénalisation de l'euthanasie
est contraire à l'article 2 de la Convention européenne
qui précise : « la mort ne peut être
infligée à quiconque intentionnellement, sauf en
exécution d'une sentence capitale prononcée par
un tribunal au cas où le délit est puni de cette
peine par la loi. »
Si
la Belgique est condamnée, non seulement elle devra changer
sa loi, mais c'est toute la dynamique européenne pro-euthanasie
qui sera ébranlée.
Pour
en savoir plus :
http://www.cfjd.org
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 |
EUTHANASIE
: C'EST POUR DEMAIN |
[30/04/2004] |
Le
ministre de la justice de la République vient d'exclure
toute légalisation de l'euthanasie
Toutefois,
« lorsque toute thérapie paraît vaine
et que la mort devient inéluctable, le médecin doit
pouvoir, conformément au code de déontologie, décider
de ne pas s'obstiner dans une logique curative et s'engager dans
un accompagnement de la mort par des soins palliatifs sans risquer
des poursuites ultérieures » a-t-il ajouté.
A
prendre en termes propres, aussi loin qu'on veuille tirer les
conséquences de cette phrase de Perben, on ne voit pas
qu'elle puisse s'appliquer au docteur Chaussoy, qui a injecté
à Vincent Humbert des substances mortelles. C'est
pourquoi, en théorie, on ne comprend pas l'approbation
que vient de donner à Perben la mère de Vincent
Humbert, qui espère « que ce qu'il a dit
sera fait », car, explique-t-elle, il faut « que
les médecins puissent se sentir libres et ne se sentent
pas comme des meurtriers quand ils aident (ndlr : souligné
par nous) nos malades. »
Si
nous n'étions pas absolument sûrs de la rigueur de
notre esprit, nous nous demanderions si nous comprenons bien les
mots prononcés par les uns et écrits par les autres.
Nous avons l'impression d'être en plein chaos verbal.
Et
quand Madame Humbert ajoute qu'il faut « qu'on protège
aussi la famille », on se demanderait ce qui se
passe, si nous ne savions pas déjà jusqu'où
il est décidé que doive aller la République
française.
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HAROLD
SHIPMAN A ÉTÉ EXÉCUTÉ |
[06/02/2004] |
Le
23 juillet 2002, nous disions que le médecin britannique
Harold Shipman, poursuivi à l'origine pour « au
moins 215 meurtres illégaux », c'est-à-dire
de l'assassinat, par piqûre de morphine, de 215 de ses patients
adultes, généralement des femmes âgées,
et condamné à la prison à vie, peine maximum
actuellement en vigueur au Royaume-Uni, avait des chances de voir
la législation de son pays, en avance sur toutes les autres
en matière de culture de mort (l'avortement peut être
perpétré jusqu'à la vingt-quatrième
semaine), autoriser, sous le nom d'euthanasie, ce qui lui avait
été reproché. Notre conclusion était
qu'il aurait alors fallu le libérer et l'honorer en tant
que précurseur de l'un des plus grands affranchissements
de l'homme contemporain.
Cela
n'aura pas lieu. Le 13 janvier, après deux ans d'incarcération,
le docteur Shipman s'est appliqué à lui même
la peine de mort, ses gardiens de la prison de Wakefield l'ayant
retrouvé pendu dans sa cellule.
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