 |
Qui
sommes-nous ? |
 |
Programme |
 |
Communiqués |
 |
Le
"Courrier" |
 |
Publications |
 |
Diffusez
vos idées |
 |
Adhérez |
 |
Liens
|
 |
Archives
|
 |
Qu'est-ce
que c'est ? |
 |
Un
cas SOS FM |
 |
Joindre
une antenne |
 |
Aider
SOS FM |
 |
Sa
vie avant la naissance |
 |
Qu'est-ce
qu'un avortement ? |
 |
Démographie
mondiale |
 |
F.A.Q. |
 |
Nous
contacter |
|
 |
OÙ
EN EST LE
RESPECT DE LA VIE
À L'ÉTRANGER ? |
JOUER
AVEC LA VIE |
[23/12/2005] |
Nous
le répétons souvent : on ne joue pas impunément
avec les lois de la vie, et la nature ne s’en laisse pas
conter ; voici que le ras de marée survenu en Asie à
la fin de 2004, le rappelle de façon inattendue.
Hanté
par l’hypothèque sur l’avenir que ferait peser
la surpopulation, l’État de Kerala, grand état
de la fédération indienne, mène, depuis des
années, une politique d’encouragement à la
stérilisation volontaire des femmes, par ligature des trompes,
en sorte que nombre d’entre elles, surtout parmi les plus
démunies, n’ont qu’un seul enfant.
Que
se passe-t-il lorsqu’un événement naturel
destructeur enlève des milliers d’enfants ? Eh bien,
des milliers de couples se trouvent désemparés sans
aucun enfant pour les aider. Et que se passe-t-il lorsque les
femmes de ces couples, craignant d’avoir trop de bouches
à nourrir, se sont privées des capacités
naturelles de concevoir ? Eh bien, elles se trouvent dans une
situation matérielle pire que si elles avaient laissé
faire les lois de la nature.
C’est
ce qui se passe dans cette région où l’on
voit qu’après des opérations coûteuses
faites aux femmes afin qu’elles ne puissent plus avoir d’enfants,
on procède maintenant à des opérations non
moins coûteuses pour défaire ce qui avait été
fait dans un premier temps, afin que ces femmes puissent éventuellement
procréer à nouveau.
Taux de réussite d’une dé-ligature des trompes
: 13 %.
|
 |
SECONDE
NOMINATION
À LA COUR SUPRÊME DES ÉTATS-UNIS
|
[07/10/2005] |
L’aventure,
constamment renouvelée, des nominations à la Cour
suprême, donne l’impression qu’aux États-Unis,
la seule question importante est celle de l’avortement.
C’est à la fois faux et vrai ; vrai, en tous cas,
en ce sens que nous rappelons en toutes occasions, à savoir
que, sans une politique générale de la vie, rien
ne peut être fait de durable et de solide, en quelque domaine
que ce soit. La décadence économique dans laquelle
la république française enfonce irréversiblement
le pays, est la conséquence des choix systématiques
en faveur de la politique de mort faits depuis plusieurs décennies.
Aux
États-Unis, c’est clair, approbations et rejets concernant
les choix du président pour les juges de cette haute juridiction,
en reviennent toujours à soulever le point de l’avortement.
Pour sa seconde nomination, Bush a proposé
à l’approbation du sénat Harriet Helen
Miers, son actuel conseiller juridique à la Maison
Blanche. Et là, horreur : « On ne connaît
pas ses opinions sur des questions cruciales comme l’avortement,
le fédéralisme ou la tolérance religieuse.
»
On
ne sait pas, mais en fouillant dans son passé, on a découvert
qu’elle appartient à une Église évangélique
notoirement pro-vie, dans laquelle elle aurait exercé des
fonctions pendant dix ans ; et puis, une fois, en 1989, elle aurait
fait un don de 150 dollars à une association texane de
lutte contre l’avortement.
Comme
pour Roberts, que le sénat a confirmé,
mais à propos duquel personne n’est sûr de
rien, ce qui concerne Miers est tout aussi ambigu. Les juges de
Bush ne seront jugés qu’à l’œuvre,
et cela ne tardera pas puisque, dès le mois prochain, la
Cour suprême devra trancher sur la constitutionnalité
d’une loi de l’État du New Hampshire ayant
décidé d’imposer l’autorisation parentale
pour l’avortement des mineures.
|
 |
LE
CAS JOHN ROBERTS
|
[30/09/2005] |
Le
juge John Roberts, désigné par
le président des États-Unis dans un premier temps
pour remplacer un juge démissionnaire à la Cour
suprême, dans un second pour en remplacer le président
mort entre temps, vient d’être confirmé au
Sénat dans cette dernière fonction par 78 voix contre
22.
Étrange
institution que cette Cour suprême des États-Unis
! On comprend que, pour en devenir membre, le critère de
compétence, indépendant des choix politiques du
pouvoir en place, soit primordial ; mais que le juge candidat
doive sacrifier aux idéologies du jour, voilà qui
est extraordinaire. C’est exactement le cas de l’affaire
Buttiglione : désigné comme commissaire européen
à la santé, ce responsable italien avait fait une
déclaration hostile à l’homosexualité.
Aussitôt, une camarilla d’idéologues avait
décrété qu’il était indigne
d’occuper ce poste. Si le malheureux avait fait une déclaration
favorable, personne n’aurait trouvé à redire
à sa nomination.
Ici,
l’état-major du parti démocrate a voté
contre le juge Roberts. On a essayé de lui faire dire qu’il
était contre l’avortement, car alors, c’est
clair, il aurait été indigne de devenir président
de la Cour, mais faute d’avoir pu y arriver, il lui a été
reproché de ne pas s’être engagé en
faveur de droits fondamentaux, notamment ceux concernant les femmes
et les minorités. Personne ne peut dire si Roberts est
pour ou contre l’avortement, puisque il a réussi
à le cacher à ceux qui l’interrogeaient !
Déjà, que pour pouvoir être désigné,
un juge de ce niveau soit obligé de cacher ses opinions
personnelles ou ses options philosophiques a quelque chose d’extraordinaire
! Encore plus extraordinaire que l’absence de liberté
en ce domaine soit telle qu’il vous faut nécessairement
être un haut parleur de l’idéologie officielle,
pour être jugé apte à de telles responsabilités.
Un
commissaire européen n’a pas le droit de désapprouver
la sodomie, comme un juge à la Cour suprême n’a
pas le droit de vouloir remettre en cause l’avortement !
On
attend aujourd’hui la désignation par le président
Bush du juge qui doit occuper l’autre place vide de la Cour
suprême.
En
attendant Bush a fait une autre nomination, qui a dû, elle
aussi, être approuvée par le sénat. Pour le
poste de secrétaire d’Etat à la population,
il a désigné Ellen Sauerbrey qui,
à l’O.N.U., en tant que membre de la délégation
des États-Unis, travailla constamment à mettre en
œuvre les politiques pro-vie du président.
|
 |
UN
FRONT ACTIF
?
|
[30/09/2005] |
Selon
l’International Herald Tribune du 27 juillet, on
assisterait actuellement à un « assaut généralisé »
contre l’avortement.
Déjà,
dans l’Union européenne, les avortistes s’étaient
plu à souligner le renforcement des pays hostiles à
l’avortement. Et de dénoncer l’Irlande, le
Portugal et Malte dans lesquels l’avortement est, ou bien
interdit, ou bien presque impossible. Avec une marque spéciale
d’infamie pour la Pologne où, en 2004, le nombre
officiel des avortements n’a été que de 174
(cent soixante-quatorze). Il est vrai que par rapport aux quelque
200 000 avortements officiels perpétrés en république
française, la Pologne fait pâle figure.
De
dénoncer la Slovaquie, dont une militante anti-avortement
notoire, vient d’être désignée comme
présidente de la Commission pour les droits de la femme
au Parlement européen.
De
dénoncer aussi la Croatie, qui ose prétendre entrer
dans l’Union, alors que, chose inimaginable pour un avortiste
conséquent, l’avortement, qui y est autorisé,
doit être payé par les demandeurs. C’est vrai
aussi : par rapport à la république française,
dont le système de protection sociale, en train de couler
à pic (déficit historique en 2004), fera des économies
sur tout, sauf sur deux sujets tabous, dont la prise en charge
publique de l’avortement, la Croatie semble bien arriérée.
Aux
États-Unis, la désignation, comme juge à
la Cour suprême de John Roberts met les avortistes en émoi.
En fait, comme rien de concret ne permet de penser que le nouveau
juge puisse contribuer à remettre en cause le jugement
de 1973 rendant constitutionnel le droit de chacun à l’avortement,
ce dont on l’accuse, finalement, c’est de ne pas être
engagé ouvertement en faveur de ce droit. Pour les avortistes,
l’intervention du Juge Roberts pourrait faire revenir à
la situation antérieure à 1973, c’est-à-dire
rendre à chacun des cinquante États son autonomie
de décision en matière d’avortement. Dans
cette hypothèse, disent-ils, vingt-deux États pourraient
l’interdire, et neuf l’autoriser avec des conditions
très sévères.
De
toutes façons, on n’en est pas là. Retenons
du moins une chose.
Légal ou non, d’une légalité ancienne
ou récente, promu ou non par la religion officielle, l’avortement
ne sera jamais assimilé à la norme sociale.
|
 |
UNE
DEMANDE D'INTERDICTION TOTALE DE
L'AVORTEMENT ET DE L'EUTHANASIE
|
[24/06/2005] |
Quatre
députés européens, le Polonais Maciej
Marian GIERTYCH, l’Irlandaise Kathy SINNOTT,
le Hollandais Johannes BLOKLAND, et le Français
Patrick LOUIS, ont soumis à la signature
de leurs collègues une déclaration écrite
« sur la demande aux Nations Unies pour un traité
international visant l’interdiction totale de l’avortement
et de l’euthanasie. »
Selon
les règles du parlement européen, pour qu’une
telle requête soit adoptée et envoyée à
l’O.N.U. il fallait rassembler 367 signatures (sur
732 membres au total). Elle n’en a obtenu que 33.
Répartis
par pays, les députés signataires sont 15 Polonais,
3 Irlandais, 3 Slovaques, 3 Français, 2 Anglais, 2 Grecs,
2 Italiens, 1 Hollandais, 1 Espagnol et 1 Portugais.
En pourcentage de représentants par pays, cela fait :
Polonais : 27%
Irlandais : 23%
Slovaques : 21,4%
Grecs : 8,3%
Portugais : 4,1%
Français : 3,8%
Hollandais : 3,7%
Anglais : 2,5%
Italiens : 2,5%
Espagnols : 1,85%
Les
trois députés français sont : Patrick
LOUIS, coauteur du projet, Paul-Marie COUTEAUX
et Ari VATANEN.
|
 |
VERDICT
SANS APPEL EN ITALIE
|
[17/06/2005] |
Entre
77 % et 89 % des Italiens ont voté "Oui"
aux quatre questions assouplissant la législation de février
2004, relative à la procréation médicale
assistée, en particulier à l’abrogation de
la disposition faisant de l’embryon une personne à
part entière.
Verdict sans appel qui devrait réjouir tous les démocrates
… si ce n’est que la constitution italienne prévoit
que, dans un référendum d’initiative populaire,
ce qui était le cas, il faut dépasser le quorum
de 50 % des votants et que, en l’espèce, ce
quorum n’atteint pas les 26 %.
En
restant chez eux, les électeurs ont donc indirectement,
mais délibérément voté "Non".
C’était
la position de l’Église catholique, qui avait reçu
l’appui notable du nouveau pape, et que le cardinal Ruini,
président de la Conférence épiscopale italienne,
avait appelé « une non-participation consciente.
»
Un succès pour l’Église catholique ? Sans
doute ; et nombre de ses représentants se sont félicités
de ce résultat. Mais il en va de ce référendum
italien comme du français du 29 mai. Il est d’abord,
même si la circonstance est différente, l’expression
d’une altération du prêt-à-porter démocratique.
En France, les électeurs ont clairement rompu avec leur
caste dirigeante ; en Italie, c’est aussi un peu le cas,
mais, surtout, les électeurs ont refusé la légitimité
du suffrage populaire pour régler un problème de
ce genre.
Nous
l’avons souvent dit : la vie humaine ni ne se créée,
ni ne se limite par la loi.
|
 |
OFFENSIVE
ITALIENNE CONTRE L'EMBRYON
LA LIGNE DE DÉFENSE DES ÉVÊQUES
|
[10/06/2005] |
Comme
en Espagne, les évêques d’Italie se mobilisent
ouvertement afin de faire échec à une avancée
de la culture de mort, proposée au référendum
populaire. Il s’agit de l’abrogation des articles
restrictifs d’une loi de 2004 sur la procréation
médicalement assistée. A deux reprises, déjà,
sur le divorce, en 1970, et sur l’avortement, en 1980, les
directives de l’Eglise d’Italie ont été
battues en brèche par le suffrage universel.
Cette
fois-ci les évêques ne demandent pas de voter Non.
Mais, du fait que, dans le cas d’un référendum
d’origine populaire, le résultat ne peut être
homologué que si la participation atteint 50 % des
électeurs inscrits, ils prônent simplement l’abstention.
L’un
des arguments, présenté par le cardinal Ruini,
président de la Conférence épiscopale italienne,
en faveur de cette attitude, mérite l’attention :
« Nous sommes – a-t-il expliqué –
pour une non-participation consciente » et nous
disons Non au « recours au processus référendaire
pour un sujet aussi complexe et délicat. » En
d’autres termes : les électeurs ne sont pas assez
compétents pour décider sur un tel sujet. Il est
peu probable que cet argument convainque qui que ce soit, le propre
du suffrage universel étant justement de faire voter les
gens, indépendamment de leurs compétences, et au
contraire en les flattant sur des compétences imaginaires.
Mais
qu’une telle idée ait pu être formulée
est déjà inouï. On imagine le scandale en république
française, où le vote revêt une dimension
quasi-liturgique, et où, la vanité aidant, elle
serait certainement contre-productive.
En
attendant, le pape Benoît XVI a manifesté
son soutien aux évêques italiens : « Vous
vous employez à éclairer le choix des catholiques
et de tous les citoyens – a-t-il déclaré
– Dans cet engagement, je suis proche de vous par la
parole et la prière. »
« Nous ne travaillons pas pour les intérêts
catholiques mais toujours pour l’homme » a-t-il
ajouté.
|
 |
L'AVORTEMENT
AU PORTUGAL :
LES JEUX NE SONT PAS FAITS
|
[13/05/2005] |
Une
des grandes subtilités de la démocratie moderne
est que la souveraineté du peuple est limitée à
l’acceptation, par ce même peuple, de ce qui est décidé
en dehors de lui. Tant que la propagande officielle n’a
pas été assez convaincante pour faire entériner
par le peuple souverain ce qu’on a l’intention d’imposer,
le résultat de son vote sera tenu pour nul et non avenu,
et il sera consulté démocratiquement autant de fois
qu’il le faudra pour arriver au résultat souhaité.
Inversement, dès lors qu’il a admis ce qu’il
est entendu qu’il doit admettre, il n’est plus question
de le consulter à nouveau. On l’a vu pour l’acceptation
du traité de Maastricht : les Danois qui le refusèrent
une première fois par référendum, furent
appelés à voter une seconde fois ; les Français
qui l’acceptèrent dès le premier coup, n’eurent
pas à revoter. On l’a vu en Irlande pour l’avortement.
Identique
situation au Portugal. En 1998, après une dépénalisation
votée par un parlement à majorité socialiste,
un référendum, qui donnait (avec une abstention
recors de plus de 68 %), une courte majorité au "Non",
permettait au gouvernement de maintenir la loi restrictive en
vigueur. Evidemment, cela ne pouvait faire l’affaire des
avortistes locaux, qui, par tous les moyens, maintinrent la pression
pour obtenir un nouveau référendum. Ainsi en décida
dernièrement la nouvelle majorité socialiste, au
pouvoir depuis les élections de février 2005. Toutefois,
conformément à la constitution, le président
Sampaio vient de prendre une mesure d’ajournement
sur la tenue d’un éventuel référendum,
estimant que « les conditions n’étaient
pas adéquates pour permettre une large participation des
Portugais. »
Tout
délai est bon à prendre. Mais les Portugais doivent
savoir que, dans le contexte européen actuel, la victoire
de l’avortement étant acquise, il ne sera évidemment
plus question de les consulter à nouveau.
|
 |
VÉRITÉ
AUSTRALIENNE
|
[06/05/2005] |
Selon
La Croix du 31 mars, « en 2004, l’Australie
a enregistré son plus fort taux de natalité depuis
neuf ans (…) Ce chiffre s’expliquerait par
le fait que les couples sont davantage disposés à
faire des enfants en raison du faible taux de chômage et
la bonne santé de l’économie. »
Quand nous vous disons que la "culture de mort" est
indivisible …
|
 |
ARGENTINE
: LA MANIPULATION
DES CHIFFRES
RECOMMENCE
|
[08/04/2005] |
Ça
y est : l’Argentine va se mettre à l’heure
de la légalisation de l’avortement. Selon la recette
éprouvée mise au point par Veil et ses séides
en 1970, le ministre argentin de la santé annonce 500 000
avortements illégaux chaque année dans le pays,
chiffre justifiant, selon lui, la légalisation projetée.
Or,
justement, le 22 mars dernier, dans un courrier des lecteurs de
La Croix, le démographe Jean Legrand
revient sur la manipulation réalisée en France dans
le même but, et il montre par quelle accumulation volontaire
d’erreurs on en est arrivé, en matière d’avortement
clandestin, à des chiffres absolument extravagants, que
la passion aveugle a encore anarchiquement augmentés par
la suite. Contre les évaluations mythologiques qui vont,
sans pudeur intellectuelle, de plus de 1 million à 220 000
(en 2002, les étudiants de Sciences-Po Rennes osaient encore
donner 800 000, et en 2005, Veil donne elle-même 3000 000),
Jean Legrand présente en fin de compte une évaluation
raisonnable qui se situe entre 56 000 et 85 000. Ce
qui correspond parfaitement aux chiffres que nous indiquons nous-mêmes
depuis les affabulations républicaines.
Mais
d’abord, selon une argumentation intellectuellement absurde
et moralement scandaleuse, devenue cependant tout à fait
habituelle, l’énormité du nombre des avortements
illégaux est supposée en justifier la légalisation.
Nous, qui sommes des âmes simples, nous en sommes encore
à demander qu’on nous explique en quoi le fait qu’un
acte illégal soit communément accompli, puisse,
en quoi que ce soit, justifier qu’on le rende légal.
Il n’empêche ! C’est très exactement
à cette forme d’argumentation qu’a eu recours
Douste-Blazy pour justifier de sa récente
loi sur la " fin de vie".
Et
voici maintenant que l’Argentine s’y met. Faut-il
que les manipulateurs de l’opinion en aient un tel mépris
? Donc, 500 000 avortements pour une population de quelque
40 millions d’habitants avec 700 000 naissances par
an ! On croit vraiment rêver ! Avec un peu moins d’habitants
que la France, et un nombre annuel de naissances du même
ordre, les avortements clandestins argentins atteindraient les
hauteurs de l’affabulation "à la française"
de 1970 !
Une
O.N.G. locale vient de dénoncer la mensongère absurdité
des chiffres officiels. En respectant les élémentaires
règles de bon sens et les réalités incontestables,
le nombre des avortements illégaux perpétrés
chaque année en Argentine serait d’environ 50 000,
ce qui nous met exactement dans la norme française correspondante.
Que
le gouvernement argentin organise au contraire l’accueil
de la vie, lance une véritable politique familiale, se
donne les moyens économiques convenables, et l’avortement
redeviendra ce qu’il n’aurait jamais dû cesser
d’être : un acte marginal, qui, dans bien des cas,
doit inspirer la compassion de la société, et l’inciter
à réfléchir sur elle-même, plutôt
que provoquer la punition. Aussi meurtrière soit-elle,
une décision individuelle est, de toutes façons,
moins grave que celle de la société légalisant
le crime.
|
 |
LE
PAPE DE LA VIE NOUS A QUITTÉS
|
[08/04/2005] |
En
dehors de quelques fanatiques sans la moindre importance intellectuelle,
on peut dire que le monde entier communie aujourd’hui dans
une immense manifestation de respect à l’égard
du pape Jean-Paul II.
Aucun
éloge ne lui est mesuré, et c’est même,
aussi bien chez les clercs que chez les laïcs, à qui
se répandra le plus en louange sur son œuvre si longue
et si marquante pour le monde. Disons-le : il nous semble voir
là une immense manœuvre de récupération,
et les nationalistes russes qui dénoncent, dans la place
faite dans leur pays, à la mort du pape, en pensant qu’il
s’agit d’une « action de propagande globale
de l’Église catholique », se trompent
gravement. Il suffit d’entendre, urbi et orbi,
ce qu’il est de bon ton de rappeler concernant le chef de
l’Église latine.
Clercs
ou laïcs semblent, en effet, s’être entendus
sur un silence complice au sujet de l’engagement le plus
constant, le plus net, le plus fort, celui qui le met dans l’opposition
la plus directe avec les fausses valeurs du monde moderne, du
défunt pontife, qui est sa défense, envers et contre
tout, de ce qu’il a lui-même appelé la "culture
de vie".
Que
les hommes politiques, fanatisés par l’idéologie
contraire n’aiment pas à se souvenir de cet enseignement
de Jean-Paul II, dirigé contre tout ce en quoi ils croient
eux-mêmes, on peut le comprendre. Mais qu’aucune voix
ecclésiastique ne se soit élevée pour dénoncer
ce consensus mou qui a l’air de cautionner ce que Jean-Paul
II n’aurait personnellement jamais accepté, est inconcevable.
Faut-il
que le lobby de la culture de mort soit puissant !
|
 |
L'AVORTEMENT
CONTRE LA FEMME
|
[25/03/2005] |
Aux
Indes et en Chine, nous l’avons déjà dit,
la pratique de la limitation des naissances, y compris par l’avortement
généralisé, a entraîné une conséquence
démographique particulièrement perverse : la raréfaction
du nombre des filles.
Aussi,
ne voit-on pas maintenant ces deux pays tenter de porter remède
à une situation contre nature dont leur idéologie
est directement et exclusivement responsable.
Cela
se dit d’une façon générale : on ne
corrige pas une erreur par une autre erreur. Mais, lorsqu’un
État promulgue des lois stupides, scandaleuses, destructrices,
et que leurs conséquences commencent à apparaître,
s’il ne veut pas revenir intégralement sur ses lois
stupides, scandaleuses, destructrices, il ne peut qu’aller
de l’avant par de nouvelles lois qui semblent corriger les
effets des premières, mais dont on peut assurer qu’elles
vont accentuer, d’une autre façon, la stupidité,
le scandale et la destruction. Cela se voit tous les jours en
république française, avec cette schizophrénie
galopante qui ne peut que faire aboutir la société
à une rupture sociale, analogue à celle de la démence
clinique chez la personne.
La
Chine, après avoir promu l’avortement tous azimuts,
et même contraint à l’avortement, s’est
vue obligée, du fait de l’élimination privilégiée
des petites filles dans le sein de leur mère, d’interdire
les avortements sélectifs, et se trouve maintenant réduite
à envisager que des primes soient versées aux dénonciateurs
de ces avortements-là. On récompensera les dénonciateurs
de meurtres de petites filles, mais on continuera à favoriser
les meurtres de petits garçons…
Aux
Indes, où le malthusianisme a un aspect aussi systématique
qu’en Chine, une loi de 1996 interdisait aux médecins
de déterminer le sexe de l’enfant, mais aucune sanction
n’avait jamais été prononcée pour ceux
qui le faisait quand même, et la sélection des garçon
et des filles s’est toujours faite dans le même sens
qu’en Chine. La sage-femme d’une petite ville du Pendjab
déclarait en 2001 : « Si ça continue comme
ça, dans dix ans, il faudra qu’on achète des
filles ailleurs pour marier nos fils. »
Là aussi, on a carrément violé la nature.
Le résultat est que, dans l’un des États du
sud, il a été décidé de verser désormais
une prime, sous la forme d’une police d’assurance
en faveur de la fille atteignant ses 20 ans, pour les couples
qui auront une fille unique et se feront ensuite stériliser.
Et on lui donnera une demi prime supplémentaire…
si l’un de ses parent meurt.
Que
cela vaille aussi pour nous : « Dieu pardonne toujours,
l’homme parfois, la nature jamais », écrit
Alfred Sauvy.
|
 |
L'EXEMPLE
DE MALTE
|
[04/03/2005] |
Selon
la revue de presse de Genethique, l’association
maltaise Gift of Life a réalisé une étude
selon laquelle 82,1% de la population de l’île (quelque
500 000 habitants) estime qu’il n’y a aucune
raison pour que, dans le cadre de son entrée dans l’Union
européenne, Malte doive accepter la légalisation
de l’avortement.
Par ailleurs, 92,9 % des maltais considèrent que l’enfant
à naître a des droits et qu’il doit, de ce
fait, être protégé, tandis que 86 % sont
opposés à l’avortement, avec quelque flottement
sur les cas où, éventuellement, il pourrait être
admis (danger couru par la mère, viol, inceste etc.)
Les Maltais tiendront-ils ?
|
 |
MÉMOIRE
ET IDENTITÉ
POUR LA CULTURE DE VIE
|
[25/02/2005] |
Est-ce
en manière de testament que le pape Jean-Paul II, dans
un recueil de propos récemment publiés (Mémoire
et identité), s’interrogeant sur la problématique
du bien et du mal, revient sur celui de la défense de la
vie ?
Quoiqu’il
en soit, les pensées du pape vont loin et frappent au cœur
même des illusions contemporaines. Quel encouragement, pour
nous, que ce à quoi nous prétendons logique et indispensable
de rattacher notre lutte existentielle, trouve un appui si manifeste
dans ces textes de Jean-Paul II !
Oui,
il est vrai que l’origine démocratique du pouvoir
n’en garantit pas la légitimité, que des lois
approuvées par une majorité n’en sont pas
pour autant acceptables selon la raison politique. Le pape rappelle,
en effet, qu’« un parlement régulièrement
élu a porté Hitler au pouvoir (et ) ce
même parlement (…) lui a ouvert la route
pour la politique d’invasion de l’Europe, l’organisation
des camps de concentration et la mise en œuvre de la solution
finale. »
D’où
la question fondamentale du respect de la vie : « C’est
dans cette perspective que nous devons nous interroger au début
d’un nouveau siècle sur certains choix décidés
dans les parlements des régimes démocratiques actuels
(…) Ce qui vient immédiatement à l’esprit,
ce sont les législations sur l’avortement. »
«
L’extermination légale d’êtres humains
qui ont été conçus mais ne sont pas encore
nés est toujours en cours (…) Et cette fois,
nous parlons d’une extermination qui a été
autorisée par rien moins que des parlements démocratiquement
élus où l’on entend normalement des appels
au progrès de la société et de l’humanité.
»
|
 |
UNE
IMPORTANTE PRISE DE POSITION PRO-VIE
|
[31/01/2005] |
Avec
toutes les réserves d’usage sur l’authenticité
du document (consultable sans difficulté sur Internet)
il nous paraît indispensable de faire connaître aux
défenseurs de la culture de vie la protestation contre
Simone Veil, supposée émanée
d’un organisme, dont le siège serait à New
York, l’Union des rabbins orthodoxes (U.O.R.).
Cette protestation fait suite à deux autres prises de position
(figurant également sur Internet) qui marquent l’engagement
ouvertement pro-vie d’une certaine partie du judaïsme,
ce que nous n’avons jamais manqué de souligner.
Dans
l’état actuel de nos vérifications (critique
interne et externe), tout plaide en faveur de l’authenticité.
Le
premier document est un message adressé au président
de la république de Pologne en date du 23 janvier. En voici
une traduction :
Monsieur
Le
27 janvier, des membres du gouvernement ainsi que des survivants
du camp de concentration venus du monde entier doivent se rencontrer
sur le site du célèbre camp de concentration d’Auschwitz
pour célébrer le soixantième anniversaire
de leur libération.
Mme Simone Veil, ancien ministre français de la Santé,
qui fut internée (inmate) dans ce camp, doit prendre la
parole à cette rencontre.
Mme Veil est bien connue pour avoir accompli la légalisation
de l’avortement en France.
Elle est ainsi un des principaux responsables d’une destruction
active (ongoing) de la vie humaine, loin devant celle des Nazis.
Dans ses activités pro-abortives, elle a agi dans un sens
diamétralement contraire aux principes du judaïsme.
Compte tenu de ce qui précède, il est extrêmement
inopportun que Mme Veil prenne la parole lors de la commémoration
de la libération d’Auschwitz et nous présentons
à ce sujet, notre énergique protestation.
Respectueusement.
Rabbin
Yehuda Levin
Le
document précédent, datant de novembre 2004, est
une protestation contre la désignation, comme président
du Comité pour la justice du sénateur Arlen
Specter. En voici le passage principal.
«
Le sénateur Arlen Specter est la mauvaise personne, à
la mauvaise place, au mauvais moment. (…) Il veut
que siègent des magistrats qui feraient avancer la réalisation
de son programme de destruction (degenerate agenda) par l’avortement-à-la-demande,
par le droit absolu à l’homosexualité, par
une judiciarisation ruineuse (rapacious lawyers), la multiplication
des impôts et la confiscation des libertés constitutionnelles
des Etats-Unis d’Amérique. »
Ce
document nous apprend par ailleurs que l’U.O.R.
représenterait plus de 1 200 rabbins orthodoxes des
États-Unis et du Canada.
Enfin,
le premier document référencé (avril 2000)
condamne la prise de position de la Conférence centrale
des rabbins américains (C.C.A.R.) en faveur
du mariage homosexuel, dénonçant l’insulte
faite à leurs ancêtres et leur rébellion contre
la loi de Dieu. « Ce qu’ils prêchent
– dit l'U.O.R. – est une version du radicalisme
politiquement-correct du "new-age". »
|
 |
|
Cliquez
sur le logo de la rubrique
que vous souhaitez consulter |
 |
Idées |
 |
Sur
le front du respect
de la Vie en France |
 |
À
l'Est du nouveau |
 |
La
culture de Vie
face aux tribunaux |
 |
Euthanasie
Eugénisme |
 |
Dans
le beau monde
de la culture de mort |
 |
Tocsin |
 |
Politique
familiale |
 |
Démographie |
 |
Protection
sociale et
retraite |
 |
Bioéthique |
 |
Bibliographie |

Pour
consulter les autres années, cliquez sur l'icône du
journal en face de l'année correspondante. |
 |
2007 |
 |
L'avortement
au Portugal 16/02/2007] |
 |
Référendum
portuguais [02/02/2007] |
 |
2006 |
 |
Référendum
suisse : un exemple pour la France [07/11/2006] |
 |
Référendum
sur l'avortement [06/10/2006] |
 |
Une
affaire absolument terrifiante [29/09/2006] |
 |
Requête
en parité aux Indes [01/09/2006] |
 |
Les
mouvements pro-vie s'organisent à l'échelon européen
[28/07/2006] |
 |
Nouvelle
restriction possible à l'avortement aux États-Unis
[21/07/2006] |
 |
A
Valence le pape réaffirme la valeur irremplaçable
de la famille [13/07/2006] |
 |
La
preuve par la Suisse (suite) [23/06/2006] |
 |
En
Europe, il y a un avortement toutes les 30 secondes... un mariage
se rompt toutes les 33 secondes [12/05/2006] |
 |
L'impact
économique de l'avortement – La preuve par la Suisse
[21/04/2006] |
 |
La
culture de vie à Belgique & Chrétienté
[31/03/2006] |
 |
Deux
cardinaux américains [27/02/2006] |
 |
Encore
une initiative pro-avortement au parlement européen [17/02/2006] |
 |
L'enjeu
de la Cour Suprême des États-Unis (Suite) [03/02/2006] |
 |
Grande-Bretagne
: Mouvements au sujet de l'avortement [03/02/2006] |
 |
Portugal
[03/02/2006] |
 |
Intox
sur l'Orégon [27/01/2006] |
 |
2004 |
 |
Dernières
nouvelles des États-Unis [10/12/2004] |
 |
R.U.
486 République française – États-Unis
: Deux manières [19/11/2004] |
 |
La
mort du Cardinal Joos [12/11/2004] |
 |
États-Unis
: L'avortement fera-t-il la différence aux élections ? [15/10/2004] |
 |
Roe
Versus Wade [01/10/2004] |
 |
Portugal
[24/09/2004] |
 |
Europe
: l'avortement en hausse [24/09/2004] |
 |
Grande
Bretagne : Des délais d'avortement réduits [17/09/2004] |
 |
États-Unis
[20/08/2004] |
 |
La
Grande-Bretagne et l'avortement [20/08/2004] |
 |
Un
ministre peu "politiquement correct" [20/08/2004] |
 |
Jean-Paul
II en appelle à un retour au bien commun [18/06/2004] |
 |
Aux
États-Unis [21/05/2004] |
 |
Les
jours de l'avortement sont-ils comptés aux États-Unis ?
(III) [05/04/2004] |
 |
Le
casse-tête européen de l'avortement [05/04/2004] |
 |
RU-486
meurtrier [19/03/2004] |
 |
En
Allemagne face à l'avortement : les "boîtes
à bébés" [19/03/2004] |
 |
Une
voix belge[27/02/2004] |
 |
Excommunion
dans le Wisconsin [06/02/2004] |
 |
2003 |
 |
Le
cas de Holly Patterson [06/11/2003] |
 |
Les
jours de l'avortement sont-ils comptés aux États-Unis ?
(II) [23/10/2003) |
 |
Le
R.U.-486 ne tue pas que les enfants [26/09/2003] |
 |
Nouvel
affrontement international entre la culture de vie et la culture
de mort [25/09/2003] |
 |
Communiqué
de l'A.C.IM. : Échec aux programmes de mort [25/07/2003] |
 |
Les
jours de l'avortement sont-ils comptés aux États-Unis ? |
 |
Aux
Nations Unies, le représentant de la France défend
l'avortement contre le Saint-Siège |
 |
Y
a-t-il véritablement débat sur l'avortement aux États-Unis ? |
 |
2002 |
 |
Le
Pape s'adresse au Parlement italien [19/12/2002] |
 |
Aux
États-Unis, un évêque persiste et signe [08/11/2002] |
 |
Projet
de loi en Italie (2) [23/07/2002] |
 |
Projet
de loi en Italie [03/07/2002] |
 |
Opération
par naissance partielle au Texas [03/07/2002] |
 |
Un
arrêt dans l'Ohio [03/07/2002] |
 |
2001 |
 |
Les
Nations Unies et le néo-malthisianisme [17/09/2001] |
 |
L'objection
de conscience des pharmaciens [17/09/2001] |
 |
En
Italie : deux propositions pour assouplir la politique de mort [20/06/2001] |
 |
La
"pilule du lendemain" condamnée par les évêques
écossais [12/04/2001] |
 |
Nouvelles
américaines [12/04/2001] |
 |
Questions
posées à propos de la compensation par l'Union européenne
[07/05/2001] |
 |
Contre
les États-Unis, l'Europe au secours de la culture de mort
[28/02/2001] |
 |
L'Autriche
nouvelle et la culture de Vie [13/02/2001] |
 |
2000 |
 |
Le
Japon interdit le clonage humain [01/12/2000] |
 |
Le
Vatican appelle à l'objection de conscience face à
la prescription de la "pilule du lendemain" [03/11/2000] |
 |
Les
députés français au Parlement européen
face au clonage humain [03/10/2000] |
 |
Les
États-Unis ont du mal à avaler la pilule [21/06/2000] |
 |
1999 |
 |
L'Église
catholique d'Écosse prend le parti de la vie [27/12/1999] |
 |
L'avortement
en Grande-Bretagne [15/06/1999] |
 |
Un
mémorial pour les victimes de l'avortement au Danemark [15/03/1999] |
|