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OÙ
EN EST LE
RESPECT DE LA VIE
À L'ÉTRANGER ? |
RÉFÉRENDUM
SUISSE : UN EXEMPLE
POUR LA FRANCE
|
[07/11/2006] |
On
a déjà remarqué la forte majorité
par laquelle la souveraineté populaire suisse avait désavoué
la gauche immigrationniste et ses alliés de droite : toutes
les conditions d’accueil aux immigrés ont été
durcies. A Genève même, le Haut commissariat aux
réfugiés des Nations unies s’est dit «
préoccupé », « très
déçu » des résultats du scrutin.
Mais
un autre élément de la votation n’a pas été
suffisamment mis en valeur, et il intéresse autant que
le premier la défense de la culture de vie. Le parti socialiste
suisse avait fait soumettre une disposition qui aurait contraint
la banque nationale à verser une partie de ses bénéfices
pour contribuer au financement des fonds de retraites mis en péril
par le non renouvellement des générations.
Cette
disposition, totalement socialiste dans son esprit et économiquement
catastrophique, a été elle aussi repoussée.
Il s’agissait clairement d’un détournement
de fonds. Un système de protection sociale et de retraites
qui ne parvient pas à équilibrer cotisations et
prestations montre simplement qu’il est ou mauvais ou mal
géré ou, comme c’est le cas en France, les
deux à la fois. Il relève de l’acharnement
thérapeutique de prétendre l’alimenter coûte
que coûte par des voies extérieures. S’il y
a une euthanasie dont, en France, la culture de vie se porterait
bien, c’est celle de tout le système de protection
sociale mis en place dans la grande folie gaullo-communiste d’après-guerre.
Michel
de Poncins analyse de la façon suivante la situation
ainsi créée : « Le premier effet négatif
fut la stérilisation d’immenses capitaux. De tous
temps les hommes épargnaient pour le jour où la
maladie interviendrait et ces épargnes contribuaient à
la richesse générale. Quand la Sécu fut rendue
obligatoire, elle obligea tout le monde à cotiser dans
son immense gouffre, ce qui tua l’épargne et la richesse
future qu’elle devait générer, avec notamment
le jeux fabuleux des intérêts composés. Quelle
est aujourd’hui la richesse manquante et quels sont les
gigantesques capitaux qui ne sont pas nés ? Difficile à
calculer. L’on observe seulement que ce manque tragique
est une composante majeure du désastre français
et de la paupérisation de la nation. »
La
vérité commencerait-elle à se faire jour
? D’après un sondage du journal gratuit Economie
Matin du 23 octobre, parmi d’autres résultats
moins encourageants, on lit qu’un Français sur deux
ne croit plus à l’État-Providence, la proportion
montant à 62 % en faveur de l’alignement des
retraites du secteur public sur le régime général.
Mais, pour que chacun retrouve sa liberté, et pour que
s’établisse l’égalité, encore
faudrait-il contraindre l’État à renoncer
à ses pratiques spoliatrices plus que mi-centenaires.
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RÉFÉRENDUM
SUR L'AVORTEMENT
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[06/10/2006] |
La
démocratie est une belle chose ! Mais ceux qui l’ont
inventée pour imposer l’idéologie de mort,
ont fréquemment des déconvenues qui les obligent
à la mettre entre parenthèse, ce qui apparemment
ne trouble ni eux-mêmes, ni les sourcilleux dénonciateurs
de l’absence de démocratie … ailleurs.
On peut donc
dire, en toute vérité, que l’exercice de la
souveraineté du peuple n’est qu’un mécanisme
d’enregistrement de ce qui a été décidé
préalablement en dehors de cette souveraineté.
Il en ira
donc au Portugal, concernant l’avortement, comme il en était
allé au Danemark et en Irlande concernant l’intégration
européenne. Les peuples souverains de ces deux pays s’exprimant
par référendum ayant, sur deux points différents,
rejeté les propositions européistes qui leur étaient
faites, se sont vus, après sérieuse reprise en mains
de l’opinion, appelés à voter une seconde
fois. Nul doute que si le second vote n’avait pas désavoué
le premier, un troisième vote aurait été
organisé, ou, comme ce qui va se produire en France, les
conséquences normales du vote populaire (nous sommes supposés
être en démocratie) aurait été annulées
par la procédure parlementaire.
A noter que,
dans les pays où, comme l’Espagne et le Luxembourg,
le référendum populaire a adopté d’emblée
les propositions européistes, il n’a jamais été
question de procéder à un deuxième vote.
Le peuple
portugais qui, en 1998, a voté contre la dépénalisation
de l’avortement, devra revoter avant la fin de 2006. Là
encore, la pression tous azimut de l’Union européenne
et l’instrumentalisation médiatique de quelques cas
nationaux est supposée avoir retourné l’électorat
et, raisonnablement, on ne voit pas ce qui pourrait, cette fois-ci,
sauver le Portugal et les Portugais, de la politique de mort.
Et, cette fois-ci, on est sûr que le résultat du
vote populaire sera considéré comme acquis.
Il faut s’attendre
à la même simagrée pour l’Irlande, qui,
au sujet de l’avortement, est aussi très en retrait
de l’idéologie "européenne".
Aux États-Unis,
le Dakota du Sud qui, en mars dernier, s’est donné
par la voie parlementaire une législation totalement prohibitive
en matière d’avortement, va devoir recourir au référendum,
ce qui, en l’occurrence, est parfaitement conforme à
la loi locale, semblable, sur ce point, à la loi suisse.
À préciser qu’en Suisse, ce qui est logique
dans une vraie démocratie, les décisions référendaires
s’imposent, au besoin contre celles venues du parlement,
puisque c’est dans le peuple qu’est supposée
résider la souveraineté, les élus n’étant
que des mandataires. Dans le Dakota du sud, les partisans de l’avortement
ont, en effet, réuni suffisamment de signatures pour contraindre
l’État à soumettre la question de l’avortement
à l’occasion des élections législatives
de novembre.
Comme ces
mêmes élections verront aussi poser la question de
l’interdiction du mariage homosexuel, cela promet du sport.
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UNE
AFFAIRE ABSOLUMENT TERRIFIANTE... |
[29/09/2006] |
Il
s'agit d'une affaire absolument terrifiante qui peut tous
nous rejoindre à un moment de notre vie. Cette information
donnée par le Catholic Herald du 18 août
dernier est passée inaperçue en France. Les faits
sont les suivants. M. Leslie Burke, 46 ans, citoyen anglais, catholique
convaincu, a mené un dur combat judiciaire de 3 ans contre
le Conseil Général Médical l'équivalent
de notre Direction des Affaires sanitaires et sociales.
Il est atteint d'une maladie dégénérative
du nom d'ataxie de
Friedsreich qui se traduit par une paralysie progressive. Il est
actuellement en fauteuil roulant et sent venir la mort. Il demandait
la
chose suivante. Quand il perdra ses moyens de communiquer avec
le monde qui l'entoure, il veut pouvoir continuer à bénéficier
des soins ordinaires que sont l'alimentation par perfusion ainsi
que l'hydratation. Or la Cour d'Appel de Lancaster où il
réside a rejeté sa demande. Elle a écrit
dans ses conclusions qu'il appartenait aux médecins de
décider l'arrêt de tels soins "in the patient
best interest" c'est-à-dire dans l'intérêt
du patient.
Sous-entendu, bien sûr que l'intérêt du patient
était effectivement de le
laisser mourir de faim et de soif. Burke s'est alors tourné
vers la Cour
européenne du Justice. Laquelle a rendu sa décision
le mercredi 16 août.
Laquelle confirmait le jugement du tribunal anglais. Estimant
que certes la vie devait être prolongée le plus longtemps
possible mais qu'il était
impossible de faire appel à la Haute Cour de Justice à
chaque fois que les médecins auraient à décider
de mettre fin à une vie qu'ils considéraient comme
un fardeau : le mot utilisé est burdensome qui signifie
"pénible" ou "pesant". La conclusion
est donnée par M. Burke lui-même : « Si
je ne suis plus capable d'exprimer mes souhaits, désormais
les médecins si cela leur convient, peuvent me retirer
la nourriture et l'eau sans que personne ne leur demande. Ils
n'ont plus besoin de la permission de quiconque ».
Et des médecins qu'il ne connaît pas peuvent bien
estimer qu'il est "unworth living" (dit-il), c'est-à-dire
que sa vie est sans valeur.
Cette
affaire est à rapprocher de celle de Terry Schiavo cette
handicapée américaine que les juges ont condamnée
à mourir de faim et de soif.
Ce
jugement fera désormais jurisprudence dans toute l'Europe.
Il ne s'agit plus seulement de légaliser l'euthanasie à
la demande des malades,
mais de l'infliger en fonction de l'humeur ou des dispositions
du corps
médical. Le pouvoir médical après avoir acquis
le droit de vie ou de mort
sur les enfants non-nés a désormais le droit de
laisser mourir les malades s'il estime que leurs vies est burdensome,
c'est-à-dire "pénible". À terme,
ce sera le nettoyage par le vide des hôpitaux surchargés.
Or chacun d'entre nous peut demain être hospitalisé.
Et personne n'est à l'abri de voir estimer comme Hitler
l'avait écrit que « certaines vies ne valent
plus la peine d'être vécues ».
Dr. Jean-Pierre Dickès
Président de l'A.C.I.M.
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REQUÊTE
EN PARITÉ AUX INDES |
[01/09/2006] |
Le
15 août, à l’occasion de la « fête
de l’indépendance », le premier ministre
indien a demandé à ses compatriotes de mettre fin
au « fœticide féminin », dont
la pratique, cependant illégale, a privé le pays
de dix millions de femmes en vingt ans.
En
république française, jusqu’à preuve
du contraire, la parité est respectée et, à
raison de 200 000 avortements par an depuis 1975 (estimation
basse), c’est simplement quelque trois millions de petites
filles que la loi Veil a permis de supprimer.
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LES
MOUVEMENTS PRO-VIE S'ORGANISENT
À L'ÉCHELON EUROPÉEN |
[28/07/2006] |
Comme
prévu, un rassemblement s’est tenu ce 25 juillet
2006 devant le Palais de Justice de Bruxelles à l’occasion
de la première journée européenne pour la
Vie.
Dès
19h, à l’initiative de Civitas Belgique, un chapelet
était récité en réparation du crime
qu’est l’avortement. Cette récitation du chapelet
était initialement prévue devant un centre de planning
familial mais l’autorisation fut refusée par le bourgmestre
de la Ville de Bruxelles qui, par contre, avait accepté
que les fédérations de plannings familiaux tiennent
précédemment une conférence de presse dans
la salle des mariages de l’hôtel de Ville afin de
proclamer leur opposition à cette journée européenne
pour la Vie.
Ensuite,
à 20h30, en présence de la télévision,
de la radio et de divers photographes de presse, a débuté
le meeting en plein air.
Ont successivement pris la parole M. Alain Escada, coordinateur
du collectif Papa, Maman et Moi, le Docteur Dor, président
de SOS Tout Petits, M. Grenouilleau, magistrat honoraire et organisateur
du mouvement français “30 ans, ça suffit”,
le Docteur Volff, président de l’Acpervie, M. André-Dumont,
président de Pro Vita Belgique ainsi qu’une charmante
jeune fille au nom de Jeunes Pour la Vie.
Il
s’agira surtout de noter que cette première journée
européenne pour la Vie veut servir de tremplin à
la mise en place d’une stratégie commune de convergence
d’action de différentes associations pro-vie d’Europe.
Il
a d’abord été rappelé que nous assistons
à une disparition de la distinction entre la notion de
bien et de mal, de vérité et d’erreur et qu’une
réaction efficace doit par conséquent commencer
par rectifier ce problème moral sous-jacent.
Lutter
contre l’avortement, c’est aussi lutter contre la
pornographie et l’immoralité.
Lutter contre l’avortement, c’est entreprendre une
croisade spirituelle.
Lutter
contre l’avortement, c’est enfin développer
une stratégie visant à ce que le réseau pro-vie
tisse sa toile avec efficacité.
Pour ce faire, plusieurs axes ont été soulignés
:
1)
Développer l’aspect international du réseau
et assurer le soutien mutuel aux manifestations et marches pour
la Vie.
2)
Faire du lobbying constant auprès des législateurs
et régulièrement leur soumettre des propositions
de loi à présenter.
Au niveau du parlement européen, entretenir régulièrement
les contacts notamment avec les parlementaires des pays de l’Est,
particulièrement sensibles à nos thèses.
3)
Recourir aux tribunaux chaque fois qu’une opportunité
se présente pour qu’un procès puisse servir
à un changement de société et fournir des
conseils juridiques aux amis de nos réseaux.
4)
Exercer une pression permanente sur les médias (par mail,
fax, courrier, téléphone), notamment pour obtenir
des changements de politique éditoriale. Par exemple, au
niveau du choix des mots. Cela peut sembler un détail mais
il faut mettre fin à l’utilisation de l’expression
absurde d’IVG qui vise à atténuer la réalité
de l’avortement.
5)
Influencer le monde de l’éducation, notamment par
la mise en place et la coordination d’associations d’enseignants
ainsi que par un travail régulier sur le terrain d’organisations
d’étudiants.
6)
Déborder d’activité, notamment vers les indécis,
très nombreux en matière éthique, afin de
convaincre la grande part de l’opinion publique.
7)
Simultanément désamorcer les arguments d’ordre
sentimental, émotionnel de nos adversaires. Les cas de
figure de viols, certes très empreints de charge émotionnelle,
ne représentent pas 0,01% des avortements pratiqués.
Il faut aussi rappeler qu’il est tout de même curieux
qu’une société qui refuse d’appliquer
la peine de mort aux violeurs et criminels n’aie par contre
aucun remord à éliminer quotidiennement des milliers
d’innocents.
Lorsque le combat pro-vie sera redevenu un combat visible de tous
les jours, il faut encourager spécialement les personnalités
célèbres qui partagent nos convictions à
le déclarer publiquement.
Il
faut répéter sans cesse le message, partout, à
temps et à contre-temps. Et créer ainsi un climat
qui permette l’inversion du processus en cours.
Il n’y a pas qu’au Dakota du Sud que ce scénario
est possible.
Preuve
de l’utilité d’une telle journée européenne
pour la Vie, le développement continu de son comité
de soutien, comme on pourra s’en rendre compte ci-dessous.
Cela augure déjà que l’édition 2007
de cette journée européenne pour la Vie prendra
une dimension grandissante.
D’autant que les contacts sont d’ores et déjà
pris avec les organisations pro-vie anglo-saxonnes et germanophones
afin de se joindre activement à cette initiative et d’y
envoyer des délégations.
D’ici
là, il reste à entreprendre avec enthousiasme la
mise en application des huit points de stratégie commune.
(les
photos de cette première journée européenne
pour la Vie seront bientôt disponibles sur notre site internet)
Comité
de soutien :
ACIM
- Association Catholique des Infirmières, Médecins
et professionnels de la santé (France)
Acpervie
SOS Maternité (France)
Aide
à l’Enfant asbl (Belgique)
Associaçào
Portuguesa de Familias Numerosas (Portugal)
Baron
d’Anethan, Ambassadeur honoraire de S.M. le Roi (Belgique)
België
en Christenheid v.z.w. Belgique & Chrétienté
asbl (Belgique)
Professeur
Bernardin, maître de conférence à l’Université
de Marseille (France)
S.A.R.
Don Sixto Enrique de Borbon (Espagne)
Chrétienté
en Bourgogne et Franche-Comté (France)
Centre
d’Etudes sur la Reconnaissance de la Personne Humaine (France)
Dr
Chasseur (Italie)
Chemin
de Vie (Belgique)
Institut
CIVITAS (France)
Civitas
Belgique Civitas Belgïe
Cour
d’Or (Belgique)
Comité
pour Sauver l’Enfant à Naître (France)
Coordination
pour la Vie en Saône et Loire (France)
Chanoine
Michel Dangoisse, doyen du Chapitre cathédral de Namur
(Belgique)
Dr
André Devos, gynécologue (Belgique)
Dr
J.P. Dickès, ancien expert auprès des Tribunaux,
écrivain (France)
Dr
Xavier Dor (France)
Dr
Doublier-Villette, secrétaire de la Coordination internationale
des Rosaires pour la Vie
Droit
de Naître (France)
Doctor
Esparza
Family
Solidarity (Irlande)
Abbé
Daniel Goens (Belgique)
Anne Gaêlle Gros, styliste (France)
M.
Grenouilleau, magistrat honoraire (France)
Groupement
des Electeurs Chrétiens (Belgique)
Professeur
Maciej Marian Giertych, député européen,
président de la délégation de la Ligue des
Familles Polonaises au Parlement Européen, éminent
généticien de l’Institut de dendrologie de
l’Académie polonaise des Sciences (Pologne),
Jeunes
Pour la Vie - Jongeren Voor het Leven (Belgique)
Professeur
R. Jordens, docteur en philosophie (Belgique)
JURIVIE
(Belgique)
Professeur
Godeleine Lafargue, docteur en philosophie (France)
Docteur
Pierre Goube de Laforest, Directeur de Recherches honoraire au
C.N.R.S., Président du C.E.R.P.H. (France)
Laissez-les-vivre
/ SOS Futures Mères (France)
Fondation
Lejeune
Ligne
de Vie (Belgique)
Christophe
Mahieu, Journaliste, historien, docteur en Histoire (France)
Jean-Pierre
Maugendre, président de Renaissance Catholique (France)
Dr
Joseph Mersch (Luxembourg)
Signora
Laura Molteni, présidente de la Commission
des
Affaires Sociales de la Ville de Milan (Italie)
Natural
Family Planning - Vlaanderen (Belgique)
Oui
à la Vie (Suisse)
Pélerins
pour la Vie (Belgique)
Professeur
Petit, maître de conférences à l’Université
de Grenoble (France)
Pour
la Vie Naissante (Luxembourg)
Réseau
Philocité (France)
Dr
Poli (Italie)
PRO
VITA (Belgique)
Pro
Vita Romania (Roumanie)
Marquis
de Radigues (Belgique)
Renaissance
Catholique (France)
Rivage
(France)
Rosaire
pour la Vie (France)
Yves
de Seny, Sénateur Honoraire (Belgique)
SOS
Tout Petits (France)
Abbé
Gérard Trauchessec, I.C.R.S.P. (France)
Christian
Vanneste, Député, professeur de philosophie (France)
Vérité
et Espérance 3000 (Belgique)
Dr
François Volff (France)
M.
Gérald Wailliez, magistrat honoraire (Belgique)
UNEC
- SOS Mamans (France)
Collectif
Papa, Maman et Moi
Rue de la Cible 48 - 1030 Bruxelles
Tél : 02.503.55.21 - Fax : 02.734.80.55 - GSM : 0477.80.40.51
cpte 001-2322584-92 (adhésion : 25 euros)
pour les versements hors de Belgique :
BIC GEBABEBB / IBAN BE12 0012 3225 8492
http://users.belgacom.net/pmmvmi/
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NOUVELLE
RESTRICTION POSSIBLE À
L'AVORTEMENT AUX ÉTATS-UNIS |
[21/07/2006] |
En
cause à nouveau devant la Cour suprême, la constitutionnalité
de la loi fédérale interdisant, en 2003, après
huit ans de réflexions et d’hésitations, l’avortement
par naissance partielle, constitutionnalité qui a été
dénoncée dans de nombreux États par les Cours
d’appel.
Étant
donné que la raison invoquée par le Congrès
en faveur de cette interdiction ne concerne pas le droit à
l’avortement, mais le fait que « l’avortement
par naissance partielle n’est jamais nécessaire pour
préserver la santé de la femme », la
Cour suprême pourrait peut-être reconnaître
la constitutionnalité de cette interdiction (ce qu’espèrent
les mouvements pro-vie des États-Unis) sans mettre en cause
le principe de la souveraineté législative des États
qui, seule, permettrait le renversement de l’arrêt
Roe v. Wade.
On
voit que le problème posé aux grands juges n’est
pas simple et qu’il ne s’agit pas de régler
un problème particulier d’une façon qui rendrait
plus difficile le règlement du problème général.
Quoiqu’il
en soit, aux États-Unis actuellement, les indicateurs de
tendance en sont plutôt à la protection de la vie.
Ainsi,
en Louisiane, le gouverneur démocrate a apposé sa
signature à une mesure d’interdiction de l’avortement,
largement votée par la chambre de l’État.
Si l’arrêt Roe v. Wave est renversé, la Louisiane
connaîtra l’une des législations les plus sévères
des Etats-Unis sur l’avortement, puisque le seul cas où
il serait autorisé serait celui de la mise en danger de
la vie de la mère, les représentants ayant rejeté,
à des majorités variables, les cas de viol et d’inceste.
Dans
l’Oregon, une initiative populaire ayant obtenu largement
plus de signatures que le minimum requis, doit conduire la chambre
des représentants à obliger, comme c’est déjà
le cas dans vingt-deux États, les filles mineures à
notifier à leurs parents, au moins quarante huit heures
à l’avance leur intention d’avorter.
Bon
nombre d’États connaissent aujourd’hui un mouvement
de balancier, plus ou moins radical, dans le sens d’une
restriction à l’avortement.
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À
VALENCE LE PAPE RÉAFFIRME LA VALEUR
IRREMPLAÇABLE DE LA FAMILLE |
[13/07/2006] |
Venu
conclure la cinquième rencontre mondiale des familles,
le pape n’a pas déçu : « Reconnaître
et soutenir cette institution (la famille) est un des
services les plus importants que l’on puisse apporter aujourd’hui
au bien commun et au véritable développement des
hommes et des sociétés, la plus grande garantie
pour assurer la dignité, l’égalité
et la véritable liberté de la personne humaine.
»
Critiquant
la « culture actuelle » qui « exacerbe
la liberté de l’individu conçu comme sujet
autonome et se suffisant à lui-même »
et conduit à « organiser la vie sociale
seulement à partir des désirs subjectifs et changeants,
sans aucune référence à une vérité
objective préalable », le pape a dit : «
Il y a certaines choses auxquelles la vie chrétienne
doit dire : NON. Nous voulons faire comprendre aux gens que la
nature humaine veut que ce soit un homme et une femme qui soient
faits l’un pour l’autre et pour donner un avenir à
l’humanité. »
Nous
ne pouvons que saluer ces propos du pape, se référant
aux normes de la vie en société, normes que l’Église
doit intégrer pour délivrer son message spirituel.
|
 |
LA
PREUVE PAR LA SUISSE (SUITE) |
[23/06/2006] |
Intéressante
suite à notre note d’information sur les conditions
d’assurance maladie avantageuses proposées, par suite
d’un accord avec l’association « Aide suisse
pour la mère et l’enfant », par des assurances
suisses à ceux qui accepteraient de souscrire à
une « déclaration éthique de renonciation
», en clair, qui prendraient
l’engagement de ne recourir ni à l’avortement,
ni au diagnostic prénatal, ni à la fécondation
in vitro.
Evidemment,
le lobby avortiste ne pouvait rester sans réagir
devant une pratique qui, en dehors de sa dimension morale implicite,
montre l’avortement sous son jour, que nous ne cessons de
dénoncer, de fauteur de ruine économique. Aussi,
un conseiller fédéral, s’est fait le porte
parole de la culture de mort en proposant une motion en vue d’interdire
cette pratique aux compagnies d’assurances : « Le
Conseil fédéral – y est-il dit –
est chargé de toute urgence de prendre toutes mesures
utiles à empêcher des contrats d’assurance
maladie donnant droit à des rabais en cas de renoncement
à certaines prestations de base. » A l’appui
de cette proposition, un argument détourné : « Une
fois de plus, ces pratiques douteuses sont conçues pour
attirer les milieux les plus modestes, écrasés par
les primes d’assurance maladie. »
Tout
en rappelant les aspects obligatoires de l’assurance maladie,
selon la législation suisse, le Conseil national conclut
au droit pour les sociétés d’assurances proposant
des assurances complémentaires de « décider
si et, le cas échéant, avec qui et pour quelle contenu
elle veut conclure des contrats d’assurance »,
donc que « l’assureur peut accorder des rabais
à certaines catégories de preneurs d’assurance
», et que « la différenciation des tarifs
est admissible pour autant qu’elle soit objectivement fondée
par le cours des sinistres du portefeuille qui profite au rabais. »
Constatant
enfin que cette pratique reste marginale, « le Conseil
fédéral estime inutile et inopportun d’agir
dans le sens voulu par l’auteur de la motion. »
L’affaire
est à suivre attentivement, car la motivation des assureurs
étant exclusivement financière (ces assurés
sont plus sûrs et coûtent moins chers !), on voit
mal ce qui pourrait empêcher la multiplication de ce type
de contrats.
Malheureusement,
on ne surestimera jamais le poids de la bienpensance !
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EN
EUROPE, IL Y A UN AVORTEMENT TOUTES LES 30 SECEONDES... UN MARIAGE
SE ROMPT TOUTES LES 33 SECONDES |
[12/05/2006] |
Le
Rapport sur l'Evolution de la Famille en Europe 2006 a été
présenté ce mardi 9 mai au Parlement Européen
à Bruxelles.
Vous pouvez le consulter sur notre site web www.ipfe.org
Les propositions de l'IPF ont pour objectif promouvoir la mise
en oeuvre d'une authentique politique familiale efficace et intégrale.
Des lignes d'action qui:
- promeuvent la Famille en tant qu’institution,
-en insistant sur l’idée même de Famille et
-en promouvant une culture et un environnement favorable
-qui permette à la Famille d’affronter le quotidien,
-en aidant les parents à accueillir tous les enfants qu’ils
souhaitent,
-en intégrant de manière vraiment humaine et constructive
les
différents milieux de développement personnel, familial
et au travail,
-en aidant à dépasser les crises familiales,
-en reconnaissant le droit fondamental des parents à éduquer
leurs enfants
-en promouvant la participation active des parents et associations
et
-en prenant en compte, par des mesures spécifiques, les
familles qui ont des besoins particuliers
Jean-Louis Thès
Président de l'IPF France
http://www.ipfe.org/rapport_evolution_famille_europe_2006.pdf
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L'IMPACT
ÉCONOMIQUE DE L'AVORTEMENT
LA PREUVE PAR LA SUISSE |
[21/04/2006] |
Tout
le monde connaît l’impact négatif direct de
l’avortement sur la santé publique et sur le coût
de celle-ci, et tout le monde peut donc comprendre que sa légalisation
et son remboursement constituent une véritable ruine économique
et sociale aux prolongements non encore mesurés.
Une
association suisse alémanique pro-vie vient, dans le cadre
de la loi avortiste très large de la Confédération,
de réaliser à ce sujet une expérience, limitée
dans son objet, mais très éclairante.
40 000
personnes ont, en 2005, souscrit l’assurance de base obligatoire
selon la loi, tout en renonçant à leur droit d’être
remboursés d’un recours à l’avortement.
Les analystes observent d’abord que, statistiquement, ces
personnes sont des payeurs de primes sérieux et réguliers.
Ensuite, ils coûtent moins cher à leurs compagnies
d’assurances. Et ces deux éléments sont si
vrais que l’on assiste chez les assureurs suisses à
une surenchère pour attirer ce type d’assurés.
Le
raisonnement est simple et peut se comparer à celui que
certains tiennent au sujet du tabac. Y a-t-il un lien entre un
comportement responsable et respectueux de la vie et l’économie
de la santé ? Tire-t-on les conséquences de ce comportement
de façon équivalente dans les deux cas ?
On
parle périodiquement des liens entre l’avortement
et le cancer du sein (cf. ci-dessous notre article « Une
problématique occultée ») et d’autres
affections somatiques ou psychologiques ; mais deux études
internationales viennent de montrer coup sur coup que sur un échantillon
de plus de 170 000 femmes, la mortalité augmente jusqu’à
cinq fois dans les années qui suivent un avortement, et
une autre que le risque de grande prénatalité augmente
de 170 % dans le même cas.
Or,
en France, où il a été récemment jeté
un cri d’alarme à ce sujet –sans la moindre
allusion à la cause- comme dans d’autres pays européens,
les maternités sont actuellement submergées par
des cas de prénatalité, dangereuses pour la mère,
mais aussi, à terme court ou long pour les enfants, avec
toutes les conséquences financières qu’on
imagine.
Il
n’y a, bien sûr, rien à attendre de ces observations
dans la république de Chirac, mais nous pouvons quand même
faire nôtre la conclusion du responsable suisse qui présente
ces faits : « Souhaitons que les autorités politiques
et médicales de notre pays sortent du débat idéologique
et se donnent des moyens pour établir l’addition,
certainement complexe, du coût humain et économique
de la banalisation de cette pratique dans notre pays. »
|
 |
LA
CULTURE DE VIE À
BELGIQUE & CHRÉTIENTÉ |
[31/03/2006] |
Plusieurs
communications du congrès de Belgique & Chrétienté,
du 20 mars à Bruxelles, avaient trait à la culture
de vie.
Nous relèverons en particulier celle du professeur Maciej
Giertych, généticien, membre de l’Académie
des sciences de Pologne, chef de file des élus de la Ligue
des famille polonaises au Parlement européen, qui s’est
penché sur la « démasculinisation de l’homme
européen ».
Son
diagnostic sur l’avenir d’une Europe, qui a peu à
peu renoncé à tous ses repères identitaires,
parmi lesquels son identité spirituelle nourrie de christianisme,
est très pessimiste.
Le féminisme, l’affaissement de la notion d’autorité
en général, les pratiques contraceptives et l’avortement,
dans lesquels le père n’a pas son mot à dire,
la pression politico-médiatique qui répand un idéal
masculin plutôt androgyne et promeut la sodomie ou le lesbianisme
comme des choix sexuels socialement acceptables, le désir
d’enfant dénaturé, l’hostilité
latente contre la famille nombreuse, autant de causes qui, avec
la dévirilisation de l’homme, provoquent une chute
de la natalité justifiant d’incessantes vagues d’immigration.
L’association organise une manifestation devant l’ambassade
d’Algérie à Bruxelles, le samedi 1er avril,
et a pris l’initiative d’une journée contre
l’avortement, prévue pour le 25 juillet.
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DEUX
CARDINAUX AMÉRICAINS |
[27/02/2006] |
Les
associations pro-vie des États-Unis relèvent que
les deux évêques de leur pays ayant fait partie de
la fournée des quinze cardinaux nommés par le pape
sont tous deux d’ardents défenseurs de la culture
de vie. L’archevêque de Boston, Sean O’Maley
et Mgr Lavada, alors évêque
de Portland, furent de ceux qui, dans leurs diocèses, refusèrent
la communion aux politiciens catholiques se prononçant
-à titre personnel, disaient-ils- en faveur de l’avortement.
C’est l’évêque de Portland que Benoît
XVI a désigné dès son élection pour
le remplacer à la tête du Saint-Office.
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ENCORE
UNE INITIATIVE PRO-AVORTEMENT
AU PARLEMENT EUROPÉEN |
[17/02/2006] |
Cinq
députés socialistes européens, dont la française
Martine Roure et la déjà célèbre
Belge Anne Van Lancker, viennent de lancer la
procédure de « déclaration écrite
» destinée à la Commission, au sujet du droit
des femmes, visant, au nom de principes de santé publique,
à supprimer la souveraineté des États en
matière d’avortement et de planification familiale.
Déjà
cosignée par 57 parlementaires, elle a jusqu’au 12
mars pour être signée par une majorité de
ceux-ci afin de pouvoir être obligatoirement envoyée
aux institutions compétentes.
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L'ENJEU
DE LA COUR SUPRÊME
DES ÉTATS-UNIS (SUITE) |
[03/02/2006] |
Après
avoir déjoué les pièges tendus par ses adversaires,
au cours des auditions sénatoriales du mois de janvier,
et surmonté une procédure d’obstruction légale
(la procédure dite de "filibuster"), lancée
contre lui par le sénateur John Kerry,
candidat malheureux à la présidence des États-Unis
contre Bush, associé à son collègue du Massachusetts,
Ted Kennedy, le juge Samuel Alito
a gagné la sympathie d’un nombre suffisant de sénateurs
démocrates pour atteindre, au moment du vote définitif,
le nombre de cinquante-huit voix en sa faveur, contre quarante-deux.
Mais
la simple probabilité de son élection avait été
suffisante pour que L’Humanité lance tous
les signaux d’alarme, comme si la civilisation était
en passe d’être submergée par les barbares.
On
savait déjà que, contre les convictions de leur
emblématique dirigeant, Maurice Thorez,
les résidus français du communisme, s’étaient
engagés dans la lutte finale en faveur de l’avortement.
Chez eux, de finauds guillemets ne manquent jamais d’encadrer
les "meurtres" ou les "assassinats" d’enfants
in utero. Mais, à propos de la menace que, selon
eux, la désignation du juge Alito fait peser sur l’avenir
de l’avortement, on apprend que les conservateurs américains
veulent « tuer l’avortement ».
Au
fond, les coreligionnaires de Buffet n’ont pas tort. Les
avortistes, de "gauche" comme de "droite"
se bornent à vouloir "tuer" des enfants. Les
défenseurs de la culture de vie, eux, ne récusent
pas l’idée de "tuer" la mort.
Et
si cela commence par les États-Unis, pourquoi pas ? Souhaitons
simplement que les désignations des juges Roberts et Alito
ne déçoivent pas ceux qui ont mis en eux l’espoir
d’un monde où la mort ne l’emportera pas sur
la vie.
|
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GRANDE-BRETAGNE
:
MOUVEMENTS AU SUJET DE L'AVORTEMENT |
[03/02/2006] |
Autorisé
originellement (loi de 1967) jusqu’à 28 semaines,
ramené à 24 (loi de 1990), proposé à
22 en 2004, (cf. notre Courrier "électronique"
n° 23, du 17 septembre 2004), l’avortement continue
à faire débat en Grande-Bretagne, où il est
maintenant question de ramener les délais à 18 semaines.
Fin
2005, était rendus publics les résultats d’une
enquête officielle, selon lesquels le nombre de bébés
survivant à un processus d’avortement pouvait atteindre
une cinquantaine chaque année.
À
partir de 22 semaines, l’avortement est provoqué
par une injection de chlorure de potassium, avant qu’il
ne soit expulsé du sein maternel, mais il semble que peu
de médecins soient disposés à effectuer un
tel travail. Plus jeune, l’enfant est tué par injection
de médicaments. Mais, dit un praticien –à
partir de 19 semaines, ils peuvent naître en respirant et
en criant, ce qui est franchement dérangeant, et il faut
alors les faire mourir en les privant de tous soins, ce qui n’est
pas non plus facile et revient officiellement, la schizophrénie
régnant, à un infanticide. Avant, non ! Après,
oui ! S’ils survivent quand même, ils peuvent avoir
des tares congénitales plus ou moins graves. Les cliniciens
s’inquiètent.
Atteinte
de paralysie cérébrale, une femme, qui a survécu
à son avortement, a témoigné devant les Communes
pour demander la réduction des délais. « Si
l’avortement est un droit de la femme, quels sont alors
mes droits » – dit-elle ?
Sondages
faits dans le public, si une femme sur dix est favorable à
la délégalisation de l’avortement et deux
pour cent, au contraire, à un prolongement des délais,
c’est 47 % des femmes et 36 % des hommes qui souhaitent
un raccourcissement de l’actuel délai de 24 semaines.
Le
cardinal O’Connor, primat catholique, se
félicite de ce qu’il interprète comme une
prise de conscience. Mais les politiques, tous partis confondus,
semblent d’accord pour maintenir le statu quo.
|
 |
Au
Portugal, la majorité socialiste se préparait à
organiser le deuxième référendum en vue de
rendre l’avortement aussi aisé que dans la majorité
des autres États de l’Union européenne. Alors
qu’actuellement, l’avortement n’est autorisé
qu’en cas de viol ou de danger pour la vie de la mère,
et de toutes façons jamais au-delà de la douzième
semaine, le projet gouvernemental est de donner aux femmes la
possibilité d’avorter par simple choix jusqu’à
la dixième semaine.
Même
argumentation, irrationnelle et mensongère, que dans les
autres pays où il a déjà été
décidé de libéraliser l’avortement.
D’une part, disent les avortistes portugais, il est anormal
que les femmes continuent à risquer leur santé en
avortant illégalement ; ce qui revient à dire cette
énormité sociale : puisque celui qui accomplit tel
acte illégal, court par le fait même de son illégalité
un certain nombre de risques, rendons cet acte légal afin
de créer les conditions où il n’y aura plus
de risques à le perpétrer. D’ailleurs, disent-ils
aussi, dix mille femmes doivent être hospitalisées
chaque année par suite de complications dues à des
avortements clandestins, ce qui est une honte. Mis à part
l’aspect immoral et anti-social de l’argument, le
chiffre donné, exactement comme ce qui se passa en France
en 1974, multiplie sans doute par cent le chiffre réel.
Mais,
la cour constitutionnelle portugaise ayant décidé
qu’il serait illégal d’organiser ce référendum
avant le mois de septembre 2006, le gouvernement socialiste pourrait,
comme en France, faire simplement procéder à un
vote parlementaire.
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INTOX
SUR L'ORÉGON |
[27/01/2006] |
Contrairement
aux commentaires, à la fois peu éclairés
et partisans, qui ont été faits par les médias
français, ce n’est pas du tout le droit constitutionnel
au suicide assisté, tel qu’une loi de l’État
de l’Oregon l’a institué depuis 1997, que le
récent arrêt de la Cour suprême des États-Unis
a confirmé. Ce n’est même pas, au sens propre,
l’affirmation du droit des États à légaliser
l’euthanasie...
Le
problème posé était purement juridique et
il a été résolu dans un sens purement juridique.
Il s’agissait simplement de savoir si le gouvernement fédéral
a le droit de passer par dessus une loi d’Etat pour imposer
sa propre manière de penser et de faire. La réponse
de la Cour suprême, prise par six voix contre trois, est
: Non !
Cet
arrêt fondamental, limitant les pouvoirs du gouvernement
central par rapport à ceux des Etats, confirme une conception
décentralisée des États-Unis d’Amérique,
selon la tradition des pères fondateurs. Il ne faut pas
s’étonner que les trois membres de la Cour réputés
les plus conservateurs, le président John Roberts
et les juges Clarence Thomas et Antonin
Scaglia, aient voté dans ce sens.
Fortement
motivé, rédigé d’une manière
très restrictive, cet arrêt écarte pour l’avenir
la menace du totalitarisme idéologique sur les institutions
du pays.
En
ce qui concerne la nomination du juge Samuel Alito,
sa confirmation par la commission des affaires judiciaires du
Sénat (avec les 10 voix des membres républicains
contre les 8 voix des membres démocrates) ne préjuge
en rien d’un vote favorable des 100 sénateurs, la
faction la plus radicale des démocrates s’étant
décidément ancrée dans une opposition absolue
et prosélytique au candidat du président.
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