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MONDE DE LA
CULTURE DE MORT

UNICITÉ DE LA CULTURE DE MORT [23/12/2005]

On connaît Nadine Morano, député U.M.P. de Meurthe-et-Moselle qui, associée à l’énarque-député socialiste Gaëtan Gorce (Nièvre), a, en 2004, couru les tréteaux pour faire aboutir, au parlement, le projet de loi sur la fin de vie médicalisée, « une première étape vers l’euthanasie » comme le disent ceux qui veulent aller plus loin dans la politique de mort.

Fin octobre, à la troisième conférence internationale sur l’homoparentalité, organisée par l’Association des parents et futurs parents gays et lesbiens, parmi les cinq parlementaires présents, dont l’ineffable Valérie Pécresse (tous les députés et tous les sénateurs avaient reçu une invitation), la même Nadine Morano s’est distinguée en prônant l’adoption d’enfants par des couples de personnes du même sexe. Ce qui frappe, en dehors de la perversité de l’idée elle-même, c’est l’absolue nullité intellectuelle de l’argumentation développée en sa faveur. « Il y a une réalité – énonce pontificalement celle qui s’intitule fièrement elle-même "législateur". On peut se la cacher, la nier, dire que ça n’existe pas. Qu’il n’y a pas de couples homosexuels qui ont des enfants, qu’il n’y pas etc. (…) Soit on ferme les yeux, soit on décide de regarder la réalité en face. (…) »

Il nous semble que toute personne qui a fait plus de cinq minutes de droit ou de philosophie est capable de saisir toute le vide d’un propos qui tient exclusivement à l’affirmation que, dès lors qu’une pratique existe, d’une façon pirate – pourrait-on dire, il devient nécessaire de l’encadrer par la loi. Double absurdité, d’ailleurs, puisque cette invocation à la "réalité", qui a été ressassée pour justifier la loi Veil, et par Douste-Blazy pour justifier les premiers pas vers l’euthanasie, ne marche toujours que dans un seul sens. Et pour faire bonne mesure dans son non-sens, Morano ajoute : « Je suis mère de trois enfants, catholique pratiquante. Mon statut de législateur me force à m’ouvrir comme j’ai pu le faire sur les questions de fin de vie. »

Laissons le fier "législateur" Morano "s’ouvrir" de cette façon ! Et déplorons une si inconcevable médiocrité intellectuelle, qui, dans cette république, semble désormais inséparable de la fonction.


NOMINATION À NORMALE SUP [09/12/2005]

En remplacement de l’ancien directeur, candidat à sa propre succession à la tête de la prestigieuse École normale supérieure, Jacques Chirac vient de signer le décret de nomination d’un nouveau. Il s’agit en fait d’une directrice, que les défenseurs de la culture de vie connaissent bien : la très "politiquement correcte" philosophe Monique Canto-Sperber, déjà membre du Comité national d’éthique, « femme élégante », possédant « une légitimité que personne ne lui conteste », selon Le Figaro Magazine.

Ce que les défenseurs de la culture de vie n’oublient pas, c’est un article publié dans Le Monde du 19 septembre 2000, dans lequel, cette « spécialiste des questions morales » disait :
« Faisons l'hypothèse que le fœtus est une "personne" et qu'il est porteur d'intérêts ou de droits proprement humains... Il n'en découlerait aucunement que l'avortement doive être prohibé moralement. Nous aurions plutôt devant nous une situation de conflit d'intérêts vitaux, ou le développement des intérêts d'une personne, le fœtus, se ferait aux dépens des intérêts fondamentaux d'une autre personne, la mère. Celle-ci pourrait admettre sans réserves que tuer un embryon est un mal, qu'en d'autres circonstances elle ne ferait pas, mais que, pour l'heure, elle ne peut agir autrement ».

Il nous semble que les cinq ans écoulés depuis la publication de l’article de Monique Canto-Sperber n’ont fait que donner davantage d’à propos au commentaire que nous en faisions alors* :
« Nous disions un jour en substance : Quel peut bien être l'intérêt d'argumenter sur le fait que l'avortement est un péché, un crime, alors que l'auteur de l'avortement a déjà, selon une conscience plus ou moins ferme, fait le choix du crime ? »
« Monique Canto-Sperber est très claire : lorsque l'autre vous gêne, il est des circonstances ou, dans un choix moral conscient, vous avez le droit de le tuer. C'est comme une sorte de lebensraum du citoyen (…) ! »
« On arrive là au terme d'une logique invertie marquant la désagrégation totale du lien social. La même société qui, alors qu'elle ne rend plus la justice, s'arc-boute aveuglément sur l'absolu du principe – qui ne vaut en réalité que relativement – selon lequel nul n'a le droit de se faire justice lui-même (…), en arrive (…) au nom d'une décision individuelle de convenance, à accorder à un individu le droit exorbitant de vie et de mort sur un autre individu. »
Et nous concluions :
« Qui pourra refuser le droit à "euthanasier" ses vieux parents, à celui qui dira qu'il y a "conflit d'intérêts vitaux " – dont par hypothèse il est le seul juge – entre ses parents et lui-même ? Et qu'est-ce qui marquera la limite, si ce droit est ensuite revendiqué pour supprimer un propriétaire peu accommodant, un voisin désagréable ou un passant dont la tête ne vous revient pas ? »
* Le Courrier de Laissez-les-Vivre – SOS Futures Mères n°122.

Oui ! Décidément, Monique Canto-Sperber est bien la personne la plus idéale dont pouvait rêver Chirac pour diriger Normale-Sup.


APRÈS LES VIOLENCES D'ACT UP À
NOTRE-DAME DE PARIS :
OMNIPOTENCE DE LA CULTURE DE MORT
[14/10/2005]

Autant le savoir tout de suite : il en va désormais des lieux de culte et des ministres du culte, comme, depuis longtemps il en allait déjà des cimetières. Contrairement aux lieux de culte des autres religions, lorsqu’elles se produisent dans les lieux de culte catholiques, les « intrusions inopportunes » (euphémisme administratif) ne sont pas réprimées par la justice républicaine ; de même, contrairement à ce qui arrive pour les ministres du culte des autres religions, dans le cas du recteur de la cathédrale de Paris, « les auteurs de violences commises n’ont pu être identifiés », et resteront donc impunis.

Et, au cas où le simple scandale ne suffirait pas, le garde des seaux ajoute personnellement la dérision en précisant que cet impossibilité d’identification se produit « malgré les diligences accomplies par les fonctionnaires de police. »


BACCALAURÉAT 2005 :
L'AVORTEMENT ET LES JEUNES FRANÇAIS
[21/09/2005]

C’est dans le "Forum des lecteurs" du magazine Famille chrétienne que nous avons trouvé le témoignage suivant.

Une enseignante, surveillant, le 9 juin, dans un lycée public d’une région culturellement pauvre et très déchristianisée, la fameuse épreuve contestée du baccalauréat, lit plusieurs copies que lui remettent les candidats.

A la première question les élèves s’attachent effectivement, comme il leur a été demandé, à relever, dans l’article du Monde donné comme "document" (!), un "document" sans la moindre valeur scientifique, des arguments en faveur de l’avortement.

Mais à la seconde question leur demandant d’« argumenter l’idée (sic) selon laquelle l’avortement n’est pas considéré comme un moyen de contraception », cette enseignante constate que la majorité des élèves répondent, à côté de la question, par des phrases du genre : « L’avortement tue », « avorter est un acte grave qui laisse des séquelles psychologiques importantes », « l’avortement empêche un bébé de venir au monde », « l’avortement arrête la vie », « bien que l’avortement soit autorisé en France, il tue des enfants ».

Il n’y a pas de raisons de douter de ce témoignage, qui ne fait que confirmer notre conviction de toujours : dès lors qu’il touche à la nature des choses, le mensonge, aussi diffusé soit-il, aussi obligatoire soit-il, ne touchera jamais radicalement les consciences. Au-delà des 7 % de personnes statistiquement imperméables à tout conditionnement (ce qui n’est pas mal) au-delà même des réactions d’opposition entre la compétence et l’idéologie, dans ses profondeurs, la nature se rebelle spontanément.

Nous l’avons dit et répété : que, pour une raison ou une autre, le mensonge soit contraint à relâcher un instant sa pression officielle, la culture de mort apparaîtra aussitôt pour ce qu’elle est.

En attendant, après avoir, dans un premier temps, défendu son épreuve, le ministre a fait quelque peu machine arrière. Il a écrit à un membre de l’Académie pontificale pour la vie qui avait protesté officiellement : « J’admets bien volontiers que le choix du texte et la formulation de la question ont pu heurter la sensibilité de certains candidats, ou troubler certaines familles (…) J’ai insisté devant (les recteurs) sur le fait qu’une rigueur absolue dans la sélection des documents, des exercices et des formulations étaient indispensables. » Et, pour être logique, deux sanctions ont été prononcées contre les deux recteurs responsables du sujet, l’un étant mis a pied, l’autre destitué.

Les sacrifiés – mais probablement seront-ils rattrapés – peuvent méditer sur cette appréciation d’Alain Finkielraut : « C’est plus qu’une dérive du politiquement correct, c’est la dictature de la démocratie.


LA CULTURE DE MORT :
NOUVELLE MATIÈRE OBLIGATOIRE
AU BACCALAURÉAT
[01/07/2005]

Le ministre de Robien a désavoué sèchement les protestataires contre le sujet "sciences de la vie et de la terre" du bac de la série L. Pour l’actuel maître de l’Éducation nationale (la bien nommée !), demander à des élèves d’accepter sans protestation des affirmations du genre : « Contrairement à ce qu’affirmaient les opposants à l’avortement (…) la légalisation de l’IVG n’a pas eu d’impact démographique » et « une IVG ne constitue pas une naissance en moins mais une naissance reportée à plus tard », et leur imposer d’argumenter en faveur de la légalisation de l’avortement, relève bien d’une pure "épreuve scientifique", sans la moindre incidence "philosophique".

Certes, le comte Gilles de Robien ne semble pas avoir poussé très loin ses études, philosophiques ou autres, et le domaine de l’assurance, où il fit une carrière professionnelle avant d’entrer en politique, ne paraît guère la meilleure préparation pour un tel ministère. D’assurance, en tous cas, il n’est toujours pas dépourvu, en affirmant, contre l’évidence qu’il est "scientifique", exclusivement scientifique, de demander à des élèves de plaider pour l’avortement.

Nous sommes en plein accord avec toutes les associations qui ont protesté contre cette véritable "provocation", qui est en fait une nouvelle agression. Les réactions de certains élèves, qu’ils se soient pliés au "politiquement correct" ou aient parlé selon leur conscience révèlent l’extrême malaise qu’ils ont ressenti devant un tel sujet.

Si l’épreuve de S.V.T du baccalauréat série L contraignait des élèves à se faire les apologètes de l’avortement, l’épreuve anticipée de français, elle, leur donnait un "sujet d’invention" à partir d’un texte de chanson contemporaine (dont il est bien précisé aux élèves qu’elle « a reçu le prix de la Licra (Ligue contre le racisme et l’antisémitisme) », ainsi libellé : « Lily, un an après son installation à Paris, écrit à sa famille restée en Somalie : dénoncer l’intolérance et le racisme dont elle est la victime. »

Marie-Christine Bellosta, maître de conférences à l’Ecole nationale supérieure, qui relève cet ahurissant sujet dans Le Figaro du 25/26 juin conclut : « J’accuse la hiérarchie de l’Éducation nationale d’être incompétente, de trahir la laïcité de l’État, d’attenter à l’égalité des candidats et de nuire à la cohésion nationale. »

Quand nous vous disons que la culture de mort est indivisible !



LA CULTURE DE MORT PERSISTE ET SIGNE :
SIMONE VEIL DE PLUS EN PLUS À L'HONNEUR
[01/07/2005]

Après que son nom a été attribué à une promotion de l’Ecole nationale d’administration (la fameuse E.N.A.), voici que le Conseil régional de la Région Centre a voté à l’unanimité des élus U.M.P., U.D.F., P.S., P.C., Verts, (seuls les 9 élus du F.N. ont voté contre), qu’il serait attribué à un établissement régional d’enseignement adapté du Loiret (E.R.E.A. d’Amilly).

Il y aura donc un collège Simone Veil !

Dans la conclusion de son rapport, le président dudit conseil, le socialiste Michel Sapin, s’exprime ainsi : « le choix du nom de Simone Veil a été fait d’une part, pour les points humanistes et moraux que Madame Simone Veil ne cesse de promouvoir en tant que militante des droits de la personne et d’autre part, que le choix a été largement orienté par la visite des élèves des camps d’Auschwitz, de Beaune-la-Rolande et de Pithiviers. »

« Les points humanistes et moraux » dont – selon Sapin – Simone Veil ne cesse de faire la promotion, sont la culture de mort pure et dure, devenue élément constitutif des « valeurs » de la république.

Ce ne sont point les nôtres, ce ne sont point ceux de la France que l’on assassine mais qui veut vivre.


« MERCI JEAN-PIERRE ! » [24/06/2005]


TECHNIQUE DE MORT [17/06/2005]

A propos du "mariage" entre sodomites, que prépare la république, après nous en avoir imposé l’étalage, la Fondation de service politique, résume la technique de subversion : « culpabiliser le sens commun pour mettre à bas les repères structurants de la vie sociale. » Et, les médias aidant, cela marche à tous les coups.

Le montage qui a été réalisé à Notre-Dame de Paris, par l’association ActUp, avec la complicité active du service public de télévision, et les déclarations complaisamment diffusées des représentants du lobby homosexuel, à ce sujet, nous en fournit un exemple flagrant.

Nous l’avons annoncé au moment du vote de la loi Raffarin sur la répression de ce qu’il plaira aux sodomites et saphistes de qualifier d’ "injures et de diffamations sexistes ou homophobes" qu’aucun prêtre ne sera désormais à l’abri d’une condamnation (un an de prison et 45 000 "euros" d’amende) pour un sermon se bornant à invoquer la foi chrétienne pour expliquer qu’on ne peut pas mettre sur le même plan les relations entre un homme et une femme ayant la procréation comme conséquence, et celles entre deux hommes ou deux femmes.

Commentant cette loi, le P. Tony Anatrella écrivait : « Comment ne pas voir que nous créons les conditions objectives de la régression psychique et de la violence dans cette entreprise de valorisation de formes de sexualité, qui regardent les individus, mais dont on peut se demander ce qu’elles apportent à la société. »

Technique de mort sociale, parfaitement intégrée à la culture de mort en général promue en toute légalité républicaine.


LE CIMETIÈRE DE BELFORT [03/06/2005]

Désavouées par la Cour d’appel de Nîmes, qui leur a refusé le droit de faire mentionner à l’état civil leurs enfants mort-nés entre 16 et 22 semaines, les cinq familles de l’association Clara (qui se sont pourvues en cassation) peuvent tourner les yeux vers un petit village des environs de Belfort.

Nous avons déjà parlé du cas de Florence (Courrier "électronique" n° 2, du 13 mai 2002), dont l’enfant était mort à quatre mois et demi des suites d’une échographie, puis de quelques villes de France.

Voici maintenant le cas de Nathalie, encore plus exemplaire. L’enfant de Nathalie n’est pas mort d’un accident quelconque. Il a été avorté, à 20 semaines, par la volonté de sa mère, après qu’on eût dit à celle-ci qu’il était porteur d’une trisomie 21. Selon la loi, il ne s’agit pas d’un avortement ordinaire ; il existe, comme on sait, une catégorie d’avortements, différente de l’ "I.V.G.", appelée l’« interruption médicale de grossesse » (I.M.G.), qui n’obéit pas aux mêmes règles, ce qui explique cet avortement tardif et cependant légal. Mais Nathalie ne pense pas comme tout le monde. Elle ne banalise pas le meurtre abortif en feignant de croire, contrairement à l’évidence, que le fœtus n’est qu’un prolongement du corps de sa mère ; apparemment elle sait qu’il en est bien distinct, qu’il est un être humain à part entière, et que l’avortement est le meurtre de cet être humain. Elle raconte : « Ils me disaient : mais enfin, Nathalie, tu n’as pas perdu d’enfant. » Bons citoyens, crédules par esprit de facilité ! « Si, j’ai perdu un enfant – leur répondait-elle – Et je dis d’ailleurs maintenant que j’ai été mère quatre fois. » Au fond, ce qu’a fait Nathalie est, dans son esprit, un acte d’euthanasie et, de même qu’on pourrait aller se recueillir sur la tombe d’un grand-père euthanasié par horreur de la souffrance, de même, elle veut pouvoir se recueillir sur la tombe de son enfant avorté par horreur du handicap. Et c’est pour cela qu’elle a enterré son bébé dans cette partie du cimetière réservée aux bébés morts in utero, inaugurée début mai, après des années de combats menés par une sage femme, scandalisée de la banalisation de ce deuil. On lui a donné le nom de Jardin des anges. Du temps où tout le monde croyait plus ou moins à l’âme, on disait des avorteuses patentées qu’elles étaient de "faiseuses d’anges".

Évidemment, la pensée de Nathalie, toute scandaleuse qu’elle soit pour un défenseur de la vie, est dérangeante pour la bienpensance car, actuellement, c’est clair, l’avortement ne tue pas un être humain, il débarrasse la femme d’un appendice dont elle ne veut pas. Et ce n’est, en tous cas, qu’à partir de 22 semaines d’aménorrhée que la loi accorde un début de reconnaissance à l’enfant, qu’il naisse vivant ou mort, en le faisant inscrire à l’état civil et en permettant son inhumation.

À 20 semaines, il n’est rien. Pas d’acte de naissance, pas de certificat de décès, pas d’inhumation. "Déchet hospitalier", comme on a dit aux familles de Nîmes !


« UN ENFANT QUAND JE VEUX » [27/05/2005]

En 2002, Le Monde (6 août 2002) jetait un cri d’alarme : « Augmentation du nombre de grossesses multiples et de grands prématurés (…) Les chiffres sont préoccupants (…) » Compte tenu d’un nombre de naissances en progression, on assiste à une « explosion du nombre des prématurés », passant d’environ 44 000 en 1995 à 56 000 en 2001.

De tels enfants, nés de 22 à 26 semaines de grossesse, ont toujours connu des difficultés spécifiques, par rapport à ceux nés à terme, et, récemment, la revue La Recherche (mars 2005) faisait le point à ce sujet : d’abord, « seulement un quart d’entre eux survivent », ensuite, « près de la moitié d’entre eux présentent des séquelles neurologiques ou cognitives une fois en âge d’être scolarisés », les risques étant proportionnels à la prématurité de la naissance.

Mais l’augmentation de leur nombre pose désormais un problème de santé publique, non sans incidences financières. En 2002, Le Monde disait : « L’évolution de la situation en médecine périnatale fait que les services de néonatologie et de réanimation néonatale sont tous surchargés .» Aujourd’hui, La Recherche évoque la prise en charge de la scolarité de ces enfants dont, en fin de compte, « seulement 20 % ne présentent aucun handicap neuromoteur ou cognitif à 6 ans. »

Que se passe-t-il donc ? Tout simplement un développement des conséquences de la législation avortiste. Le sujet faisant partie des tabous protégés par la république française, c’est dans une revue médicale britannique qu’une équipe de médecins français publie les résultats d’une étude, aux termes de laquelle il est établi qu’il y a un lien entre l’avortement et la grande prématurité. Sur le plan obstétrique, après un avortement, il existe des risques que le col utérin ne se referme pas complètement, provoquant la pénétration de bactéries, celles-ci causant alors des infections lors des grossesses futures. En outre, l’avortement peut endommager la muqueuse utérine, ce qui affectera le développement de l’enfant, en cas de grossesse future.

L’idée de « l’enfant si je veux » entraîne les plus invraisemblables dérives des « maternités de substitution », aux conséquences souvent catastrophiques pour les personnes et pour la société ; celle de « l’enfant quand je veux », frappe durement la mère et la maternité. La culture de mort est indivisible.


ENTRE LA VIE ET LA MORT :
LE GRAND ÉCART !
[20/05/2005]

A cinq familles qui l’avaient demandée, le tribunal de grande instance d’Avignon avait refusé la reconnaissance de leur enfant mort né entre 16 et 21 semaines, pour la raison, parfaitement logique, que cette demande était incompatible avec la législation avorteuse.

La Cour d’appel de Nîmes, qui a tranché le 19 mai, ne pouvait évidemment rendre son arrêt en sens contraire.

Cela dit, depuis 2001, les enfants morts nés de plus de 22 semaines peuvent être inscrits sur le registre d’état civil, depuis 2002, sur le livret de famille, et l’association Clara dont font partie les cinq familles, réclame toujours la même possibilité soit accordée aux enfants morts nés à partir de 14 semaines d’aménorrhée, alors que la loi les considère comme de simples déchets hospitaliers.

14 semaines d’aménorrhée (12ème de grossesse) correspondant à l’actuel délai légal d’avortement, l’association ne prétend pas remettre en cause la loi de 1975 (Veil) revue en 2001 (Aubry). Mais cette revendication révèle bien la fragilité des fondements idéologiques de la société avortiste, et l’acceptation légale rendrait plus difficile une nouvelle prolongation des délais d’avortement.

Nous l’avons observé plusieurs fois, et nous ne sommes pas les seuls : consciemment ou non, la société humaine vomit l’avortement ; et il n’existe aucune conciliation possible entre la logique de vie, qui est celle de la Cité, et la logique de mort qu’on prétend aujourd’hui lui imposer dans tous les domaines.

C’est une question de temps, mais ce sera ou l’une, ou l’autre.


UN INFANTICIDE EXEMPLAIRE [20/05/2005]

Une jeune mère, qui avait 20 ans à l’époque des faits, a été condamnée, le 10 mai, à six ans de réclusion (l’avocat général en avait réclamé huit) par la Cour d’assises de Vesoul, pour le meurtre de son bébé âgé de deux mois.

Et, où donc, la défense a-t-elle essayé de trouver une excuse à cet acte ?

Dans l’éducation reçue, dans la présence de sa belle famille, au point que la presse a pu parler de "thérapie collective". Les familles protestent, l’évidence factuelle dément cette interprétation. Mais, accusation et défense de connivence, comme dans les procès idéologiques, empêchent que l’on touche au tabou.

Si ! On le frôle, mais pour dire la culpabilité du père, condamné à un an de prison, pour ne pas s’être préoccupé assez vite de faire avorter sa femme, alors qu’il savait qu’elle ne voulait pas de ce bébé. Tout est là, en effet !

Ce meurtre est, en quelque sorte, un avortement à retardement, une application post natum de la législation Veil-Aubry. Si la mère qui, non pour des raisons de "détresse", mais de convenance personnelle, n’avait pas, à cause de son mari, dépassé les délais fixés par la loi, le petit Maxime aurait été tué avant sa naissance ; et là, la justice de la république n’aurait rien eu à dire.

La condamnée de Vesoul est, avant tout, une victime des lois Veil-Aubry, lois fondamentalement anti-sociales, par la relativisation de la vie et de la personne qu’elles impliquent. Car, quelque limite que, de bonne ou de mauvaise foi, la loi apportera à la possibilité de tuer l’enfant in utero, celles des mères qui n’auront pas pu la faire jouer à temps auront tendance à s’estimer victimes d’une injustice par rapport à celles qui l’auront pu.

La généralisation des violences de toutes sortes envers les enfants de tous âges, des abandons sauvages et des infanticides n’est que la conséquence obligée de la mentalité de mort qui empoisonne la société française.


POUR L'AVORTEMENT :
OUI À LA CONSTITUTION EUROPÉENNE
[06/05/2005]

Simone Veil a décidé de s’engager en faveur du "oui" à la constitution européenne. Elle veut, confie-t-elle au Nouvel Observateur, s’adresser « aux femmes qui, sans l’Europe, n’auraient jamais obtenu les droits et la reconnaissance dont elles bénéficient aujourd’hui. »

Y aurait-il lieu, cependant, d’après quelques termes de ce texte, de s’inquiéter de l’avenir de l’avortement ? Nous sommes heureux de constater que Veil a, de sa loi de 1975, la même lecture que nous. Elle explique, en effet : « L’article en question (article II-62) dit exactement : "Toute personne a droit à la vie". Il est fondé sur l’article II, paragraphe 1 de la Convention européenne des Droits de l’homme et commenté dans l’article II-112 de la Constitution. Il suffit de lire ces articles pour constater qu’ils n’apportent aucun changement à la situation juridique actuelle : dans la loi française, l’embryon n’étant pas considéré comme une personne, le "droit à la vie" ne saurait lui être appliqué. »

On ne saurait être plus clair. Et les véritables défenseurs de la culture de vie se reconnaîtront sans difficulté.


LE POURRISSOIR OFFICIEL [29/04/2005]

On ne saura que dans un mois la peine à laquelle sera condamné un homme d’une trentaine d’années dont le jugement en comparution immédiate, le 14 mars, à Besançon, a été ajourné à sa demande.
Ce personnage originaire des Balkans, marié légalement en Italie où se trouvent ses cinq enfants, bénéficie en république française, du statut de "réfugié". Y vivant avec une jeune femme de 22 ans, il est maintenant inculpé de "violences" ; selon la femme, enceinte de sept mois, celles-ci ont commencé après qu’elle lui eut fait part de sa grossesse et de son refus de perpétrer un avortement.
Les faits duraient depuis plusieurs mois, couverts par la complicité de la « nombreuse famille » de l’homme, elle aussi généreusement accueillie par les autorités locales. La future mère a eu des doigts cassés, portait des traces de brûlures de cigarettes sur la langue, d’innombrables traces de coups etc.

Les 9 et 10 mai, a été jugé, à Vesoul, un jeune couple dont la femme est inculpée de « violences habituelles ayant entraîné la mort sans intention de la donner », et l’homme d’ « abstention volontaire d’empêcher un crime ou un délit contre l’intégrité d’une personne. » La "personne" en question est un bébé de deux mois, qui a succombé, en avril 2002, sous les coups de sa mère.

A Bourg-en-Bresse, le 7 avril, une jeune mère, et la propre mère de celle-ci, qui comparaissaient devant la Cour d’assises, ont été condamnées, respectivement, à 15 ans et à 18 ans de réclusion. En mars 2002, la jeune femme venant d’accoucher, elle avaient enfermé le bébé vivant dans un sac poubelle, qu’elles étaient aller abandonner dans une construction en ruine.

Encore à Besançon, un "étudiant" africain de 30 ans, et son épouse, elle aussi africaine, « parfaitement intégrés et sans problèmes » selon l'article du journal L'Alsace, ont été, le 14 avril, inculpés de « coups mortels violences ayant entraîné une infirmité permanente », concernant un enfant, présentant les symptômes du bébé secoué, alors que son jumeau était mort quelques jours auparavant.

Ne disons rien de plus au sujet de cet ouvrier saisonnier de 24 ans, qui vient d’être condamné à 30 ans de réclusion criminelle par la Cour d’assises de Périgueux, pour le viol de son bébé de trois mois, décédé des suites de ce traitement.

Ces affaires, prises parmi beaucoup d’autres, témoignent de l’entrée dans une "culture de mort" qui ne connaîtra plus de limites. Nous répétons ce que nous avons dit depuis 1975 : la relativisation de la vie, découlant de l’autorisation de tuer l’enfant in utero est, en elle-même, porteuse des causes d’une escalade de la violence, d’abord contre l’enfant, puis contre la mère, et enfin contre la vie en tant que telle, véritable virus anti-social entraînant la mort de la Cité.

La culture de mort est indivisible !


LAMENTO SUR L'AVORTEMENT [22/04/2005]

C’est un rite, célébré généralement deux fois par an, consistant en une lamentation politico-médiatique sur les difficultés éprouvées par les femmes voulant avorter.


Aucune lamentation proportionnelle, bien sûr, au sujet des difficultés éprouvées par les familles qui, la femme n’ayant pas avorté, assurent le renouvellement des générations, font tourner les retraites par répartition et permettent la croissance. Aucune lamentation, aucune mesure, non plus, qui permettrait de rétablir, en leur faveur, la moindre équité sociale
.


En attendant la lamentation rituelle de l’été, le printemps du trentième anniversaire de la loi Veil nous en fournit déjà une. Voici ce que cela donne dans Le Parisien du 15 avril : « Trente ans après le vote de la loi Veil, les femmes qui veulent avorter en Ile-de-France rencontrent de nombreuses difficultés. Elles sont même parfois contraintes d’aller à l’étranger. Les spécialistes tirent le signal d’alarme. »

La loi Aubry, prolongeant de deux semaines le délais légal d’avortement, prétendait apporter une solution au "drame" des femmes contraintes, en raison des limites posées par la loi Veil, d’aller avorter dans d’autres pays plus laxistes. Elles étaient 5 000 chaque année, disait-on. Alors, pourquoi simplement deux semaines de plus ? Dès lors que l’on met une limite, il y aura nécessairement des femmes "hors délais". Dans cette logique, il aurait été plus efficace, et surtout moins hypocrite, de satisfaire immédiatement la revendication des avortistes radicaux -les seuls qui soient cohérents avec leurs principes- pour lesquels l’avortement doit être autorisé jusqu’à neuf mois moins un jour.

Quatre ans après la loi Aubry, le même problème se pose, s’ajoute aux autres problèmes dus à la légalisation de l’avortement, et ils se poseront indéfiniment, parce que, en fin de compte, c’est l’avortement qui est un problème (cf. dans notre Courrier "électronique" N° 25, du 10 novembre 2004, l’article L’Avortement en questions. L’avortement en question) Avant la loi Veil, les partisans de l’avortement se plaignaient de ce qu’il était illégal ; après la loi Veil et avant la loi Aubry, ils se plaignirent de délais trop courts ; depuis la loi Aubry, ils se plaignent de ce qu’il n’est pas assez facile.

Officiellement, on parle de "malaise" (Le Parisien du 15 avril 2005) et, sans aller à la source, on attribue à ce malaise trois causes : "la pénurie de personnel", "le problème de conscience" et "les craintes des médecins". Et, en approfondissant un peu, on voit les difficultés. L’acte d’avortement « n’est pas valorisé, il est même déprécié », se plaint un médecin. « On a déjà du mal à recruter – dit un chef de service –. On ne peut pas se permettre de se passer des compétences d’un médecin parce qu’il refuse de faire des I.V.G. Je n’ai ni la volonté ni les moyens de les obliger. » A Gonesse, un seul médecin accepte de faire avorter des mineures, et un seul anesthésiste (sur les quatorze de l’établissement) d’intervenir sans autorisation des parents, et cela non pour un problème de conscience, mais pour motifs médicaux.

Tout cela fait que de nombreuses femmes, même si elles sont théoriquement dans les délais, vont avorter à l’étranger, surtout en Hollande. « On a cru que la fréquentation baisserait avec la loi de 2001 – dit une vieille militante de l’avortement – . Il n’en est rien. »

Mais, pour les femmes qui avortent, il y a encore bien pire. A Colombes, dans un centre d’avortement rapide, « en dix minutes, c’est fini », mais la femme « passe deux heures dans une chambre avant de pouvoir rentrer chez elle » ; et là c’est l’horreur. « Difficile de se reposer quand on entend pleurer les nouveau-nés de la maternité, juste de l’autre côté du mur. »


LA CONTRACEPTION ET
L'ÉDUCATION SEXUELLE
NOURRISSENT L'AVORTEMENT
[11/03/2005]

Ce n’est pas une figure de style, et nous l’avons dit et expliqué dès l’origine. La mentalité contraceptive, inaugurée par la loi Neuwirth de 1967, incite directement à l’avortement.


Dans la revue de l’I.N.E.D. (Institut national d’études démographiques), Population & sociétés du mois de décembre 2004, dont Le Quotidien du médecin du 8 mars 2005 reprend l’essentiel, quatre chercheurs constatent que si les grossesses "non prévues" ont bien diminué, du fait des pratiques contraceptives, le nombre des avortements, lui, est resté stable, du fait que les femmes y ont plus fréquemment recours si la contraception a échoué. En 1975, quatre grossesses sur 10 aboutissaient à un avortement ; trente ans plus tard, c’est six sur dix. Et l’on vient de célébrer, en grande pompe, le trentième anniversaire de la loi Veil ! (Nous tenons l’article de Population & sociétés à la disposition de ceux qui auraient encore des doutes.)

Un autre élément nourrit lui aussi la pratique de l’avortement. Selon la presse britannique, les 90 millions d’ "euros" investis par le gouvernement pour lutter contre les grossesses précoces, à l’origine de nombreux avortements, c’est-à-dire des cours d’éducation sexuelle très explicites, la diffusion de dépliants anti-grossesse et la distribution de préservatifs ont eu un effet inverse de celui recherché ; les adolescentes ayant, comme on pouvait le prévoir, attaché plus d’importance à la pratique des causes qu’aux moyens d’en prévenir les conséquences. Selon les sources officielles, le Royaume-Uni détiendrait le record d’Europe des grossesses d’adolescentes, la république française, qui ne craint personne en matière d’éducation sexuelle, ayant de son côté celui des avortements d’adolescentes. La publicité, récemment lancée dans les lycées et collèges en faveur des pratiques homosexuelles ne serait-elle pas le moyen, trouvé par les éducateurs de la république, pour faire diminuer les grossesses indésirables, sans faire appel à la responsabilité personnelle et aux valeurs intellectuelles et morales de notre culture ?

De toutes façons, c’est déjà un échec. Il n’y avait pas besoin de le constater pour le savoir, mais c’est un fait, que relève aussi la presse anglaise : en même temps qu’augmentait la fréquence de l’activité sexuelle des adolescents, et donc des avortements, ont augmenté aussi les cas de maladies dites "M.S.T." : syphillis (870 %), infections à chlamydias (139 %), gonorrhée (106 %)


LE « DISCOURS POUR LA VIE » DE
JACQUES CHIRAC ET
LA MORT DES FRANÇAIS
[28/01/2005]

« Discours pour la vie » ! C’est du moins l’expression dont se sert le journal régional de Bourgogne Le Bien public, (25 janvier 2005) pour qualifier le discours sur la « bio-diversité » que le chef de l’exécutif républicain a prononcé à l’U.N.E.S.C.O. Le même journal parle aussi de « croisade ». Pris habituellement, aujourd’hui, dans un sens plutôt péjoratif, ce mot retrouve ici tout son lustre. Pour la défense de la "vie", rien, en effet, n’est trop beau : « protection de la nature », « défense de l’environnement de la planète », « sauvegarde du patrimoine naturel », telles sont les idées maîtresses du sermon chiraquiste. Quant aux pays qui n’ont pas un tel souci, les misérables ne s’occupent que de produire, toujours plus, « en détruisant des forêts », « en dépeuplant des océans », « en utilisant des pesticides ou des ONG  » (sic).

Très bien ! Sous-entendu : ce n’est pas le cas de la vertueuse république française. Mais, nous autres, les seuls véritables écologistes, nous disons que la « protection de la nature » commence par celle du petit de l’homme, c’est-à-dire de l’enfant, que la « défense de l’environnement » présuppose celle de l’enfant, que la « sauvegarde du patrimoine naturel » n’a pas de sens sans la sauvegarde de l’enfant, et nous demandons simplement que l’on se préoccupe aussi de ne pas "détruire" des enfants, de ne pas "dépeupler", par le meurtre, la terre des hommes, de n’utiliser contre l’enfant, ni pesticide, comme le RU 486, ni ONG (felix culpa), comme ces associations avortistes ayant pignon sur rue et consacrant à la destruction et au dépeuplement l’argent officiel dont elles bénéficient.

Toujours logique avec lui-même et avec l’argent des autres, le même Chirac à, quelques jours après, au forum économique de Davos, proposé un impôt mondial pour financer la lutte contre le S.I.D.A.

Nous disons, nous, que, bien avant ces grands principes, qui, certes, ne sont pas tous, à proprement parler, des turlutaines, et bien avant tous les autres, auxquels le pauvre homme semble attacher une importance obsessionnelle, le premier rôle des sociétés humaines est d’organiser, chez elle, à leur niveau, l’accueil la vie, les conditions du développement de la vie, l’harmonie sociale permettant cet accueil et ce développement.
Au fait, lui a-t-on dit à Chirac ses préfets s’inquiètent officiellement de ce que, pendant ce temps-là, « les Français ne croient plus en rien » (cf. Courrier "électronique" de LLV – SOS FM, n°27, 24 janvier 2005)

Dédions lui donc l’horreur de l’histoire de Clémence et de Noémie.
Le Parisien du 28 janvier, première page, sur trois colonnes : « Je voulais juste quitter cette terre si vide. » Clémence, 14 ans, et Noémie, 15 ans, se sont suicidées ; le cadavre de la seconde a déjà été retrouvé. Mais Clémence s’était épanchée au préalable sur un site Internet qu’elle avait créé, et c’est ce que publie Le Parisien. Telle qu’elle nous apparaît en filigrane, la vie de ces deux adolescente était celle de toutes les adolescentes de France (du moins les adolescentes des familles qui se reconnaissent dans les idéaux représentés par le président plébiscité de la France républicaine). Rien de spécialement anormal, rien de particulièrement insupportable ; peut-être même, du point de vue de ces idéaux, étaient-elles des privilégiées : égocentrisme, matérialisme, hédonisme, "bio-diversité", lutte contre le S.I.D.A., solidarité mondiale, et toutes les idéologies en isme que ressasse chaque jour la caste politico-médiatique.

Alors oui, on comprend que, faute de quelque chose de plus élevé, de plus intelligent, de plus porteur d’espérances, nous disons, nous, de plus conforme à la nature humaine dans toutes ses dimensions, on comprend que Clémence et Noémie aient voulu «  juste quitter cette terre si vide. »

C’était la conclusion de notre article du 24 janvier : « Une société qui avorte ses propres enfants est une société qui avorte tout court. La culture de mort est indivisible. »


LE FRONT UNI DE LA CULTURE DE MORT
UNE MANIFESTATION POUR FÊTER
LES TRENTE ANS DE LA LOI VEIL
[14/01/2005]

Les promoteurs de la culture de mort sont, parfois, réconfortants. Merci à eux !

Alors que certains supposés adversaires de l’avortement s’irritent de nous entendre répéter la vérité élémentaire selon laquelle « la culture de mort – comme son contraire la culture de vie – est indivisible », voici que les défenseurs de l’avortement, eux, font tout pour montrer à quel point nous avons raison.

Que le Mouvement français pour le planning familial (M.F.P.F.) appelle à une manifestation de célébration de la loi Veil, rien de plus normal. Que cette manifestation soit co-produite par l’ Association nationale des centres français d’interruption de grossesse et de contraception (A.N.C.I.C.), et notre C.A.D.A.C. (Coordination des associations pour le droit à l’avortement et à la contraception) préférée, rien aussi que de très normal.

Que ce soit les fonds publics (c’est-à-dire l’argent des contribuables) qui entretiennent, et combien grassement ! tous ces organismes radicalement mortifères, qu’ils se trouvent, en toutes circonstances, érigés, par ces mêmes pouvoirs publics, en interlocuteurs compétents, sans la consultation desquels rien ne se décide dans leur domaine d’activité, que cette opulence, chèrement (pour nous !) acquise, et ce statut quasi-officiel dans la galaxie républicaine leur accorde, par le fait même, audience et réputation vis à vis de l’opinion publique, rien non plus que de très logique, les gouvernements actuels semblant se consacrer exclusivement à la mise en œuvre des moyens les plus efficaces pour détruire l’ordre social.

Mais quel rapport y a-t-il entre la légalisation de l’avortement et le rôle des syndicats ? Apparemment aucun. Il faut, cependant, être conscient, qu’en république française, pays où le taux de syndicalisation est – et de très loin – le plus faible d’Europe, les syndicats, qui ne peuvent exister que grâce aux milliards de subventions versés par l’État (c’est-à-dire par les contribuables), ne sont, au fond, que des caisses de résonance de l’idéologie officielle. C’est pourquoi, après tant et tant de prises de position de nature purement politique, on peut voir, sans surprise, la C.G.T., la C.F.D.T., et l’U.N.S.A. appeler en commun à participer à la manifestation du M.F.P.F. de l’A.N.C.I.C. et de la C.A.D.A.C., pour célébrer les 30 ans de la loi Veil ; et ce sont nos syndicalistes "à la française", appellent à la mobilisation en faveur du droit à l’avortement, « ce droit (qui) reste fragile et appelle à la vigilance à l’heure où surgissent de nombreux conservatismes. »

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