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DANS
LE BEAU
MONDE DE LA
CULTURE DE MORT |
UNICITÉ
DE LA CULTURE DE MORT |
[23/12/2005] |
On
connaît Nadine Morano, député
U.M.P. de Meurthe-et-Moselle qui, associée à l’énarque-député
socialiste Gaëtan Gorce (Nièvre),
a, en 2004, couru les tréteaux pour faire aboutir, au parlement,
le projet de loi sur la fin de vie médicalisée,
« une première étape vers l’euthanasie
» comme le disent ceux qui veulent aller plus loin dans
la politique de mort.
Fin
octobre, à la troisième conférence internationale
sur l’homoparentalité, organisée par l’Association
des parents et futurs parents gays et lesbiens, parmi les
cinq parlementaires présents, dont l’ineffable Valérie
Pécresse (tous les députés et tous
les sénateurs avaient reçu une invitation), la même
Nadine Morano s’est distinguée en prônant l’adoption
d’enfants par des couples de personnes du même sexe.
Ce qui frappe, en dehors de la perversité de l’idée
elle-même, c’est l’absolue nullité intellectuelle
de l’argumentation développée en sa faveur.
« Il y a une réalité – énonce
pontificalement celle qui s’intitule fièrement elle-même
"législateur". On peut se la cacher, la nier,
dire que ça n’existe pas. Qu’il n’y a
pas de couples homosexuels qui ont des enfants, qu’il n’y
pas etc. (…) Soit on ferme les yeux, soit on décide
de regarder la réalité en face. (…) »
Il
nous semble que toute personne qui a fait plus de cinq minutes
de droit ou de philosophie est capable de saisir toute le vide
d’un propos qui tient exclusivement à l’affirmation
que, dès lors qu’une pratique existe, d’une
façon pirate – pourrait-on dire, il devient
nécessaire de l’encadrer par la loi. Double absurdité,
d’ailleurs, puisque cette invocation à la "réalité",
qui a été ressassée pour justifier la loi
Veil, et par Douste-Blazy pour justifier les
premiers pas vers l’euthanasie, ne marche toujours que dans
un seul sens. Et pour faire bonne mesure dans son non-sens, Morano
ajoute : « Je suis mère de trois enfants, catholique
pratiquante. Mon statut de législateur me force à
m’ouvrir comme j’ai pu le faire sur les questions
de fin de vie. »
Laissons
le fier "législateur" Morano "s’ouvrir"
de cette façon ! Et déplorons une si inconcevable
médiocrité intellectuelle, qui, dans cette république,
semble désormais inséparable de la fonction.
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NOMINATION
À NORMALE SUP |
[09/12/2005] |
En
remplacement de l’ancien directeur, candidat à sa
propre succession à la tête de la prestigieuse École
normale supérieure, Jacques Chirac vient
de signer le décret de nomination d’un nouveau. Il
s’agit en fait d’une directrice, que les défenseurs
de la culture de vie connaissent bien : la très "politiquement
correcte" philosophe Monique Canto-Sperber,
déjà membre du Comité national d’éthique,
« femme élégante », possédant
« une légitimité que personne ne lui conteste
», selon Le Figaro Magazine.
Ce
que les défenseurs de la culture de vie n’oublient
pas, c’est un article publié dans Le Monde
du 19 septembre 2000, dans lequel, cette « spécialiste
des questions morales » disait :
« Faisons l'hypothèse que le fœtus est une
"personne" et qu'il est porteur d'intérêts
ou de droits proprement humains... Il n'en découlerait
aucunement que l'avortement doive être prohibé moralement.
Nous aurions plutôt devant nous une situation de conflit
d'intérêts vitaux, ou le développement des
intérêts d'une personne, le fœtus, se ferait
aux dépens des intérêts fondamentaux d'une
autre personne, la mère. Celle-ci pourrait admettre sans
réserves que tuer un embryon est un mal, qu'en d'autres
circonstances elle ne ferait pas, mais que, pour l'heure, elle
ne peut agir autrement ».
Il
nous semble que les cinq ans écoulés depuis la publication
de l’article de Monique Canto-Sperber n’ont fait que
donner davantage d’à propos au commentaire que nous
en faisions alors* :
« Nous disions un jour en substance : Quel peut bien
être l'intérêt d'argumenter sur le fait que
l'avortement est un péché, un crime, alors que l'auteur
de l'avortement a déjà, selon une conscience plus
ou moins ferme, fait le choix du crime ? »
« Monique Canto-Sperber est très claire : lorsque
l'autre vous gêne, il est des circonstances ou, dans un
choix moral conscient, vous avez le droit de le tuer. C'est comme
une sorte de lebensraum du citoyen (…) ! »
« On arrive là au terme d'une logique invertie
marquant la désagrégation totale du lien social.
La même société qui, alors qu'elle ne rend
plus la justice, s'arc-boute aveuglément sur l'absolu du
principe – qui ne vaut en réalité que relativement
– selon lequel nul n'a le droit de se faire justice lui-même
(…), en arrive (…) au nom d'une décision
individuelle de convenance, à accorder à un individu
le droit exorbitant de vie et de mort sur un autre individu. »
Et nous concluions :
« Qui pourra refuser le droit à "euthanasier"
ses vieux parents, à celui qui dira qu'il y a "conflit
d'intérêts vitaux " – dont par hypothèse
il est le seul juge – entre ses parents et lui-même
? Et qu'est-ce qui marquera la limite, si ce droit est ensuite
revendiqué pour supprimer un propriétaire peu accommodant,
un voisin désagréable ou un passant dont la tête
ne vous revient pas ? »
* Le Courrier de Laissez-les-Vivre –
SOS Futures Mères n°122.
Oui ! Décidément, Monique Canto-Sperber est bien
la personne la plus idéale dont pouvait rêver Chirac
pour diriger Normale-Sup.
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APRÈS
LES VIOLENCES D'ACT UP À
NOTRE-DAME DE PARIS :
OMNIPOTENCE DE LA CULTURE DE MORT |
[14/10/2005] |
Autant
le savoir tout de suite : il en va désormais des lieux
de culte et des ministres du culte, comme, depuis longtemps il
en allait déjà des cimetières. Contrairement
aux lieux de culte des autres religions, lorsqu’elles se
produisent dans les lieux de culte catholiques, les « intrusions
inopportunes » (euphémisme administratif)
ne sont pas réprimées par la justice républicaine
; de même, contrairement à ce qui arrive pour les
ministres du culte des autres religions, dans le cas du recteur
de la cathédrale de Paris, « les auteurs de violences
commises n’ont pu être identifiés »,
et resteront donc impunis.
Et,
au cas où le simple scandale ne suffirait pas, le garde
des seaux ajoute personnellement la dérision en précisant
que cet impossibilité d’identification se produit
« malgré les diligences accomplies par les fonctionnaires
de police. »
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BACCALAURÉAT
2005 :
L'AVORTEMENT ET LES JEUNES FRANÇAIS |
[21/09/2005] |
C’est
dans le "Forum des lecteurs" du magazine Famille
chrétienne que nous avons trouvé le témoignage
suivant.
Une
enseignante, surveillant, le 9 juin, dans un lycée public
d’une région culturellement pauvre et très
déchristianisée, la fameuse épreuve contestée
du baccalauréat, lit plusieurs copies que lui remettent
les candidats.
A
la première question les élèves s’attachent
effectivement, comme il leur a été demandé,
à relever, dans l’article du Monde donné
comme "document" (!), un "document" sans la
moindre valeur scientifique, des arguments en faveur de l’avortement.
Mais
à la seconde question leur demandant d’« argumenter
l’idée (sic) selon laquelle l’avortement
n’est pas considéré comme un moyen de contraception
», cette enseignante constate que la majorité des
élèves répondent, à côté
de la question, par des phrases du genre : « L’avortement
tue », « avorter est un acte grave qui laisse
des séquelles psychologiques importantes »,
« l’avortement empêche un bébé
de venir au monde », « l’avortement
arrête la vie », « bien que l’avortement
soit autorisé en France, il tue des enfants ».
Il
n’y a pas de raisons de douter de ce témoignage,
qui ne fait que confirmer notre conviction de toujours : dès
lors qu’il touche à la nature des choses, le mensonge,
aussi diffusé soit-il, aussi obligatoire soit-il, ne touchera
jamais radicalement les consciences. Au-delà des 7 %
de personnes statistiquement imperméables à tout
conditionnement (ce qui n’est pas mal) au-delà même
des réactions d’opposition entre la compétence
et l’idéologie, dans ses profondeurs, la nature se
rebelle spontanément.
Nous
l’avons dit et répété : que, pour une
raison ou une autre, le mensonge soit contraint à relâcher
un instant sa pression officielle, la culture de mort apparaîtra
aussitôt pour ce qu’elle est.
En
attendant, après avoir, dans un premier temps, défendu
son épreuve, le ministre a fait quelque peu machine arrière.
Il a écrit à un membre de l’Académie
pontificale pour la vie qui avait protesté officiellement
: « J’admets bien volontiers que le choix du texte
et la formulation de la question ont pu heurter la sensibilité
de certains candidats, ou troubler certaines familles (…)
J’ai insisté devant (les recteurs) sur le fait
qu’une rigueur absolue dans la sélection des documents,
des exercices et des formulations étaient indispensables.
» Et, pour être logique, deux sanctions ont été
prononcées contre les deux recteurs responsables du sujet,
l’un étant mis a pied, l’autre destitué.
Les
sacrifiés – mais probablement seront-ils rattrapés
– peuvent méditer sur cette appréciation d’Alain
Finkielraut : « C’est plus qu’une
dérive du politiquement correct, c’est la dictature
de la démocratie.
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LA
CULTURE DE MORT :
NOUVELLE MATIÈRE OBLIGATOIRE
AU BACCALAURÉAT |
[01/07/2005] |
Le
ministre de Robien a désavoué sèchement
les protestataires contre le sujet "sciences de la vie et
de la terre" du bac de la série L. Pour l’actuel
maître de l’Éducation nationale (la bien nommée !),
demander à des élèves d’accepter sans
protestation des affirmations du genre : « Contrairement
à ce qu’affirmaient les opposants à l’avortement
(…) la légalisation de l’IVG n’a
pas eu d’impact démographique » et «
une IVG ne constitue pas une naissance en moins mais une naissance
reportée à plus tard », et leur imposer
d’argumenter en faveur de la légalisation de l’avortement,
relève bien d’une pure "épreuve scientifique",
sans la moindre incidence "philosophique".
Certes,
le comte Gilles de Robien ne semble pas avoir poussé très
loin ses études, philosophiques ou autres, et le domaine
de l’assurance, où il fit une carrière professionnelle
avant d’entrer en politique, ne paraît guère
la meilleure préparation pour un tel ministère.
D’assurance, en tous cas, il n’est toujours pas dépourvu,
en affirmant, contre l’évidence qu’il est "scientifique",
exclusivement scientifique, de demander à des élèves
de plaider pour l’avortement.
Nous
sommes en plein accord avec toutes les associations qui ont protesté
contre cette véritable "provocation", qui est
en fait une nouvelle agression. Les réactions de certains
élèves, qu’ils se soient pliés au "politiquement
correct" ou aient parlé selon leur conscience révèlent
l’extrême malaise qu’ils ont ressenti devant
un tel sujet.
Si
l’épreuve de S.V.T du baccalauréat série
L contraignait des élèves à se faire les
apologètes de l’avortement, l’épreuve
anticipée de français, elle, leur donnait un "sujet
d’invention" à partir d’un texte de chanson
contemporaine (dont il est bien précisé aux élèves
qu’elle « a reçu le prix de la Licra (Ligue
contre le racisme et l’antisémitisme) »,
ainsi libellé : « Lily, un an après son
installation à Paris, écrit à sa famille
restée en Somalie : dénoncer l’intolérance
et le racisme dont elle est la victime. »
Marie-Christine
Bellosta, maître de conférences à
l’Ecole nationale supérieure, qui relève cet
ahurissant sujet dans Le Figaro du 25/26 juin conclut
: « J’accuse la hiérarchie de l’Éducation
nationale d’être incompétente, de trahir la
laïcité de l’État, d’attenter à
l’égalité des candidats et de nuire à
la cohésion nationale. »
Quand
nous vous disons que la culture de mort est indivisible !
|
 |
LA
CULTURE DE MORT PERSISTE ET SIGNE :
SIMONE VEIL DE PLUS EN PLUS À L'HONNEUR |
[01/07/2005] |
Après
que son nom a été attribué à une promotion
de l’Ecole nationale d’administration (la
fameuse E.N.A.), voici que le Conseil régional de la Région
Centre a voté à l’unanimité des élus
U.M.P., U.D.F., P.S., P.C., Verts, (seuls les 9 élus du
F.N. ont voté contre), qu’il serait attribué
à un établissement régional d’enseignement
adapté du Loiret (E.R.E.A. d’Amilly).
Il
y aura donc un collège Simone Veil !
Dans
la conclusion de son rapport, le président dudit conseil,
le socialiste Michel Sapin, s’exprime ainsi
: « le choix du nom de Simone Veil a été
fait d’une part, pour les points humanistes et moraux que
Madame Simone Veil ne cesse de promouvoir en tant que militante
des droits de la personne et d’autre part, que le choix
a été largement orienté par la visite des
élèves des camps d’Auschwitz, de Beaune-la-Rolande
et de Pithiviers. »
«
Les points humanistes et moraux » dont –
selon Sapin – Simone Veil ne cesse de faire la promotion,
sont la culture de mort pure et dure, devenue élément
constitutif des « valeurs » de la république.
Ce
ne sont point les nôtres, ce ne sont point ceux de la France
que l’on assassine mais qui veut vivre.
|
 |
« MERCI
JEAN-PIERRE ! » |
[24/06/2005] |
TECHNIQUE
DE MORT |
[17/06/2005] |
A
propos du "mariage" entre sodomites, que prépare
la république, après nous en avoir imposé
l’étalage, la Fondation de service politique,
résume la technique de subversion : « culpabiliser
le sens commun pour mettre à bas les repères structurants
de la vie sociale. » Et, les médias aidant,
cela marche à tous les coups.
Le
montage qui a été réalisé à
Notre-Dame de Paris, par l’association ActUp, avec
la complicité active du service public de télévision,
et les déclarations complaisamment diffusées des
représentants du lobby homosexuel, à ce sujet, nous
en fournit un exemple flagrant.
Nous
l’avons annoncé au moment du vote de la loi Raffarin
sur la répression de ce qu’il plaira aux sodomites
et saphistes de qualifier d’ "injures et de diffamations
sexistes ou homophobes" qu’aucun prêtre ne sera
désormais à l’abri d’une condamnation
(un an de prison et 45 000 "euros" d’amende)
pour un sermon se bornant à invoquer la foi chrétienne
pour expliquer qu’on ne peut pas mettre sur le même
plan les relations entre un homme et une femme ayant la procréation
comme conséquence, et celles entre deux hommes ou deux
femmes.
Commentant
cette loi, le P. Tony Anatrella écrivait
: « Comment ne pas voir que nous créons les conditions
objectives de la régression psychique et de la violence
dans cette entreprise de valorisation de formes de sexualité,
qui regardent les individus, mais dont on peut se demander ce
qu’elles apportent à la société.
»
Technique
de mort sociale, parfaitement intégrée à
la culture de mort en général promue en toute légalité
républicaine.
|
 |
LE
CIMETIÈRE DE BELFORT |
[03/06/2005] |
Désavouées
par la Cour d’appel de Nîmes, qui leur a refusé
le droit de faire mentionner à l’état civil
leurs enfants mort-nés entre 16 et 22 semaines, les
cinq familles de l’association Clara (qui se sont
pourvues en cassation) peuvent tourner les yeux vers un petit
village des environs de Belfort.
Nous
avons déjà parlé du cas de Florence (Courrier
"électronique" n° 2, du 13 mai
2002), dont l’enfant était mort à quatre mois
et demi des suites d’une échographie, puis de quelques
villes de France.
Voici
maintenant le cas de Nathalie, encore plus exemplaire. L’enfant
de Nathalie n’est pas mort d’un accident quelconque.
Il a été avorté, à 20 semaines,
par la volonté de sa mère, après qu’on
eût dit à celle-ci qu’il était porteur
d’une trisomie 21. Selon la loi, il ne s’agit pas
d’un avortement ordinaire ; il existe, comme on sait, une
catégorie d’avortements, différente de l’
"I.V.G.", appelée l’« interruption
médicale de grossesse » (I.M.G.), qui n’obéit
pas aux mêmes règles, ce qui explique cet avortement
tardif et cependant légal. Mais Nathalie ne pense pas comme
tout le monde. Elle ne banalise pas le meurtre abortif en feignant
de croire, contrairement à l’évidence, que
le fœtus n’est qu’un prolongement du corps de
sa mère ; apparemment elle sait qu’il en est bien
distinct, qu’il est un être humain à part entière,
et que l’avortement est le meurtre de cet être humain.
Elle raconte : « Ils me disaient : mais enfin, Nathalie,
tu n’as pas perdu d’enfant. » Bons citoyens,
crédules par esprit de facilité ! « Si,
j’ai perdu un enfant – leur répondait-elle
– Et je dis d’ailleurs maintenant que j’ai
été mère quatre fois. » Au fond,
ce qu’a fait Nathalie est, dans son esprit, un acte d’euthanasie
et, de même qu’on pourrait aller se recueillir sur
la tombe d’un grand-père euthanasié par horreur
de la souffrance, de même, elle veut pouvoir se recueillir
sur la tombe de son enfant avorté par horreur du handicap.
Et c’est pour cela qu’elle a enterré son bébé
dans cette partie du cimetière réservée aux
bébés morts in utero, inaugurée
début mai, après des années de combats menés
par une sage femme, scandalisée de la banalisation de ce
deuil. On lui a donné le nom de Jardin des anges.
Du temps où tout le monde croyait plus ou moins à
l’âme, on disait des avorteuses patentées qu’elles
étaient de "faiseuses d’anges".
Évidemment,
la pensée de Nathalie, toute scandaleuse qu’elle
soit pour un défenseur de la vie, est dérangeante
pour la bienpensance car, actuellement, c’est clair, l’avortement
ne tue pas un être humain, il débarrasse la femme
d’un appendice dont elle ne veut pas. Et ce n’est,
en tous cas, qu’à partir de 22 semaines d’aménorrhée
que la loi accorde un début de reconnaissance à
l’enfant, qu’il naisse vivant ou mort, en le faisant
inscrire à l’état civil et en permettant son
inhumation.
À
20 semaines, il n’est rien. Pas d’acte de naissance,
pas de certificat de décès, pas d’inhumation.
"Déchet hospitalier", comme on a dit aux familles
de Nîmes !
|
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« UN
ENFANT QUAND JE VEUX » |
[27/05/2005] |
En
2002, Le Monde (6 août 2002) jetait un cri d’alarme
: « Augmentation du nombre de grossesses multiples
et de grands prématurés (…) Les chiffres
sont préoccupants (…) » Compte tenu
d’un nombre de naissances en progression, on assiste à
une « explosion du nombre des prématurés »,
passant d’environ 44 000 en 1995 à 56 000
en 2001.
De tels enfants, nés de 22 à 26 semaines de grossesse,
ont toujours connu des difficultés spécifiques,
par rapport à ceux nés à terme, et, récemment,
la revue La Recherche (mars 2005) faisait le point à
ce sujet : d’abord, « seulement un quart d’entre
eux survivent », ensuite, « près de
la moitié d’entre eux présentent des séquelles
neurologiques ou cognitives une fois en âge d’être
scolarisés », les risques étant proportionnels
à la prématurité de la naissance.
Mais
l’augmentation de leur nombre pose désormais un problème
de santé publique, non sans incidences financières.
En 2002, Le Monde disait : « L’évolution
de la situation en médecine périnatale fait que
les services de néonatologie et de réanimation néonatale
sont tous surchargés .» Aujourd’hui,
La Recherche évoque la prise en charge de la scolarité
de ces enfants dont, en fin de compte, « seulement 20 %
ne présentent aucun handicap neuromoteur ou cognitif à
6 ans. »
Que
se passe-t-il donc ? Tout simplement un développement des
conséquences de la législation avortiste. Le sujet
faisant partie des tabous protégés par la république
française, c’est dans une revue médicale britannique
qu’une équipe de médecins français
publie les résultats d’une étude, aux termes
de laquelle il est établi qu’il y a un lien entre
l’avortement et la grande prématurité. Sur
le plan obstétrique, après un avortement, il existe
des risques que le col utérin ne se referme pas complètement,
provoquant la pénétration de bactéries, celles-ci
causant alors des infections lors des grossesses futures. En outre,
l’avortement peut endommager la muqueuse utérine,
ce qui affectera le développement de l’enfant, en
cas de grossesse future.
L’idée
de « l’enfant si je veux » entraîne
les plus invraisemblables dérives des « maternités
de substitution », aux conséquences souvent catastrophiques
pour les personnes et pour la société ; celle de
« l’enfant quand je veux », frappe durement
la mère et la maternité. La culture de mort est
indivisible.
|
 |
ENTRE
LA VIE ET LA MORT :
LE GRAND ÉCART ! |
[20/05/2005] |
A
cinq familles qui l’avaient demandée, le tribunal
de grande instance d’Avignon avait refusé la reconnaissance
de leur enfant mort né entre 16 et 21 semaines, pour la
raison, parfaitement logique, que cette demande était incompatible
avec la législation avorteuse.
La
Cour d’appel de Nîmes, qui a tranché le 19
mai, ne pouvait évidemment rendre son arrêt en sens
contraire.
Cela
dit, depuis 2001, les enfants morts nés de plus de 22 semaines
peuvent être inscrits sur le registre d’état
civil, depuis 2002, sur le livret de famille, et l’association
Clara dont font partie les cinq familles, réclame
toujours la même possibilité soit accordée
aux enfants morts nés à partir de 14 semaines d’aménorrhée,
alors que la loi les considère comme de simples déchets
hospitaliers.
14
semaines d’aménorrhée (12ème de grossesse)
correspondant à l’actuel délai légal
d’avortement, l’association ne prétend pas
remettre en cause la loi de 1975 (Veil) revue en 2001 (Aubry).
Mais cette revendication révèle bien la fragilité
des fondements idéologiques de la société
avortiste, et l’acceptation légale rendrait plus
difficile une nouvelle prolongation des délais d’avortement.
Nous
l’avons observé plusieurs fois, et nous ne sommes
pas les seuls : consciemment ou non, la société
humaine vomit l’avortement ; et il n’existe aucune
conciliation possible entre la logique de vie, qui est celle de
la Cité, et la logique de mort qu’on prétend
aujourd’hui lui imposer dans tous les domaines.
C’est
une question de temps, mais ce sera ou l’une, ou l’autre.
|
 |
UN
INFANTICIDE EXEMPLAIRE |
[20/05/2005] |
Une
jeune mère, qui avait 20 ans à l’époque
des faits, a été condamnée, le 10 mai, à
six ans de réclusion (l’avocat général
en avait réclamé huit) par la Cour d’assises
de Vesoul, pour le meurtre de son bébé âgé
de deux mois.
Et,
où donc, la défense a-t-elle essayé de trouver
une excuse à cet acte ?
Dans l’éducation reçue, dans la présence
de sa belle famille, au point que la presse a pu parler de "thérapie
collective". Les familles protestent, l’évidence
factuelle dément cette interprétation. Mais, accusation
et défense de connivence, comme dans les procès
idéologiques, empêchent que l’on touche au
tabou.
Si
! On le frôle, mais pour dire la culpabilité du père,
condamné à un an de prison, pour ne pas s’être
préoccupé assez vite de faire avorter sa femme,
alors qu’il savait qu’elle ne voulait pas de ce bébé.
Tout est là, en effet !
Ce
meurtre est, en quelque sorte, un avortement à retardement,
une application post natum de la législation Veil-Aubry.
Si la mère qui, non pour des raisons de "détresse",
mais de convenance personnelle, n’avait pas, à cause
de son mari, dépassé les délais fixés
par la loi, le petit Maxime aurait été tué
avant sa naissance ; et là, la justice de la république
n’aurait rien eu à dire.
La
condamnée de Vesoul est, avant tout, une victime des lois
Veil-Aubry, lois fondamentalement anti-sociales, par la relativisation
de la vie et de la personne qu’elles impliquent. Car, quelque
limite que, de bonne ou de mauvaise foi, la loi apportera à
la possibilité de tuer l’enfant in utero,
celles des mères qui n’auront pas pu la faire jouer
à temps auront tendance à s’estimer victimes
d’une injustice par rapport à celles qui l’auront
pu.
La
généralisation des violences de toutes sortes envers
les enfants de tous âges, des abandons sauvages et des infanticides
n’est que la conséquence obligée de la mentalité
de mort qui empoisonne la société française.
|
 |
POUR
L'AVORTEMENT :
OUI À LA CONSTITUTION EUROPÉENNE |
[06/05/2005] |
Simone
Veil a décidé de s’engager en faveur
du "oui" à la constitution européenne.
Elle veut, confie-t-elle au Nouvel Observateur, s’adresser
« aux femmes qui, sans l’Europe, n’auraient
jamais obtenu les droits et la reconnaissance dont elles bénéficient
aujourd’hui. »
Y
aurait-il lieu, cependant, d’après quelques termes
de ce texte, de s’inquiéter de l’avenir de
l’avortement ? Nous sommes heureux de constater que Veil
a, de sa loi de 1975, la même lecture que nous. Elle explique,
en effet : « L’article en question (article II-62)
dit exactement : "Toute personne a droit à la vie".
Il est fondé sur l’article II, paragraphe 1 de la
Convention européenne des Droits de l’homme et commenté
dans l’article II-112 de la Constitution. Il suffit de lire
ces articles pour constater qu’ils n’apportent aucun
changement à la situation juridique actuelle : dans la
loi française, l’embryon n’étant pas
considéré comme une personne, le "droit à
la vie" ne saurait lui être appliqué. »
On
ne saurait être plus clair. Et les véritables défenseurs
de la culture de vie se reconnaîtront sans difficulté.
|
 |
LE
POURRISSOIR OFFICIEL |
[29/04/2005] |
On
ne saura que dans un mois la peine à laquelle sera condamné
un homme d’une trentaine d’années dont le jugement
en comparution immédiate, le 14 mars, à Besançon,
a été ajourné à sa demande.
Ce personnage originaire des Balkans, marié légalement
en Italie où se trouvent ses cinq enfants, bénéficie
en république française, du statut de "réfugié".
Y vivant avec une jeune femme de 22 ans, il est maintenant inculpé
de "violences" ; selon la femme, enceinte de sept mois,
celles-ci ont commencé après qu’elle lui eut
fait part de sa grossesse et de son refus de perpétrer
un avortement.
Les
faits duraient depuis plusieurs mois, couverts par la complicité
de la « nombreuse famille » de l’homme,
elle aussi généreusement accueillie par les autorités
locales. La future mère a eu des doigts cassés,
portait des traces de brûlures de cigarettes sur la langue,
d’innombrables traces de coups etc.
Les
9 et 10 mai, a été jugé, à Vesoul,
un jeune couple dont la femme est inculpée de « violences
habituelles ayant entraîné la mort sans intention
de la donner », et l’homme d’ « abstention
volontaire d’empêcher un crime ou un délit
contre l’intégrité d’une personne.
» La "personne" en question est un bébé
de deux mois, qui a succombé, en avril 2002, sous les coups
de sa mère.
A
Bourg-en-Bresse, le 7 avril, une jeune mère, et la propre
mère de celle-ci, qui comparaissaient devant la Cour d’assises,
ont été condamnées, respectivement, à
15 ans et à 18 ans de réclusion. En mars 2002, la
jeune femme venant d’accoucher, elle avaient enfermé
le bébé vivant dans un sac poubelle, qu’elles
étaient aller abandonner dans une construction en ruine.
Encore
à Besançon, un "étudiant" africain
de 30 ans, et son épouse, elle aussi africaine, «
parfaitement intégrés et sans problèmes
» selon l'article du journal L'Alsace, ont été,
le 14 avril, inculpés de « coups mortels violences
ayant entraîné une infirmité permanente
», concernant un enfant, présentant les symptômes
du bébé secoué, alors que son jumeau était
mort quelques jours auparavant.
Ne
disons rien de plus au sujet de cet ouvrier saisonnier de 24 ans,
qui vient d’être condamné à 30 ans de
réclusion criminelle par la Cour d’assises de Périgueux,
pour le viol de son bébé de trois mois, décédé
des suites de ce traitement.
Ces
affaires, prises parmi beaucoup d’autres, témoignent
de l’entrée dans une "culture de mort"
qui ne connaîtra plus de limites. Nous répétons
ce que nous avons dit depuis 1975 : la relativisation de la vie,
découlant de l’autorisation de tuer l’enfant
in utero est, en elle-même, porteuse des causes
d’une escalade de la violence, d’abord contre l’enfant,
puis contre la mère, et enfin contre la vie en tant que
telle, véritable virus anti-social entraînant la
mort de la Cité.
La
culture de mort est indivisible !
|
 |
LAMENTO
SUR L'AVORTEMENT |
[22/04/2005] |
C’est
un rite, célébré généralement
deux fois par an, consistant en une lamentation politico-médiatique
sur les difficultés éprouvées par les femmes
voulant avorter.
Aucune lamentation proportionnelle, bien sûr, au sujet des
difficultés éprouvées par les familles qui,
la femme n’ayant pas avorté, assurent le renouvellement
des générations, font tourner les retraites par
répartition et permettent la croissance. Aucune lamentation,
aucune mesure, non plus, qui permettrait de rétablir, en
leur faveur, la moindre équité sociale.
En attendant la lamentation rituelle de l’été,
le printemps du trentième anniversaire de la loi Veil nous
en fournit déjà une. Voici ce que cela donne dans
Le Parisien du 15 avril : « Trente ans après
le vote de la loi Veil, les femmes qui veulent avorter en Ile-de-France
rencontrent de nombreuses difficultés. Elles sont même
parfois contraintes d’aller à l’étranger.
Les spécialistes tirent le signal d’alarme.
»
La
loi Aubry, prolongeant de deux semaines le délais légal
d’avortement, prétendait apporter une solution au
"drame" des femmes contraintes, en raison des limites
posées par la loi Veil, d’aller avorter dans d’autres
pays plus laxistes. Elles étaient 5 000 chaque année,
disait-on. Alors, pourquoi simplement deux semaines de plus ?
Dès lors que l’on met une limite, il y aura nécessairement
des femmes "hors délais". Dans cette logique,
il aurait été plus efficace, et surtout moins hypocrite,
de satisfaire immédiatement la revendication des avortistes
radicaux -les seuls qui soient cohérents avec leurs principes-
pour lesquels l’avortement doit être autorisé
jusqu’à neuf mois moins un jour.
Quatre
ans après la loi Aubry, le même problème se
pose, s’ajoute aux autres problèmes dus à
la légalisation de l’avortement, et ils se poseront
indéfiniment, parce que, en fin de compte, c’est
l’avortement qui est un problème (cf. dans notre
Courrier "électronique" N° 25, du
10 novembre 2004, l’article L’Avortement
en questions. L’avortement en question) Avant la loi
Veil, les partisans de l’avortement se plaignaient de ce
qu’il était illégal ; après la loi
Veil et avant la loi Aubry, ils se plaignirent de délais
trop courts ; depuis la loi Aubry, ils se plaignent de ce qu’il
n’est pas assez facile.
Officiellement,
on parle de "malaise" (Le Parisien du 15 avril
2005) et, sans aller à la source, on attribue à
ce malaise trois causes : "la pénurie de personnel",
"le problème de conscience" et "les craintes
des médecins". Et, en approfondissant un peu, on voit
les difficultés. L’acte d’avortement «
n’est pas valorisé, il est même déprécié
», se plaint un médecin. « On a déjà
du mal à recruter – dit un chef de service –.
On ne peut pas se permettre de se passer des compétences
d’un médecin parce qu’il refuse de faire des
I.V.G. Je n’ai ni la volonté ni les moyens de les
obliger. » A Gonesse, un seul médecin accepte
de faire avorter des mineures, et un seul anesthésiste
(sur les quatorze de l’établissement) d’intervenir
sans autorisation des parents, et cela non pour un problème
de conscience, mais pour motifs médicaux.
Tout
cela fait que de nombreuses femmes, même si elles sont théoriquement
dans les délais, vont avorter à l’étranger,
surtout en Hollande. « On a cru que la fréquentation
baisserait avec la loi de 2001 – dit une vieille militante
de l’avortement – . Il n’en est rien.
»
Mais,
pour les femmes qui avortent, il y a encore bien pire. A Colombes,
dans un centre d’avortement rapide, « en dix minutes,
c’est fini », mais la femme « passe
deux heures dans une chambre avant de pouvoir rentrer chez elle
» ; et là c’est l’horreur. « Difficile
de se reposer quand on entend pleurer les nouveau-nés de
la maternité, juste de l’autre côté
du mur. »
|
 |
LA
CONTRACEPTION ET
L'ÉDUCATION SEXUELLE
NOURRISSENT L'AVORTEMENT |
[11/03/2005] |
Ce
n’est pas une figure de style, et nous l’avons dit
et expliqué dès l’origine. La mentalité
contraceptive, inaugurée par la loi Neuwirth de 1967, incite
directement à l’avortement.
Dans la revue de l’I.N.E.D. (Institut national
d’études démographiques), Population
& sociétés du mois de décembre 2004,
dont Le Quotidien du médecin du 8 mars 2005 reprend
l’essentiel, quatre chercheurs constatent que si les grossesses
"non prévues" ont bien diminué, du fait
des pratiques contraceptives, le nombre des avortements, lui,
est resté stable, du fait que les femmes y ont plus fréquemment
recours si la contraception a échoué. En 1975, quatre
grossesses sur 10 aboutissaient à un avortement ; trente
ans plus tard, c’est six sur dix. Et l’on vient de
célébrer, en grande pompe, le trentième anniversaire
de la loi Veil ! (Nous tenons l’article de Population
& sociétés à la disposition de ceux
qui auraient encore des doutes.)
Un
autre élément nourrit lui aussi la pratique de l’avortement.
Selon la presse britannique, les 90 millions d’ "euros"
investis par le gouvernement pour lutter contre les grossesses
précoces, à l’origine de nombreux avortements,
c’est-à-dire des cours d’éducation sexuelle
très explicites, la diffusion de dépliants anti-grossesse
et la distribution de préservatifs ont eu un effet inverse
de celui recherché ; les adolescentes ayant, comme on pouvait
le prévoir, attaché plus d’importance à
la pratique des causes qu’aux moyens d’en prévenir
les conséquences. Selon les sources officielles, le Royaume-Uni
détiendrait le record d’Europe des grossesses d’adolescentes,
la république française, qui ne craint personne
en matière d’éducation sexuelle, ayant de
son côté celui des avortements d’adolescentes.
La publicité, récemment lancée dans les lycées
et collèges en faveur des pratiques homosexuelles ne serait-elle
pas le moyen, trouvé par les éducateurs de la république,
pour faire diminuer les grossesses indésirables, sans faire
appel à la responsabilité personnelle et aux valeurs
intellectuelles et morales de notre culture ?
De
toutes façons, c’est déjà un échec.
Il n’y avait pas besoin de le constater pour le savoir,
mais c’est un fait, que relève aussi la presse anglaise
: en même temps qu’augmentait la fréquence
de l’activité sexuelle des adolescents, et donc des
avortements, ont augmenté aussi les cas de maladies dites
"M.S.T." : syphillis (870 %), infections à chlamydias
(139 %), gonorrhée (106 %)
|
 |
LE
« DISCOURS POUR LA VIE » DE
JACQUES CHIRAC ET
LA MORT DES FRANÇAIS |
[28/01/2005] |
«
Discours pour la vie » ! C’est du moins l’expression
dont se sert le journal régional de Bourgogne Le Bien
public, (25 janvier 2005) pour qualifier le discours sur
la « bio-diversité » que le chef de
l’exécutif républicain a prononcé à
l’U.N.E.S.C.O. Le même journal parle aussi
de « croisade ». Pris habituellement, aujourd’hui,
dans un sens plutôt péjoratif, ce mot retrouve ici
tout son lustre. Pour la défense de la "vie",
rien, en effet, n’est trop beau : « protection
de la nature », « défense de
l’environnement de la planète », «
sauvegarde du patrimoine naturel », telles sont
les idées maîtresses du sermon chiraquiste. Quant
aux pays qui n’ont pas un tel souci, les misérables
ne s’occupent que de produire, toujours plus, « en
détruisant des forêts », « en
dépeuplant des océans », « en utilisant
des pesticides ou des ONG » (sic).
Très
bien ! Sous-entendu : ce n’est pas le cas de la vertueuse
république française. Mais, nous autres, les seuls
véritables écologistes, nous disons que la «
protection de la nature » commence par celle du
petit de l’homme, c’est-à-dire de l’enfant,
que la « défense de l’environnement
» présuppose celle de l’enfant, que la «
sauvegarde du patrimoine naturel » n’a pas de sens
sans la sauvegarde de l’enfant, et nous demandons simplement
que l’on se préoccupe aussi de ne pas "détruire"
des enfants, de ne pas "dépeupler", par le meurtre,
la terre des hommes, de n’utiliser contre l’enfant,
ni pesticide, comme le RU 486, ni ONG (felix culpa),
comme ces associations avortistes ayant pignon sur rue et consacrant
à la destruction et au dépeuplement l’argent
officiel dont elles bénéficient.
Toujours logique avec lui-même et avec l’argent des
autres, le même Chirac à, quelques
jours après, au forum économique de Davos, proposé
un impôt mondial pour financer la lutte contre le S.I.D.A.
Nous
disons, nous, que, bien avant ces grands principes, qui, certes,
ne sont pas tous, à proprement parler, des turlutaines,
et bien avant tous les autres, auxquels le pauvre homme semble
attacher une importance obsessionnelle, le premier rôle
des sociétés humaines est d’organiser, chez
elle, à leur niveau, l’accueil la vie, les conditions
du développement de la vie, l’harmonie sociale permettant
cet accueil et ce développement.
Au fait, lui a-t-on dit à Chirac ses préfets s’inquiètent
officiellement de ce que, pendant ce temps-là, «
les Français ne croient plus en rien » (cf.
Courrier "électronique" de LLV – SOS
FM, n°27, 24 janvier 2005)
Dédions
lui donc l’horreur de l’histoire de Clémence
et de Noémie.
Le Parisien du 28 janvier, première page, sur
trois colonnes : « Je voulais juste quitter cette terre
si vide. » Clémence, 14 ans, et Noémie,
15 ans, se sont suicidées ; le cadavre de la seconde a
déjà été retrouvé. Mais Clémence
s’était épanchée au préalable
sur un site Internet qu’elle avait créé, et
c’est ce que publie Le Parisien. Telle qu’elle
nous apparaît en filigrane, la vie de ces deux adolescente
était celle de toutes les adolescentes de France (du moins
les adolescentes des familles qui se reconnaissent dans les idéaux
représentés par le président plébiscité
de la France républicaine). Rien de spécialement
anormal, rien de particulièrement insupportable ; peut-être
même, du point de vue de ces idéaux, étaient-elles
des privilégiées : égocentrisme, matérialisme,
hédonisme, "bio-diversité", lutte contre
le S.I.D.A., solidarité mondiale, et toutes les idéologies
en isme que ressasse chaque jour la caste politico-médiatique.
Alors
oui, on comprend que, faute de quelque chose de plus élevé,
de plus intelligent, de plus porteur d’espérances,
nous disons, nous, de plus conforme à la nature humaine
dans toutes ses dimensions, on comprend que Clémence et
Noémie aient voulu « juste quitter cette
terre si vide. »
C’était
la conclusion de notre article du 24 janvier : « Une
société qui avorte ses propres enfants est une société
qui avorte tout court. La culture de mort est indivisible.
»
|
 |
LE
FRONT UNI DE LA CULTURE DE MORT
UNE MANIFESTATION POUR FÊTER
LES TRENTE ANS DE LA LOI VEIL |
[14/01/2005] |
Les
promoteurs de la culture de mort sont, parfois, réconfortants.
Merci à eux !
Alors
que certains supposés adversaires de l’avortement
s’irritent de nous entendre répéter la vérité
élémentaire selon laquelle « la culture
de mort – comme son contraire la culture de vie –
est indivisible », voici que les défenseurs
de l’avortement, eux, font tout pour montrer à quel
point nous avons raison.
Que
le Mouvement français pour le planning familial
(M.F.P.F.) appelle à une manifestation de célébration
de la loi Veil, rien de plus normal. Que cette manifestation soit
co-produite par l’ Association nationale des centres
français d’interruption de grossesse et de contraception
(A.N.C.I.C.), et notre C.A.D.A.C. (Coordination
des associations pour le droit à l’avortement et
à la contraception) préférée,
rien aussi que de très normal.
Que
ce soit les fonds publics (c’est-à-dire l’argent
des contribuables) qui entretiennent, et combien grassement !
tous ces organismes radicalement mortifères, qu’ils
se trouvent, en toutes circonstances, érigés, par
ces mêmes pouvoirs publics, en interlocuteurs compétents,
sans la consultation desquels rien ne se décide dans leur
domaine d’activité, que cette opulence, chèrement
(pour nous !) acquise, et ce statut quasi-officiel dans la galaxie
républicaine leur accorde, par le fait même, audience
et réputation vis à vis de l’opinion publique,
rien non plus que de très logique, les gouvernements actuels
semblant se consacrer exclusivement à la mise en œuvre
des moyens les plus efficaces pour détruire l’ordre
social.
Mais quel rapport y a-t-il entre la légalisation de l’avortement
et le rôle des syndicats ? Apparemment aucun. Il faut, cependant,
être conscient, qu’en république française,
pays où le taux de syndicalisation est – et de très
loin – le plus faible d’Europe, les syndicats, qui
ne peuvent exister que grâce aux milliards de subventions
versés par l’État (c’est-à-dire
par les contribuables), ne sont, au fond, que des caisses de résonance
de l’idéologie officielle. C’est pourquoi,
après tant et tant de prises de position de nature purement
politique, on peut voir, sans surprise, la C.G.T., la
C.F.D.T., et l’U.N.S.A. appeler en commun
à participer à la manifestation du M.F.P.F.
de l’A.N.C.I.C. et de la C.A.D.A.C., pour
célébrer les 30 ans de la loi Veil ; et ce sont
nos syndicalistes "à la française", appellent
à la mobilisation en faveur du droit à l’avortement,
« ce droit (qui) reste fragile et appelle à
la vigilance à l’heure où surgissent de nombreux
conservatismes. »
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