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DU RESPECT DE
LA VIE EN FRANCE

LA PILULE CONTRACEPTIVE DITE
"PILULE DU LENDEMAIN" DISTRIBUÉE
À L'ÉCOLE DE LA RÉPUBLIQUE (2ème partie)
[28/12/1999]

Ségolène Royal, malgré les réticences que son projet suscite a annoncé que la "pilule du lendemain" serait disponible auprès des infirmières scolaires dès la rentrée de janvier 2000.
Elle a assuré : « Dans ce domaine, le rôle des parents est primordial. Mais le système scolaire doit être capable de répondre aux questions que se posent les adolescents. Mon objetcif est de faire prendre conscience aux élèves qu'ils doivent maîtriser, et non subir, leur sexualité ».
De plus en plus, l'entreprise totalitaire désignée désormais, sous le nom d' "éducation nationale", justifie bien le rôle qu'elle s'est arrogée en renonçant à son appellation d' Instruction publique". Certainement incapable d'instruire correctement, elle prétend, en outre, retirer aux parents leur droit naturel d'éduquer.

LA PILULE CONTRACEPTIVE DITE
"PILULE DU LENDEMAIN" DISTRIBUÉE
À L'ÉCOLE DE LA RÉPUBLIQUE (1ère partie)
[13/12/1999]

Trente et une élues socialistes (dont Yvette Roudy, l'ancien ministre aux droits de la femme qui proclama que le PACS était fait pour avantager les homosexuels, et Catherine Génisson, rapporteur général d'un mirobolant Observatoire de la parité) ont adressé, le 19 octobre, une lettre ouverte au premier ministre lui demandant de traduire par « des mesures réglementaires » et des "modifications législatives" les propositions du rapport Nisand.
Selon ces délicates consciences féminines, en effet, « attendre davantage risquerait de décevoir les femmes et les hommes qui veulent une politique de progrès. Ce serait laisser le terrain libre à tous les opposants traditionnels à l'IVG ».
Nicole Péry, secrétaire d'État aux droits des femmes et à la formation professionnelle, a confirmé de son côté, ce qu'avait déjà dit Martine Aubry, le 21 octobre devant le Sénat concernant l'application des conclusions du rapport Nisand, que d' « ici un an », le gouvernement envisagera une « modification de la loi » afin de « rendre plus efficace la loi de 1975 et à faire ne sorte que l'hôpital public assume pleinement sa mission et applique la loi ».
Parmi les modifications envisagée : l'allongement du délai d'avortement légal de 10 à 12 semaines.
Si l'on comprend bien la logique Aubry, il faut modifier la loi pour assurer une bonne application de la loi.

Dans le même sens, le minisre Aubry vient de faire débloquer 12 millions de francs soit «  l'équivalent budgétaire de 20 postes à plein temps » pour l'avortement. C'est-à-dire que ces crédits seront utilisés pour créer des postes de praticiens avorteurs. De plus, le féal Pr Israël Nisand est nommé président d'un groupe d'experts à l'Agence nationale d'évaluation.
Pour justifier cette enveloppe budgétaire, le ministre Aubry a déclaré : « J'entends que l'amélioration de notre dispositif IVG soit inscrit au titre des priorités de santé publique ».
Quant à la suppression de l'autorité parentale pour les mineures, elle a dit que c'était un « sujet particulièrement difficile » et a annoncé qu'il pourrait y avoir un "tutorat" excercé par un adulte médecin ou responsable d'association qui "suppléerrait" les parents.
Enfin, Dame Aubry a annoncé qu'une campagne gouvernementale de communication sur la contraception sera lancée le 11 janvier 2000.


LE RAPPORT NISAND BIENTÔT TRADUIT
DANS LES FAITS (1ère partie)
[21/10/1999]

Ségolène Royal, ministre délégué chargé de l'enseignement, a annoncé que les infirmières scolaires seraient autorisées à delivrer le Norlevo (pilule du lendemain) aux adolescentes dans les lycées et collèges, et ce en absence de toute autorisation parentale.
L'Union nationale des associations familiales (U.N.A.F.) a jugé « unilatérale et contradictoire » cette mesure gouvernentale.
L'association déclare : « Cette annonce a été faite sans aucune concertation avec représentants des familles. L'Unaf n'a été ni consultée ni informée ». De plus, elle considère que cette décision a été prise « en contradiction absolue avec la volonté affichée de soutenir les parents dans leur rôle de premier éducateur et de premier responsable de leurs enfants ».
Même constat de la part des A.F.C. qui ont rappelé que « les parents sont les premiers éducateurs des enfants » .
Naturellement, les médias officiels ont accueilli avec enthousiasme l'annonce de cette mesure en affirmant que cela éviterait de recourir à l'avortement. Affirmation mensongère, tablant sur l'ignorance bovine de l'opinion publique, puisque cette fameuse "pilule du lendemain" n'est rien d'autre qu'un abortif.
Comme l'a bien rappelé l'Osservatore Romano, il y a là une « cruelle hypocrisie ».
À gauche, où l'on ne peut que se réjouir d'une mesure qui détruit un peu plus l'autorité des parents, on semble craindre paradoxalement une banalisation des rapports sans la protection du magique préservatif ; car pourquoi le mettre puisque la "pilule du lendemain" évitera d'avoir un enfant.
Ainsi, pour la nouvelle présidente d'Act Up, Emmanuelle Cosse, « Ségolène Royal, met en avant la seule conctraception alors qu'on ne peut parler de contraception sans parler de MST ou du Sida. (...) Or, s'il ya eu grossesse chez une lycéenne, c'est qu'il y a eu rapport sans préservatif  ».
En tout état de cause, s'agissant en fait de la délivrance d'un médicament sans avis médical, le projet du ministre Ségolène Royal est dangereux.
Ainsi un médecin s'exprimant dans le "Courrier des lecteurs" du Figaro daté du 1er décembre relevait : « (...) Il s'agit d'un acte important qui doit être mûrement réflléchi, dont l'échec n'est pa srare et dont les conséquence peuvent être gravissimes, le tabagisme majeur dans ce milieu et la difficulté de cerner les antécédents personnels ou familiaux, en particulier vasculaires, pouvant conduire à des catastrophes (thromboses veineuses avec possible embolie pulmonaire, dont la mortalité n'est pas nulle) ».
Avec la "pilule du lendemain", en ira-t-il de même qu'avec le scandale du sang contaminé ?
Le gouvernement est-il décidé à provoquer une augmentation du taux de mortalité chez les adolescentes, par suite de la délivrance d'un produit médical sans aucun contrôle, uniquement pour satisfaire à son idéologie chérie ?
Le Dr Martine Pérez soulève, d'autre part, dans Le Figaro des 11-12 décembre, le problème de la légalité du projet gouvernemental. Elle rappelle, en effet, que la loi Neuwirth du 28 décembre 1967 n'autorise la délivrance de contraceptifs hormonaux et les "dispositifs intra-utérins" ne peuvent l'être que sur prescription médicale.
En conséquence, la mise en vente libre en pharmacie de la "pilule du lendemain" et l'intention de la mettre à la libre disposition des adolescentes par les infirmières scolaires seraient complètement illégales.
Mais les "intégristes" de la culture de mort ne sont pas à une contradiction près puisqu'ils invoquent sans cesse un "droit à l'avortement" que leur conférerait la loi Veil, or cette dernière n'en parle nullement.
Répondant à cette tribune libre, le secrétaire d'État à la Santé, Dominique Gillot, par le biais de son attachée de presse, a déclaré : « cette législation était un peu dépassée et devrait être transformée pour garantir le respect de la loi dans toutes ces circonstances ».
Encore un effet de la logique Aubry : la loi en vigueur sera d'autant respectée qu'elle sera complètement changée !
Au chapitre des contradictions des tenants de l'idéologie officielle, il faut remarquer que d'un côté ils pleurent sur la démission des parents dans le cas de violences en milieu scolaire ou d'infractions pénales dont les auteurs sont de plus en plus jeunes, il leur convient parfaitement qu'une mineure puisse avorter sans le consentement de ses parents.

UNE ÉPOUSTOUFLANTE LOGIQUE DE MORT [15/03/1999]

Le professeur Israël Nisand, chef du service de gynécologie de Strasbourg, vient de remettre un rapport sur l'IVG au ministre des affaires sociales.
Il constate qu'un avortement pratiqué sur des "gamines" de 16 ans peut créer des traumatismes psychologiques à vie, ce que LLV – SOS FM a toujours affirmé, l'association étant habituée, depuis 28 ans, à accueillir des femmes de tous âges ayant subi un avortement, un ou 10 ans, voire 20 ou 30 ans après. En outre, depuis plusieurs années, le syndrôme post-abortif est traité en tant que tel.
Il propose pourtant de supprimer l'autorisation parentale pour les mineures, soit en somme, selon ses propres chiffres, de faire passer le nombre de mineures avortées de 6 000 à 9 000, soit une augmentation de 50 % des risques de traumatisme psychologique à vie.
Il propose aussi de mieux diffuser l'information sur la contraception, c'est-à-dire d'accroître le nombre de situations à risque d'avortement, celui-ci étant perçu par beaucoup de femmes, et même par une grande partie du corps médical, comme un ultime moyen de contraception (l'usage de la pilule n'étant fiable qu'à 90 %).
En résumé, dans le cas d'un avortement d'une "gamine", il semble préconiser le traumatisme psychologique à vie par rapport à la "catastrophe sociale" causée, selon lui, par l'accouchement non souhaitée de 3 000 mineures par an.
Ce qu'il oublie de préciser, c'est que le traumatisme psychologique à vie dû à l'avortement est le plus souvent accompagné d'une catastrophe sociale, qu'il ne fait qu'aggraver, et qui a pour résultat : études sacrifiées + vie professionnelle sacrifiée + vie familiale sacrifiée, donc une vie normalequasi-impossible, alors qu'en cas de naissance, la catastrophe se limite au « qu'en dira-t-on », nettement atténué dans une société où près d'une naissance sur deux a lieu hors mariage, ce qui a pour résultat : études seulement perturbées + vie professionnelle parfois perturbée + vie familiale épargnée, donc au demeurant une vie normale tout à fait possible.
C'est bien pour cette raison qu'existe depuis 1971 notre service d'accueil aux futures mères "SOS Futures Mères", dirigé aujourd'hui par Madame Mireille Clauzure, et qui comporte 66 antennes locales spécialisées en France (N° d'appel national : 01 42 85 14 70).

SELON LE GOUVERNEMENT,
L'AVORTEMENT N'EST PAS
ENCORE ASSEZ FACILE
[15/03/1999]

Près de 25 ans après la loi Veil, les autorités se lamentent de ce que l'avortement ne soit pas plus facilement réalisable.
Revenant sur l'analyse d'une situation qui avait été faite lors d'un de ses précédents ministères, Bernard Kouchner, associé en la circonstance à Martine Aubry, vient de rendre public un rapport qui fait état du "manque d'empressement" ou d' "attitudes moralisatrices" vis-à-vis des femmes se présentant dans les services publics en vue d'avorter. Les deux ministres se plaignent de la "difficulté de recrutement" de praticiens avorteurs, constatant que, quelle que soit leur position philosophique, sur la question, les medecins, dans leur ensemble, considèrent que l'activité d'IVG est trop peu valorisante. À quoi s'ajoutent des difficultés proprement techniques (manque de lits, faiblesse de disponibilité du bloc opératoire, etc.). On relève aussi l'insuffisance de l'IVG médicamenteuse par le RU 486. Avec quelque 250 000 avortements par an, l'État n'est donc pas encore satisfait. Et au lieu de s'attaquer aux causes qui peuvent conduire une femme à cette solution extrême, il n'envisage que de faciliter, par tous les moyens, la politique de mort. Au premier rang des mesures proposées pour aller plus loin que la loi Veil, le rapport en question envisage de faire supprimer l'obligation du consentement parental pour l'avortement des mineures.

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